Etudes d’impacts de la mise en place du CSB à Niarovana caroline 

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ASPECT GENERAL DE DEVELOPPEMENT

En 2004, 72,1% de la population malgache vivent en dessous du seuil de pauvreté (le taux est de 77,3% en milieu rural). L’agriculture est l’activité principale car elle occupe environ 63,6% des ménages malgaches en 2004 (le taux est de 74,5% en milieu rural), mais la plupart des ménages sont des petits exploitants. Paradoxalement, le poids de l’agriculture dans le PIB est assez faible, il s’est situé à 17.5% en 1990 et 15.3% en 2001. Les principaux produits agricoles à part le riz sont notamment les produits de rente tels que le café, la vanille, le girofle, le poivre, la canne à sucre, le cacao, les crustacés et les produits des élevages bovins, ovins et caprins.
Au niveau local, selon les résultats d’enquêtes eff ectuées dans la commune, on enregistre la prédominance du secteur primaire avec un pourcentage allant jusqu’à 81.7%1. Le 13.6% des travailleurs occupe le secteur tertiaire dont 4.9% dans le commerce, 2.0% dans le transport, 3.3% pour l’administration et l’enseignement, 0.9% dans le domaine de la santé et 2.5% pour les autres services.
En dernier lieu vient le 4.7% des employés spécialisés qui choisissent le secteur secondaire dont 3.9% dans les industries et 0.8% dans les BTP.
Dans le cadre du développement rural actuel, l’approche Projet Communautaire Classique ou PCC, est l’une des stratégies essentielles dans la mise en place d’un projet et également dans sa mise en œuvre au niveau du dével oppement d’une localité donnée. Le processus d’approche « Projet Communautaire Classi que » exige la connaissance approfondie de la situation de l’accessibilité, de la communication, de la situation économique, et des Institutions financières.

Accessibilité et moyens de transport

Route et transport

En général, la population de Niarovana Caroline ne connait pas de gros problèmes de transport étant donné qu’elle est traversée par la route nationale n°11, goudronnée, reliant Antsapanana et Mahanoro. Seulement Quelques fokotany riverains des fleuves sont obligés d’utiliser des pirogues lors des crues pendant les saisons des pluies. C’est par la route nationale n°11 que tous les produits s’achemi nent vers les grandes villes moyennant des camions. Les collecteurs s’intéressent surtout aux litchis, oranges et bananes selon leurs saisons de production.

Les moyens de communication

Face à l’évolution spectaculaire actuelle de la technologie de communication, la zone de Niarovana Caroline n’en est pas au dernier rang par rapport aux autres communes rurales malgré la distance la séparant des grandes villes. On y aperçoit l’amélioration des infrastructures de communication locale facilitant beaucoup l’échange d’information aux différents niveaux de nécessités.
Si les opérateurs économiques dans cette zone utilisent déjà le téléphone mobile comme principaux moyens de communication entre eux, le téléphone fixe n’y a pas encore accédé.
La radio RNM (Radio Nationale Malgache) est souvent utilisée pour diffuser des informations à caractère urgent sur la chaine nationale par le biais de son délégué de communication sur place, en sus de la réception des émissions sur les ondes courtes.

Approche filière de quelques produits locaux

L’agriculture se place au sommet des sources de revenus de la population de Niarovana Caroline. Mais le problème majeur est essentiellement
– l’insuffisance de rendements à cause de la mauvaise vulgarisation de l’agriculture due au manque de techniciens, matériels, produits de traitement agricole, absence de barrages,…
– Les problèmes fonciers avec la monopolisation de vastes surfaces cultivables par des projets mort-nés et des terrains interdits d’exploiter, au nom des colons français absents et ou disparus depuis des siècles.
– Le manque d’instruction des paysans, engendrant des effets graves sur l’agriculture. La méthode ne s’améliore jamais malgré l’avancée des echniquest agricoles à nos jours.
Elle reste pour autant traditionnelle et infructueuse avec la pratique de la culture sur-brulis toujours dominante, la mauvaise rationalisation et utilisation de l’eau.
– Les paysans sont démotivés face à la faiblesse de rendement, et ils sont en court de perspectives et d’horizon.

Les productions agricoles

Le riz
Le riz est l’élément de base des aliments des malgaches. Sans cuillerées de riz dans la journée, un malgache n’a pas encore mangé. Généralement cuit à l’eau et pris au moins deux fois par jour, le riz garde son statut social, culturel prépondérant dans le quotidien des malgaches.
Sa culture préoccupe le 90% des paysans ruraux malgaches et de même pour la commune rurale de Niarovana Caroline.
En excédent de production, le riz est vendu sur le marché local durant les périodes de l’année. C’est une source de revenu important pour les producteurs parce qu’il se vend toujours. Diverses préparations sont faites au riz, à partir de sa culture jusqu’à sa consommation.
Le manioc
Le manioc se place au deuxième rang des aliments de base des malgaches après le riz. Il est consommé après la cuisson à l’eau, coupé en boutures de tubercules. Il est aussi consommé sous forme de bouillie appelée : Kabaka. Epluché, découpé en morceaux, séché au soleil, pilé et réduit en farine pour faire de pâtes alimentaires. On le prépare de plusieurs façons suivant l’habitude alimentaire et le goût que l’on veut obtenir. -En cossettes on peut le vendre sur le marché en période soudure.
-On prépare industriellement la fécule de manioc et le tapioca.
La patate
La patate est originaire d’Amérique méridional. La patate douce est cultivée pourvue ses fruits. On la bouillit comme des pommes de terre et on la prend souvent le matin au petit déjeuner. La patate grillée fait aussi sa réputation. Elle est aussi une des sources de revenu pour les paysans producteurs.
La banane
La banane est d’origine d’Asie du Sud-est. Elle est cultivée surtout dans la zone littorale Est durant toute l’année.
Le maïs
Le maïs est originaire d’Amérique central. Il estntroduit à Madagascar vers 15OO par les européens. Le maïs constitue le 3ème aliment de base des malgaches après le riz et le manioc. On le consomme cuit à l’eau comme le riz ou grillé quand il est encore tendre. Sec, pilé, il devient de la farine pour en faire de la pâte alimentaire. Il entre dans la composition de plusieurs aliments des paysans. Il constitue une source de revenu importante pour les cultivateurs.
Le café
Le café se distingue en 3 variétés : les variétés Arabicas qui sont originaires d’Ethiopie et sont devenues les principaux cafés malgaches. Les variétés Canéphoroïdes (Robusta), qui sont originaires d’Afrique central et les variétés Libério excelsoïdes. Ils sont des arbustes présentant un pivot important. Les feuilles entières sont brièvement pétiolées, opposées. Le caféier est cultivé pour ses fruits qui servent à faire des boissons appréciés de tous les pays et il entre dans la fabrication de la confiserie et des produits pharmaceutiques. C’est une des plantes stimulantes.
Le girofle
Le Giroflier est originaire de l’île d’Amboine dansles Mouluques. Le giroflier est surtout cultivé pour ses clous. Les griffes ainsi que les feuilles sont distillées pour en extraire de l’ essence plus ou moins riche en EUGENOL suivant leur qualité.
Le litchi
Le litchi est originaire de Chine Méridionale. Il est cultivé dans toute l’Asie tropicale et tout récemment en Afrique de l’Est et à Madagascar et aussi aux USA (Floride).Il domine une partie des marchés locaux de la commune étudiéeici, ainsi que l’exportation nationale.
La vanille
La vanille est originaire de l’Amérique tropical et de l’Amérique Latine (Mexique). Le vanillier est essentiellement cultivé par ses fruits. On trouve de la vanilline dans les gousses. Le produit est utilisé essentiellement dans la parfumerie.
Le poivre
Le poivrier est originaire de l’Inde. Très anciennement connu, il fit partie de l’antiquité, de ces denrées de haute raté dont le prix mesurait la prétention de luxe de table. Les romains en exigeaient des tributs comme rançon de guerre.
Son introduction à Madagascar coîncide avec celle des autres plantes stimulantes anciennes cultivées à ce moment. Le poivre est cultivé pour ses fruits utilisés comme condiment alimentaire et dans la pharmaceutique comme ingrédients.
Le poivre se présente sur le marché sous trois formes : Poivre vert, poivre noir, poivre noire. On le trouve également en huiles essentielles.
=La culture de Canel remonte vers l’année 1770. Il est originaire d’une île du Ceylan dont la culture en fit une fortune .Plante cultivée principalement pour l’écorce de ses tiges. Celle-ci est utilisée comme épice dont la saveur est appréciée dans l’alimentation. Les feuilles et les écorces sont aussi utilisées pour l’extraction d’essences que l’on utilise en parfumerie ou en laboratoire pharmaceutique.
On cherche à valoriser le savoir-faire local et assurer le transfert tout en mettant en exergue les problèmes et intérêts communs pour mieux dynamiser et motiver l’esprit associatif.
Tableau: Superficies cultivées dans la commune
La superficie cultivée atteint 181,57 ha dans la Commune , dont une infime partie seulement est consacrée à la riziculture. Par conséquence, La superficie travaillée pour la riziculture est insuffisante.
La population s’attache toujours à la pratique de la culture sur brulis, malgré, le problème de superficie reste la majeure partie des problèmes à résoudre.
Les fruits
Le litchi, l’orange et la banane sont les véritable cultures de rente dans la commune et il serait favorable de les exploiter si on arrive à maîtriser les prix sur les marchés pour motiver la population à en produire davantage.
La culture des caféiers et des girofliers n’est plus pratiquée, et il en résulte des vieux pieds rescapés des cyclones tropicaux, entrainant le faible rendement par rapport aux années précédentes, sans parler de l’instabilité des prix sur le marché.
Actuellement, c’est le FOFIFA qui s’occupe de la culture des girofliers, des caféiers et des litchis. Quant aux vanilliers et poivriers, ils sont encore trop récents pour être l’objet d’une évaluation sur les activités culturales de la population.
Les paysans n’ont d’autres sources de revenu financier que vendre ces produits d’agriculture.L’argent est destiné essentiellement à la nourriture, à la scolarisation des enfants, à l’achat des vêtements et aux soins médicaux. Le reste de la production est consommé.

Transformation des produits

Il n’existe aucune unité de trasformation dans la commune. Mais le girofle serait travaillé clandestinement quelque part dans la forêt. L’endro it exact, les méthodes utilisées ainsi que la quantité traitée restent vaguement indéterminés,

Approche sectorielle des activités

Elevage, pèche et agriculture

Généralement, la population ne s’adonne pas véritablement à l’élevage de production mais seulement pour le plaisir des yeux. elle et n’y apporte aucune attention particulière. Les zébus sont utilisés uniquement dans les rites ancestraux ou pour piétiner les rizières.
Peu de personnes élèvent des porcs pour des raisons de “fady” ou interdites à la consommation. Chaque famille dispose d’une dizaine de volailles dans la basse cour.
Dans l’agriculture, la commune est privilégiée en production de semences de :
1. Caféiers, assurée par FOFIFA
2. Girofliers, de Poivre, de Litchis, par la CDIA
3. Conseils sur l’agriculture fournis par l’ODDIT et le CIRAGRI de Vatomandry.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
PREMIERE PARTIE : ETUDES DU MILIEU D’IMPLANTATION
Chapitre I : Historique et structure générale 
Section 1 : Histoire et milieu naturel
1.1 : l’histoire
1.2 : Etudes du milieu naturel
1.2.1. Situation géographique
1.2.2. La climatologie de la zone
1.2.3. La nature environnementale
Section 2 : Etudes de la population et la société
2.1. Prédominance ethnique
2.2. Statistique de la population
2.3. Comportement représentatif
2.4. Foi et religions
2.5. Place des personnes âgées dans la société
Chapitre II : Aspects de développement 
Section1 : Accessibilité et moyens de communication
1.1. Route et transport
1.2. Les moyens de communication
Section 2 : Approche filière de quelques produits locaux
2.1. Productions agricoles
2.2. Transformation des produits
Section 3 : Approche sectorielle des activités
3.1. Elevage, pêche et Agriculture
3.2. Artisanat et mines
3.3. Tourisme
3.4. Marché et commerce
3.5. Santé
3.6. Education
3.7. Sport et loisirs
3.8. Environnement
Section 4 : Structures organisationnelles
4.1. Sur le plan administratif
4.2. Le groupement d’opérateurs économiques
4.3. Les institutions financières et le micro finances
4.4. Le Campus paysan
Chapitre III: Théorie sur l’Organisation 
III.1.définitions et quelques notions théoriques
III.1.1. Organisation
III.1.2. Gestion
III.1.3. Direction
III.1.4. Les entreprises coopératives
III.1.5. Les théories managériales des organisations
III.1.6. Les théories psychologiques des organisations
III.1.7. Les théories sociologiques des organisations
III.1.8. Le processus d’intervention
DEUXIEME PARTIE : MISE EN APPLICATION DE LA THEORIE DE L’ORGANISATION
Chapitre I. Phase de conception du projet 
Section 1. Justificatifs du projet
1.1. Taux de mortalité
1.2. Dépenses insupportables
1.3. Handicap au développement
1.4. Echec de scolarisation
1.5. Insécurité
Section 2 : Planning et indicateurs de réalisation
2.1. Planning prévisionnel de réalisation
2.2. Indicateurs : Réalisation, Viabilité, Impacts
Section 3 : Mobilisation des bénéficiaires
3.1. Cellule de projet
3.2. Association des bénéficiaires
Section 4 : Appuis spécifiques
4.1. Service de santé publique
4.2. Le bailleur
4.3. Le bureau d’études
Chapitre II. Accompagnement et Réalisation 
Section 1. Accompagnement
1.1. Objectifs, Approche, Intervention
1.2. Récapitulation des interventions
1.3. Planning d’exécution de la formation
1.4. Besoins humains et matériels
1.5. Evaluation financière de l’accompagnement
Section 2. Phase de Réalisation
2.1. Description de l’état initial du milieu récepteur
2.2. Description technique
2.3. Volet financier
2.4. Réalisation
Chapitre III. Etudes d’impacts de la mise en place du CSB à Niarovana caroline 
Section 1 : Impacts directs
1.1. Au niveau des ménages
1.2. Au niveau communautaire
I.2.1. Santé sociale
I.2.2. Santé maternelle et infantile
I.2.3. Scolarisation et éducation
Section 2 : Impacts indirects
2.1. Au niveau des ménages
2.2. Au niveau communautaire
2.2.1. Rendement et Productivité
2.2.2. Sécurité sociale
2.3. Ratio d’impacts et Perspectives du CSB Niarovana Caroline
2.3.1. Au niveau du CSB
a. Consultation annuelle
b. accouchements suivis
c. Vaccination annuelle
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

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