Etudes des solutions d’atténuation des problèmes d’inondation

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Les données socio-économiques

Les données socio-économiques relèvent des points suivants :
– les structures et caractéristiques des ménages
– les activités professionnelles
– les infrastructures de base

Les structures et caractéristiques des ménages

Actuellement, le nombre total du ménage à Ankasina est de 1 131. Ce dernier est réparti sur les quatre secteurs du Fokontany dont :
– le secteur 1 possède 375,
– le secteur 2 possède 190,
– le secteur 3 possède 260,
– le secteur 4 possède 306.
L’effectif moyen des ménages est de 6 à 7 personnes par ménage.
Le nombre du ménage ayant au moins de 6 personnes est de 342 soit 30,3 %.
Le nombre de ménage ayant au plus de 10 ans est de 47 ans soit 4 %.

Les infrastructures de bases existantes

Les infrastructures de bases mentionnées concernent :
– les infrastructures de base d’Adduction d’eau potable
– les infrastructures éducatives
– les infrastructures sanitaires
* Les infrastructures de base d’AEP
L’eau potable venant de la JIRAMA est distribuée sur tout le Fokontany à l’aide des Bornes Fontaines. Actuellement, il existe 9 bornes dont 5 sont en état de marche.
Le secteur 1 possède 2 bornes fontaines tandis que le secteur 3 n’en possède pas.
Le taux d’accès à l’eau potable est de 2 000 personnes par borne fontaine.
Le Fokontany possède un lavoir et une douche publique qui se trouvent tous dans le secteur 1.
* Les infrastructures éducatives
Le nombre d’élève scolarisable est de 5 248 personnes. Elles s’éparpillent dans tous les établissements scolaires au alentour à cause du manque.
Seul le « Centre de Betela » qui est l’école, de niveau primaire, existant à Ankasina.
L’analyse des problématiques de l’inondation à Ankasina
Filière Hydraulique – 2007. 23
* Les infrastructures sanitaires
La zone possède un seul centre de santé de base situé dans le secteur 1. Ce centre est aussi utilisé comme étant un établissement sanitaire duFokontany environ.
Les maladies les plus recensées lors de ces 5 dernières années sont
particulièrement :
– les infections respiratoires aigues à 38,40 %,
– les maladies diarrhéiques à 13,31 %,
– les infections cutanées à 6,96 %.

Les services et télécommunications dans le quartier

Inclut dans la ville d’Antananarivo, le Fokontany d’Ankasina perçoit le développement rapide des technologies de la télécommunication. En ce jour, il dispose trois opérateurs de téléphonies mobiles.
De plus, les informations audio-visuelles prennent part dans la société. On rencontre plus d’une dizaine de chaîne de télévision (MBS, TVM, RTA, etc.) et une trentaine de poste de radio (RNM, MBS, VIVA, etc.).
Ainsi, au niveau communication, la zone suit les évolutions croissantes de la ville d’Antananarivo. Il n’est pas en retard mais arrive à suivre la tendance malgré les revenus très bas.
En résumé, le Fokontany d’Ankasina serait une zone peuplée à cause d’une grande croissance de la population et d’une forte migration.
Les agricultures deviennent de plus en plus délaissées et les superficies rizicoles disparaissent peu à peu pour faire place aux habitations.
La zone ne possède pas beaucoup d’infrastructure de base.

Les caractéristiques générales d’une marche transversale

Définition d’une marche transversale

La marche transversale est une méthodologie de diagnostique technique des lieux d’études par l’intermédiaire des agents spécialisés.
Elle visualise techniquement les anomalies et les désordres qui se produisent. Elle envisage aussi une solution provisoire pour remédier aux problèmes.

Objectifs attendus lors d’une marche transversale

Les objectifs très attendus lors d’une marche transversale sont de présenter les caractéristiques techniques du lieu visité. Alors, il faudrait faire part:
– de la reconnaissance du lieu,
– de la reconnaissance des caractéristiques techniques,
– des problèmes et désordres sur place,
– des solutions provisoires envisagées.

La reconnaissance du lieu

La reconnaissance du lieu est un atout majeur dans la mise en oeuvre des projets futurs. Il est indispensable du fait que les contraintes physiques sur le terrain jouent un rôle important.
La topographie, la géologie, le climat, les us et coutumes, etc. sont l’un des observations qu’il faut connaître sur le lieu. En effet, l’identification de la localité relève une grande efficacité à octroyer des informations au près des gens.

La reconnaissance des caractéristiques techniques

La reconnaissance des caractéristiques techniques d’un lieu relève d’une compétence à voir et à comprendre les phénomènes physiques, à les interpréter techniquement et logiquement selon quelques connaissances théoriques.
Ici, la connaissance de base de l’hydraulique fut importante du fait qu’on étudiait le domaine d’assainissement.

Les problèmes et désordres sur place

Face aux contraintes que ce soit relationnel ou physique ou technique, l’identification des problèmes et désordres sont nécessaires. Ainsi, la compréhension de ces phénomènes est primordiale afin de soutirer les informations de bases pour l’étude.

Les solutions provisoires envisagées

Les solutions envisagées sur place doivent être vérifiées théoriquement avec les données réelles afin de pouvoir les valider.

Les modalités et aspects d’une marche transversale

Les modalités d’une démarche transversale s’effectuent comme suit.
– Reconnaissance géographique du lieu sur carte.
Avant d’y aller sur place, les reconnaissances géographiques du lieu sur carte sont nécessaires afin d’assurer une bonne condition du séjour.
– Descente sur terrain.
La descente sur terrain relève une connaissance des us et coutumes et aussi d’une meilleure approche du public lors des consultations éventuelles.
– Observation du lieu.
L’observation du lieu nécessite quand même un apport de matériel tel que les chronomètres, des mètres, et quelques matériels spécifiques selon la mission effectuée.
– Consultation du public des phénomènes sur place.
Sachant que les quelques informations échappent totalement, alors une consultation du public serait la bien venue dans le cadre ou ces informations apportées seront à analyser et raccorder aux connaissances techniques que l’approche soit fiable.

Présentation générale

Le Fokontany d’Andohatapenaka Nord se trouve au Sud du Fokontany d’Ankasina. Elle est limitée à l’Ouest par la Route Nationale N°58, au Sud par le « Petit Boulevard » vers 67 ha et à l’Est par le canal GR.
Toutes les eaux du Fokontany se déversent à Ankasina pour rejoindre le canal C3 aval.
Le fonctionnement hydraulique à Andohatapenaka Nord nécessite la connaissance :
– des occupations du sol,
– des principes du drainage du lieu,
– et des problèmes à désordre rencontrées sur place.

Les occupations du sol

Il existe trois types d’occupation du sol à Andohatapenaka Nord :
– les zones marécageuses,
– les zones imperméables et urbanisées,
– les zones perméables.

Les zones marécageuses

Les zones marécageuses sont constituées de 45 % de la surface totale du Fokontany. Après avoir construit le canal GR en 1999, les rizières situées dans la zone devenaient des marécages car le canal GR bloque l’évacuation d’eau malgré les siphons mise en place.

Les zones imperméables et urbanisées

Les zones imperméables et urbanisées sont constituées des habitats à une forte densité et des infrastructures urbaines imperméables (route, etc.).
Elles occupent les 50 % de la surface totale du Fokontany.

Les zones perméables

Les zones perméables dans le Fokontany sont les terrains en terre, les jardins privés et publics. Elles s’étalent sur 5 % de la superficie.

Fonctionnement hydraulique à Ankasina

Présentation générale

Ankasina est une zone très inondable. Il est devenu une zone tampon en 2000 après la construction du canal GR.
Le fonctionnement hydraulique dans cette zone est complexe. En effet, les points suivants seront développés afin de bien le comprendre :
– l’occupation du sol,
– le principe du drainage,
– les problèmes et désordres vus sur place.

L’occupation du sol

Ankasina est situé dans la plaine inondable d’Antananarivo. Sa superficie est de 122 ha. Il n’existe que deux types d’occupation du sol dans ce Fokontany :
– les zones d’habitat,
– les zones agricoles.

Les zones d’habitat

Le Fokontany d’Ankasina s’étale sur 122 ha dont 2 ha seulement sont occupés par les habitations. La répartition des logements à travers s’effectue par :
– une dispersion sur toutes les zones,
– une concentration des infrastructures en dure dans le secteur 1.

Une dispersion du logement sur toute la zone

Les habitations à Ankasina sont en grande partie sur les rizières. Elle ne se différentie pas beaucoup les uns des autres du fait que la majeure partie de la population est issue de la classe pauvre. C’est-à-dire que ces derniers n’ont pas beaucoup de revenus pour réhabiliter les siennes.

Les principes de drainage

Il existe deux types de drains passant à Ankasina.
– le drain principal qui est le Canal C3 aval,
– les drains secondaires.

Le drain principal C3 aval

Le canal C3 aval est l’un des canaux de drainage des Plaines Urbaines Rives Droites de l’Ikopa. Il se raccorde avec le canal Andriantany et le canal C3 amont au niveau d’Ankasina. Toutes les eaux pluviales, usées du Fokontany se déversent dans celui-ci.
Sa longueur passant à Ankasina mesure 1 240 m avec une profondeur de 0,65 m en moyenne et une largeur de 6 à 13 m.
La plupart des eaux drainant par le canal C3 aval sont des eaux venant du périmètre agricole du Fokontany.
Les berges du canal sont d’hauteur très basse du fait que la zone d’Ankasina est considérée comme étant une zone tampon lors des crues.

Les drains secondaires

Les drains secondaires sont nombreux dans le périmètre agricole. Notons qu’il existe deux grands drains.
– le canal Pasteur,
– le canal d’Andranoroasosona.
– Le canal Pasteur
Le canal Pasteur est un drain qui part de l’Ouest au point A vers l’Est. Il occupe le canal C3 aval. Il mesure 700 m de longueur, 4 à 5 m de largeur et 0,60 m à 0,90 m d’hauteur.
Généralement, il draine les eaux venant du périmètre agricole Sud d’Ankasina. Historiquement, il traversait le canal GR et continue vers l’Ouest. Mais actuellement, il s’arrête au point A.
– Le canal d’Andranoroasosona
Il se trouve sur la rive droite du canal C3 aval. Il part du point F qui se situe au Sud pour y aller vers le point E au Nord. Le canal d’’Andranososona draine cette zone. Il mesure 400 m avec une profondeur de 0,60 m à 0,90 m et une largeur de 6 à 10 m.

Les désordres et problèmes vus en place

Les problèmes rencontrés lors de la Marche Transversale sont les suivantes :
– une sortie d’eau très limitée,
– Ankasina considéré comme une zone tampon,
– Les contraintes physiques.

Une sortie d’eau très limitée

Les trois exutoires à Ankasina évacuent tous les eaux venant du canal C3 amont et une partie du canal d’Andriantany lors des crues.
Les deux des trois exutoires sont actuellement bouchés. Ainsi, l’exutoire 3 draine tous les restes. Cette sortie limitée fait que l’eau stagne dans les périmètres agricoles à Ankasina avant d’être évacuée vers l’aval.

Ankasina considéré comme une zone tampon

Une zone tampon est un lieu de laminage et de stockage de débit lors d’une crue exceptionnelle. La zone est donc un endroit provisoirement marécageux. C’est-à-dire que l’eau atteigne une hauteur de 0,20 m à 1,00 m et plus.
Ainsi, les diguettes le long du canal C3 aval passant à Ankasina sont d’une petite hauteur afin que l’eau venant du canal se déverse dans tout le périmètre. Pendant les périodes cycloniques, le Fokontany est toujours touché par l’inondation. L’eau atteint une hauteur de 1,00 m à 1,20 m.

Les contraintes physiques

Les contraintes physiques rencontrées dans la zone d’Ankasina sont principalement :
– une faible pente.
– une grande présence des jacinthes d’eau.
– un écoulement inversé.

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Table des matières

PARTIE 1 : Le drainage de la Plaine Urbaine Rive Droite de l’Ikopa
Chapitre 1 : La Plaine Urbaine Rive Droite de l’Ikopa :
Chapitre 2 : Aperçu du système de drainage de la Plaine Urbaine d’Antananarivo
PARTIE 2 : L’Analyse des Problématiques de l’Inondation à Ankasina
Chapitre 3 : Le quartier d’ANKASINA
Chapitre 4 : Diagnostic technique rapide du système de drainage
Chapitre 5 : Diagnostic participatif des problèmes d’inondation
PARTIE 3 : Etudes des solutions d’atténuation des problèmes d’inondation
Chapitre 6 : L’approche retenue – Notion de modélisation
Chapitre 7: L’outil de modélisation utilisé
Chapitre 8 : Présentation générale du modèle numérique
Chapitre 9 : Les principaux paramètres du modèle
Chapitre 10: Les principaux résultats de la modélisation
Chapitre 11 : Synthèses de l’étude hydraulique
PARTIE 4 : Caractéristiques de l’aménagement recommandé et l’étude économique du projet
Chapitre 12 : Description et calculs sur les ouvrages à mettre en place
Chapitre 13: Etudes économiques du projet
Conclusion
Références Bibliographiques

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