Tรฉlรฉcharger le fichier pdf d’un mรฉmoire de fin d’รฉtudes
Effet Pรฉtale :
Rรฉcemment, des surfaces non mouillantes prรฉsentant un angle de contact รฉlevรฉ et une forte adhรฉrence avec lโeau ont attirรฉ un intรฉrรชt considรฉrable. Lโenquรชte de Feng et al a montrรฉ quโune rose trรจs hydrophobe ( รฉtait hautement adhรฉsif aux gouttelettes dโeau et y introduisait le terme ยซ effet pรฉtale ยป [7]. Cependant, il existe plusieurs mรฉthodes pour fabriquer ces surfaces hautement hydrophobes et hautement adhรฉsives comme la synthรจse de polymรจre ou lโรฉlectrodรฉposition [8].
Tension superficielle :
La tension superficielle (encore appelรฉe รฉnergie dโinterface ou รฉnergie de surface), notรฉ ฮณ est la tension qui existe ร lโinterface de deux milieux (solide/liquide, liquide/gaz, solide/gaz). Elle nous renseigne sur la forme et le comportement dโune goutte de liquide posรฉ sur une surface solide. Elle dรฉpend donc de lโangle de contact que fait la goutte avec cette derniรจre. A partir de cette dรฉfinition, il est possible dโidentifier trois forces agissant sur la ligne triple : tension de surface solide /liquide, tension de surface liquide /gaz et tension de surface solide/gaz.
Dรฉfinition et caractรฉrisation de la mouillabilitรฉ de surface:
La mouillabilitรฉ peut รชtre dรฉfinie comme รฉtant lโaptitude dโun liquide ร sโรฉtaler sur une surface solide. Elle dรฉpend de lโangle de contact que forme une goutte dโeau dรฉposรฉe sur cette surface.
Les propriรฉtรฉs de mouillabilitรฉ avec lโeau des surfaces (mรฉtaux, alliages, oxydes etcโฆ) sont รฉvaluรฉes par la mesure de lโangle de contact que fait une goutte dโeau sur la surface. Lorsque lโangle de contact est infรฉrieur ร 90ยฐ, la surface est dite hydrophile (qui aime lโeau) et pour un angle supรฉrieur ร 90ยฐ, elle est dite hydrophobe (repoussant lโeau). Rรฉcemment, deux nouveaux termes ont รฉtรฉ adoptรฉs afin de dรฉcrire les surfaces superhydrophiles et superhydrophobes. Lorsque lโangle de contact est proche de 0ยฐ, et que le mouillage est presque parfait oรน lโeau sโรฉtend complรฉtement formant une mince couche, la surface est superhydrophile. Inversement lorsque lโangle de contact est trรจs proche de 150ยฐ et que le mouillage est faible ou nul, la surface est dite superhydrophobe [3].
Quand lโangle de contact ฮธ est proche de 0ยฐ, la goutte sโรฉtale complรจtement sur la surface. Par contre quand lโangle de contact ฮธ avoisine 180ยฐ, la goutte devient sphรฉrique et reste au-dessus de la surface, on parle de surface non mouillante.
Thรฉorie de la mouillabilitรฉ :
Le mouillage reflรจte le comportement dโun liquide sur une surface. Lโรฉquation de Young est typiquement utilisรฉe pour dรฉcrire la mouillabilitรฉ des surfaces idรฉales: lisses, rigides, chimiquement homogรจnes, insolubles et non rรฉactives. Lโangle de contact peut รชtre dรฉcrit par lโรฉquation de Young [9] comme suivant : est lโangle de contact selon Young et ฦด reprรฉsentent la tension de surface solide/ vapeur, solide /liquide et liquide /vapeur respectivement (Figure 5).
En rรฉalitรฉ, les surfaces solides sont dโhabitude rugueuses et chimiquement hรฉtรฉrogรจnes. Le mouillage sur une surface rugueuse ร souvent lieu dans deux rรฉgimes diffรฉrents comme le montre la figure 6.
Dans la figure 6A, le liquide a complรจtement pรฉnรฉtrรฉ ร lโintรฉrieur des rugositรฉs et รฉpouse donc la rugositรฉ de la surface [10]. Le mouillage, dit homogรจne peut รชtre dรฉcrit par lโรฉquation de Wenzel [11] ci-dessous :
* est lโangle de contact apparent Wenzel, le paramรจtre de rugositรฉ dรฉfini comme le rapport de la surface rรฉelle sur la surface thรฉoriquement lisse, ฮธ lโangle de contact obtenu selon Young.
Dans la figure 6B, la goutte dโeau ne pรฉnรจtre pas ร lโintรฉrieur des rugositรฉs et repose sur les sommets des aspรฉritรฉs mais รฉgalement sur les poches dโair emprisonnรฉes ร lโintรฉrieur. Ce mouillage, appelรฉ รฉgalement mouillage hรฉtรฉrogรจne peut รชtre dรฉcrit par lโรฉquation de Cassie-Baxter [12] ci-dessous : * = f1 โ f2
* est lโangle de contact apparent Cassie-Baxter, f1 la fraction de surface en contact avec le liquide, ฮธ lโangle de contact obtenu selon Young, et f2 = 1- f1 la fraction de lโair en contact avec le liquide.
Hystรฉrรจse de lโangle de contact et angle de glisse :
Dโaprรจs la thรฉorie avancรฉe par Young, il existe un angle unique de contact pour dรฉcrire lโinteraction entre une goutte dโeau et une surface solide. Les deux extrรชmes qui dรฉfinissent lโhystรฉrรจse de lโangle de contact, souvent abrรฉgรฉ hystรฉrรจse, sont les angles dโavancรฉe et de recul. Lโimportance de lโhystรฉrรจse de lโangle de contact est souvent attribuรฉe aux surfaces chimiquement et morphologiquement hรฉtรฉrogรจnes et aussi ร la prรฉsence d’une rugositรฉ [13]. Une des mรฉthodes permettant de mesurer lโhystรฉrรจse est la mรฉthode du plan inclinรฉ (Figure 7).
Lโhystรฉrรจse est cependant dรฉfinit comme รฉtant la diffรฉrence entre lโangle dโavancรฉe et lโangle de recul : H = ฮธa – ฮธr
Lโhystรฉrรจse est un paramรจtre important pour comprendre le comportement de la goutte sur une surface. Elle traduit donc lโadhรฉsion, ou au contraire la mobilitรฉ, de la goutte sur la surface [14]. En pratique, lโhystรฉrรจse est causรฉe par la rugositรฉ de la surface, la contamination, lโhรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ chimique, la dรฉformation et lโorientation molรฉculaire.
En plus de lโhystรฉrรจse, lโangle de glisse est dรฉfini comme รฉtant lโangle critique auquel la goutte commence ร glisser en bas du plan inclinรฉ. Des surfaces avec un faible angle de glisse ont aussi un faible angle dโhystรฉrรจse. Il est dรฉsormais reconnu par la littรฉrature quโune surface superhydrophobe doit prรฉsenter une hystรฉrรจse de lโangle de contact trรจs faible [15], souvent infรฉrieur ร 10ยฐ [16], en plus dโun angle de contact supรฉrieur ร 150ยฐ.
Nous considรฉrerons quโune surface est superhydrophobe lorsquโelle rรฉunit ces deux conditions. Par consรฉquent, il est indispensable de sโintรฉresser aux mรฉcanismes qui permettent de contrรดler lโhystรฉrรจse de lโangle de contact. Cette question a รฉtรฉ รฉtudiรฉe dans les travaux de Dettre et Johnson [17].
Conclusion :
On comprend aujourdโhui assez bien les phรฉnomรจnes dโhydrophobie dont les consรฉquences pratiques sont devenues รฉvidentes (coques de bateaux, peintures autonettoyantes, revรชtements rรฉduisant la corrosion โฆโฆ). Pour montrer lโimportance de ce phรฉnomรจne, beaucoup de chercheurs ont essayรฉ de produire des matรฉriaux prรฉsentant de telles propriรฉtรฉs pour les revรชtements autonettoyants, les รฉquipements optiques (fenรชtres, panneaux solairesโฆ.) mais aussi des surfaces parahydrophobes ร partir de la polymรฉrisation de molรฉcules comme les dรฉrivรฉs du pyrrole dont nous allons รฉlucider dans le chapitre suivant.
ETUDES DE SURFACES PARAHYDROPHOBES A BASE DE PYRROLE
Introduction :
Il existe de nos jours plusieurs mรฉthodes efficaces ร rendre les surfaces hydrophobes applicables ร une multitude de substrat. Ces mรฉthodes consistent dโune part ร modifier dโabords la microstructure initiale dโun solide en y crรฉant des microrugositรฉs et ensuite de les recouvrir dโune fine couche de nanorugositรฉs dโun matรฉriau hydrophobe reproduisant la feuille de pรฉtale. Grace ร leurs structures et caractรฉristiques confรฉrรฉes par la nanostructuration telle quโune bonne activitรฉ รฉlectrochimique, une grande surface spรฉcifique, les conducteurs nanostructurรฉs comme le polypyrrole, connaissent un essor fulgurant et sont de plus en plus utilisรฉs du fait de leur stabilitรฉ environnementale et leur facilitรฉ ร synthรฉtisรฉs.
Structure chimique du polypyrrole :
Le polypyrrole est lโun des polymรจres conducteurs les plus รฉtudiรฉs en raison de ses propriรฉtรฉs conductrices et pour ses propriรฉtรฉs redox intรฉressantes. Le polypyrrole est un polymรจre conducteur, ร lโรฉtat dopรฉ, dont les propriรฉtรฉs รฉlectriques sont les plus stables en prรฉsence dโair ร cause de ses chaรฎnes du polymรจre hautement conjuguรฉes [18]. Il prรฉsente toutefois une vulnรฉrabilitรฉ ร lโatmosphรจre lorsquโil est ร lโรฉtat neutre. Il existe plusieurs maniรจres pour synthรฉtiser le polymรจre avec une conductivitรฉ dรฉterminรฉe et une capacitรฉ de former des homopolymรจres ou des composites avec des propriรฉtรฉs optimales [19]
Le polypyrrole est formรฉ d’unitรฉs de pyrrole couplรฉes aux positions 2 et 5 (Figure 9), cette structure fournit un degrรฉ maximal de conjugaison et par consรฉquent la conductivitรฉ la plus รฉlevรฉe. Cependant, il existe des unitรฉs de pyrrole liรฉes aux positions 2 et 3, ce qui introduit des dรฉfauts dans l’architecture de la chaรฎne linรฉaire et hypothรฉtique du polymรจre, dรฉfauts qui rรฉduisent la longueur des chaรฎnes latรฉrales et, donc la conductivitรฉ du polymรจre. [19].
Phรฉnomรจne de dopage :
En 1977, Heeger, Mac Diarmidid et Shirakawa montrรจrent qu’un polymรจre possรฉdant alternativement des liaisons simples et multiples pouvait รชtre dopรฉ pour le rendre รฉlectroniquement conducteur [20]. Un polymรจre conducteur รฉlectronique peut recevoir un excรจs d’รฉlectrons par rรฉduction (dopage nรฉgatif ; dopage-n) ou donner des รฉlectrons par oxydation (dopage positif ; dopage-p). Les polymรจres sont conducteurs car l’excรจs de charges peut รชtre dรฉlocalisรฉ sur la chaรฎne du polymรจre en raison de l’alternance des liaisons simple et multiple. [21].
Mรฉthodes de synthรจse du polypyrrole :
La synthรจse du polypyrrole peut รชtre rรฉalisรฉe chimiquement ou รฉlectrochimiquement. La synthรจse chimique conduit frรฉquemment ร lโobtention dโun polymรจre poudreux peu conducteur et peu soluble. Cโest pourquoi nous allons nous limiter sur la synthรจse par voie รฉlectrochimique qui permet dโobtenir des films dโรฉpaisseur variable (quelques dizaines de nanomรจtres ร quelques millimรจtres).
Mรฉcanisme dโรฉlectropolymรฉrisation du polypyrrole:
La premiรจre prรฉparation รฉlectrochimique du polypyrrole a รฉtรฉ rรฉalisรฉe en 1968 par Bocchi et coll. en solution diluรฉe dโacide sulfurique [22]. En gรฉnรฉrale cette oxydation รฉlectrochimique du pyrrole forme un film de polymรจres conducteur sur la surface de lโรฉlectrode actif sous forme de couche mince [23], [24] qui se dรฉroule en trois รฉtapes :
๏ผ Initiation : formation dโun radical cationique de monomรจre par oxydation รฉlectrochimique ;
๏ผ Propagation : combinaison de deux radicaux cationiques de monomรจres (ou oligomรจres) suivi par la perte de deux ions dโhydrogรจne. La propagation continue par rรฉoxydation du bipyrrole et la combinaison supplรฉmentaire des radicaux ;
๏ผ Terminaison : se produit quand aucun monomรจre supplรฉmentaire n’est prรฉsent pour la polymรฉrisation oxydative ou rรฉactions de terminaison de la chaรฎne de polypyrrole [24].
La maniรจre dont la polymรฉrisation du pyrrole est rรฉalisรฉe ne conduit pas ร des polymรจres neutres, non conducteurs reprรฉsentรฉe dans le mรฉcanisme rรฉactionnel mais ร la forme oxydรฉe (dopรฉ), conductrice. Le polymรจre dopรฉ ร la structure suivante :
A- : reprรฉsente lโanion de lโรฉlectrolyte
Pour mieux apprรฉhender le phรฉnomรจne de parahydrophobie, il est nรฉcessaire dโรฉtudier les surfaces disposant dโun caractรจre double entre une hydrophobie รฉlevรฉe mais aussi une propriรฉtรฉ collante vis-ร -vis de lโeau. De telles surfaces peuvent รชtre obtenues ร partir du poly
propylรจnedioxypyrrole ou le poly 3.4propylรฉnedioxypyrrole substituรฉes par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes.
Le poly (3,4 propylรจnedioxypyrrole) (PProDOP) substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes :
Synthรจse PProDOP substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes :
Synthรจse de monomรจres dรฉrivรฉs du 3,4-propylรฉnedioxypyrrole substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes :
Lโensemble des monomรจres รฉtudiรฉs sont prรฉsentรฉs sur la figure ci-dessous.
Polymรฉrisation des monomรจres dรฉrivรฉs du 3,4-propylรฉnediopyrrole substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes :
Le monomรจre a dโabord รฉtait introduit dans une cellule รฉlectrochimique contenant du perchlorate de tรฉtrabutylammonium (dopant) Bu4NClO4 dans de lโacรฉtonitrile anhydre comme รฉlectrolyte. Le potentiel dโoxydation du monomรจre (Eox ) dรฉterminรฉ par voltamรจtrie cyclique est de 1 V vs SCE. Dans le but dโรฉtudier la capacitรฉ de polymรฉrisation des monomรจres, dix balayages ont รฉtรฉ rรฉalisรฉs avec la platine comme รฉlectrode de travail. Avec tous ces monomรจres, une augmentation constante de lโintensitรฉ des pics dโoxydations et rรฉductions sont observรฉes aprรจs chaque balayage montrant la capacitรฉ de polymรฉrisation des monomรจres. La figure 12 montre la courbe de voltamรจtrie cyclique du ProDOP-br-C10 enregistrรฉe dans lโacรฉtonitrile anhydre contenant du Bu4NClO4.
Etude de la mouillabilitรฉ des films polymรฉriques dรฉrivรฉs du ProDOP-br Cn :
Dans le but dโรฉtudier les propriรฉtรฉs de surfaces, des films de polymรจres ont รฉtรฉ รฉlectrodรฉposรฉs sur des plaques dโor, les films ont รฉtรฉ obtenus ร potentiel constant ( Eox ) avec diffรฉrentes charges de dรฉpรดts ( Qs varie de 0 ร 500 mC / cm2 ). Les angles de contact apparent pour les diffรฉrents polymรจres en fonctions des charges de dรฉpรดts Qs sont donnรฉs par la figure 13.
Conclusion :
Caractรฉrisรฉ par une remarquable stabilitรฉ ร lโair (ร lโรฉtat dopรฉ), une rรฉsistance thermique et mรฉcanique convenables, une grande simplicitรฉ de prรฉparation et des propriรฉtรฉs รฉlectrochimiques intรฉressantes, le polypyrrole est devenu un modรจle dโรฉtude fondamentale, et รฉgalement suscite un intรฉrรชt croissant dans le domaine de la recherche industrielle. Vue sous cet angle, les surfaces synthรฉtisรฉes ร partir du PEDOP et du PProDOP peuvent avoir des propriรฉtรฉs parahydrophobes caractรฉrisรฉes par un angle de contact รฉlevรฉ et un comportement collant envers les gouttelettes dโeau et donc peuvent รชtre appliquรฉes aux systรจmes de rรฉcupรฉration dโeau.
Les surfaces constituรฉes de PEDOP-br-C18 (angle de contact รฉlevรฉ, surfaces trรจs collantes) peuvent รชtre appliquรฉes dans les systรจmes de rรฉcupรฉration dโeau.
|
Table des matiรจres
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : CARACTERISATION DES SURFACES HYDROPHOBES :
1.1 Introduction
1.2 Effet Lotus
1.3 Effet Pรฉtale
1.4 Tension superficielle
1.5 Dรฉfinition et caractรฉrisation de la mouillabilitรฉ de surface
1.5.1 Thรฉorie de la mouillabilitรฉ
1.5.2 Hystรฉrรจse de lโangle de contact et angle de glisse
1.6 Conclusion
Chapitre II : ETUDES DE SURFACES PARAHYDROPHOBES A BASE DE PYRROLE.
2.1 Introduction
2.2 Structure chimique du polypyrrole
2.3 Phรฉnomรจne de dopage
2.4 Mรฉthodes de synthรจses du polypyrrole
2.4.1 Mรฉcanisme dโรฉlectropolimรฉrisation du pyrrole
2.5. Poly (3.4 propylรจnedioxypyrrole) (PProDOP) substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes
2.5.1 Synthรจse de (PProDOP) substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes
2.5.2 Polymรฉrisation des monomรจres dรฉrivรฉs du 3,4-propylรฉnediopyrrole substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes
2.5.3 Etude de la mouillabilitรฉ des films polymรฉriques dรฉrivรฉs du ProDOP-br-Cn.16
2.6. Poly (3.4 รฉthylรจnedioxypyrrole) (PEDOP) substituรฉ par des chaรฎnes alkyles ramifiรฉes
2.6.1 Caractรฉrisation des surfaces des films polymรฉriques dรฉrivรฉs de PEDOP
2.7 Conclusion
CONCLUSION GENERALELISTE DES ABREVIATIONS
Tรฉlรฉcharger le rapport complet