ETUDES COMPARATIFS DE LA POLITIQUE ANTI-SIDA DANS LES AUTRES PAYS D’AFRIQUE 

ETUDES COMPARATIFS DE LA POLITIQUE ANTI-SIDA DANS LES
AUTRES PAYS D’AFRIQUE 

INTRODUCTION

Notre pays, Madagascar, avait connu pour la première fois le cas du VIH/SIDA en 1987, depuis cette date, le taux de prévalence n’a cessé de croitre malgré un faible taux de contamination.
A Madagascar, comme tous les autres Etats partout dans le monde, le Gouvernement Malagasy s’engage dans la lutte contre le SIDA dans le cadre de la politique nationale MAP ou Madagascar Action Plan. Dans l’engagement cinq du MAP, intitulé : « Santé, Planning familial et lutte contre le VIH/SIDA », l’Etat affirme que : « La population Malagasy sera en bonne santé et pourra contribuer au développement de la nation et mener de longues et fructueuses vies. La tendance de la propagation du VIH/SIDA sera inversée,… ».
Cela nous montre que le Gouvernement Malagasy est bien prêt à faire un grand challenge pour faire diminuer le taux de prévalence du SIDA à Madagascar. En épit de la découverte de la maladie il y a 20 ans et le taux de prévalence qui est encore inférieur à 2% dans la population vulnérable, le Gouvernement Malagasy s’engage vivement pour faire diminuer à maximum l’existence de la maladie dans notre pays. Pour une telle lutte, la politique mise en oeuvre par le Gouvernement Malagasy actuellement est-elle efficace face à la situation existante à Madagascar ? Peut-on trouver une autre politique bien meilleure pour réussir cette lutte contre le SIDA à Madagascar ? L’Etat Malagasy est-il satisfait de sa politique pendant toutes les années de lutte contre le VIH/SIDA ?
Pour répondre à ces problèmes, on va entamer notre étude en trois parties différentes, dans un premier temps, on va parler de la politique du Gouvernement Malagasy dans la lutte contre le SIDA, plus précisément les objectifs, les exécutifs, et la réalisation de la politique en générale, elle va pencher aussi dans les actions majeures et les obstacles ou les problèmes pendant sa réalisation.
En deuxième lieu on va faire une étude comparative de la politique anti-SIDA dans des pays Africains qui ont, à peu près, le même cas que le notre que ce soit par le taux de prévalence, que ce soit par la stratégie générale dans la politique anti-SIDA.
En dernier lieu on va concentrer notre étude dans les résultats de la politique, le suivi et évaluation de la politique et qui va se terminer par une recommandation et une proposition d’une politique pour mieux réussir dans ce genre de bataille.

 Les exécutifs de la politique

Tout d’abord, comme toutes les politiques qui concernent un Etat entier, c’est l’Etat Malagasy qui a élaboré la politique nationale pour la lutte contre la VIH/SIDA avec la collaboration du Gouvernement Malagasy et le Président de la République RAVALOMANANA Marc. On a tous vu l’apparition du MAP à l’année 2007 avec plusieurs objectifs principaux dont l’un c’est la lutte contre le VIH/SIDA.
Ensuite, on a constaté que l’exécution du programme est distribuée à tous les responsables qui ont chacun leur propre engagement. Voici donc les principaux exécutifs de cette politique :
La SE/CNLS : qui est le secrétariat exécutif du programme et qui assure l’intermédiation de l’Etat Malagasy et la population,
Les bailleurs de fonds qui financent les projets à mettre en oeuvre dans le programme,
Les ONG qui prennent en main les actions sur terrain dans le cadre de la politique gouvernementale.
Les organismes internationaux, qui apportent beaucoup leur contribution sur le financement dans l’accomplissement de la politique Malagasy contre le VIH/SIDA.

 Les objectifs de la politique nationale de la lutte contre le
SIDA

Dans cette troisième section on va se concentrer plus particulièrement sur les objectifs du Plan Stratégique Nationale 2007-2012 parce que c’est le plan qui est mis en action actuellement par l’Etat Malagasy pour faire face à la maladie VIH/SIDA.
Le plan retient comme objectifs généraux, en ligne avec les meilleures pratiques internationales et qui ont connu un succès pendant leur pratique :
l’adoption de comportements susceptibles de réduire la transmission des IST et du VIH par les groupes vulnérables ;
l’utilisation accrue des services cliniques préventifs et thérapeutiques par les groupes vulnérables ;
le maintien des droits des PVVIH dans la société, particulièrement en matière d’accès aux soins et de participation à la vie sociale et économique ;
la constitution d’une « immunité » de la société malgache face au VIH, évaluée à partir des actions prises par les éléments-clés du corps social pour la développer.

 Les obstacles dans la réalisation de la politique

Comme tout travail, on peut se trouver face à des obstacles avant, pendant et après sa réalisation. La mise en oeuvre de la stratégie nationale de la lutte contre le SIDA à Madagascar en connait des tas ; pour les savoir mieux, on va voir dans cette partie le développement et les explications de ces obstacles et difficultés.

 Les principaux obstacles et les mesures collectives
 Les obstacles ayant entravé la riposte nationale au cours de la période de collecte des données (2006-2007) en général

Si pratiquement la majorité des obstacles identifiés en 2005 a pu être levée, il n’en demeure pas moins qu’un défi important est à relever au cours de la période 2006-2007 mais aussi pour les années futures à savoir la mise à l’échelle des actions, faisant suite à la définition des priorités, notamment concernant les cibles et les communes prioritaires. En particulier une réadaptation de toutes les modalités d’approche des différentes actions et des outils correspondants, devra être effectuée pour répondre à cette mise à l’échelle, et transmise à tous les partenaires. Cet obstacle se présente avec d’autant plus d’acuité que le pays est grand géographiquement et que les voies d’accès à toutes les régions sont assez réduites.

 ETUDES COMPARATIFS DE LA POLITIQUE ANTI-SIDA DANS LES
AUTRES PAYS D’AFRIQUE

Cas du Maroc

Le premier cas de SIDA au Maroc a été enregistré en 1986. Dès l’apparition du premier cas de sida et malgré la faible prévalence initiale du VIH, le pays a mis en place en 1988 un Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS), en vue d’organiser la riposte à cette maladie. Cette mobilisation de tous, a permis d’atteindre les résultats que le Maroc affiche actuellement, c’est-à-dire le maintien d’une faible séroprévalence du VIH au niveau national.

 Mise en place du Plan Stratégique National (2002-2005)

En avril 2000, le Programme national de lutte contre le SIDA a initié le processus de définition du Plan stratégique national qui s’insérait dans le cadre d’un « projet de réduction de la vulnérabilité au VIH au Maroc » mené avec l’appui de l’ONUSIDA. Ce Plan a été élaboré dans une logique participative, décentralisée, multidisciplinaire et multisectorielle.

 En matière de prévention : amélioration de l’accès de la population aux informations et aux moyens de prévention primaire

 Communication

La Stratégie Nationale de Communication, élaborée en 2004, a servi de cadre concerté pour les interventions en la matière. En 2006, les activités réalisées pour la mise en oeuvre de cette stratégie ont consisté à maintenir les efforts en « Veille informationnelle », en utilisant les médias de masse; à renforcer les activités de communication de proximité par le biais des  OCB ; à travers l’utilisation des Unités Mobiles Vidéos et la mise en place des groupes d’écoute communautaires, pour la communication au niveau des zones à risque et/ou difficilement accessibles.

CONCLUSION

La politique de l’Etat Malagasy dans la lutte contre le SIDA est une politique bien structurée et bien articulée depuis son premier engagement. Actuellement cette politique nationale de lutte contre le SIDA se renforce de plus en plus grâce aux sérieux partenariats entre l’Etat Malagasy et les bailleurs, surtout grâce aux diverses expériences déjà vécues depuis la mise en oeuvre de la première Plan Stratégique National durant la période 2001- 2006. Les résultats positifs et presque satisfaisants démontrent l’efficacité de ce politique, comme le maintien de taux de prévalence de la maladie inférieur à 1% pour l’ensemble de la population Malagasy et la prise en charge des populations qui doivent suivre des traitements d’antirétroviral (ARV).
Les études comparatives, faites entre la politique Malagasy et celles du Maroc et du Sénégal, nous a permis de tirer des bonnes leçons dans la mise en application de la politique nationale contre le SIDA dans sa conception et sa mise en application. Le système de partenariat et les meilleures méthodes de négociation sur le plan financier avec les organisations internationales sont à appréhender pour la politique Malagasy contre le SIDA.
Enfin la mise en application de la politique contre le SIDA au niveau de la population, comme les travaux sur terrain et les sensibilisations des gens et les diverses formes de prises en charges de Population Vivant avec le VIH (PVVIH), doivent être soutenus davantage.

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Table des matières

INTRODUCTION 
PARTIE I : LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT MALAGASY POUR LA LUTTE
CONTRE LE SIDA
CHAPITRE 1 : Description générale de la politique du gouvernement malagasy pour la
lutte contre le SIDA 
CHAPITRE 2 : Les exécutifs de la politique
CHAPITRE 3 : Les objectifs de la politique nationale de la lutte contre le SIDA
CHAPITRE 4 : La réalisation de la politique
PARTIE II : ETUDES COMPARATIFS DE LA POLITIQUE ANTI-SIDA DANS LES
AUTRES PAYS D’AFRIQUE 
CHAPITRE 1 : Cas du Maroc
CHAPITRE 2 : Cas du Sénégal
CHAPITRE 3 : Comparaison avec la politique de Madagascar
PARTIE III : SUIVI ET EVALUATION – RECOMMANDATION
CHAPITRE 1 : Suivi et évaluation
CHAPITRE 2 : Recommandation
CONCLUSION 

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