Etude de la végétation ligneuse et structure du peuplement de Sterculia setigeraDel

Situation géographique du Sénégal

L’étude a été effectuée au Sénégal (Figure 1), pays situé à l’extrême Ouest du continent africain, entre 12°30 et 16°30 de latitude Nord et 11°30 et 17°30 de longitude Ouest. Sa superficie est de 196 722 km2 . Il est limité au Nord, par la République islamique de la Mauritanie, à l’Est par le Mali, au Sud par la Guinée Conakry et la Guinée Bissau et à l’Ouest par l’océan Atlantique. Dans sa partie méridionale, la Gambie constitue une enclave de 300 km de long sur 32 km de large (Anonyme, 2001).
La position du Sénégal dans le bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien explique en grande partie la faiblesse des altitudes. La majeure partie du territoire est à moins de 100 mètres au dessus du niveau de la mer. Les seules parties élevées se trouvent dans le sud-est du pays (région de Tambacounda) et à l’ouest, dans les régions de Thiès et Dakar (Anonyme, 2001).
Le pays est couvert de plaines ondoyantes ne dépassant guère quelques dizaines de mètres audessus du niveau de la mer. Les contreforts du Fouta-Djalon, au sud-est du pays, culminent à 494 m dans la région de Kédougou; les collines du Fouta -Toro, dans l’Est, bordent la vallée du fleuve Sénégal. Sur la côte, à l’extrémité de la presqu’île du Cap-Vert, les collines volcaniques des Mamelles atteignent 104m ; dans le reste du pays, quelques grandes dunes donnent l’illusion d’un relief. Les côtes, d’une longueur totale de 531 km, présentent une large diversité (Anonyme, 2001).

Choix de la zone d’étude

L’étude a précisément été réalisée dans la région de Tambacounda (59 602 km² soit 30% du territoire national) située entre 12°20 et 15°10 de Latitude Nord et 11°20 et 14°50 de Longitude Ouest. Elle est limitée au Nord par les régions de Kaffrine, Louga, Matam (Figure 2) et la République Islamique de Mauritanie, au Sud par la République de Guinée Conakry, à l’Est par les Républiques du Mali et de la Mauritanie, à l’Ouest par les Régions de Kédougou,Kolda et la République de Gambie (Anonyme, 2001).

Condition pédoclimatiques

La géologie, le relief et les sols

A la différence du reste du pays, le relief de la région de Tambacounda peut être globalement considéré comme accidenté. On distingue deux types contrastés de modelés: le socle ancien qui comporte les reliques de montagnes du Fouta Djallon, se caractérise par des hauteurs de 250 à 540 m d’altitude, constitué principalement par les Monts Bassari et les collines du Boundou. Le Continental Terminal est marqué par une pénéplaine entrecoupée par des dépressions ou vallées alluviales appartenant aux systèmes du bassin fluvial de la Falémé notamment de la Gambie (Anonyme, 2001). Les principaux types de sols de la région sont : les vertisols, les sols minéraux bruts d’érosion, les sols peu évolués d’érosion gravillonnaires, les sols hydromorphes et halomorphes, les sols ferrugineux tropicaux non lessivés, les sols ferrugineux tropicaux lessivés sans concrétions, les sols ferrugineux tropicaux lessivés à concrétions et, les sols peu évolués d’érosion sont les prédominants (Anonyme, 2001) dans la région.

La pluviométrie

Le cadre de l’étude se situe dans la zone à climat tropical sec de type Soudano-sahélien. La région de Tambacounda se situe entre les isohyètes 450 et 1200 mm, ce qui la place parmi les régions les plus pluvieuses du pays. La pluviométrie se caractérise par une grande variabilité spatio-temporelle. Les mois d’août et septembre sont les plus pluvieux. La saison des pluies dure 4 à 5 mois et son installation s’effectue de manière échelonnée du Sud au Nord. La quantité d’eau et le nombre de jours de pluie sont croissants du Nord au Sud (Anonyme, 2001).
Les données pluviométriques de la station de Tambacounda montrent, que la moyenne des précipitations sur 32 ans (1980-2012 ; figure 4) est de 844 (251mm). L’analyse de la série pluviométrique indique des précipitations inférieures à la moyenne des précipitations qui ont été enregistrées au cours des années 1992 (576mm), 1993 (433mm) et 2001 (515mm) et des précipitations supérieures à cette moyenne en 1988 (1529mm), 1989 (1329mm), et 1990 (1224mm). Ainsi, deux périodes peuvent être considérées :
 la première période qui va de 1980 à 1990, est caractérisée par des précipitations supérieures à la moyenne pluviométrie interannuelle 1043 ± 277mm.
 la seconde période de 1991 à 2012, est caractérisée par une succession d’années (21) à pluviométrie déficitaire avec une pluviométrie moyenne interannuelle de 745 ± 170 mm. D’après N’dong (1995) les années 1991, 1992, et 1993 font partie des années les plus déficitaires.
La tendance globale de la pluviométrie sur 32 ans (Figure 4) a été plus ou moins déficitaire, car depuis 1991, rarement les pluviométries ont dépassé la moyenne annuelle (884 mm). Ceci pourrait être expliqué, par le changement climatique. En fait, depuis le début des années 1970, la tendance générale est à la baisse de la pluviométrie et les incidences de cette péjoration pluviométrique ont considérablement touché le milieu physique notamment les sols et la végétation (N’dong, 1995). De plus, Diagne et al. (2004) soutiennent qu’une analyse de la variation de la pluviométrie annuelle pour trois stations du Sénégal (1951 – 2000) révèle qu’il n’a pas été possible de déceler un cycle ou une variation régulière de la pluviométrie annuelle mais plutôt une succession irrégulière de périodes sèches et de périodes humides surles cinquante années d’observations.

Réseau hydrographique

Le potentiel de la région en eau de surface est estimé à 30 milliards de m3 par an. Ce potentiel provient essentiellement d’un réseau hydrographique assez dense qui s’articule autour du fleuve Sénégal, de la Falémé et du fleuve Gambie. A part le fleuve Sénégal dont le cours est régulé par deux barrages, les autres cours d’eau sont dépourvus d’ouvrages de retenus, rendant ainsi leur régime fortement tributaire des fluctuations pluviométriques. Dans ces conditions, chaque année, des quantités énormes d’eau sont perdues et conséquemment la ressource est faiblement utilisée (Anonyme, 2001).
Les eaux souterraines sont contenues dans les nappes peu profondes ou phréatiques et les nappes profondes du maastrichtien. Celles-ci sont localisées dans les formations hydrogéologiques du Continental Terminal (miopliocène) et du socle ancien. Le continental terminal qui couvre 48% du territoire régional renferme l’essentiel des ressources en eau souterraine. Le Continental Terminal est souvent recouvert par les latérites qui forment une croûte relativement imperméable à l’eau; celle-ci tend à encourager le ruissellement vers des zones où ces latérites ont été érodées. Les eaux de ruissellement sont recueillies par les vallées formées à la suite de l’érosion et pénètrent le Continental Terminal suivant des directions préférentielles. Le potentiel exploitable est estimé à 12,5 milliards de m 3 dont 10 milliards dem3 dans les nappes phréatiques et 2,5 milliards de m3 pour les nappes profondes du maastrichtien. Au niveau de ces deux types de nappes qui sont renouvelables et généralisées, l’eau est de bonne qualité (Anonyme, 2001).
Les nappes phréatiques sont généralement captées par puits à moins de 40 – 60 m de profondeur. Par contre pour les nappes du maastrichtien leur profondeur varie de 100 m à plus de 500 m et leur captage n’est possible que par forage. Le socle ancien couvre 52% du territoire régional et ne renferme pas de nappes généralisées. Ces nappes sont localisées et dispersées, peu importantes avec un faible volume d’eau. Elles ne sont pas renouvelables mais l’eau est de bonne qualité. Le niveau d’exploitation des eaux souterraines est faible à cause de deux facteurs essentiels : le manque d’eau dans le socle ancien et la profondeur des nappes dans le continental terminal, engendrant des coûts de mobilisation de l’eau très élevés (Anonyme, 2001).

La végétation

Les formations végétales régionales occupent 3 589 366 ha soit un taux de 84,19% de la superficie régionale. Elle est constituée du domaine protégé et du domaine classée. Le domaine protégé s’étend sur 2 438670 ha soit 66,84% de la couverture végétale. Le domaine classé de la région est constitué de 15 forêts classées et une partie du parc national qui est une réserve de la biosphère et un patrimoine mondial (Parc de Niokolokoba) soit un taux de classement de 21%. A cela s’ajoutent plusieurs autres formations naturelles soumises à différentes formes de mise en valeur ou de préservation, entre autres: une partie de la zone d’intérêt cynégétique de la Falémé, 05 réserves naturelles communautaires, 20 zones amodiées et 06 forêts aménagées pour la production de bois énergie.
La végétation comprend plusieurs types de formations dont les principales sont : la steppe, la savane, la forêt claire, la forêt galerie, les prairies marécageuses. La flore très importante est avec celle de la Casamance, la plus diversifiée du Sénégal. Un tapis herbacé très dense, visible partout, complète la richesse de la végétation de la région. Le parc national du Niokolo koba présente 1 500 espèces de plantes à fleurs sur les 2100 signalées dans le pays.
L’état sanitaire de la végétation de la région est satisfaisant; cependant ce couvert végétal subit diverses pressions et contraintes d’origine naturelle, anthropique et institutionnelle. Le secteur forestier joue un rôle encore très important dans l’économie régionale (alimentation, pharmacopée, habitat, commerce, etc.). Ainsi, elle participe à hauteur de 6,2% de la contribution du secteur au PIB régional.

Population et activités socioéconomiques

La population

En 2002, la population de la région était estimée à 518 000 habitants représentant ainsi 5,5% de la population nationale et une densité de 9 habitants / km² (PSAOP, 2002). En 2009, la population régionale était de 630 248 habitants (Tableau 1 ; ANSD, 2009).

Matériel et méthodes

Inventaire de la végétation ligneuse

Pour étudier la végétation ligneuse, les relevés ont été effectués dans des placettes de 30 x 30 m (soit 900 m 2 ; Faye, 2010). L’échantillonnage a été stratifié sur la base des différentes unités de végétations identifiées à Malem Niani et à Daoudi (Forêt de « paniates », site de « Niakoy », « Saré Baamol », « Rotoxydalla », « Djibidalla » et « Kamidalla »). Dans chaque unité, des transects ont été utilisés. Le long de chaque transect des relevés ont été réalisés avec une équidistance de 50 mètres (m) entre les placettes. Ainsi, 33 relevés ont été réalisés. Le diamètre à 1,30 m a été mesuré avec l’aide d’un ruban et la hauteur des arbres à l’aide d’une perche de 8 m de long. Le diamètre du houppier de chaque arbre a été mesuré avec un ruban métrique. Lescoordonnées géographiques des placettes ont été prises à l’aide d’un GPS (Global Positioning System). Les espèces ont été identifiées à l’aide de la Flore de Berhaut (1967).

Analyse des données

Les données recueillies ont été soumises à des analyses multivariées à l’aide du logiciel CANOCO 4.5 (Ter Braak et Smilauer, 2002). Ce logiciel a été utilisé pour les analyses factorielles de correspondance (AFC). Selon Faye (2010), un des défauts principaux de l’AFC est l’effet d’arche ou fer à cheval qui a pour conséquence de conduire au même ordre de relevés entre les deux axes sans corrélation linéaire entre ces derniers. Cette corrélation non linéaire n’est pas détectée par l’AFC. L’effet d’arche peut être supprimé en ajoutant à l’analyse factorielle des correspondances un redressement (detrending), l’analyse est désignée alors par Detrended Correspondance Analysis(DCA). Celle-ci a été appliquée à la matrice 30 relevés x 30 espèces représentant l’ensemble des relevés effectués dans les deux sites d’étude.

Indice de similarité

Le calcul d’un coefficient de similitude permet de quantifier le degré de ressemblance entre deux groupements, ou encore le niveau de similitude entre deux sites compte tenu de leur flore (Faye, 2010). Les indices sont utilisés pour des données binaires présence/absence ou réponse positive/négative. Le coefficient de Sorensen mesure l’existence d’une communauté entre deux groupements floristiques. Il est calculé par la relation:

Résultat

Flore

L’analyse de la flore de Malem Niani et Daoudi (Tableau 8) révèle la richesse floristique des deux sites. Seize (16) familles sont identifiées, réparties en 24 genres à Malem Niani contre 13 genres à Daoudi (Tableau 3). Le nombre d’espèces est plus élevé à Malem Niani qu’à Daoudi. La prédominance des Combretaceae, des Ceasalpiniaceae et des Mimosaceae est manifeste au niveau des deux sites. Le reste des familles identifiées est faiblement représenté dans les deux sites du point de vue genre et espèce.

Structure des populations de S. setigera

Structure verticale dans les terroirs de Malem Niani et de Daoudi

La distribution d’arbres de S.setigera(Figure 9) dans les deux terroirs, montre une répartition des classes de hauteur différente. A Malem Niani, la structure est caractérisée par l’absence d’individus dans la classe 0-2 m et une faible densité des individus dans les classes de hauteur2-4m et 4-6 m. La densité à l’hectare de S.setigeradans la classe 8-10 m est plus élevée,suivie par celle de la classe 10-12 m. Cette dernière classe est également celle où la densité/ha est plus importante à Daoudi.

Analyse phytosociologique

Identification des groupements

Le tableau 6 indique les valeurs propres de la DCA sur la matrice globale des deux sites. Les valeurs propres étaient toujours comprises entre 0 et 1, et chacune formait un axe. Seul l’axe 1 a une valeur propre supérieure à 0,5. La longueur de gradient des axes 1 et 2 est comprise entre 1 et 3. Ces deux axes peuvent donc bien représenter les données de la matrice. Ilsexpliquent 31,50% de la variabilité totale du tableau de données.

Caractérisation des groupements

Diversités des groupements

Le tableau 7 montre la richesse floristique dans les groupements. Ces groupements constitués par 16 familles avec 10 genres et 10 espèces pour le G1, 16 genres et 17 espèces pour le G2, 16 genres et 19 espèces pour le G3 et 16 genres et 17 espèces pour le G4. Les familles les plus représentées en termes de genres et d’espèces dans ces groupements sont les:
Ceasalpiniaceae, Celestraceae, Combretaceae, Mimosaceae, Rubiaceae, Sterculiaceae, et Tiliaceaesuivies de celles des familles suivantes : Apocynaceae, Burseraceae, Capparaceae et Loganiaceae.

Indices de Régénération

L’analyse du tableau 9 montre un indice de régénération supérieur à 1 (IR˃1) pour les groupements 1 (G1) et2 (G2), ce qui signifie qu’au niveau de ces groupements le peuplement est en pleine expansion ; les jeunes arbres présentent une densité plus importante que celle des arbres adultes.  Le groupement 3 (G3) présente un indice égal à 1 (IR=1), d’où un peuplement en équilibre c’est-à-dire qu’il existe autant de jeunes arbres que d’arbres adultes. Enfin, dans le groupement 4 (G4), on note un indice de régénération inférieur à 1 (IR˂1) et cela traduit nettement que dans ce groupement le peuplement est vieillissant.

Place de S. setigeradans les groupements

L’espèce S. setigera est présente dans tous les groupements identifiés au niveau des deux sites, ce qui fait ressortir l’importance de l’espèce dans cette zone où il importe de voir la place qu’elle occupe dans ces différents groupements suivant leur structure verticale et horizontale.

Structure verticale de S. setigeradans les groupements

La structure des peuplements de S.setigera est la même pour tous les groupements (Figure14). Elle est caractérisée par l’absence de S. setigeradans la classe de hauteur 0-2 m pour tous les groupements et par une faible densité dans les classes 2-4m et 4-6 m. Le reste des classes présente une forte densité des individus de l’espèce, d’où un peuplement constitué d’individus de grandes tailles.

Structure horizontale de S. setigeradans les groupements

La distribution des populations de S.setigera(Figure 15) est caractérisée par une répartition irrégulière des individus dans les classes de diamètre. Les groupements 2, 3 et 4 présentent la même structure avec la présence d’une régénération faible dans la classe 0-20 m. Cetterégénération est nulle dans le groupement G1. Ceci montre qu’au niveau des groupements,S. setigera est l’espèce qui présente le plus gros diamètre.

Discussion

La conception phytosociologique de l’école zuricho-montpelliéraine (Braun-Blanquet, 1932), considère l’association comme un groupement floristique homogène défini d’une façon abstraite à partir de la comparaison synthétique des listes floristiques établies sur des surfaces structuralement et floristiquement homogènes (Faye, 2010). Cette approche a été utilisée par de nombreux auteurs étudiant la végétation intertropicale (Lebrun, 1947 ; Duvigneaud, 1949a ; Léonard, 1950 et 1952 ; Mullenders, 1954 ; Adjanohoun, 1962 ; Schmitz, 1963 ; Troupin, 1966 ; Sinsin, 1993 ; Mahamane, 2005). Une autre approche est celle dite sinusiale développée initialement par Foucault (1986), Julve (1986).
En étudiant différemment les synusies, c’est-à-dire des communautés homogènes regroupant des espèces vivant ensemble et ayant des stratégies de vie similaires, la phytosociologie synusiale présente l’avantage de percevoir plus finement la complexité de la végétation forestière (Decocq, 1997). A Ranérou, dans la région de Matam (Ndiaye et al., 2010) ontutilisée des placettes de surface plus élevées (1256 m 2 soit des placettes circulaires de 20 m de rayon) pour la caractérisation des ligneux. Cette surface était largement supérieure à celle utilisé dans cette étude (900m2 soit des placettes carrées de 30m de coté).
La richesse spécifique représente une des principales caractéristiques d’un peuplement végétal, et représente la mesure la plus fréquemment utilisée pour étudier la biodiversité.
Selon Ngom etal.(2013), la flore d’un milieu est l’énumération et la description de toutes les espèces qui y croissent. A Daoudi et à Malem Niani, la flore ligneuse est riche d’une trentaine d’espèces réparties en 16 familles et au moins 26 genres. Les familles les plus représentées sont les Combretaceae (6 espèces), les Ceasalpiniaceae (3 espèces) et les Mimosaceae (3 espèces). Viennent derrière ces familles principales les Rubiaceae (2 espèces), les Tiliaceae(2 espèces), les Sterculiaceae (1 espèces), etc.
La combrétinisation caractérise les espaces pastoraux (Ndiaye, 2007 ; Ngom, 2008). Le site de Malem Niani est plus diversifié que celui de Daoudi. L’examen des résultats de comparaison de similarité et de diversité montre une similitude de 60% entre les deux sites, manifestation d’une forte ressemblance de végétation entre Daoudi et Malem Niani.
A l’échelle de la diversité on note un indice beaucoup plus important à Malem Niani qu’à Daoudi, mais le degré de réalisation de la diversité maximale est quasi similaire dans les deux sites.
Au niveau des groupements, l’analyse des résultats révèle que les groupements se distinguent floristiquement, sauf entre le groupement 1 et les groupements 3 et 4. Par ailleurs on remarque que le groupement 4 est le plus diversifié, suivi des groupements 1 et 3. Par contre le groupement 2 présente l’indice de diversité le plus faible et a aussi la plus faible régularité.
La répartition globale des ligneux suivant la structure verticale montre que les pieds juvéniles ont une densité importante dans les deux sites (Malem Niani et Daoudi). Dans les deux sites, les individus dont les hauteurs sont comprises entre 2 et 8 m sont les plus représentés. Les formations végétales dans ces deux sites sont dominées par les savanes arbustives.
Pour ce qui est de la structure horizontale, elle est caractérisée par la présence de toutes les classes de diamètre dans les deux sites, montrant ainsi une légère allure de « L » qui traduit un peuplement jeune et la présence de régénération. D’après Fatubarin (1987), le terme régénération naturelle englobe toutes les stratégies utilisées par les plantes pour leurs stades juvéniles. En se situant dans ce contexte on peut affirmer qu’il y a une bonne expansion des jeunes individus dans les deux localités.
Pour la caractérisation verticale des peuplements de S. setigera, les résultats ont montré que l’espèce présente des individus de grandes tailles dans les deux sites, pouvant atteindre une hauteur de 12 à 15 mètres, ces résultats sont similaires à ceux de Séne (1994) et Touré (2009).
Dans la zone, l’espèce est connue pour son gros diamètre qui peut atteindre 1,2 à 1,5 m ; les résultats ont montré que la distribution selon les classes de diamètre présente une répartition irrégulière des individus de l’espèce dans les classes. A la lumière des résultats, l’espèce présente une régénération relativement faible, une population de S.setigerainstable dans les deux terroirs.

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Table des matières
DEDICACE 
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS
TABLE DES MATIERES 
LISTE DES ILLUSTRATIONS 
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE 
CHAPITRE 1
ETAT DES CONNAISSANCES Sur le sterculia setigera DEL
1.1. Systématique et taxonomie de l’espèce
1.2. Répartition et écologie de S. setigera
1.3. Description de S. setigera
1.4. Exploitation de la gomme sterculia
1.5. Les caractéristiques chimiques de la gomme sterculia
Références
Chapitre 2
Présentation de la zone d’étude 
2.1. Situation géographique du Sénégal
2.2. Choix de la zone d’étude
2.3. Condition pédoclimatiques
2.3.1. La géologie, le relief et les sols
2.3.2. La pluviométrie
2.2.4. Température
2.2.5. Les vents
2.2.6. Réseau hydrographique
2.2.7. La végétation
2.2.8. Population et activités socioéconomiques
2.2.8.1. La population
2.2.8.2. Les activités socioéconomiques
Références
Chapitre 3
Etudede la végétation ligneuse et structure du peuplement de Sterculia setigeraDel., dans la région de Tambacounda : Malem Niani et Daoudi 
3.1. Résumé
3.2. Introduction
3.3. Matériel et méthodes
3.3.1. Inventaire de la végétation ligneuse
3.3.3. Analyse des données
3.3.4. Indice de similarité
3.3.5. Indice de diversité
3.3.6. Indice de régénération
3.4. Résultat
3.4.1. Flore
3.4.2. Indice de diversité
3.4.3. Indice de similarité des terroirs
3.4.4. Structure globale des peuplements
3.4.4.1. Structure verticale du peuplement ligneux dans le terroir de Malem Niani et de Daoudi
3.4.4.2. Structure horizontale du peuplement ligneux dans les terroirs de Malem Niani et Daoudi
3.4.5. Structure des populations de S. setigera
3.4.5.1. Structure verticale dans les terroirs de Malem Niani et de Daoudi
3.4.5.2. Structure horizontale dans les terroirs de Malem Niani et Daoudi
3.4.6. Indice de régénération des peuplements des terroirs à Malem Niani et Daoudi
3.4.7. Analyse phytosociologique
3.4.7.1. Identification des groupements
3.4.7.2. Caractérisation des groupements
3.4.7.2.1. Diversités des groupements
Indices de diversités
Indices de similarités
3.4.7.2.2. Structure des groupements
Structure verticale des groupements
Structure horizontale des groupements
3.4.8. Indices de Régénération
3.4.9. Place de S. setigera dans les groupements
3.4.9.1. Structure verticale de S. setigeradans les groupements
3.4.9.2. Structure horizontale de S. setigera dans les groupements
3.5. Discussion
Références
Chapitre 4
Sterculia setigera: Etude de l’influence de quelques facteurs sur la production de gomme
Résumé
4.1. Introduction
4.2. Matériel et méthodes
4.2.1. Etude de l’influence du nombre d’entailles, du diamètre du tronc à 1,30 m et de la période de saignée sur la quantité de gomme produite
4.2.2. Influence de la profondeur et de la période de saignée sur la production de gomme
4.2.3. Influence de la hauteur de saignée sur la production de gomme mbepp
4.2.4. Influence de la période, du site et du diamètre du tronc sur la production de gomme mbepp
4.2.5. Influence de la période, du diamètre et de la couleur de l’écorce sur la production de gomme mbepp
4.3. Résultats
4.3.1. Influence du nombre d’entailles et de la période de saignée sur la production de gomme
4.3.2. Influence du nombre d’entailles et la hauteur de saignée sur la production de gomme de S. setigera
4.3.4. Influence de la période et de la profondeur de saignée sur la production de gomme
4.3.5. Influence de la période de saignée et de la couleur de l’écorce sur la production de gomme
4.3. Discussion
Références
Chapitre 5
Etudede la qualité de la gomme de Sterculia setigera Del
5.1. Résumé
5.2. Introduction
5.3. Matériel et méthodes
5.3.1. Influence du phénotype et de la période de saignée sur le gonflement
5.3.2. Influence du phénotype et de la période de saignée sur l’humidité de la gomme
5.3.3. Influence de la période de saignée et du phénotype sur le pH de la gomme
5.3.4. Viscosité de la gomme
5.3.5. Contamination de la gomme
5.3.5.1. Milieux et conditions de cultures
5.3.5.2. Identification des coliformes
5.3.5.3. Flore aérobie mésophile
5.3.5.4. Détermination des Salmonelles
5.3.6. Analyses statistiques
5.4. Résultats
5.4.1. Gonflement de la gomme mbepp
5.4.1.1. Influence du phénotype et la période de saignée sur le gonflement
5.4.1.2. Influence du phénotype sur le gonflement de la gomme
5.4.1.3. Influence de la période de saignée sur le gonflement de la gomme mbepp
5.4.2. Humidité de la gomme
5.4.2.1. Influence du phénotype et la période de saignée sur l’humidité de la gomme
5.4.2.2. Influence de la période sur l’humidité de la gomme mbepp
5.4.3. Influence de la période de saignée et du phénotype sur le pH de la gomme
5.4.4. Viscosité de la gomme mbepp
5.4.5. Contamination de la gomme sterculia (mbepp)
5.5. Discussion
Bibliographie 
Conclusion générale et perspectives 
Annexe I: Composition des milieux des cultures 

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