La pandรฉmie du VIH/SIDA reste prรฉoccupante avec 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en dรฉcembre 2012. En Afrique de lโouest, 22 millions de personnes vivent avec le virus et le nombre de PVVIH sous traitement antirรฉtroviral est de 5,1millions en dรฉcembre 2010[65].
Le dรฉveloppement des mรฉdicaments antirรฉtroviraux pouvant ralentir lโรฉvolution du VIH a รฉtรฉ lโun des plus rapides de lโhistoire. Lโoptimisme suscitรฉ par les rรฉel progrรจs des ARV a รฉtรฉ rapidement tempรฉrรฉ par leurs effets secondaires parmi lesquels les anomalies mรฉtaboliques. Il sโagit, entre autres du syndrome mรฉtabolique, du diabรจte sucrรฉ et des dyslipidรฉmies. Parmi les facteurs pourvoyeurs de maladies cardio-vasculaires, les dyslipidรฉmies sont les plus frรฉquentes. Elles correspondent ร une augmentation des taux plasmatiques des triglycรฉrides et des LDL-Cholestรฉrol (LDL c) contrastant avec une baisse HDLCholestรฉrol (HDL-c) [40]. Ce dรฉsรฉquilibre entre le mauvais cholestรฉrol (LDL-c) et le bon cholestรฉrol (HDL-c) exposerait ainsi les sujets ร un risque dโathรฉrosclรฉrose exacerbรฉ par un stress oxydant particuliรจrement intense au cours de lโinfection par le VIH. Ce stress gรฉnรจre des LDL oxydรฉes ร partir de LDL c. Ces troubles lipidiques redoutรฉs pour leur potentiel athรฉrogรจne, largement dรฉcrit dans les pays dรฉveloppรฉs, sont paradoxalement peu รฉtudiรฉs en Afrique sub-saharienne.
Au Sรฉnรฉgal, la prรฉvention de lโinfection ร VIH et lโaccรจs aux soins ont รฉtรฉ trรจs tรดt dรฉveloppรฉs. Cโest ainsi que lโISAARV (Initiative sรฉnรฉgalaise dโaccรจs aux antirรฉtroviraux) a รฉtรฉ mise en place en 1998 et dรฉcentralisรฉe dans les rรฉgions en 2001. La gratuitรฉ pour les antirรฉtroviraux a รฉtรฉ proposรฉe en dรฉcembre 2003 par le gouvernement du Sรฉnรฉgal. Le nombre de malades sous ARV est passรฉ de 5500 en 2006 ร 15032 en 2010 [27]. Vu le nombre de PVVIH mis sous traitement antirรฉtroviral depuis le dรฉmarrage de la prise en charge dans la rรฉgion de Thiรจs en 2003, il est important dโรฉvaluer la frรฉquence de ces troubles lipidiques.
RAPPEL SUR VIHย
รpidรฉmiologie
Dans le monde
En 2012, lโONUSIDA estimait ร 35,3 millions [32,2 millions-38,8 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde , soit une hausse de 17,7% par rapport ร 2001et ร 2,3 millions de personnes [1,9 millions – 2,7millions] ont รฉtรฉ nouvellement infectรฉes par le VIH. LโONUSIDA estimait ร 1,6 millions le nombre de PVVIH dรฉcรฉdรฉes, portant ร plus de 25 millions de personnes lโensemble des dรฉcรจs depuis le dรฉbut de la pandรฉmie.
En Afrique Subsaharienne
Lโรฉpidรฉmie du VIH prรฉsente de grandes variations selon les zones gรฉographiques. Les pays dโAfrique Australe et dโAfrique de lโEst constituent lโรฉpicentre de la pandรฉmie dans le monde. En Afrique subsaharienne, le nombre de personnes infectรฉes par le VIH est estimรฉ ร 25 millions, ce qui reprรฉsente 70% des personnes vivant avec le VIH dans le monde. Le nombre de nouvelles infections est passรฉ de 2,2 ร 1,6 millions entre 2001 et 2012. Une baisse dโincidence de plus 50% a รฉtรฉ notรฉe dans certains pays tels que le Burkina Faso, le Ghana, la Zambie et le Zimbabwe. Malgrรฉ ces progrรจs, 70% des nouvelles infections de 2012 ont รฉtรฉ enregistrรฉes en Afrique subsaharienne, soulignant ainsi la nรฉcessitรฉ de renforcer les efforts de prรฉvention du VIH dans la rรฉgion. Le nombre de dรฉcรจs liรฉs au SIDA a diminuรฉ de 32 % de 2005 (1,8 millions) ร 2012 (1,2 millions). [65].
AU SENEGAL
La situation du VIH au Sรฉnรฉgal est caractรฉrisรฉe par une รฉpidรฉmie stable avec une sรฉroprรฉvalence faible 0,5 % [29]. Elle est basse dans la population gรฉnรฉrale (0,7%/EDS5 2011) et รฉlevรฉe chez les populations clรฉs les plus exposรฉes au risque du VIH comme les PS (18,5%/ENSC 2006), les MSM (21,8% / ELIHoS 2007) et de 9,4% chez les injecteurs de drogues intraveineuses (UDI) (EDS 5, 2010- 2011).
Lโanalyse des diffรฉrentes donnรฉes รฉpidรฉmiologiques, permet dโapprรฉcier le caractรจre hรฉtรฉrogรจne de lโรฉpidรฉmie tant du point de vue sociodรฉmographique que du point de vue gรฉographique.
La prรฉvalence suivant les rรฉgions prรฉsente des disparitรฉs notables avec des taux en dessous de 1 % pour certaines rรฉgions : Dakar (0,4 %) ; Diourbel (0,2 %) ; Saint Louis (0,9 %) ; Thiรจs (0,3 %) ; Louga (0,1 %) ; Matam (0,3 %) et Kaffrine (0,5 %).Pour les autres rรฉgions, la prรฉvalence est supรฉrieure ou รฉgale ร 1% : Ziguinchor (1,0 %) ; Tambacounda (1,4 %) ; Kaolack (1,1 %) ; Fatick (1,0 %) ; Kรฉdougou (1,7 %) et Sรฉdhiou (1,1 %). Cโest ร Kolda que le taux le plus รฉlevรฉ est observรฉ (2,4 %). Selon le sexe, les femmes sont plus infectรฉes que les hommes avec une tendance ร la baisse du sex-ratio passant de 2,25 ร 1,6. Dans la rรฉgion de Thiรจs, la prรฉvalence est de 0,3% [31].
En Afrique subsaharienne, la trรจs grande majoritรฉ des personnes nouvellement infectรฉes Par le VIH le sont lors de rapports hรฉtรฉrosexuels non protรฉgรฉs, lors de lโaccouchement et lors de lโallaitement au sein. On note des signes croissants indiquant que les rapports sexuels ร risque non protรฉgรฉs, les rapports sexuels entre hommes et le partage concomitant de matรฉriels dโinjection de drogues contaminรฉs par deux personnes (ou plus) sont des facteurs significatifs de transmission du VIH dans plusieurs pays affectรฉs par des รฉpidรฉmies gรฉnรฉralisรฉes [79].Jusquโร 20% des nouvelles infections ร VIH recensรฉes au Sรฉnรฉgal [53] pourraient รชtre liรฉes ร des rapports sexuels non protรฉgรฉs entre hommes. Les donnรฉes concrรจtes disponibles indiquent quโen Afrique subsaharienne, comme ailleurs dans le monde, la majoritรฉ des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont aussi des rapports sexuels avec des femmes.
GENERALITES SUR LE VIHย
Classification des retrovirus
Les virus de lโimmunodรฉficience humaine (VIH) appartiennent ร la famille des rรฉtroviridaes, notamment ร la sous famille des lentivirus. Ils sont dรฉfinis essentiellement par leur mode de rรฉplication. Deux types de virus ont รฉtรฉ identifiรฉs ร ce jour : le VIH-1 rรฉpandu, sur lโensemble des continents, et le VIH-2 prรฉsent surtout en Afrique de lโOuest.
Aspects structuraux
Les rรฉtrovirus se prรฉsentent sous forme de particules sphรฉriques dโun diamรจtre de 80 ร 100 nm. Ces particules sont constituรฉes dโune enveloppe externe dโorigine extracellulaire dans laquelle sont insรฉrรฉes des glycoprotรฉines dโenveloppe du virus. Cette enveloppe, tapissรฉe ร lโintรฉrieur de la particule virale par une matrice, entoure la capside virale centrale ou excentrรฉe, qui contient le gรฉnome viral, la nuclรฉocapside et les enzymes nรฉcessaires ร la rรฉplication du virus. Les particules virales sont libรฉrรฉes de la cellule dans laquelle elles se rรฉpliquent par un processus de bourgeonnement. Le gรฉnome de ces virus, constituรฉ de deux copies dโARN simples brins de polaritรฉ positive, de haut poids molรฉculaire est en effet transcrit en ADN bicatenaire grรขce ร une enzyme contenue dans le virion et caractรฉristique de cette famille : la transcriptase inverse.
Interactions VIH-cellules et consรฉquences sur la physiopathologie de la maladie
La rรฉplication du VIH dans lโorganisme a lieu dans de nombreux tissus (ganglions lymphatiques, intestin, thymus, cerveau, etc.โฆ) et/ou liquides biologiques (sang, liquide broncho alvรฉolaire, etc.โฆ) dans lesquels on retrouve les cellules cibles du VIH que sont les LTCD4.
Cycle de rรฉplication du VIH dans la cellule hรดte
Sa connaissance est essentielle ร la comprรฉhension de la physiopathologie de lโinfection ร VIH et, surtout, chacune de ces รฉtapes constituent une cible potentielle pour une thรฉrapeutique antirรฉtrovirale [9].
Cellules cibles des virus VIH
Les cellules sensibles ร lโinfection ร VIH [9] sont la sous population de lymphocytes T CD4+ help er (ou auxiliaire) en particulier les cellules T CD4+ mรฉmoires, mais aussi les macrophages, ou dโautres cellules telles les cellules dendritiques et les cellules de Langerhans du derme, ainsi que les cellules micro gliales du cerveau.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. RAPPEL SUR VIH
I -1. รpidรฉmiologie
I-1-a. dans le monde
I.1.b .en Afrique sub saharienne
I.1.c .AU SENEGAL
I.1.d. les facteurs de vulnรฉrabilitรฉs au Sรฉnรฉgal et en Afrique SubSaharienne
I-2. GENERALITES SUR LE VIH
I-2-1. Classification des rรฉtrovirus
I.2.2 Aspects structuraux
I-2-3. Interactions VIH-cellules et consรฉquences sur la physiopathologie de la maladie
I.2.3.1 Cycle de rรฉplication du VIH dans la cellule hรดte
I.2.3.2 Cellules cibles des virus VIH
I.2.4 Mรฉcanismes immun pathologiques de lโinfection VIH
I.2.5 Elรฉments dโhistoire naturelle
I.2.6 Diagnostic de lโinfection ร VIH
I.2.6.1 Manifestations cliniques
I.2.6.1.1 Phase aiguรซ ou primo-infection
I.2.6.1.1.1 Signes fonctionnels
I.2.6.1.1.2 Signes physiques
I.2.6.1.2 La phase chronique asymptomatique
I.2.6.1.3 La phase chronique symptomatique
I.2.6.1.4 la phase de sida
I.2.6.1.5 Classifications des manifestations cliniques et anomalies biologiques
I.2.6.1.6 Infection par le VIH-2
I.2.6.2 Para clinique
I.2.6.2.1 Le diagnostic direct
I.2.6.2.2 le diagnostic indirect
I.2.6.3 Evolution
I.3 Prise en Charge Thรฉrapeutique
I.3.1 Buts
I.3.2 Moyens
I.3.2.1 Mesures hygiรฉno-diรฉtรฉtiques
I.3.2.2 Moyens mรฉdicamenteux
I.3.2.2.1 Les inhibiteurs nuclรฉosidiques de la transcriptase inverse (INTI)
I.3.2.2.2 les inhibiteurs non nuclรฉosidiques de la transcriptase inverse(INNTI)
I.3.2.2.3 Les inhibiteurs de la protรฉase
I.3.2.2.4 Les inhibiteurs de fusion et dโentrรฉe
I.3.3 Mise en place et surveillance du traitement antirรฉtroviral
I.3.3.1 Quand et comment dรฉbuter un traitement antirรฉtroviral
I.3.3.1.1 Chez lโadulte et lโadolescent
I.3.3.1.2 Comment suivre un patient VIH positif
I.3.3.1.3 Quel bilan de surveillance
I.4 Pronostic
I.5 Anomalies mรฉtaboliques chez le patient infectรฉ par le VIH non traitรฉ
I.5.1 La dyslipidรฉmie
I.5.2 Le stress oxydatif
I.5.3 Dysfonctionnement endothรฉliale
I.6 Anomalies mรฉtaboliques liรฉes au traitement antirรฉtroviral
I.6.1 Mรฉcanisme et hypothรจses pathologiques
I.6.2 Insulinorรฉsistance et antirรฉtroviraux
I.6.3 Hypertriglycรฉridรฉmie et antirรฉtroviraux
I.6.4 Hypercholestรฉrolรฉmie et antirรฉtroviraux
I.6.5 Lipodystrophie et antirรฉtroviraux
I.6.6 Syndrome mรฉtabolique et antirรฉtroviraux
II. DYSLIPIDEMIE
II.1 Dรฉfinition et classification
II.1.1 Dรฉfinition
II.1.2 Classification
II.2 Epidรฉmiologie
II.3 Rappel sur lโathรฉrosclรฉrose
II.3.1 Structure artรฉrielle
II.3.1.1 Lโintima
II.3.1.2 La mรฉdia
II.3.1.3 Lโadventice
II.3.2 Historique de lโathรฉrosclรฉrose
II.3.3 Dรฉfinition de lโathรฉrosclรฉrose
II.3.4 Thรฉorie de la rรฉponse ร la lรฉsion
II.4 Rappel sur les dyslipidรฉmies
II.4.1 Classification
II.4.2 Dyslipidรฉmies primaires et secondaires
II.4.2.1 Dyslipidรฉmies primaires ou essentielles
II.4.2.2 Dyslipidรฉmies secondaires
II.4.3 Maladies hรฉrรฉditaires associรฉes ร une dyslipidรฉmie
II.5 Physiopathologie des dyslipidรฉmies
II.6 Mรฉtabolisme des lipoprotรฉines
II.7 Structure et fonctions des lipoprotรฉines
II.7. chylomicrons
II.7.2 VLDL (very low density lipoprotein), IDL (intermediate density lipoprotein), LDL (low density lipoprotein)
II.7.3 HDL (high density lipoprotein)
II.7.4 La lipoprotรฉine (a)
II.8. Manifestations cliniques
II. 9. Le bilan lipidique
II.10 Relations entre dyslipidรฉmies et maladies cardio-vasculaires
II.10.1 Cholestรฉrol Total et LDL-Cholestรฉrol
II.10.2 HDL-Cholestรฉrol
II.10.3 Triglycรฉrides
III. Facteurs de risque cardio-vasculaire dans la population gรฉnรฉrale
III.1 Facteurs de risque cardio-vasculaire
III.1.2 Facteurs de risque cardio-vasculaire non modifiables
III.1.3 Facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables
III.1.4 Nouveaux facteurs de risque
III.2 Evaluation du risque cardio-vasculaire global
III.3 Evaluation de lโรฉtat artรฉriel
III.4 Prise en charge thรฉrapeutique du patient dyslipidรฉmique
III.4.1 Recommandations des sociรฉtรฉs savantes pour la prise en charge de la Dyslipidรฉmie
III.4.2 Prise en charge thรฉrapeutique chez les personnes vivant avec le VIH
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
I – LE CADRE DโETUDE
I โ 1. Prรฉsentation de la rรฉgion rรฉgion de Thiรจs
I- 2. Situation sanitaire
I-3. Prรฉsentation du centre hospitalier rรฉgional de Thiรจs
I-3-1. Lโhistorique
I-3-2. Le personnel
II. Patients et mรฉthodes
II-1.Type dโรฉtude
II-2. Critรจres dโinclusion
II-3. Critรจres de non inclusion
II-4. Recueil et analyse des donnรฉes
II -4-1. Interrogatoire et examen
II-4 -2. Examen paraclinique
II-5. Evaluation du risque cardio-vasculaire global
II-6. Analyse des donnรฉes
II-7. Ethique
CHAPITRE II : RESULTATS
I. รฉtude descriptive
I-1. Rรฉpartition des patients selon le genre
I-2. Rรฉpartition des patients selon leurs tranches dโรขge
I-3. Rรฉpartition selon lโactivitรฉ professionnelle
II. Donnรฉes cliniques et paracliniques
II .1 Donnรฉes cliniques
II-1-1. Rรฉpartition selon contexte diagnostique
II .1. 2 REPARTITION DES PATIENTS SELON LEUR IMC
II-I-2-1. IMC ร lโexamen
II-I-2-2. รvolution de lโIMC au cours du suivi
II-1-3. Rรฉpartition des patients selon leur tour de taille
II-1-3. 1. Pour le genre fรฉminin
II-1-3-2. Pour le genre masculin
II-1-4. Rรฉpartition des patients selon la durรฉe de suivi
II-1-5. Rรฉpartition des patients sous ARV selon le stade clinique de lโOMS
II .2 Donnรฉes paracliniques
II .2 .1 Rรฉpartition selon le profil sรฉrologique
II .2 .1.1.Rรฉpartition du profil sรฉrologique en fonction du genre
II-2-2. รvolution des cd4 en fonction de la durรฉe du traitement
II-2-3. Rรฉpartition du taux de cd4 dans la population
II .2 .4 bilan lipidique
II-2-4-1. La dyslipidรฉmie
II .2 .5 Lโindice dโathรฉrogenicitรฉ et tranches dโรขge
II-2-6. Le syndrome mรฉtabolique
II-2-7. Score de Framingham
II-2-8. รlectrocardiogramme
II-2-8-1. Anomalies รฉlectriques
II-2-8-2. Anomalies รฉlectriques et stades cliniques de lโOMS
III .Traitement antirรฉtroviral
III-1. Selon la durรฉe de suivi
III-2. Selon le protocole thรฉrapeutique
III -3. Selon le schรฉma thรฉrapeutique
IV. ETUDE ANALYTIQUE
IV .1. Association dyslipidรฉmie et genre
IV.2. Association dyslipidรฉmie et tranche dโAge
IV-3. Association dyslipidรฉmie et la durรฉe du traitement antirรฉtroviral
IV-4. Association dyslipidรฉmie et schรฉma ARV
IV-5. Association dyslipidรฉmie et stade clinique de lโOMS
IV.6. Rรฉpartition de la dyslipidรฉmie selon le statut sรฉrologique
IV.7. Association dyslipidรฉmie et lโindice dโathรฉrogรฉnicitรฉ
IV-8. Association dyslipidรฉmie et score de Framingham
IV -9. Association dyslipidรฉmie et le protocole ARV
IV-9 .1. Lโassociation entre HDL bas (<0,4g/l) et les protocoles ARV
IV.9.2. Lโassociation entre lโhyper LDLรฉmie et les protocoles ARV
IV.9.3. Lโassociation entre lโhypertriglycรฉridรฉmie (>1,5g/l) et les protocoles ARV
IV.9 .4. .Lโassociation entre Cholestรฉrol total รฉlevรฉ (>2 g/l) et les protocoles ARV
DISCUSSION
CONCLUSION