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Description de la prévision en Météorologie
La prévision en Météorologie
L’organisation de la météorologie internationale repose sur le relevé et la collecte des mesures au même moment partout dans le monde et dans les mêmes conditions. Dans les stations de base, les mesures courantes (température, pression, humidité, nébulosité, etc.) sont effectuées toutes les six heures (0 h, 6 h, 12 h, 18 h) en temps universel (TU). Ces observations locales, rédigées en langage chiffré, selon un code international unique, sont transmises immédiatement au Service National de la Météorologie ; ce dernier procède aux premiers traitements, en s’appuyant aussi sur les données provenant des satellites et des pays étrangers voisins. La prévision météorologique est basée sur les observations des paramètres météorologiques.
Dans les services Météorologiques, on traite les données de deux façons : numérique et manuellement sur carte. L’informatique permet l’utilisation de différents modèles, construits à partir d’équations mathématique et d’autres facteurs de relations qui régissent les conditions physiques ou chimiques de l’atmosphère.
L’échelle de prévision en Météorologie
L’échelle de prévision en Météorologie est classée en fonction du temps, c’est-à-dire suivant la durée du cycle de prévision. Il y a plusieurs types d’échelle et nous nous intéressons aux genres les plus importants de la prévision traditionnelle.
Les types d’échelle de prévision sont :
La prévision immédiate (prévision horaire)
La prévision quotidienne
La prévision mensuelle
La prévision saisonnière
Et la prévision annuelle
LE CLIMAT
La détermination du climat repose sur une analyse du temps qu’il fait chaque jour durant une longue période, en général trente années consécutives. Elle s’appuie sur les valeurs fournies par le service de la météorologie pour caractériser les états de l’atmosphère : la température de l’air, la lame d’eau précipitée, la durée de l’insolation, le sens du vent, etc.
Les facteurs de détermination du climat
La principale source d’énergie qui agit sur le climat est le rayonnement solaire, (appelé rayonnement à courte longueur d’onde). Les 60% du rayonnement solaire sont absorbés par l’atmosphère, la terre, l’océan, etc. Ce rayonnement modifie les propriétés optiques et la durée de vie des nuages.
Le climat peut changer avec les activités humaines. L’utilisation du chlorofluorocarbone (C.F.C) de l’industrie comme solvant, fluide frigorifère ou agent propulseur entraîne une augmentation de la concentration de gaz qui sont responsables du réchauffement de la surface terrestre et de la couche inférieure de l’atmosphère. Le C.F.C et l’oxyde nitreux (N 2 O) détruisent la couche d’ozone qui protège l’atmosphère contre les rayonnements.
De plus, l’utilisation de combustibles fossiles, les vols subsoniques et le brûlage de biomasse, sont des facteurs principaux à l’augmentation de la concentration de CO2, CH4 et de soufre qui entraîne la formation d’aérosols.
Le déboisement ou la désertification provoque le changement de l’albédo de la surface de la terre qui influe sur la quantité d’énergie solaire absorbée par cette dernière.
Variations des ressources en eau
Les variations des ressources en eau à Madagascar, surtout dans notre région d’études, peuvent être connues en étudiant la pluviométrie due respectivement à l’alizé, à la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) du sud et aux cyclones tropicaux. Chaque région (Est, Sud, Nord-Ouest, et les hautes terres : d’après Williams 1990) de Madagascar a sa quantité de précipitations selon la saison.
D’après les données Climatologiques, une année est caractérisée par deux saisons bien distinctes à Fianarantsoa dont:
La saison humide, qui commence du mois d’octobre et qui prend fin au mois d’avril. Durant cette saison, les mois les plus humides concernent les mois de décembre, janvier et février.
La saison sèche du mois de mai au mois de septembre.
Changement climatique
Les relations étroites entre l’activité solaire et les phénomènes magnétiques affectant notre globe entraînent des variations sur diverses manifestations géophysiques (tremblements de terre, éruption volcanique) et sur plusieurs manifestations météorologiques.
La lune, qui est beaucoup plus proche de la terre que le soleil, est la principale cause du mouvement oscillatoire de la mer et des variations de plusieurs paramètres météorologiques. Ces variations sont dues aux forces exercées par la lune sur la terre.
L’influence des masses d’air, l’effet de continentalité et l’effet de relief changent le climat. L’amplitude des variations diurnes et annuelles de température augmente quand on s’éloigne de la côte, et cette amplitude diminue à cause des différences de chaleur spécifique entre la terre et l’eau. La chaleur pénètre plus profondément dans l’eau que dans le sol et c’est la raison pour laquelle on dit que l’eau est un réservoir d’énergie. Ensuite, le climat change suivant l’orientation et la forme des montagnes ainsi que l’altitude, sous l’action du frottement qui engendre la turbulence provoquant une modification de la force des vents ainsi que la répartition de la température. Juste en face de la montagne, dans le sens du vent il y a un freinage de flux, provoquant une ascendance, tandis qu’on observe subsidence ou descendance sur l’autre face : c’est l’effet de foehn (ascendance au vent et descendance sous le vent).
Le changement du climat dû aux activités humaines dépend essentiellement des concentrations absolues de gaz à effet de serre et des aérosols qui produisent des phénomènes de réchauffement de l’atmosphère.
L’AGROMETEOROLOGIE
Définition
L’Agro météorologie c’est la science appliquée qui traite les relations entre l’agriculture et la météorologie.
L’objectif pour l’agriculture c’est de produire la quantité maximum d’aliments de qualité la meilleur possible et par la voie la plus économique.
La météorologie agricole se propose d’utiliser au maximum les connaissances, les données et l’expérience météorologie pour résoudre les problèmes agricoles lorsqu’ils sont liés au temps et au climat.
La production alimentaire :
La production alimentaire dépend de 4 facteurs
• Les plantes elles-mêmes
• Comportement du sol
• Les temps et du climat
• La technique de culture
A nos jours les besoin alimentaire sont insuffisants par ce que, la population augmente.
Echelle de travail
Verticalement : Il se limite à la couche atmosphérique ou biosphérique dans lequel se trouve les êtres vivants. Donc c’est la base de la couche dite couche turbulente (ou dessus du sol)
Horizontalement : La plantes, le champ, La région.
Les facteurs étudiés
Dans le domaine météo agricole les facteurs étudiés sont
La lumière ;
Le sol :(la nature du sol, l’acidité, l’humidité)
La température
L’eau
Les interactions entre ces facteurs
La lumière:
Effet de la lumière sur la croissance :
La lumière joue la respiration d’une plante, à partir de la photosynthèse La photosynthèse : absorption de CO2 et dégagement d’Oxygène
La lumière doit atteindre le centre de réaction de la plante au niveau des feuilles et cellules.
Il y a la quantité de la lumière reçue et la quantité de lumière utilisée qui dépend de l’appareil photosynthétique (chloroplaste)
Le sol
Le sol constitue le support principal de la plante et la pédologie, science qu’étudient ces caractères, comme il se forme et évolue.
Au point de vue agronomique, on s’intéresse aux facteurs suivants :
• L’ancrage de facilités des racines pour pénètre et se développer
• L’extension dès la zone de racines : Présence de roches dur eaux souterraines ;
• La capacité de rétention et drainage du sol ;
• Taux d’infiltration et résistance du sol à l’érosion ;
• Contenues nutritifs du sol ;
• Facilité avec laquelle le sol peut être travaillé
La température
L’OMM recommande :
• L’enregistrement continu de la température dans le sol 10cm, 20cm ,50cm et 100cm
• Mesure de la température de l’herbe du feuillage, du fruit….. ;
• Mesure de la température de l’air sous-abri et 1 ou plusieurs niveaux par rapport au sol.
Formations géologiques
La région d’Amoron’i Mania est caractérisée par la présence de deux systèmes
• Le système de Vohibory très important dans la région ; ce système s’allonge et se rétrécit du nord vers le sud ;
• Le système du Graphite, dans la partie Est et parallèle à la côte. Entre ces deux systèmes sont plaquées :
• des roches granitiques et migmatites de Tamboketsa, sous forme de minces filets allongés du Nord au Sud (Ambatofinandrahana , dans l’Est d’Ambositra et de Fandriana) ;
• une série schisto-quartzo-calcaire, très importante en superficie, mais couvrant seulement la région dans sa partie centrale, et dans laquelle est noyé un îlot de gabbros ;
• une couche allongée parallèle à la côte de roches granitiques ;
• le système Androyen : dans le sud d’Ambatofinandrahana.
Si les roches décrites ci-dessus sont des roches essentiellement cristallines, les terrains sédimentaires sont importants dans les parties centrales et orientales de la Région.
La pédologie est fondamentalement caractérisée par la prédominance des sols ferralitiques.
Ressources forestières
Il existe trois principaux types de forêts, dont l’évolution respective dans le temps se présente comme suit :
Pour les forêts naturelles, la tendance générale est à la régression (Surface initiale : 149 477ha, Surface en 1995 :86.880 ha, Surface en 2003: 78.898 ha).
Pour les forêts de tapia, la surface a beaucoup diminué, dans un premier temps, pour ensuite augmenter : Surface initiale : 6.211 ha, Surface en 1995 :3.485 ha, Surface en 2003:10.213 ha).
Pour les forêts de reboisement, la surface a globalement diminué (Surface initiale : 9.544 ha, Surface en 1995 :10.956 ha, Surface en 2003: 6.056 ha).
Climat
Le climat est du type tropical d’altitude. La température moyenne varie de 12°C à 20,7°C. La saison pluvieuse dure du mois d’octobre au mois d’avril, et la période sèche de mai à fin septembre, avec une pluviométrie annuelle de 1.100 mm à 1.550 mm. La région d’Amoron’i Mania est partagée en trois grands bassins versants : le fleuve Mania et tous ses affluents, rattachés au bassin versant du Tsiribihina, , le fleuve Matsiatra et tous ses affluents au sud faisant partie du bassin versant du Mangoky, le fleuve Maintinandrina et tous ses affluents à l’Est vers Mananjary.
Hydrologie
Pour les ressources hydrologiques, la région fonctionne comme un immense château d’eau, qui alimente à la fois les régions du Menabe (vers l’Ouest), et de Vatovavy (vers l’Est). Les principales sources d’eau prennent naissance au sein du corridor forestier oriental.
Milieu socio-culturel
Population
Les tableaux dans l’annexe nous donne les nombre de la population dans la région Amoron’i Mania
Organisation de la Région d’Amoron’i Mania
La Région d’Amoron’i Mania est divisée administrativement en 55 Communes regroupées en quatre Districts, à savoir Ambatofinandrahana, Ambositra , Fandriana et Manandriana
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Table des matières
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I: GENERALITE SUR LA METEOROLOGIE
Chapitre I : GENERALITE
I. Définition
II Description de la prévision en Météorologie
Chapitre II: LE CLIMAT
I. Les facteurs de détermination du climat
II. Variations des ressources en eau
III. Changement climatique
Chapitre III: L’AGROMETEOROLOGIE
I. Définition
II. La production alimentaire :
III. Echelle de travail
IV. Les facteurs étudiés
PARTIE II: ENVIRONEMENT DU PROJET
Chapitre I : LA ZONE D’ETUDE
I. REGION AMORON’I MANIA
II. LA COMMUNE RURALE AMBINANINDRANO
Chapitre II : CANNE A SUCRE
I. BOTANIQUE
II. CONDITIONS CULTURALES
III. TECHNIQUES DE LA CULTURE
IV. RECOLTE ET RENDEMENTS
V. TRAITEMENTS DES MALADIES ET ENNEMIS DES CANNES A SUCRE 33
Chapitre III : L’ETHANOL ET LA FATANA-OL
I. L’éthanol
II. Fatana-ol
PARTIE III: ETUDES DU PROJET
Chapitre I : ANALYSE HISTORIQUE
Chapitre II : ETUDE TECHNIQUE
I. ETUDE SUR LES FACTEUR AGROMETEORILOGIQUE
II. ETUDE SUR LA CULTURE DE CANNE A SUCRE
III. PRODUCTION D’ETHANOL COMBUSTIBLE
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
I. Devis quantitatifs
II. Devis estimatifs
III. Comparaison de prix de combustible domestique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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