ETUDE QUALITATIVE SUR LES POLITIQUES DE DISTRIBUTION EN FRANCE

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CADRE FRANร‡AIS DES POLITIQUES DE DIVIDENDE

Cette partie dรฉcrit les aspects principaux des politiques de dividende en France.
Le dividende est dรฉcidรฉ par lโ€™assemblรฉe gรฉnรฉrale sdeactionnaires, sur proposition du conseil dโ€™administration. Il est payรฉ une fois par an4.
Le dividende se dรฉduit du bรฉnรฉfice distribuable. Cedernier correspond au bรฉnรฉfice de lโ€™exercice diminuรฉ des pertes antรฉrieures et des sommes ร  porter en rรฉserve (lรฉgale ou statutaire) et augmentรฉ, le cas รฉchรฉant, du report ร  nouveau bรฉnรฉficiaire.
Si le bรฉnรฉfice est insuffisant pour distribuer ce ueq souhaite lโ€™entreprise, elle a la possibilitรฉ de prรฉlever la somme nรฉcessaire sur certaines rรฉservesdites facultatives. Les rรฉserves obligatoires ne peuvent pas รชtre ponctionnรฉes pour le paiement ud dividende dans la mesure oรน elles constituent une sรฉcuritรฉ pour les crรฉanciers. Toutedistribution est interdite si lโ€™entreprise nโ€™a pas encore รฉpongรฉ ses pertes antรฉrieures (Albouy et Dumontier (1992)).
Lorsqu’une sociรฉtรฉ distribue un dividende, il est โ€™abord soumis ร  l’impรดt sur les sociรฉtรฉs en tant que bรฉnรฉfice imposable. Il est ensuite imposรฉ au veauni du revenu de lโ€™actionnaire en tant que dividende reรงu : impรดt sur le revenu pour les perso nnes physiques, impรดt sur les sociรฉtรฉs pour les personnes morales. Le dividende est donc imposรฉ deux fois.
Jusquโ€™en 2004, afin dโ€™attรฉnuer cette double imposition, un avoir fiscal รฉtait distribuรฉ aux particuliers et aux entreprises. Cet avoir fiscal ne pouvait รชtre distribuรฉ que par les entreprises franรงaises, ce qui crรฉait un dรฉsรฉquilibre par rapport aux sociรฉtรฉs รฉtrangรจres cotรฉes en France. En 2005, le systรจme a donc รฉtรฉ rรฉformรฉ et lโ€™avoir fiscal supprimรฉ. Dรฉsormais un systรจme dโ€™abattement remplace lโ€™avoir fiscal pour les parti culiers. Et pour les entreprises, lโ€™avoir fiscal a disparu. Nous prรฉsentons cette fiscalitรฉ plus en dรฉtail au point (3.1.) afin de la comparer ร  celle du rachat.
Suite ร  cet aperรงu rรฉglementaire du dividende, intรฉressons-nous aux pratiques managรฉriales.

PRATIQUES MANAGERIALES DE DISTRIBUTION DE DIVIDENDE

Au-delร  des lรฉgislations qui faรงonnent la forme des dividendes, les politiques de distribution respectent un formalisme historique.
Lintner (1956) est le premier ร  avoir dรฉcrit les pratiques managรฉriales dans ce domaine et depuis 50 ans elles semblent avoir peu รฉvoluรฉ. Il montre,grรขce ร  lโ€™รฉtude de 28 entreprises amรฉricaines disparates, la similitude des comportements des managers dans ce domaine.
Pour dรฉcider dโ€™une politique de distribution, les managers sโ€™intรฉressent au taux de distribution5. Les changements de ce taux sont stratรฉgiques. Pour le modifier, il faut de bonnes raisons, comprรฉhensibles des investisseurs. Ces changementsse justifient par une modification stable des revenus courants de lโ€™entreprise. Les ajustements du dividende sont mineurs par rapport ร  la variation des revenus. Ainsi apparaรฎt un des traits caractรฉristiques des politiques de distribution, le lissage des dividendes. Les dirigeants ne veulent pas augmenter la distribution sโ€™il existe un risque de devoir la baisser dans un ou deux ans. Et ils montrent un rรฉel frein ร  baisser le montant des dividendes payรฉs. Ils ne le feront que si les revenus de lโ€™entreprise sont en baisse durable. Cette attitude des managers vis-ร -vis du dividende en fait un outil peu flexible.
Le taux de distribution est la rapport entre le dividende et le bรฉnรฉfice de lโ€™entreprise.
Des enquรชtes plus rรฉcentes auprรจs de managers confirment les rรฉsultats de Lintner (Baker, Farrelly et Edelman (1985), Baker et Farrelly (1988), Baker et Powell (1999b), Baker, Powell et Veit (2002)). Seule lโ€™importance du ratio de distribution par rapport aux montants distribuรฉs semble plus faible.
Un autre type de dividende existe afin de contrer la rigiditรฉ du dividende ordinaire. Ce sont les superdividendes ou dividendes exceptionnels. Ces dividendes sont souvent plus รฉlevรฉs que les ordinaires. Ils sont payรฉs de faรงon irrรฉguliรจre etpeu frรฉquente. Ils ont tendance ร  disparaรฎtre, peut-รชtre au profit du rachat (De Angelo, De Angeloet Skinner (2000)).
Suite ร  cette prรฉsentation du cadre franรงais des po litiques de dividende et des pratiques managรฉriales de distribution, intรฉressons-nous ร  lโ€™autre instrument de distribution quโ€™est le rachat dโ€™actions.

Rรฉglementations du rachat dโ€™actions

La prรฉsentation des mรฉthodes ne suffit pas ร  dessiner le paysage des rachats dans le monde. Les rรฉglementations sont trรจs diverses et prรฉcises, elles influencent fortement lโ€™utilisation du rachat dโ€™actions. Dans un premier point, nous prรฉsentons un aperรงu des rรฉglementations ร  travers le monde, puis nous dรฉtaillons dans un second point lalรฉgislation franรงaise.

Aperรงu des rรฉglementations ร  travers le monde

Une connaissance des rรฉglementations du rachat dโ€™actions dans les principaux pays dรฉveloppรฉs aide ร  mieux apprรฉhender les recherches faites dans le domaine. La prรฉsentation ci-dessous ne cherche pas ร  รชtre exhaustive, elle donne simplement un aperรงu de la diversitรฉ des lรฉgislations. Cette mรฉthode est un cas particulier et nous ne nous y intรฉresserons pas dans la suite de cette thรจse.
Le rachat dโ€™actions est une pratique rรฉcente, seuls les Etats-Unis lโ€™ont autorisรฉ depuis plus de 50 ans. Le Royaume Uni lโ€™a autorisรฉ en 1981, lโ€™Australie en 1989, Hong Kong en 1991, le Japon en 1994, lโ€™Allemagne et la Norvรจge en 1998, la France lโ€™a fortement assoupli ร  cette mรชme date. En Europe, le Royaume-Uni a une tradition de rachat plus forte que ses pays voisins : les entreprises anglaises comptabilisent 80% de lโ€™activitรฉ de rachat en Europe (Lasfer (2002)).
Le ยซ programme de rachat ยป est la mรฉthode la plus utilisรฉe (Grullon et Ikenberry (2000), Ginglinger et L’Her (2001), Baker, Powell et Veit (2003), Oswald et Young (2005), Vermaelen (2005)). Son faible coรปt et sa flexibilitรฉ expliquent cette prรฉdominance, ainsi que les rรฉglementations nationales qui nโ€™autorisent parfois que cette mรฉthode. Aux Etats-Unis ou en Australie, les programmes de rachat comme les offres publiques sont autorisรฉs, mais ces derniรจres sont interdites ou fortement rรฉglementรฉesen France, au Canada, en Espagne, au Brรฉsilโ€ฆ Le rachat privรฉ nโ€™est pas autorisรฉ au Brรฉsil, en Allemagne, en Italie et en Suisse (Vermaelen (2005)).
Le mรฉcanisme dโ€™autorisation des programmes de rachat varie selon les pays. Il est autorisรฉ soit par le conseil dโ€™administration (Etats-Unis, Brรฉsil, Canada et Australie), soit par lโ€™assemblรฉe gรฉnรฉrale des actionnaires (le reste des pays) (Vermaelen (2005)).
Les lรฉgislations rรฉglementent parfois la taille maximale des programmes de rachat : par exemple, 5% du nombre total dโ€™actions pour le Canada, 10% pour la France, lโ€™Allemagne, lโ€™Italie et la Suisse. Les Etats-Unis, lโ€™Australie, lโ€™Angleterre, le Japon ne limitent pas la taille des rachats.
Le montant des transactions quotidiennes peut รชtreaussi rรฉglementรฉ. Dans ce cas, il ne doit pas dรฉpasser une certaine proportion des volumes รฉchangรฉs sur le marchรฉ, en gรฉnรฉral 25% (Espagne, France, Italie, Japon, Suisse, Hong Kong, USA) (Vermaelen (2005)).
Les motifs au rachat peuvent รชtre รฉgalement contrรดlรฉs par la lรฉgislation nationale. Par exemple en Autriche, le rachat est uniquement autorisรฉ pour fournir les plans de stock-options (Lasfer (2002)), au contraire de la Grande Bretagne qui interdit les programmes de rachat dans ce but (Oswald et Young (2005)). Au Canada, en Australie, ร  Hong Kong et ร  Singapour, les actions rachetรฉes doivent รชtre obligatoirement annulรฉes. Aux Etats-Unis, au Japon, en Suisse et en Espagne, la lรฉgislation ne contrรดle pas lโ€™utilisation des titres rachetรฉs. En France ou en Grande Bretagne, les actions sont ร  la disposition de lโ€™en treprise qui doit tout de mรชme prรฉciser comment elle compte les utiliser (Vermaelen (2005)).
Les informations ร  publier pour informer le marchรฉ de la conduite des programmes de rachat varient elles aussi selon les pays. Aux Etats-Unis, le contenu ร  fournir est trรจs faible, alors quโ€™en France ou au Royaume Uni tout rachat doit รชtre signalรฉ dans la semaine. La plupart des recherches sโ€™intรฉressent pourtant au contexte nord amรฉricain, alors que peu dโ€™informations sur les rachats y sont disponibles. Il est donc intรฉressant dโ€™รฉtudier le rachat en dehors des Etats Unis et dโ€™exploiter ainsi des informations plus prรฉcises.
Enfin lโ€™imposition du rachat pour lโ€™actionnaire cha nge selon les pays qui le considรจrent souvent comme une plus-value, mais parfois comme un revenu taxรฉ ร  lโ€™instar du dividende (la Suisse par exemple). Au sein de chaque pays, lโ€™imposition va varier selon que lโ€™actionnaire est un individuel ou un institutionnel ou selon les conditions du rachat (sur le marchรฉ ou en dehors).
Cet aperรงu des rรฉglementations ร  travers le monde n ous permet de mieux situer le cadre franรงais.

La rรฉglementation franรงaise

En France, les firmes disposent de deux possibilitรฉ pour racheter leurs actions :
lโ€™offre publique de rachat dโ€™actions (OPRA).
Le programme de rachat dโ€™actions.
Le recours ร  lโ€™OPRA est rare. Avant 1998, cโ€™รฉtait la seule mรฉthode autorisรฉe et elle รฉtait rarement utilisรฉe. Suite ร  la modification lรฉgislative intervenue le 2 juillet 1998, le rachat sโ€™est fortement dรฉveloppรฉ et les programmes de rachat dโ€™actions sont devenus la mรฉthode privilรฉgiรฉe des entreprises. Entre 1998 et 2005, il y a eu 39 OPRA en France (Rapport Annuel de l’AMF (2005), Rapport Annuel du CMF (2002)) alors que sur la seule annรฉe 2000 (2003), 414 (356) entreprises ont votรฉ un programme de rachat et 250 (282) lโ€™ont mis en ล“uvre (Revue de l’AMF (2004)).
Lโ€™offre publique de rachat dโ€™actions (OPRA)
Une entreprise peut racheter ses actions via une OPRA en vue de rรฉduire son capital. Cโ€™est une procรฉdure exceptionnelle qui est votรฉe par lโ€™Assemblรฉe Gรฉnรฉrale Extraordinaire des actionnaires. Lโ€™entreprise propose de racheter ร  lโ€™ensemble de se s actionnaires un nombre dโ€™actions ร  prix fixe. Le pourcentage de capital pouvant รชtre rachetรฉ nโ€™est pas limitรฉ. La procรฉdure de lโ€™OPRA est longue et lourde avec des consรฉquences fiscales pour les actionnaires trรจs importantes (les plus-values sont taxรฉes comme des revenus). Cela rend son utilisation peu frรฉquente (Ginglinger et L’Her (2001)).
Le programme de rachat dโ€™actions .
Suite ร  la rรฉforme de 1998, les sociรฉtรฉs ont la possibilitรฉ de faire voter en assemblรฉe gรฉnรฉrale un programme de rachat dโ€™actions dans la limite de 10% du capital et sur une pรฉriode de 18 mois. Ces actions peuvent รชtre annulรฉes sous rรฉserve dโ€™autorisation de lโ€™Assemblรฉe Gรฉnรฉrale Extraordinaire, jusquโ€™ร  10% du capital et sur une p รฉriode de 24 mois.
Pour lโ€™actionnaire, la cession dโ€™actions dans ce ca dre est soumise ร  lโ€™impรดt sur les plus-values (Ginglinger et L’Her (2001)).
Objectifs du programme de rachat.
Jusquโ€™en 2004, les objectifs autorisรฉs au rachat รฉtaient nombreux et les entreprises avaient tendance ร  en abuser 9 : attribution aux salariรฉs, rรฉgularisation et liquiditรฉ du cours, รฉchange dans le cadre dโ€™opรฉration de croissance externe, mise en ล“uvre dโ€™une politique de gestion patrimoniale, annulation, conservation.
Depuis octobre 2004, une directive europรฉenne fixe les conditions que doivent respecter les entreprises procรฉdant au rachat de leurs propres titres pour pouvoir bรฉnรฉficier de la prรฉsomption de lรฉgitimitรฉ irrรฉfragable.
Cette directive entraรฎne notamment une limitation du nombre dโ€™objectifs. Sont dรฉsormais autorisรฉes la rรฉduction du capital et la couverturedโ€™obligations liรฉes ร  des titres de crรฉance convertibles ou ร  des programmes dโ€™options sur acti ons ou autres allocations dโ€™actions aux salariรฉs.
L’AMF accepte cependant les rachats ayant pour objectifs ยซ la conservation et remise dans le cadre d’opรฉrations de croissance externe ยป et ยซ lescontrats de liquiditรฉ ยป. Les รฉmetteurs pourront en consรฉquence poursuivre la rรฉalisation de ces objectifs soit dans le cadre de la prรฉsomption, soit dans le cadre d’une pratique de marchรฉ admise.
En revanche, l’AMF considรจre que les interventionsrรฉalisรฉes directement par un รฉmetteur en vue de rรฉgulariser le cours de bourse ou en fonction des situations de marchรฉ ne pourront plus รชtre mises en oeuvre. En consรฉquence, toute activitรฉ visant ร  assurer la liquiditรฉ ou ร  animer le marchรฉ du titre devra รชtre dorรฉnavant confiรฉe ร  unprestataire de services d’investissement (PSI) agissant de maniรจre indรฉpendante, dans le cadre d’un contrat de liquiditรฉ.

Eviter la dilution liรฉe aux stock-options

Une motivation ร  lโ€™utilisation du rachat dโ€™actions est liรฉe aux stock-options. Lโ€™utilisation de plans de stock-options dans lโ€™entreprise va motiver le recours au rachat dโ€™actions de deux faรงons (Jolls (1998), Kahle (2002), Weisbenner (2002)) :
les managers distribuent des liquiditรฉs en utilisan le rachat et non le dividende afin de maximiser la valeur de leurs propres stock-options .
Lโ€™entreprise rachรจte ses actions afin de couvrir ses plans de stock-options et de pouvoir fournir les titres nรฉcessaires lorsque les employรฉsexerceront leurs options.
Utilisation du rachat afin de maximiser la valeur des stock-options des dirigeants.
Le revenu par action est un ratio souvent utilisรฉ pour รฉvaluer les actions dโ€™une firme. Or, le rachat possรจde lโ€™avantage de ne pas diminuer le revenu par action, au contraire du paiement de dividende. Les flux de revenus sortants liรฉs au rachat sont compensรฉs par une baisse du nombre dโ€™actions en circulation. Ainsi, les stock-options valent plus aprรจs un rachat, quโ€™aprรจs un versement de dividende. Jolls (1998) prend lโ€™exemple simple dโ€™une entreprise qui vaut 100$. Son capital est composรฉ de 10 actions. Si elle distribue un dividende de 1$, la valeur de son action aprรจs le dividende est de 9$. Alors que si elle rachรจte une action, il restera 9 actions ร  10$. Les stock-options, puisquโ€™elles ne sont pas encore รฉmises ne profitent pas du dividende, mais profitent dรฉjร  dโ€™un rachat dโ€™actions. Ainsi, pour รฉviter de dรฉvaloriser leurs stock-options, les managers choisiront de procรฉder ร  des rachats dโ€™actions. Cette motivation au rachat trouve un fort soutien empirique (Jolls (1998), Fenn et Liang (2001), Kahle (2002)). En contrรดlant lโ€™รฉventuelle protection des stock-options contre les dividendes, Liljeblom et Pasternack (2006) confirment pour la Finlande cette hypothรจse16. Le montant des stock-options possรฉdรฉes par les dirigeants influence donc lโ€™utilisation du rachat.
Utilisation du rachat afin de couvrir les plans de stock-options de lโ€™entreprise.
Lโ€™utilisation du rachat dโ€™actions peut aussi รชtre liรฉe ร  lโ€™ensemble des stock-options de lโ€™entreprise, et pas seulement ร  ceux des dirigeant s. Il existe deux types de stock-options : des options de souscription oรน lโ€™entreprise crรฉe de nouvelles actions pour les fournir ร  ses employรฉs et des options dโ€™achat oรน lโ€™entreprise rachรจte des actions sur le marchรฉ et les donne ร  ses employรฉs. Dans le second cas , lโ€™entreprise doit pouvoir fournir une action ร  lโ€™ employรฉ qui veut exercer son action et donc lโ€™avoir en stock. Ainsi, plus une entreprise offre ร  ses employรฉs dโ€™options dโ€™achats, plus elle devra racheter ses ac tions en bourse. Cette hypothรจse trouve elle aussi un soutien empirique fort (Fenn et Liang (1997), Dittmar (2000), Kahle (2002), Weisbenner (2002), Albouy et Morris (2006)). Cette motivation au rachat est parfois interdite par la rรฉglementation, comme en Grande Bretagne par exemple (Oswald et Young (2005)).
La plupart des รฉtudes trouvent un soutien aux deux hypothรจses, seule Jolls (1998) trouve plus de soutien ร  la premiรจre hypothรจse : le montant des stock-options dรฉtenues par les dirigeants est une variable plus significative que le montant de toutes les stock-options. Le sondage rรฉalisรฉ par Brav, Graham, Harvey et al. (2005) montre que 66% des managers identifient les stock-options comme un facteur dโ€™influence important sur leur dรฉcision de rachat.

Se protรฉger des OPA

Le rachat peut aussi รชtre utilisรฉ par les managerspour repousser les menaces dโ€™OPA.
Bagwell (1991, 1992) montre que les actionnaires ont une รฉvaluation hรฉtรฉrogรจne de leur entreprise et que cela permet dโ€™utiliser le rachat pour augmenter le prix dโ€™une OPA potentielle. En effet, les actionnaires qui vendent leurs actions lors dโ€™une OPA รฉvaluent faiblement lโ€™entreprise, alors que ceux qui ne vendent pas ont une estimation รฉlevรฉe du prix de lโ€™action. Racheter des actions quand il y a une menace dโ€™OPA permet dโ€™acquรฉrir les titres des actionnaires ayant une รฉvaluation faible, prรชts ร  vendre ร  bas prix. Cela augmente le coรปt de lโ€™OPA pour lโ€™acheteur potentiel, puisquโ€™il lui faudra racheter les titres des actionnaires ayant lโ€™estimation la plus haute. Lโ€™hypothรจse de lโ€™utilisation du rachat pour lutter contre les OPA est soutenue empiriquement par Bagwell (1991, (1992), Dittmar (2000) et Billett et Xue (ร  paraรฎtre). Cependant, lโ€™enquรชte rรฉalisรฉe par Brav et al. (2005) montre que seuls 14,1% des directeurs financiers pensent que la protection contre les OPA peut รชtre une raison importante pour racheter ses actions.
Lโ€™utilisation du rachat dans ce cadre sert les intรฉrรชts des managers et non ceux des actionnaires. Lโ€™OPA permet un contrรดle des managers par le marchรฉ. La repousser est donc un recul du contrรดle sur les dirigeants et dessert potentiellem ent les actionnaires. Denis (1990) montre que cela entraรฎne des pertes pour les actionnaires de la firme cible. En effet, la valeur de la firme aprรจs le rachat dโ€™actions est infรฉrieure ร  la valeur quโ€™elle aurait si lโ€™OPA avait aboutie. Le rachat rรฉรฉvalue le cours, mais empรชche une OPA intรฉressantpour les actionnaires24.
La protection contre les OPA passe aussi par la modification de la structure de lโ€™actionnariat et le renforcement du pouvoir dโ€™un bloc dโ€™actionnaires. N ous abordons cette hypothรจse dans la partie suivante.
Lโ€™utilisation du rachat pour se protรฉger des OPA est plus frรฉquente dans les pรฉriodes oรน les prises de contrรดle sont nombreuses (Dittmar (2000)) , mais reste une motivation accessoire au rachat.

Changer la structure de lโ€™actionnariat

Le rachat peut รชtre utilisรฉ pour modifier la structure de lโ€™actionnariat et par exemple, renforcer des positions existantes.
Lors dโ€™un rachat, les actions rachetรฉes par lโ€™entreprise sont annulรฉes ou privรฉes du droit de vote. Les personnes participant au rachat voient leur actionnariat baisser puisquโ€™ils vendent des actions. A lโ€™inverse, les actionnaires ne participant pas au rachat voient le leur augmenter : ils possรจdent le mรชme nombre dโ€™actions mais ces actionsreprรฉsentent une part plus importante du capital.
Ainsi, le rachat permet par exemple de renforcer lโ€™actionnariat dirigeant et de mieux aligner le comportement des managers sur les dรฉsirs des actionnaires. Le rachat est alors utilisรฉ pour diminuer le conflit dโ€™agence entre actionnaires et dirigeants (Vermaelen (2005)).
Dans le cas oรน le dirigeant est aussi lโ€™actionnaire principal, le rachat peut รชtre utilisรฉ par ce dernier pour renforcer sa position et son enracinement. Cela lui permet de dรฉtourner plus de bรฉnรฉfices privรฉs et de favoriser son enrichissementpersonnel. Dans ce cas, le rachat dรฉtรฉriore le conflit dโ€™agence entre actionnaires majoritaires et minoritaires et rรฉpond ร  une logique privรฉe (Ginglinger et L’Her (2001), Frankfurter et Wood (2003)).
La concentration de lโ€™actionnariat permet aussi de renforcer le contrรดle de bloc dโ€™actionnaires et rend les prises de contrรดle externes plus difficile s (Stulz (1988), Herbin (2006)). Le rachat sert encore une fois comme protection contre les OPA, via un mรฉcanisme diffรฉrent de celui vu au paragraphe prรฉcรฉdent. Denis (1990) montre que 70%des entreprises qui ont fait du rachat dans ce but ont gardรฉ leur indรฉpendance.
Selon Ginglinger et L’Her (2001), lโ€™accueil fait par les investisseurs au rachat est moins favorable en Europe quโ€™aux Etats-Unis. Cela conforte lโ€™รฉventuelle utilisation du rachat pour modifier la structure de lโ€™actionnariat. En effet, lโ€™Europe continentale prรฉsente des structures dโ€™actionnariat plus concentrรฉes que les Etats-Unis. Le rachat entraรฎne alors une augmentation du conflit majoritaires / minoritaires, plutรดt quโ€™une baisse du conflit actionnaires / dirigeants, dโ€™oรน la rรฉaction plus modรฉrรฉe des marchรฉs.
Les programmes de rachat qui sont souvent limitรฉs en taille auront un effet plus faible que les offres publiques sur la structure de lโ€™actionnariat et seront donc certainement moins utilisรฉs dans ce but.
La modification de la structure de lโ€™actionnariat est donc une des motivations des managers ร  faire du rachat dโ€™actions, mรชme si elle explique certainement peu de rachats.

Investir et dรฉsinvestir

Le rachat dโ€™actions peut permettre dโ€™obtenir des ac tions qui serviront ร  financer les acquisitions futures de lโ€™entreprise, par exemple dans le cadre dโ€™OPE. Cette motivation est un des objectifs prรฉvus par la rรฉglementation franรงaise pour les programmes de rachat dโ€™actions, mais elle ne retient que peu dโ€™attention dans la littรฉrature acadรฉmique (Herbin (2006)).
Lโ€™intรฉrรชt pour une entreprise de payer lโ€™acquisition dโ€™une autre sociรฉtรฉ en titres est peu dรฉveloppรฉ dans la littรฉrature. Bierman et West (1966) avance un argument fiscal : la fiscalitรฉ rend parfois plus avantageuse la rรฉmunรฉration des ctionnaires de la sociรฉtรฉ cible sous cette forme.
Dans le cas dโ€™une sous-รฉvaluation du cours, le rachat des titres devient un bon placement pour lโ€™entreprise. Elle acquiรจre des titres ร  bon prix e t les utilisent une fois quโ€™ils sont revalorisรฉs pour financer son acquisition. Lโ€™importance de ce levier de financement est faible dans les cas oรน la taille du rachat est limitรฉe.
Le rachat peut aussi รชtre motivรฉ par une baisse desopportunitรฉs dโ€™investissement. Le surplus de cash qui rรฉsulte de ce manque dโ€™opportunitรฉ est rendu aux actionnaires via le rachat. Au niveau macroรฉconomique, cela permet une rรฉallocation des ichessesr des entreprises nโ€™ayant pas dโ€™opportunitรฉ dโ€™investissement vers celles qui en ont. Cette rรฉallocation se fait par le biais des investisseurs.
Conclusion : Pour conclure cet exposรฉ des motivations au rachat, il est important de rappeler quโ€™il nโ€™y a pas besoin dโ€™รฉlire une raison aux dรฉpens des autres. Le rachat est un outil complexe, utilisรฉ ร  diffรฉrentes fins, non exclusives. Un mรชme programme de rachat peut รชtre la consรฉquence de plusieurs finalitรฉs dufait quโ€™il influence plusieurs variables financiรจres de lโ€™entreprise.
Certaines motivations sont cependant plus courantes et cette revue de littรฉrature nous a permis de dรฉterminer les principales raisons qui poussent les managers ร  racheter : distribuer des liquiditรฉs, contrer lโ€™effet des stock-options et rรฉรฉvaluer le cours. Les autres finalitรฉs – modifier la structure du capital ou de lโ€™actionnariat, repousser les OPA ou investir – motivent plus rarement le comportement des managers.
Ces motivations sont amenรฉes ร  รฉvoluer ร  travers le temps : lโ€™utilisation des stock-options a fait รฉmerger rรฉcemment une nouvelle finalitรฉ au rachat. De mรชme, la protection des OPA est une motivation plus prรฉsente dans certaines pรฉriodes agitรฉes des marchรฉs.
Dans cette thรจse, nous nous intรฉressons au rachat dโ€™actions parce que cโ€™est un outil de distribution. Il est alors intรฉressant de le comparer au dividende et de comprendre les liens qui les unissent. Lโ€™objectif principal est alors de chercher ร  savoir sโ€™ils peuvent se substituer ou sโ€™ils sont complรฉmentaires. La partiesuivante fait un รฉtat de la recherche sur cette question.

ETUDE THEORIQUE DE LA RELATION ENTRE RACHAT ET DIVIDENDE

Similitudes entre rachat et dividende

Les deux instruments sont considรฉrรฉs comme les seul moyens ร  la disposition de la firme pour verser directement et lรฉgalement des liquiditรฉs ร  es actionnaires. Comme nous lโ€™avons vu au point (2.2.1.1.), dans le cadre de marchรฉs parfaitset efficients, les deux instruments permettent une distribution de liquiditรฉs neutre en terme de richesse pour les actionnaires. De plus, les deux instruments modifient de faรงon identique la valeur de la firme. Cette distribution de liquiditรฉs se fait, dans le cas du rachat comme du dividende, en faveur des actionnaires et aux dรฉpens des tiers. Il sโ€™agit en effet des liquiditรฉs qui sorten de lโ€™entreprise et qui nโ€™iront ni aux crรฉanciers, ni aux salariรฉs, ni aux fournisseurs, ni aux clients (Lease et al. (2000)).
La prise en compte des imperfections de marchรฉs modifie cette neutralitรฉ de la politique de distribution. En prรฉsence dโ€™asymรฉtrie dโ€™information, le rachat comme le dividende peuvent permettre aux dirigeants de signaler de lโ€™information. Les rรฉactions positives du cours ร  ces distributions appuient cette thรฉorie. Nous verrons plus en dรฉtail dans la Section 2 โ€“ (2.2), lโ€™hypothรจse de signal des politiques de distribution.
Dans le cas de conflits dโ€™agence entre actionnaires et dirigeants, une distribution de liquiditรฉs permet de diminuer le cash ร  disposition des manage rs. Rachat comme dividende permettent de limiter la prรฉsence de Free Cash Flow et amรฉliorentainsi le conflit. Nous รฉtudierons plus en dรฉtail dans le Chapitre 3 de cette thรจse, rachat etdividende dans le cadre de la thรฉorie de lโ€™agence. Versement de liquiditรฉs, signal et diminution du Free Cash Flow sont les principales ressemblances entre rachat et dividende. Voyons ร  p rรฉsent les diffรฉrences mises en avant par la littรฉrature.

LA CONTESTATION EMPIRIQUE DE LA NEUTRALITE DES DIVIDENDES

Lโ€™observation de la rรฉalitรฉ empirique donne une image bien diffรฉrente des politiques de distribution et il est difficile de parler de neutralitรฉ du dividende.
Quelques observations empiriques suffisent ร  compre ndre cette divergence. Reprenons les exemples donnรฉs par Allen et Michaely (2003). Ils citent six observations qui jouent un rรดle important dans la discussion sur les politiques de distribution :
les entreprises distribuent une partie significative de leur revenu sous forme de dividende ou de rachat dโ€™actions ;
historiquement, les dividendes sont le moyen traditionnel de distribution. Mais les rachats dโ€™actions prennent une ampleur grandissante ;
sur les marchรฉs financiers amรฉricains, la proportion dโ€™entreprises distribuant des dividendes a baissรฉ. Les entreprises amรฉricaines tendent ร  utiliser davantage le rachat pour distribuer .
les investisseurs au taux dโ€™imposition รฉlevรฉ reรงoivent dโ€™importants montants de dividendes et payent donc de gros impรดts sur ces versements .
les entreprises lissent leur dividende. Le rachat est plus volatile .
le marchรฉ rรฉagit positivement ร  lโ€™annonce dโ€™un rachat ou dโ€™une augmentation de dividende et nรฉgativement ร  la baisse dโ€™un dividende.
Ces observations contredisent la neutralitรฉ des dividendes. Les investisseurs ne semblent pas neutres vis-ร -vis du dividende, du rachat ou du gai n en capital. Ils semblent montrer une prรฉfรฉrence vis-ร -vis de la distribution, malgrรฉ laprรฉsence de taxes. Enfin, la valeur de lโ€™entreprise est affectรฉe par ses dรฉcisions de distribution.
Selon Miller et Modigliani (1961), cette divergence entre thรฉorie et rรฉalitรฉ sโ€™ explique par la non-conformitรฉ des marchรฉs financiers avec les hypothรจses de leur modรจle. Les chercheurs sโ€™accordent sur le fait que les hypothรจses de base du modรจle ne sont pas rรฉalisรฉes (Goffin (2004)). Miller et Modigliani (1961) dรฉveloppent dโ€™ailleurs les consรฉquences de la relaxation de certaines des hypothรจses.
Des taxes, de lโ€™asymรฉtrie dโ€™information, des coรปts de transaction sont alors insรฉrรฉs au modรจle afin de le faire rendre compte des observations empiriques. Mais le dรฉveloppement de ces thรฉories ne suffit pas et ne semble que rendre la comprรฉhension des politiques de distribution de plus en plus complexe. Cโ€™est ainsi que Black (1976) parle dโ€™รฉnigme des dividendes (ยซ Dividend Puzzle ยป) : ยซ The harder we look at the dividend picture, the more it seems like a puzzle, with pieces that just donโ€™t fit together ยป33.
Selon lui cette รฉnigme se rรฉsume en deux questions: ยซ Why do corporations pay dividends ? Why do investors pay attention to dividends ? ยป34.
Ces deux questions illustrent une division de la recherche sur les politiques de distribution. Dโ€™un cรดtรฉ, elle porte sur la comprรฉhension de la rรฉaction des cours boursiers aux distributions et ร  leurs annonces. De lโ€™autre, elle porte sur la comprรฉhension des dรฉcisions de distribution des entreprises. Bien entendu ces deux problรฉmatiques ne sont pas totalement distinctes, mais elles peuvent constituer une sรฉparation dans les recherches : comprรฉhension du comportement des actionnaires dโ€™un cรดtรฉ, comprรฉhension du comportement des entreprises de lโ€™autre.
Dans le cadre de cette recherche, cโ€™est ร  la comprรฉhension des comportements des entreprises que nous nous intรฉressons . Nous allons donc ร  prรฉsent exposer les thรฉories explicatives dรฉveloppรฉes pour tenter de rรฉsoudre cet aspect de lโ€™รฉnigme des politiques de distribution.

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Table des matiรจres

PARTIE 1 โ€“ LITTERATURE, THEORIES ET CONCEPTS
CHAPITRE 1 โ€“DISTRIBUTION DE LIQUIDITES AUX ACTIONNAIRES
SECTION 1. INSTRUMENTS DE DISTRIBUTION
SECTION 2. POLITIQUES DE DISTRIBUTION
CONCLUSION DU CHAPITRE 1 – VERS LE CHOIX DU CADRE THEORIQUE DE Lโ€™AGENCE
CHAPITRE 2 โ€“ CONFLITS Dโ€™AGENCE ET GOUVERNANCE Dโ€™ENTREPRISE
SECTION 1. CONFLITS Dโ€™AGENCE DANS LE CADRE DE Lโ€™ETUDE DES POLITIQUES DE DISTRIBUTION
SECTION 2. GOUVERNANCE Dโ€™ENTREPRISE ET DEFENSE DES INTERETS DES ACTIONNAIRES
CONCLUSION DU CHAPITRE 2 – POLITIQUES DE DISTRIBUTION ET GOUVERNANCE
CHAPITRE 3 โ€“ LES POLITIQUES DE DISTRIBUTION COMME MECANISME DE GOUVERNANCEย 
SECTION 1. EFFET DES POLITIQUES DE DISTRIBUTION SUR LES CONFLITS Dโ€™AGENCE
SECTION 2. INTERACTION ENTRE POLITIQUES DE DISTRIBUTION ET MECANISMES DE GOUVERNANCE ALTERNATIFS
SECTION 3. DETERMINATION DU CHOIX DE Lโ€™INSTRUMENT DE DISTRIBUTION Second Modรจle : Hypothรจses thรฉoriques relatives au choix de lโ€™instrument de distribution
CONCLUSION DU CHAPITRE 3 – SYNTHESE
Sommaire
PARTIE 2 โ€“ POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES ENTREPRISES FRANCAISES : ETUDES EMPIRIQUES
CHAPITRE 4 โ€“ ETUDE QUALITATIVE SUR LES POLITIQUES DE DISTRIBUTION EN FRANCE
SECTION 1. OBJECTIFS ET METHODOLOGIE DE Lโ€™ETUDE
SECTION 2. RESULTATS DE Lโ€™ANALYSE QUALITATIVE
CONCLUSION DU CHAPITRE 4
CHAPITRE 5 โ€“ METHODOLOGIE DES ETUDES QUANTITATIVES
SECTION 1 โ€“ CONSTITUTION DE Lโ€™ECHANTILLON ET COLLECTE DES DONNEES
SECTION 2 โ€“ MESURE DES VARIABLES
SECTION 3 โ€“ DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE CONCLUSION DU CHAPITRE 5 – SYNTHESE
CHAPITRE 6 โ€“ TEST DU MODELE EXPLICATIF DU CHOIX DES MONTANTS DE DISTRIBUTIONย 
SECTION 1 โ€“ DESCRIPTION DES POLITIQUES DE DISTRIBUTION, DE Lโ€™ACTIONNARIAT ET DE LA GOUVERNANCE EN FRANCE
SECTION 2 โ€“ RESULTATS DES TESTS DES HYPOTHESES EXPLICATIVES DES MONTANTS DE DISTRIBUTION
SECTION 3 – DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION DU CHAPITRE 6
CHAPITRE 7 โ€“ TEST DU MODELE EXPLICATIF DU CHOIX DE Lโ€™INSTRUMENT DE DISTRIBUTION
SECTION 1 โ€“ POLITIQUES DE DIVIDENDE ET DE RACHAT Dโ€™ACTIONS EN FRANCE
SECTION 2 โ€“ RESULTATS DES TESTS DES HYPOTHESES EXPLICATIVES DU CHOIX DE Lโ€™INSTRUMENT DE DISTRIBUTION
SECTION 3 – DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION DU CHAPITRE 7
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie

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