Cycle de l’eau
Le cycle de l`eau est l`ensemble des échanges d`eau entre les océans, l`atmosphère, les continents et les êtres vivants. Il constitue une installation géante de distillation qui convertit l`eau de mer salée en eau douce et pure. Le volume d`eau en circulation dans le cycle est constant ; il ne représente que 0,003 % de la masse d`eau de l`hydrosphère, mais ces 500 000km3 qui circulent de façon continue apportent toute l`eau nécessaire à la vie végétale, animale et humaine sur les continents. Si la terre n`était pas située à 150 millions de kilomètre du soleil, l`eau ne s`y trouverait pas sous ses trois états. A moins de 130 millions de kilomètre du soleil, l`eau entrerait en ébullition et s`évaporerait, par contre, a 170 millions de Km, toute l`eau serait gelée. Le cycle globale de l`eau peut être divisé en deux parties : le cycle océanique et le cycle continentale.
Cycle océanique Le cycle océanique commence par la transformation d`eau en vapeur sous l`action de l`évaporation au niveau du plan de la mer et de la transpiration des végétaux marin donc de l`évapotranspiration, la vapeur monte dans l`atmosphère se condense en nuage qui se précipite sous forme liquide ou sous forme solide qui peut tomber sur l`océan et ou sur le continent.
Cycle continental Le cycle continentale est caractérisé par la transformation d`eau en vapeur sous l`action de l`évaporation au niveau des plans d`eau libre (fleuve, rivière, lac, marais, etc.), au niveau du sol et de la transpiration des végétaux donc de l`évapotranspiration. La vapeur monte dans l`atmosphère se condense en nuage qui, sous certaines conditions, se précipite sous forme liquide dont une partie s`infiltre et une partie ruisselle suivent l’importance (intensité, fréquence, durée). On peut dire alors que 5 phénomènes principaux interviennent au cycle de l`eau : le phénomène d`évapotranspiration, le phénomène de condensation, le phénomène de précipitation, le phénomène de ruissellement et finalement le phénomène d`infiltration. On peut dire que c’est un échange entre l’atmosphère, la surface terrestre et le sous-sol. C’est pourquoi, l’eau est présente dans trois grands réservoirs distincts : l’atmosphère, les réservoirs continentaux et le réservoir océanique.
Hydrographie et hydrométrie
Antananarivo jouit des deux confluents Varahina, la rivière devient Ikopa avec une direction E-O, dans un lit relativement encaissé. Elle entre dans la plaine d’Antananarivo du côté d’Ambohimanambola. Son cours est endigué pratiquement jusqu’à Bevomanga pouvant atteindre en amont du confluent de l’Andromba. Sur la plaine d’Antananarivo, l’Ikopa reçoit la Sisaony et l’Andromba amplifiée de la Katsaoka en rive gauche et l’Imamba en rive droite. La Commune d’Ankadivoribe est traversée principalement à l’Est et au Nord par la rivière Sisaony et bordée à l’Ouest par la rivière Andromba. Malgré l’existence de ces rivières, le manque d’eau dans la commune persiste, soit les terres cultivées sont asséchées en saison sèche, soit sont inondées en saison pluvieuse à cause de la non maîtrise de l’eau. Ceci est expliqué par le manque de barrage, l’ensablement ou le manque des canaux d’irrigation en général.
Erosion
Quant à l’érosion, les sols sont assez perméables et aussi meubles sur une grande épaisseur, presque dans l’ensemble du bassin. Ils sont mal protégés par la végétation formée généralement des savanes herbeuses et quelques zones reboisées. Une très forte érosion matérialisée par différentes formes d’érosions dont les « lavaka » (Chaperon et al, 1993), les glissements de terrain et les coulées boueuses y est observée. Les formes d’érosion varient très largement d’une région à l’autre par suite de la diversité de la nature géologique, la forme du relief et de la couverture végétale.
Eau potable
La Commune d’Ankadivoribe avait un grand problème d’approvisionnement en eau potable. Une partie de la population de la zone Sud d’Antananarivo telle que celle des Communes d’Andoharanofotsy et de Bongatsara, est alimentée par le système d’adduction ou de captage de la JIRAMA à Mandroseza à travers plusieurs sur presseurs, alors que la station de Mandroseza elle-même est déjà saturée. Il en est de même pour la conduite de transit jusqu’à Andoharanofotsy. Cette insuffisance de capacité se traduit par l’impossibilité de faire fonctionner à plein temps le suppresseur de Mahalavolona, entraînant un arrêt du suppresseur Iavoloha qui alimente les réservoirs au palais d’Iavoloha et surtout un manque d’eau pour la zone Sud [2]. La plupart des habitants avaient le moyen de construire un puits privé pour leurs besoins en eau potable, alors que beaucoup d’entre eux ne font que puiser l’eau de la rivière Sisaony qui est très exposée au problème de disponibilité en quantité et aux pollutions de tout genre (figure 9). Ainsi, la Société JIRAMA avait décidé de construire un nouveau système d’adduction d’eau potable d’une capacité de 120 m³.h-1 dans cette zone Sud d’Antananarivo. Les objectifs sont :
– l’amélioration du service public en matière d’Eau potable,
– la diminution des maladies d’origine hydrique,
– l’augmentation du taux de desserte en eau potable.
Avant la réalisation du projet et l’exploitation de la ressource, des études d’impact environnemental doivent toujours entreprendre. Des analyses au laboratoire doivent être faites pour savoir la qualité de l’eau brute afin de suggérer des traitements adéquats avant la distribution au niveau des bénéficiaires. La population cible compte environ cinquante mille (50 000) personnes aux alentours d’Iavoloha, Mandrimena, Mahalavolona, Amboanjobe et Ankadivoribe. La possibilité d’extension des bornes fontaines et des branchements aux particuliers est aussi prévue dans le projet. On va voir dans la partie suivante toutes les différentes études nécessaires avant et lors de la réalisation du projet d`adduction d`eau dans le commune.
Analyse physico-chimique
L’analyse physico-chimique des éléments indésirables dans l’eau permet d’évaluer son degré de pollution et d’en déduire le type de traitement adéquat pour le dépolluer. La qualité physico-chimique de l`eau est déterminée par les résultats :
-des mesures des paramètres physique tels que la température, le pH, la turbidité, la conductivité électrique.
-des analyses des éléments et composants chimiques tels que la matière en suspension, la matière organique, le DCO, le DBO5, le Fer total, la chlorure, le sulfates, l`ammonium, les nitrates et nitrites, les ions majeurs, les éléments mineurs ou en trace, les éléments toxiques, etc. ; et de certains caractéristiques physico-chimiques comme la dureté, l’alcalinité, etc. Différentes méthodes peuvent être utilisées dont les plus utilisées sont la méthode colorimétrique et la méthode volumétrique. Avant toutes mesures, il faut d’abord étalonner tous les matériels pour bien assurer leur état et la fiabilité des résultats de mesure et d’analyse. Les techniques d’analyse physico-chimiques sont présentées en annexe (Annexe 5).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Généralités sur l’eau
I.1 Cycle de l’eau
I.1.1 Cycle océanique
I.1.2 Cycle continental
I.2 Eaux naturelles
I.2.1 Eaux de précipitation
I.2.2 Eaux de surfaces
I.2.3 Eaux souterraines
II. Présentation de la JIRAMA
II.1 Historique
II.1.1 Objectifs, missions et activités
II.1.1.1 Objectifs
II.1.1.2 Missions et activités
II.2 Organigramme de la JIRAMA
II.3 La Direction de l’Exploitation Eau (DEXO)
DEUXIEME PARTIE
I. PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE D’ANKADIVORIBE
I.1 Historique d’Ankadivoribe
I.1.1 Localisation
I.1.2 Caractéristiques physiques
I.1.2.1 Climat
I.1.2.2 Géomorphologie
I.1.2.3 Contexte hydrologique
I.1.2.3 1 Hydrographie
I.1.2.4 Hydrographie et hydrométrie
I.1.2.5 Géologie
I.1.2.6 Pédologie
I.1.2.6.1 Sols
I.1.2.6.2 Erosion
I.1.3 Contexte socio-économique
I.1.3.1 Situation démographique
I.1.3.2 Estimation de projection du nombre de population en 2019
I.1.3.3 Education et santé
I.1.3.4 Activités
I.1.3.5 Eau potable
II. Généralité sur la ressource en eau utilisée
II.1 Etudes et description de l’environnement
II.2 Environnement physique
II.2.1. Qualité de l’air et émissions atmosphériques
II.2.2 Hydrologie
II.2.3 Qualité de l’eau
II. 3 Environnement biologique
III. Matériels d’analyse et mode de fonctionnement
III.1 Echantillonnage
III.2 Modes de prélèvement
III.3 Point de prélèvement
III.4 Matériels d`analyse physique
III.5 Matériels d`analyse chimique
III.6 Matériels d`analyse bactériologique
III.7 Mode fonctionnement des matériels
III.8 METHODE D’ANALYSE
III.8.1 But et principe d’analyse
III.8.1.1 Analyse physico-chimique
III.8.1.2Analyse bactériologique
III.9 Système de captage et mode de fonctionnement
III.9.1 Type de captage
III.9.2 Mode de fonctionnement du système de captage
III.10 Mode de fonctionnement du système de traitement
III.10.1 Clarification des eaux de surface
III.10.2 Procédés de traitement
III.10.2 Prétraitement physique
III.10.2.2 Prétraitement chimique
III.10.1.2 Autres traitements
Décantation
la filtration
la désinfection
PARTIE III : RESULTATS, INTERPRETATIONS ET SUGGESTION
I : Présentation des résultats
II : Interprétations des résultats
III : Suggestion
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
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