Etude pharmacologique des substances stimulantes

ETUDE PHARMACOLOGIQUE DES SUBSTANCES STIMULANTES

Chanvre indien

Caractรจres botaniques

Le chanvre provient d’une espรจce : Cannabis sativa, plante herbacรฉe annuelle originaire de l’Asie centrale. Sa prรฉsentation est. trรจs variable suivant le climat, l’altitude, le sol ainsi que sa teneur en produit actif, tรฉmoignant d’une grande souplesse รฉcologique.
A l’รฉtat sauvage, le cannabis se dรฉveloppe sous forme bisexuรฉe : moitiรฉ mรขle, moitiรฉ femelle ร  part รฉgale [52j. La tige est droite, cannelรฉe, plus ou moins ramifiรฉe. La plante possรจde cinq calices et aucune corolle. Les calices des fleurs fertiles sont entiers et brillants [39].
Les feuilles sont dentรฉes. elliptiques, palmรฉes et formรฉes de 5 ร  7 segments inรฉgaux
Les fleurs sont en grappes trรจs discrรจtes. Les fleurs mรขles sont assemblรฉes en panicules. Concentrรฉes dans les longs flamants glandulaires des feuilles et des fleurs, les rรฉsines narcotiques servent ร  fabriquer le harschisch, la marijuana et leurs dรฉrivรฉs.
Les graines sont ovoรฏdes, lisses et de couleur marron.

Composition chimiqueย 

Plusieurs substances ont รฉtรฉ identifiรฉes ร  savoir des acides aminรฉs, des protรฉines, des enzymes, des sucres, des hydrocarbures, des alcools, des aldรฉhydes, des acides gras, des vitamines, des composรฉs terpรฉniques ou on retrouve des substances psychotropes dont le plus reprรฉsentatif est le D-9 tรฉtra hydro cannabinol (D-9 TI-IC) responsable des effets psychotropes et qui a รฉtรฉ isolรฉ en 1964 par une รฉquipe de l’universitรฉ hรฉbroรฏque de Jรฉrusalem et รฉgalement le D-8 tรฉtrahydro cannahinol qui possรจde des effets psychotropes moindres que le D-9 THC.
Outre les graines, toutes les parties de Cannabis sativa peuvent contenir des cannabinoรฏdes mais dans des proportions variables.

Mรฉcanisme d’action

On a pu rapprocher le THC des drogues anticholinergiques ou des drogues hallucinogรจnes. Cependant, les cannabinoรฏdes semblent former une classe pharmacologique particuliรจre dont le mรฉcanisme d’action reste inconnu [15].

Propriรฉtรฉs pharmacologiques

Chez certains consommateurs, le cannabis stimulerait l’appรฉtit. Unc action anti-รฉmรฉtique a รฉtรฉ dรฉcrite et utilisรฉe en thรฉrapeutique notamment aux Etats-Unis oรน des mรฉdicaments ร  hase de THC sont associรฉs ร  certaines chimiothรฉrapies anti-cancรฉreuses pour enrayer les vomissements. Un effet analgรฉsique est รฉgalement dรฉcrit et reste cependant controversรฉ [9, 24].
Nรฉanmoins on observe assez peu de modifications aprรจs inhalation ou absorption orale de cannabis, si ce n’est parfois une lรฉgรจre tachycardie, une tendance ร  la baisse de la pression artรฉrielle, une hyperthermie conjonctivale ou une sรฉcheresse de la bouche. Chez les consommateurs rรฉguliers, peuvent survenir des cรฉphalรฉes, des vertiges., des troubles du sommeil, une conjonctivite et une irritation trachรฉo-bronchique. Les fumeurs de cannabis sont exposรฉs ร  des risques cancรฉrogรจnes pulmonaires liรฉs non pas ร  la substance elle-mรชme, mais ร  la combustion du goudron, qui serait trois fois plus forte avec le haschich qu’avec le tabac [48]. Selon certaines recherches menรฉes notamment aux .Etats-Unis et en France, un dรฉficit immunitaire et une altรฉration de 1a spermatogenรจse seraient entraรฎnรฉs par l’usage abusif de cannabis [38, 611.
Les effets psychologiques du cannabis sont relativement lรฉgers, fortement subjectifs et trรจs variables suivant la personnalitรฉ du sujet et son expรฉrience antรฉrieure. Il apparaรฎt un รฉtat d’euphorie, un sentiment de relaxation ou de lรฉgรจretรฉ et de flottement, susceptible de s’accompagner d’une levรฉe d’inhibition avec impossibilitรฉ plus ou moins marquรฉe, liรฉe ร  la conviction que tout est devenu facile et possible. Il peut aussi survenir une intensification des perceptions sensorielles avec augmentation de la sensibilitรฉ aux stimuli externes, une relative dรฉsorientation temporo-spatiale, une perception ralentie du temps et une certaine apathie pouvant se solder par une somnolence. Dans certains cas, c’est un sentiment de tristesse qui s’exprime, accompagnรฉ parfois d’un certain degrรฉ d’anxiรฉtรฉ. On notera que les effets aphrodisiaques relรจvent surtout de la suggestion [15].

Groupe des opiacรฉs

Les principaux produits

Le groupe des opiacรฉs comprend l’opium et ses dรฉrivรฉs : des analgรฉsiques de synthรจse et des antitussifs qui ont en commun des propriรฉtรฉs pharmaco mimรฉtiques. Parmi toutes les substances appartenant ร  cette classe, seuls l’opium et l’hรฉroรฏne peuvent รชtre considรฉrรฉs comme des drogues parfaitement illicites, les autres produits faisant partie de la pharmacopรฉe et n’รฉtant donc susceptibles que d’un dรฉtournement d’usage [15].

L’opium

C’est le suc laiteux qui s’รฉcoule de la capsule du pavot. il est cultivรฉ en Asie, en Inde et en Extrรชme Orient. Il se fume ou se mange. Les jeunes toxicomanes utilisent assez souvent l’opium mรฉlangรฉ ร  la marijuana [10].
L’opium se prรฉsente sous la forme de boulettes, d’une poudre blanche ingรฉrรฉe ou bue en dรฉcoction. Ces produits sont le plus souvent fumรฉs dans une pipe aprรจs avoir รฉtรฉ prรฉalablement piquรฉe avec une aiguille et chauffรฉe[6].

Dรฉrives de 1*()pium

Ce sont la morphine et l’hรฉroรฏne principalement :
โ€ข La morphine se prรฉsente sous forme de blocs compacts de couleur beige foncรฉe. Elle prรฉsente des effets analgรฉsiques et parfois dรฉprime la fonction respiratoire quelque fois des nausรฉes et des vomissements.
โ–  L’hรฉroรฏne ou di-acรฉtyl morphine se prรฉsente sous la forme d’une poudre blanche facilement soluble dans l’eau. : Opiacรฉes de synthรจse Succรฉdanรฉs synthรฉtiques de la morphine ils peuvent รชtre :
โ–  Agonistes : dรฉrivรฉs de la pรฉthidine (Dolosalยฎ) et dรฉrivรฉs du diphรฉnylmรฉtha.ne, ces dรฉrivรฉs comprennent le dextromoramide(palfiume), le chlorhydrate de mรฉthadone, l’acรฉtyl mรฉthadone (IAAM) et le dextropropoxyphรจne (Antalvicยฎ et Diantalvicยฎ).
โ–  Mixtes : la pentazocine (fortal), dont les propriรฉtรฉs agonistes morphinomimรฉtiques sont au premier plan : la Buprรฉnorphine (Temgรฉsicยฎ), plus agoniste qu’antagoniste, la normorphine (nalorphineยฎ) plus proche des antagonistes.

Tolรฉrance et dรฉpendance

La tolรฉrance ร  l’opium est thรฉoriquement faible, tout au moins chez de petits fumeurs trรจs prudents et contrรดlรฉs. En revanche, la tolรฉrance aux morphiniques est rapide et prรฉcoce, varie selon la dose, la frรฉquence d’administration ou les rรฉactions individuelles, et ne se dรฉveloppe pas de faรงon uniforme au regard des diffรฉrents symptรดmes. En outre, les divers opiacรฉs donnent lieu ร  une tolรฉrance croisรฉe.
La dรฉpendance physique est importante et s’installe rapidement. Elle est รฉgalement croisรฉe entre opiacรฉs [49].
La dรฉpendance psychique est aussi trรจs forte, ce qui rend l’arrรชt de la prise d’opiacรฉs difficile et pรฉnible.

Tolรฉranee et dรฉpendance

L’induction enzymatique et l’accรฉlรฉration de la dรฉgradation des barbituriques contribuent ร  crรฉer une tolรฉrance rapide et croisรฉe pour les diffรฉrents barbituriques. Les barbituriques interviennent pour leurs effets sรฉdatifs et thymiques. La dose lรฉthale reste cependant la mรชme pour le toxicomane et le sujet nรฉophyte normal, ce qui est source d’accidents.
Similaire ร  ceux observรฉs lors de la prise de benzodiazรฉpine ou de mรฉprobamate, le sevrage des barbituriques se manifeste lors de l’interruption brutale des prises :
ยฐ Dans les intoxications moyennes par une anorexie, une insomnie, des tremblements et une hyperthermie, nausรฉe, vomissements et altรฉration de l’Electrocardiogramme (EEG).
โ–  Dans les intoxications sรฉvรจres les symptรดmes prรฉcรฉdents sont souvent les prodromes d’un tableau de delirium avec possibilitรฉ de survenue de convulsions รฉpileptiques [30].

Les amphรฉtamines

Prรฉsentation

Les amphรฉtamines proviennent originellement de l’Ephรฉdra, plante connue de longue date en Chine et dont le principal alcaloรฏde, l’รฉphรฉdrine, fut isolรฉ en 1887 par Yamanashi et Nรฉgoi. Ce n’est qu’au X)e le siรจcle, dans les annรฉes trente, que fut synthรฉtisรฉe aux Etats-Unis la premiรจre d’entre elles, la benzรฉdrine, ร  l’origine de la crรฉation de nombreuses autres molรฉcules du mรชme type [15].
Les substances appartenant ร  la classe des amphรฉtamines existent sous une grande variรฉtรฉ de composรฉs et sous des formes diverses : comprimรฉs, capsules. ampoules injectables, poudre dite ยซ Crystal ยป. Les plus connues d’entre elles รฉtant l’amphรฉtamine, la dextro-amphรจtamine (Ma.xiton,
Dexadrine) et la mรฉthamphรฉtamine (Mรฉthรฉdrine). Elles sont rรฉservรฉes ร  un usage mรฉdical restreint (syndrome hyper kinรฉtique infantile, narcolepsie) et sont inscrites au tableau des substances vรฉnรฉneuses. Elles sont devenues aujourd’hui d’un accรจs trรจs difficile. On en trouve nรฉanmoins sur le marchรฉclandestin, qu’ils s’agissent de produits licites fabriquรฉs industriellement et dรฉtournรฉs de leur usage, ou de prรฉparations artisanales illรฉgales.
L’usage toxicomaniaque a gรฉnรฉralement lieu, soit ร  la suite d’une rencontre fortuite entre le produit et un sujet prรฉdisposรฉ ร  la drogue, qui va peu ร  peu augmenter les doses d’un stimulant prescrit par son mรฉdecin, soit dans le cadre d’une escalade toxicomaniaque chez un sujet dรฉjร  poly- toxicomane [6].

Mรฉtabolisme et mode d’action

L’absorption per os est rapide et totale. La dรฉgradation se fait dans le foie et l’รฉlimination par les voies urinaires.
L’amphรฉtamine est. responsable de la libรฉration de dopamine dans les noyaux gris centraux. Elle stimule le largage et inhibe le rรฉcaptage de la sรฉrotonine et des catรฉcholamines, de la norรฉpinรฉphine en particulier, au niveau de la membrane synaptique [201. La voie IV permet au produit d’atteindre plus rapidement le SNC et donc accroรฎt les effets euphorisants.

Effets cliniques

Du point de vue physiologique, on observe des rรฉactions au niveau du SNC : hyper-vigilance avec insomnie et des amรฉliorations de la performance.
Les effets sont variables d’un individu ร  un autre, mais en rรจgle gรฉnรฉrale, on peut observer une certaine expansivitรฉ avec accรฉlรฉration, des reprรฉsentations mentales, intensification de l’idรฉation et euphorie. injectรฉ en IV, le produit peut donner lieu ร  un flash d’une extrรชme violence, puis ร  un vรฉritable tableau d’allure maniaque. Aprรจs cette phase d’excitation, survient une phase dรฉpressive qui incite le sujet ร  prendre une nouvelle dose [38].

Tolรฉrance et dรฉpendance

La tolรฉrance est classiquement rapide et marquรฉe, mais peut parfois varier d’un sujet ร  l’autre. La tendance ร  augmenter la dose dรฉpend de l’effet recherchรฉ.
La dรฉpendance physique est induite par une consommation importante d’amphรฉtamines, susceptible de donner lieu ร  un syndrome de sevrage : crampes abdominales, myalgies, asthรฉnies, boulimie, irritabilitรฉ et insomnie.
La dรฉpendance psychologique prime cependant avec des manifestations dรฉpressives liรฉes au sevrage [6].

La Cocaรฏne

Prรฉsentation

La feuille de coca peut รชtre cueillie en deux espรจces d’arbustes, 1 *Erythroxylon coca et I’ Erythroxylon novogratense il 0]. Elle est mรขchรฉe depuis l’Antiquitรฉ par les Indiens d’Amรฉrique du Sud ร  cause de ses effets excitants et coupe-faim. Ils en ont aussi fait le centre de leur systรจme soda! et religieux. Elle continue encore ร  jouer un rรดle socio-รฉconomique important dans certains pays latino-amรฉricains, en particulier lร  oรน les populations sont fortement frappรฉes par la misรจre et la sous alimentation. La cocaรฏne est un alcaloรฏde extrait de la feuille de coca que l’on fait macรฉrer dans un bain d’acide sulfurique et rincer au kรฉrosรจne pour obtenir la ยซ pรขte base ยป, qui sera ensuite raffinรฉs en chlorhydrate donnant des cristaux. Newman en dรฉtermine la formule chimique en 1959 et elle sera d’abord utilisรฉe en thรฉrapeutique comme anesthรฉsique local, avant de donner lieu aux premiers usages toxicomaniaques dans les milieux mรฉdicaux et d’รชtre ensuite au dรฉbut du XX รจ siรจcle, largement consommรฉe sous diffรฉrentes formes [32]. IV-5-2- Mรฉtabolisme et mode d’action
Les cocaรฏniques sont solubles dans les graisses et. diffusent rapidement dans l’organisme, quelque soit le mode d’administration. D’abord stockรฉs au niveau du cerveau, ils sont ensuite mรฉtabolisรฉs, en grande partie au niveau hรฉpatique, avant d’รชtre รฉliminรฉs dans les urines, 10% de la cocaรฏne รฉlimรฉe reste inchangรฉe.
Les produits agissent en bloquant la recapture des catรฉcholamines au niveau prรฉ-synaptique et selon certains travaux, il existerait chez les intoxiquรฉs une diminution temporaire du nombre de rรฉcepteurs dopaminergiques.

Les solvants

Les Principaux produits et mode d’utilisation

Il s’agit d’une gamme extrรชmement large de produits de droguerie.
L’รฉther, le trichlorรฉthylรจne sont les produits les plus employรฉs et les plus puissants. Ils sont souvent utilisรฉs par les enfants et les jeunes adolescents en raison de la facilitรฉ ร  se les procurer. H y eut รฉgalement des abus de l’รฉther dans les milieux in rirmiers [30]. Le plus souvent, le produit est inhalรฉ (on respire au dessus de la bouteille ou au dessus d’un chiffon imbibรฉ du produit) ou dans le cas de la rustine, le produit est placรฉ dans un sac en plastique que l’adolescent applique comme un masque sur sa ligure pour mieux respirer les vapeurs [58].

Effets cliniques

Ces produits provoquent rapidement une ivresse qui s’accompagne d’exaltation de l’humeur et peut รชtre renouvelรฉe. Cet รฉtat peut se manifester par une excitation intellectuelle accompagnรฉe souvent d’illusions oud’hallucinations.

La pharmacodรฉpendance

La dรฉpendance, qui est variable, est surtout psychologique mais parfois รฉgalement physique notamment avec l’รฉther ou l’on peut voir des accidents de sevrage de type delirium tremens. Souvent ces produits sont utilisรฉs de maniรจre irrรฉguliรจre [51].

La โ€˜ furnรฉe du tabacย 

La fumรฉe du tabac est consommรฉe durant des annรฉes par les fumeurs du fait de la dรฉpendance induite par la nicotine. Elle comprend des milliers de composรฉs dont plusieurs centaines sont toxiques et plus de trente classรฉs comme cancรฉrigรจnes [46].
En tirant sur sa cigarette, le fumeur prend un courant principal de fumรฉe dont il inhale quelques dizaines de millilitres une douzaine de fois par cigarette. 11 inhale aussi. durant des pรฉriodes beaucoup plus longues, la fumรฉe qui s’รฉchappe latรฉralement de la cigarette, il en est ainsi pour les personnes qui vivent autour. La fumรฉe latรฉrale a une composition diffรฉrente de celle du courant principal [20].

La nicotine inhalรฉe

La nicotine est la substance la plus caractรฉristique de la fumรฉe du tabac.
Elle crรฉe une dรฉpendance psychique, niais elle a aussi de nombreux effets sur la santรฉ. Son inhalation avec la fumรฉe de cigarette provoque une vasoconstriction des artรจres coronaires, accรฉlรจre le pouls. augmente la pression artรฉrielle et le dรฉbit cardiaque. Ces effets cardiovasculaires sont moindres ou absents quand la dose de nicotine est rรฉguliรจre [6].
La nicotine augmente par ailleurs la concentration sanguine en acides gras et l’adhรฉsion plaquettaire, ce qui est un facteur de risque de thrombose artรฉrielle. La nicotine baisse le taux d’oestrogรจnes, conduisant ร  une mรฉnopause plus prรฉcoce et ร  une ostรฉoporose post mรฉnopausique plus intense.

L es oudrons

Ils sont de puissants cancรฉrogรจnes et mutagรจnes. Ils provoquent des cancers en altรฉrant l’ADN et en provoquant en particulier des mutations du gรจne de la protรฉine P 53 (inhibitrice de tumeur). Par ailleurs les goudrons :
โ–  participent ร  la paralysie des systรจmes d’รฉpuration pulmonaire,
โ–  endommagent les alvรฉoles pulmonaires, โ€ข diminuent l’efficacitรฉ du systรจme immunitaire [431.

Ce_g_t.ji est inhalรฉ_pqr . le fumeur

L’รฉtiquetage portรฉ sur le paquet de cigarettes n’est pas conforme ร  la rรฉalitรฉ de ce qui est inhalรฉ par le fumeur. Il y’a environ 12 mg de nicotine dans chaque cigarette, mรชme s’il indique I ou 0,2 mg sur le paquet. C’est dans la fumรฉe que sont mesurรฉs les contenus par cigarette, selon la norme ISO, mais chacun fume ร  sa faรงon : le simple fait de boucher les aรฉrations du . < filtre avec les doigts peut multiplier par I0 le taux de nicotine dans la fumรฉe.
En modifiant trรจs lรฉgรจrement sa faรงon de fumer, le fumeur qui veut passer des cigarettes normales aux cigarettes lรฉgรจres absorbe de fait la mรชme quantitรฉ de nicotine et de goudron qu’auparavant [20,46].

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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITE SUR LES SUBSTANCES 4 STIMULANTES
I. Dรฉfinition des substances stimulantes
Il. Historique
III. Mode d’administration des substances stimulantes
IV. Etude pharmacologique des substances stimulantes
IV.1. Chanvre indien
IV.1.1. Caractรจres botaniques
IV.1.2. Composition chimique
IV.1.3. Mรฉcanisme d’action
IV.1.4. Propriรฉtรฉs pharmacologiques
IV.1.5. Pharmacodรฉpendance
IV.2. Groupe des opiacรฉs
IV.2.1. Les principaux produits
IV.2.1.1. L’opium
IV.2.1.2. Dรฉrivรฉs de l’opium
IV.2.1.3. Opiacรฉes de synthรจse
IV.2.2. Structure chimique
IV.2.3. Mรฉcanisme d’action
IV.2.4. Effets pharmacologiques
IV.2.5. Tolรฉrance et dรฉpendance
IV.3. Les barbituriques.
IV.3.1. Structure chimique
IV.3.2. Mรฉcanisme d’action
IV.3.3. Effets pharmacologiques
IV.3.3. Tolรฉrance et dรฉpendance
IV.4. Les amphรฉtamines
IV.4.1. Prรฉsentation
IV.4.2. Mรฉtabolisme et mode d’action
IV.4.3. Effets cliniques..
IV.4.4. Tolรฉrance et dรฉpendance
IV.4.5. Les complications
IV.4.5.1. Physiologiques
IV.4.5.2. Psychologiques
IV.5. La cocaรฏne
IV.5.l. Prรฉsentation
IV.5.2. Mรฉtabolisme et mode d’action
IV.5.3. Effets cliniques
IV.5.4. Tolรฉrance et dรฉpendance
IV.5.5. Complications
IV.6. Les hallucinogรจnes
IV.6.1. Prรฉsentation
IV.6.2. Effets cliniques
IV.6.3. Tolรฉrance et dรฉpendance
IV.6.4. Complications
IV.7. Les solvants
IV.7.1. Les principaux produits et mode d’utilisation
IV.7.2. Effets cliniques
IV.7.3. Pharmacodรฉpendance
IV.7.4. Les complications
IV.7.4.1. Les accidents mรฉdicaux
IV.7.4.2. Les accidents psychiatriques
IV.7.5. L’รฉvolution
IV.8. L’alcool
IV.8.1. Diagnostic de l’intoxication alcoolique
1V.8.1.1. Ivresse simple
IV.8.1.2. Ivresse pathologique
IV.8.2. Evolution et pronostic
IV.8.2.1. Complications
IV.8.2.2. Les facteurs de pronostic
IV.9. Le tabac
IV.9.1. Donnรฉes gรฉnรฉrales
IV.9.2. La fumรฉe du tabac
IV.9.2.1. La nicotine inhalรฉe I
IV.9.2.2. Les goudrons
IV.9.2.3. Ce qui est inhalรฉ par le fumeur
IV.9.3. Dรฉpendance nicotinique
IV.10. La cafรฉine
IV.10.1. Effets recherchรฉs
IV.10.2. Effets secondaires
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDEย 
I. Mรฉthodologie de l’รฉtude
1.1. Cadre de l’รฉtude
1.1.1. Universitรฉ Cheikh Anta Diop de Dakar
1.1.1.1. Situation gรฉographique
1.1.1.2. Historique et crรฉation
1.1.1.3. Les citรฉs universitaires
1.1.1.4. Les facultรฉs et les รฉcoles
1.2. Mรฉthode de l’รฉtude
1.2.1. Type d’enquรชte
1.2 .2.Objectif de l’รฉdude
1.2.3. Le questionnaire
1.3. Population d’รฉtude
1.4. Mรฉthode de sondage
1.5. Dรฉroulement de l’enquรชte
1.5.1. Le prรฉ-test
1.5.2. Dรฉroulement de l’enquรชte
1.6. Mรฉthode d’analyse
II. Les rรฉsultats de l’รฉtude
11.1. Les caractรฉristiques sociodรฉmographiques
11.1.4. Distribution des enquรชtรฉs selon le sexe
11.1.2. Distribution des enquรชtรฉs selon l’age
11.1.3. Distribution des enquรชtรฉs selon la nationalitรฉ
11.1.4. Distribution des enquรชtรฉs selon la religion
11.1.5. Distribution des enquรชtรฉs selon la rรฉgion
11.1:6. Distribution des enquรชtรฉs selon la facultรฉ
11.1.7. Distribution des enquรชtรฉs selon leur rรฉsident
11.1.8. Distribution des enquรชtรฉs selon la bourse
11.2. Description de la consommation des substances stimulantes
11.2.1. Lร  prรฉvalence globale des substances stimulantes
11.2.2. Les diffรฉrentes substances stimulantes consommรฉes
11.2.3. Influences des facteurs sociaux ร  l’usage des stimulants
11.2.4. La raison de l’usage des stimulants
11.2.5. Ceux qui ont cessรฉ de consommer les stimulants
11.2.6. La maniรจre de se procurer des stimulants
11.2.7. Perception de la dangerositรฉ des stimulants
11.3. La pรฉriode d’utilisation des stimulants
11.4. Dรฉpistage de cotinine et du cannabinoide
11.4.1. Les rรฉsultats des examens d’urine ‘
11.4.1.1. fumeurs du tabac
11.4.1.2. Les fumeurs de cannabis
CONCLUSIONย 
REFERENCES BIBLIOGRAPIQUESย 
ANNEXES

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