ÉTUDE FINANCIÈRE ET EVALUATION DU PROJET 

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Relief et altitude du district d’Amparafaravola:

Le relief du district est formé :
§ à l’Est : par une partie basse qui forme la cuvette de l’Alaotra,
§ à l’Ouest : par des reliefs montagneux caractérisépar des lavaka,
§ au Nord : par une chaîne de montagne ouverte par une forêt dense,
L’altitude est définie par : le point haut d’Antakaina (Ankokaina) de 1 317m de hauteur et le point le plus bas de lac Alaotra de 750m. Le lac Alaotra se situe entre les communes rurales de Tanambe, d’Ambohitrarivo et de Vohimena.
On note, sur l’ensemble de la circonscription, la prédominance de vastes plaines immenses et très fertiles
Le type de sol et végétation sont caractérisés pardes :
§ sols hydro morphes réservés à la riziculture dans sa quasi-totalité. Les sols hydro morphes des bas fonds, dénommés localement «hôraka », sont en permanence saturés d’eau et dégagent une odeur de soufre. Ce ypet de sol ne convient à la riziculture que s’ils sont bien drainés, c’est-à-dire avec une bonne maîtrise de l’eau. Par ailleurs, ils ne permettent pas les cultures pérennes.
§ sols des moyennes terrasses légèrement argileux, convenables aux cultures sèches et vivrières : sont rencontrés surtout dansles vallées et en bordure des cours d’eau.

Hydrographie

Le débit des eaux est fortement lié à la pluviométrie. Les rivières réagissent vite à celle-ci. Les crues sont soudaines et violentes pendant la saison de pluies. Les principales rivières dans le district sont les suivantes : Anony, Sahamaloto, Imamba Ivakaka, Besomangana, Ranofotsy et Sahabe. Elles déversent tous dans le grand Lac Alaotra. Il faut signaler la présence du Lac Alaotra, un endroit privilégié pour la filière pêche.
Actuellement, la zone est sous la menace perpétuelle de la régression, de la déchéance de la production. En effet, le phénomèned’ensablement, résultat inévitable de la dégradation avancée des bassins versants, segénéralise dans l’espace régional de l’Alaotra Mangoro,

Climat et température

Avec 26 °C de moyenne, La température varie de 13° C à 31° C. 1
Le district d’Amparafaravola a un type de climat mixte, alliant à la fois celui du haut plateau et celui de type côtier. Deux types de saisons définissent l’environnement climatique dont la saison humide et la saison sèche :
– la période de pluie débute en mois de Décembre etprend fin au mois de Février,
– la période inter saison commence le mois de Marset prend fin au mois d’Avril,
– la saison froide et brumeuse commence le mois de Mai jusqu’au mois de Juillet,
– la saison chaude et sèche débute à partir de mois d’Août jusqu’au Novembre. L’irrégularité des pluies, avec 20 à 30 jours secs après les premières pluies
d’octobre, est préjudiciable aux cultures. La maîtrise de l’eau ainsi que les moyens de production constituent pour les agriculteurs un enjeu majeur. Cette sécheresse en début de saison peut être fatale pour l’agriculture et entraîner une forte pression de pêche effrénée sur le lac.
Le climat de la région est favorable aux différentes activités agricoles. Compte tenu de l’étendue de la plaine de l’Alaotra avec ses multiples cours d’eau, la pratique de la riziculture constitue la principale activité de la population. Toutefois, d’autres activités, telle la culture fruitière, commencent à gagner du terrain en ce sens qu’elles constituent une source de revenu importante.

Contexte environnemental

La Région Alaotra Mangoro dispose d’importantes ressources forestières. Elle possède des aires protégées lesquelles représententdes potentialités énormes pour le développement du tourisme. La traditionnelle pratique des cultures sur brûlis, constitue l’un de facteurs favorisant l’accélération du phénomène d’érosionncontrére dans la majeure partie de la circonscription. Pour Madagascar, la gestion durable des ressources naturelles et l’intégration de la conservation de l’environnement dans les stratégies de la réduction de la pauvreté figurent parmi les grands objectifs du programme national sur l’environnement (PEIII), qui entame actuellement sa troisième phase quinquennale. A ce propos, quatre communes du district d’Amparafaravola se trouvent être des zones prioritaires d’intervention du PEIII. 1
Les forêts du district d’Amparafaravola sont diversifiées. La production forestière est très variée et présentent une large gamme de produits répondant aux besoins d’une vaste étendue de catégorie de consommateur. Les forêts produisent des traverses, bedera, plateau, rakopaka, planche, ainsi que d’autres produits comme le charbon de bois (2950 tonnes) ; les bois de chauffage (3763 tonnes) ; les bois d’œuvre (293 715 m3) ; les bois rond (2656 unités) et d’autres (34916 tonnes).

Infrastructures de communication

Les voies de communication constituent les artères économiques d’une région. Elles résolvent les problèmes des circulations et des flux des produits dans le cadre des échanges commerciaux. Elles favorisent la tenue de différentes interventions spéculatives.

Infrastructure de transport

Le District d’Amparafaravola dispose de trois types de transport : routier, ferroviaire et fluvial. Malgré la présence d’une piste d’atterrissage (réservée à l’usage des particuliers) à Ambongalava dans le CR Ambatoma inty, le transport aérien est inexistant.
Le transport routier
Presque toutes les localités administratives sont reliées au chef lieu de district par des axes dont les états diffèrent selon leur proximité. Généralement, les localités périphériques des agglomérations urbaines sont accessibles à longueur d’année ; par contre, des pistes saisonnières desservent les zones reculées. Cette disparité observée au niveau des infrastructures routières génère inévitablement des inégalités en termes de développement. En ce sens, les zones productives s’enlisent dans l’enclavement faute de moyens d’évacuation des produits (Ranomainty, Bedidy, Vohimena…etc) Les Communes des abords (et périphériques) de la RN3 A(axe bitumée), surtout celles situées aux carrefours des axes – Ambaiboho, Tanambe, Ambohitrarivo et Ambohijanahary – deviennent de grands centre d’échanges commerciaux.
Le transport ferroviaire
Le transport ferroviaire assure généralement l’approvisionnement en carburants, le transport de riz et des intrants agricoles, l’acheminement des produits miniers (chrome et graphite) destinés à l’exportation. Tel est le rôle primordial de la voie ferroviaire linéaire Vohidiala – Morarano chrôme Toutefois, le district d’Amparafaravola est accessible de la ville de Toamasina et d’Antananarivo par voie ferroviaire à partir de l’a xe Moramanga-Lac Alaotra (MLA) jusqu’à la gare de Vohidiala.
Le transport fluvial
Toutes les rivières (Sahamaloto, Anony , Imambaivakaka, Besomangana, Ranofotsy, Sahabe) affluent vers le lac Alaotra. Le tableau ci-dessous nous montre la distance et le nombre des transporteurs.

Poste et Télécommunication

Les infrastructures de communication sont caractérisés par :
§ le bureau de recette de 6ème classe dans les communes de Morarano chrome, d’Ambohijanahary, et Tanambe ;
§ l’agence postale 1 ère classe dans la commune d’Ambohitrarivo
§ la recette de distribution dans la commune d’Amboavory ;
§ le colis express dans la commune d’Amparafaravola et de Tanambe.

Energies électriques

Le JIRAMA approvisionne la région de l’Alaotra Mangoro en eau et électricité. Tous les districts y ont accès par l’intermédiaire de la centrale hydroélectrique de Mandraka pour le district de Moramanga et par des centrales thermiques pour les districts restants.
En matière d’eau potable, l’approvisionnement est « inégalement » reparti. Seuls les chefs lieu de district sont ravitaillés. Sur ceplan, la majeure partie des communes constitutives est appuyée par des ONG sur la base de la considération de différents paramètres exigés par leur système de fonctionnemenet de financement.

Services sociaux

Le chef lieu du district dispose d’un commissariat de police. Quant à la gendarmerie, deux (2) communes détiennent des brigades de la gendarmerie dont Ambatondrazaka et Tanambe, trois (3) communes de poste avancées : Morarano, Ambohijanahary et Beanana, trois (3) communes de postes volants : Bedidy ; Ambatomainty ; Vohimena et une (1) de poste fixe à Amparafaravola.

Dina existant avec les informations y afférent

A notre connaissance, aucune véritable « dina » ausens juridique de terme n’a été mise en place jusqu’à ce jour, ni au niveau des Fo kontany ni au niveau des communes, sauf le « dina fototra hiarovana ny ala sy ny doro Tanety » relatif à la protection forestière contre les feux de brousse.

Comités de vigilances et quartiers mobile

Des comités des vigilances et des quartiers mobiles ont été sensibilisés à collaborer étroitement avec les forces de l’ordre pour l’application du « dina » spécifié ci-dessus. Chaque Fokontany possède 2 à 3 quartiers mobiles.
Le commissariat de police du district d’Amparafaravola connait des handicaps majeurs à l’accomplissement normal des tâches et de s missions dévolues aux forces de l’ordre : insuffisance du personnel, de matériels et de fournitures de bureaux ; inexistence de poste émetteur récepteur ni de radioBLU. L’inexistence de dina, plan locaux de sécurité, moyen de communication à la disposition de la commune et zones limitrophes sont parmi les problèmes majeurs en matière de la sécurité. Pour assurer une meilleure sécurité des personnes et de leurs biens,l’intervention de l’instance supérieure compétente est vivement souhaitée en vue de résoudre les dits problèmes.1
Ainsi donc une bref historique de la monographie d’Amparafaravola, après nous allons passer à la section suivante de parler l’ori gine du projet.

ORIGINE DU PROJET

Cette section traitera de :
– la réalité existante du milieu récepteur du projet,
– la signification et les valeurs constructives de la formation technique et de la formation professionnelle,
– la justification du choix du milieu récepteur pourla réalisation du projet.
Le but de la présente étude peut être résumé commesuit :
Objectif spécifique: mettre en place d’un établissement technique et de formation professionnelle.
Résultats attendus: Etablissement technique et professionnel mis en place.

Monographie du district d’Amparafaravola 2005

Caractéristiques et potentialités du milieu récepteur

Potentialités économiques a. Les ressources humaines

Le district d’Amparafaravola compte 293 282 habitants répartis dans les vingt (20) communes. La taille moyenne des ménages est desix (06) personnes par famille. Environ 70 % de la population totale constitue celle active.
Avec une population moyenne de 11522 individus par commune, le district d’Amparafaravola représente une circonscription très peuplée de la région d’Alaotra Mangoro. Cette abondance de la population constitue un potentiel important de force productif si l’on tient compte du taux de la population active à Madagascar variant de 40 à 60 %, que la domination du critère et du paramètre «jeunesse» par extrapolation de la structure de la pyramide des âges connus, celui du district atteint les 70 %.
La population du District d’Amparafaravola est constituée d’un véritable melting-pot. Presque la moitié des groupes ethniques existants à Madagascar y est représentée : sihanaka, merina, betsimisaraka, antandroy, antesaka, antefasy, antemoro, bezanozano, betsileo, bara. Plusieurs éléments et paramètres ont favorisé le peuplement de la zone. Parmi la multitude des précurseurs de la migration,outre le taux de croissance annuelle de 6%, deux facteurs peuvent être considérés commeles principaux fondements du peuplement de la zone déterminée : le climat et larichesse du sol.
Les diversités socioculturelles véhiculées par chaque groupe constituent un amalgame catalytique de savoir faire, de technique et de capacité de transformation de l’environnement de la production pour la mise à pie d d’œuvre d’une combinaison de différentes « technologies spécifiques » pour la réalisation du développement. Chaque secteur de la production bénéficie la complémentarité des paramètres productifs efficaces et efficients pouvant reculer les entraves et handicaps résultants des particularités cognitives égocentriques. En fait, ettec combinaison de la diversité peut constituer un doping considérable pour l’assurance du bien être social tant au niveau des activités intellectuels qu’au niveau des travaux manuels.
Sur le plan psychologique, la population présente une grande perméabilité à l’innovation et à l’initiative d’amélioration, de r éforme et de transformation. Elle ne s’oppose pas à des modifications ou à des changemen ts précurseurs, aboutissant au développement. Cette volonté ferme ancrée dans laecherche du bien être social modèle et bâtit chaque individu dans le processus de produ ction de la vie quotidienne.
Cependant, la carence en équipements et en moyens, prolongement matériel de l’aptitude cognitive, constitue un handicap majeur dans la réalisation des aspirations pour une société d’où sera bannie la pauvreté.

Les activités économiques

Le district d’Amparafaravola dispose des atouts considérables pour l’avenir de son économie.
En matière d’activités agricoles, des milliers d’hectares de terrains cultivables sont propices aux diverses cultures vivrières, maraîchères, industrielles et de culture de rente. De vastes pâturages sont propices au développement des activités agropastorales. Le milieu est favorable à la promotion et à l’essor de l’élevage à cycle court : volaille, oie, ovin, porcin.
Jusqu’à maintenant, toutes les activités économiques sont effectuées de manière artisanale. Le processus de production à grande échelle est encore rare alors la région prête à la pratique de l’agrobusiness. La filière groalimentaire est en train de se mettre en place ces dernières années sous la contrainte des réquisits de l’échange commerciale, la tendance vers « l’intensif » au détriment de « l’extensif » gagne de plus en plus du terrain dans les habitudes des agriculteurs et des éleveurs. L’alliance quantité-qualité devient la base de toute exploitation pour une production compétitive sur le marché, l’amélioration de la rentrée de trésorerie pour lesménages et l’accroissement des revenus individuels.

La richesse du milieu naturel

Le milieu naturel du district d’Amparafaravola regorge de richesse inestimable. Les sous sol renferme des pierres précieuses et autres gemmes commercialisables, les forêts produisent des variétés de bois précieux,s lelacs se prêtent à des activités piscicoles génératrice d’important revenu et de trésoreries. Cependant, l’exploitation de ces différentes filières demeure archaïque et artisanale.
Les aires protégées constituent une potentialité uristiqueto notoire.
Le manque de politique de mise en valeur de l’entité, l’insuffisance des capacités et des compétences dans la gestion des filières porteuses nuit souvent à l’économie locale.

Potentialités socio – culturelles

Le District d’Amparafaravola a une population majoritairement jeune, classée dans la catégorie « active ».
Au niveau de l’éducation, très peu d’élèves ont accès à l’enseignement secondaire. Ceux qui y entrent se voient offrir un nombre limité d’option d’études. Les élèves désirant poursuivre les études techniques doivent arcourirp plus de 80 km pour trouver l’école adéquate. Souvent, le coût d’une telle opération dépasse largement les capacités boursières des intéressés et finit par conduire à al résignation à une formation non souhaitée.
Au niveau de la gestion des « récoltes », les paysans rencontrent des difficultés dues à l’existence des pratiques usurières présentes partout quand les agriculteurs ont besoin d’appui et de soutien pour mener à terme la saison culturale. Malgré les évolutions observées sur les rendements en périodede récolte, paradoxalement, la « période de soudure » persiste et continue de persister. D’après les résultats des enquêtes effectuées auprès des paysans, environ 85% possèdent d’engins agricoles dont 90% entretiennent périodiquement leurs matériels, 10% consultent les garagistes en cas de panne. En matière de réparation des matériels agricoles, les paysans doivent amener leurs machines en ville (parfois même vers la capitale) faute de compétence et de capacité professionnelle des garagistes.

Potentialités en partenariat

Beaucoup de partenaires techniques et financiers (projets, organismes de financement, organisme de coopération, organismes des Nations Unies, etc.) interviennent dans l’Alaotra Mangoro dans le secteur social, économique et de l’environnement. Des structures d’appuis, le soutie n et le financement sont omniprésentes dans la circonscription administrative d’Amparafaravola. On note particulièrement le foisonnement d’organisations paysannes (Groupements, associations) mis en place par les différents organismes non gouvernementaux tels que l’USAID (Alliance des Projets financés par USAID à Toamasina), PSDR, FID.

Sens constructif de la formation technique et professionnelle :

Les prémisses du choix d’option de formation à poursuivre au niveau l’enseignement supérieur sont déjà anticipées dès ’enseignementl secondaire de par l’institution des catégorisations académiques, desdiverses séries (littéraire, scientifique, technique et socioculturel). Après l’enseignement général, la formation technique et la formation professionnelle sont les deux options à c hoisir du fait qu’elles moulent les jeunes à connaître et à savoir d’ores et déjà leurs secteurs de prédilection. Ces deux options préparent et forment les jeunes techniquement en vue de mieux les orienter dans la conception de leur avenir professionnel. Généralement, la pratique et l’expérience facilitent l’entrée dans les cercles fermés du métier et du travail.
D’une manière générale, le niveau d’instruction, les expériences professionnelles (formelles et informelles) influent sur l’ouverture d’esprit, sur les aspirations et sur la personnalité de l’individu. Toutes les phases de l’éducation consistent à transmettre rationnellement les outils, les moyens, les techniques, les méthodes et les procédés de transformation de la réalité existante sur la basedu principe cyclique théorie-pratique.
L’appréciation de l’évolution observée résulte de’estimationl et de l’évaluation de la maîtrise qualitative et quantitative dans le processus de la production de la vie matérielle opérée par les différents acteurs sociaux. Cet état de fait est illustré par la différenciation des niveaux de progrès constatée auniveau des nations du monde. Dans une large mesure, la maîtrise des techniques et de la technologie normativement basique s’instaure en système de valeur et de référence internationale. Cette universalisation systémique engendre la classification et la catégorisation des nations en : grande puissance, puissance émergeante, petites nations et nations pauvres.

Justification du choix

Le choix du lycée technique et de la formation professionnelle est basé sur la considération de la faisabilité, de la viabilité etdes apports de l’institution pour la jeunesse estudiantine en particulier, pour la société dans l’ensemble et pour la région en général.
Tel analysé antérieurement, la population estudiantine du district d’Amparafaravola est confinée dans aucun choix quant à la continuation des études, limitée aux choix des métiers restrictifs et peu expérimentée face aux degrés de compétitivité requis par les travaux salariaux. Letraçage unilatéral du futur par les différentes contraintes socio économiques et environnementales annihile toute velléité d’essor et de progrès. Or, la potentialité socio économique du district dénonce un capacité effective à assumer des responsabilités relatives à la mise en œuvre des activités promotrices de développement réel. Ces outsat développementales ont toujours été mis en veilleuse, ou ont été gérés indifféremment au détriment de la considération des paramètres environnementaux et évènementiels dumilieu.
Pour ce faire, l’approche et la justification du choix de la réalisation d’un Lycée technique professionnel dans le district d’Amparafaravola seront basées sur :
– le fondement professionnel de l’avenir,
– la prospérité et le bien être de la population,
– la pérennisation des acquis pour la continuité du éveloppementd

Le fondement professionnel de l’avenir

La formation technique et professionnelle anticipe le fondement de l’avenir des jeunes professionnellement. Ses contenus fournissent aux étudiants les moyens et les méthodes d’appréhension et d’ajustement de la réalité côtoyée aux outils et techniques cognitifs. Ils permettent, outre une meilleure appréciation de l’existant aux fins d’une meilleure transformation, d’envisager et de prévoir sereinement l’archétype du futur métier.
En fait la multiplication des informations élargit et repousse les limites de l’ignorance et de l’incompétence. Elle favorise et entretient la naissance de l’initiative créatrice. Elle permet la rationalisation des activités contextuelles pour une approche conjoncturellement crédible, efficace et efficiente.
L’objectivité des réalisations trouve son essence dans la maturité des choix effectués en rapport avec la compréhension de l’existant, de l’environnement ou du milieu de production. En d’autres termes, la prépondérance et la nature du milieu de production déterminent la « nature » de l’institution à mettre en place. L’objectif primordial est de mettre en place une institution technique professionnelle adéquate et conforme aux réalités, aux aspirations et aux besoins de la population, du district et de la région. Cette institution est préconisée fourniràla jeunesse estudiantine les éléments nécessaires dans le cadre de la préparation d’un avenir meilleur

La prospérité et le bien être de la population,

La maîtrise de la gestion des paramètres inhérentsaux activités de la production engendre la prospérité des producteurs et assure l’efficience du bien être. Il s’agit de gérer au mieux la conjugaison du rendement en fonction des terres disponibles. Les gaspillages, source de la faillite, génèrent des dégâts incommensurables irrécupérables. Le proverbe malagasy « mitsinjo ny vody andro ho merika » recouvre tous son sens dans la conduite des différentes activités de production A cet effet, la constitution de l’épargne tient une grande importance pour assurer l’avenir.

La pérennisation des acquis pour la continuitédu développement

L’effectivité de la pérennisation des acquis pour ssurera la continuité du développement requiert la mise en place d’un système pérenne et efficace dans la résolution des contraintes et des problèmes rencontrés dans le processus de production de la vie matérielle.
Sur le plan agricole, la maîtrise de la mécanisation de l’agriculture est fonction de la disposition d’acteurs compétents et efficaces. Ces caractères ne s’obtiennent que par l’acquisition, la spécialisation et la formation.
Le district d’Amparafaravola souffre du manque d’ag ents maîtrisant la mécanique agricole alors que la mécanisation est cours. D’après les récentes statistiques, presque chaque agriculteur dispose au moins d’une machine agricole. Cependant, la maintenance et l’entretien de ces machines constituent le problème majeur des paysans. La résolution de cette difficulté réside dans la promotion des activités d’entretien et de maintenance de la mécanique agricole. Pour ce faire, il faut réajuster le système éducatif au contexte de la production locale en priorisant la diversification et l’augmentation de l’offre et de la qualité des cursus techniques et professionnels. Avec la mise en place du lycée privé et la fréquentation par des personnesntéresséesi sur les mécaniques autos agricoles, les paysans ne seront plus confrontés à des difficultés, leurs temps seront utilisés à d’autres travaux. La mise en place du projet diminuera progressivement le nombre des jeunes étudiants non actifs et non productifs.
Ceci est à l’origine du projet, la section suivante montrera la généralité sur le projet

GÉNÉRALITÉS SUR LE PROJET

Définition du projet

D’après Beaudelet N., « un projet est un dispositif mettant en œuvre un certain nombre de moyens humains, financiers, matériels pour la réalisation d’objectif défini en réponse à une demande, selon une échéance prédéterminée ».
Le présent projet peut commencer après avoir établiet planifié les trois points suivants :
 Les objectifs,
 Les moyens
 Les délais de vie

Le secteur du projet

Comme ce présent projet ne fait pas de transformation, il fait partie du secteur primaire qui englobe l’agriculture de toute nature ainsi que le gisement de mines. Pourtant, le produit résultant du secteur primaire constitue, soit des matières indispensables aux activités secondaires, soit des éléments fondamentaux au secteur tertiaire. Ceci explique que les activités du secteur primaire sont très indispensables.

Le classement de projet

Il y a trois sortes de projet :
§ les grands projets industriels
§ Les moyens projets
§ Les petits projets

Caractéristiques juridiques

Les caractéristiques juridiques de l’établissement à mettre en place se présentent comme suit :

Les statuts juridiques de l’entreprise

En vertu de la loi n°2203-036 du 30 janvier 2004 su r les Sociétés Commerciales, et en application du décret 2204-453 du 14 juin 2004, les dispositions à suivre concernant la gestion du LTP.S. SARL sont les suivantes :
– Dénomination : Lycée Technique Professionnelle Privé Sahaza (LTP .S)
– Raison sociale : Education et formation
– Son capital : Ar 20 000 0001
– Forme juridique : SARL
– Siège social : Amparafaravola

L’environnement juridique :

L’entreprise appliquera la comptabilité établie à Madagascar selon le plan comptable générale. D’où elle doit :
– Tenir un livre journal
– Tenir un grand livre
– Avoir un bilan
– Livre d’inventaire
– Cadre général des impôts (IBS, TVA)

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE DU DISTRICT D’AMPARAFARAVOLA
Section I. MONOGRAPHIE D’AMPARAFARAVOLA
§1. Historique
§2. Localisation du district et sa délimitation
A. Localisation du district
B. Délimitation
§3. Contexte physique et environnemental
A. Milieu physique
a). Relief et altitude du district d’Amparafaravola:
b). Hydrographie
c). Climat et température
§4. Le milieu social et infrastructurel
a). Répartition de la population et croissance démographique
b).Santé
c).Education
B. Infrastructures de communication
a). Infrastructure de transport
c). Energies électriques
C. Services sociaux
Section II. ORIGINE DU PROJET
§1. Caractéristiques et potentialités du milieu récepteur
B. Potentialités socio – culturelles
C. Potentialités en partenariat
§2. Sens constructif de la formation technique et professionnelle :
a). Justification du choix
b) Le fondement professionnel de l’avenir
§1. Définition du projet
§2. Caractéristiques juridiques
a). Les statuts juridiques de l’entreprise
b). L’environnement juridique :
§3. Buts et objectifs du projet :
§4. Intérêts du projet :
CHAPITRE II. ÉTUDE DE MARCHÉ
Section I : RÉALITÉ ACTUELLE DU MARCHÉ :
§1. Eloignement du lycée technique et de formation professionnelle :
§2. Existence d’un nombre élevé de machine agricoles :
Section II. ÉTUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
§1. Population ciblée :
§2. Analyse de l’offre :
§3. Analyse de la demande :
CHAPITRE III : STRATÉGIES ET POLITIQUES À ADOPTER
Section I. STRATÉGIES MARKETING
§1. Stratégies marketing
§2. Politique de promotion et de communication
§3: Analyse de la situation du projet :
a. Forces : Adéquation du lycée aux besoins locaux
b. Faiblesses :
c. Opportunités :
d. Menaces :
Section II : PROGRAMMES ET ACTIONS À PROPOSER :
§1. Acquisition des matériels :
§2. Autres prestations :
§3. Le chronogramme
A. La nécessité du chronogramme
B. La présentation du chronogramme
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE ET EVALUATION DU PROJET 
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS 
Section I : L’INVESTISSEMENT NÉCESSAIRE :
§1. Les immobilisations incorporelles :
§2. Les immobilisations corporelles :
Section II : LES TABLEAUX D’AMORTISSEMENT
Section III : PLAN DE FINANCEMENT ET FONDS DE ROULEMENT INITIAL
§1. Fonds de roulement initial
§2. Plan de financement
a). La capacité d’autofinancement et les Cash flows
b). Le plan de financement
§3. Les emprunts :
§4. Tableau des emplois et des ressources
§5. Remboursement de la dette
CHAPITRE II : SITUATION FINANCIÈRE DU PROJET
Section I : compte de gestion
§1. Compte des produits :
§2. Compte des charges :
Section II : BILAN DU PROJET
§1. Bilan d’ouverture :
§2. Les 5 bilans :
Section III : Flux de trésorerie :
CHAPITRE III : ANALYSE FINANCIÈRE DE L’ACTIVITÉ
Section I. LE SEUIL DE RENTABILITÉ
§1. Définition
§2. Utilité du seuil de rentabilité
§3. Calcul du seuil de rentabilité
Section II : LES RATIOS D’ANALYSE FINANCIÈRE
§1. Ratios de rentabilité
a) Ratio de bénéfice net
b) Ratio de rendement des capitaux propres
§2. Ratios du bilan
a). Ratio de financement des immobilisations (RFI)
b). Ratio d’indépendance financière (RIF)
c). Ratio d’autonomie financière (RAF)
§3. Les impacts économiques du projet
A. La notion de valeur ajoutée
B. Amélioration du PIB (Produit Intérieur Brut)
§1. Evaluation du projet
A. La valeur actuelle nette ;(V.A.N)
a)Définition
b) Calcul de la valeur actuelle nette
B. Taux de rentabilité interne (TRI)
C. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
C. L’indice de profitabilité (I.P)
§2. Impacts du projet :
a). Les impacts financiers
b). Les impacts économiques
c). Les impacts sociaux
d). La vie concurrentielle
§3. Cadre logique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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