Le cheptel
Le cheptel sénégalais est composé de Bovins, ovins, caprins, équins, asins, porcins, volailles, et camelins. Les effectifs exacts du cheptel sont difficiles à déterminer. En général ils sont estimés soit à partir de l’effectif de départ estimé sur la base des effectifs vaccinés affectés d’un taux de correction ; soit à partir d’un effectif de départ auquel on applique un taux de croissance annuelle ; soit sur la base des exploitations visités. Le tableau I et la figure 2 donnent la répartition des effectifs du cheptel par espèce et par région en 2010 (en nombre de têtes). Les effectifs du cheptel sont évalués à 14 971 039 têtes en 2010 contre 14 554 329 têtes l’année précédente, soit une augmentation de 2,8%. Cette évolution est imputable au relèvement des effectifs des ovins (3,5%), des caprins (3,4%) et des bovins (1,6%) qui constituent l’essentiel de la population du cheptel. Ils représentent respectivement 37,2%, 31,8% et 22,1% de l’effectif total (ANSD, 2011).
Production laitière au Sénégal
Bien que le cheptel sénégalais soit relativement important et orienté essentiellement vers la production laitière, la quantité de lait produite localement est relativement faible. Chez les petits ruminants, la production laitière est essentiellement assurée par les caprins. Quant aux races bovines locales, elles sont peu productives (de 0,5 à 2 l/vache/jour) (MUHIRE, 2008). Ainsi, la production laitière nationale est irrégulière et fortement marquée par une variation saisonnière. Elle représentait 11% de la production laitière de l’UEMOA en 2003 selon le rapport du COVAPE. Cependant elle a connu une hausse ces dernières années.
En effet la production laitière est passée de 222 829 milles litres à 227 904 mille litres entre 2009 et 2010, ce qui représente un accroissement de 2,3%. Elle est dominée par le lait de vaches comme l’atteste la figure 3 (62,8%), suivi du lait de caprins (22,5%) et de celui d’ovins (14,7%). (ANDS, 2010).En 2011, la production laitière nationale est de 185 millions de litres.
Malgré tout, l’approvisionnement en lait et en produit laitiers reste fortement dépendant de l’importation.
Ainsi les importations de produits laitier ont atteint 73,1 milliards de FCFA en 2010, après 68,2 milliards en 2009, soit une hausse de 7,2%. Cette progression est imputable à celle des importations de « préparations alimentaires à base de lait », sous l’effet de la faiblesse de l’offre locale pour ce produit. Ainsi, la figure 4 montre l’évolution de ces importations entre 2005 et 2010 par milliards de FCFA.
Cheptel caprin en Afrique subsaharienne
Principales Races exploitées au Sénégal
Au Sénégal on rencontre plusieurs races de chèvres. Cependant les principales races exploitées sont la chèvre du sahel et la chèvre naine ou Djallonké. Ces deux races de chèvres partagent la rusticité et l’adaptation dans le milieu où ils vivent. Cependant ils présentent des diversités selon certains caractères. Ainsi la morpho biométrie et la couleur de la robe de ces chèvres sont données par le tableau II.
La chèvre du sahel
La chèvre du Sahel est trouvée dans toute l’étendue de la zone sahélienne de l’Afriqueoù elle prend diverses appellations : chèvre Maure, chèvre Arabe ou chèvre Touareg(Photo 1). Elle est de grande taille avec une hauteur au garrot qui peut atteindre 70 à75cm chez la femelle à 80 à 85 cm chez le mâle. La chèvre du sahel a une production laitière moyenne qui varie de 0,8 à 1,2litres par jour (TETEH, 1988). La photo 1 montre une chèvre du Sahél en image.
Systèmes d’élevage
Le système d’élevage se définit comme l’ensemble des techniques et des pratiques mises en œuvre par une communauté pour faire exploiter dans un espace donné, des ressources végétales par des animaux en tenant compte de ses objectifs et des contraintes du milieu (LHOSTE, 1993). D’après WILSON (1992), en Afrique, on distingue deux grands types de systèmes de production animale: le système traditionnel et le système moderne. A l’intérieur de chacun de ces 2 systèmes, on note des sous-systèmes.
Système traditionnel
Les systèmes traditionnels sont fondés sur trois formes principales d’élevage: l’élevage nomade, l’élevage transhumant et l’élevage sédentaire. Ces trois formes se regroupent au sein de deux systèmes de production: le système pastoral et le système agropastoral.
Le système pastoral regroupe l’élevage nomade et transhumant. Il se pratique sur des zones où la pression sur la terre est faible et où l’agriculture est presque absente en raison de la faiblesse des précipitations et de l’aptitude des sols (BOURZAT, 1989).
L’élevage nomade est un élevage basé sur un ensemble de déplacements anarchiques entrepris par certains pasteurs accompagnés de leurs troupeaux. Ces déplacements sont dictés par la recherche des pâturages et des points d’eaux. Ce type d’élevage a pour conséquence principale la dégradation des pâturages et des sols. L’élevage nomade est répandu dans le Sahel Nord. Les terres représentatives de cette zone sont celles à usage pastoral et sylvicole.
Pour ce qui est de l’élevage transhumant, il consiste en un déplacement coordonné et périodique des animaux vers les zones agricoles ou les prairies marécageuses des zones subhumides et humides. Ces déplacements se font pendant la saison sèche ou à son approche et durent 4 à 5 mois. Les effectifs des troupeaux transhumants varient entre 100 et 150 têtes. Les animaux exploitent les pâturages tout au long de leur déplacement et sur les parcours de leur zone de séjour pendant la saison sèche. Enfin, le système agropastoral est généralement pratiqué par des pasteurs sédentaires Peuls, Maures et Touaregs. C’est un système où cohabitent l’agriculture et l’élevage sédentaire. Les éleveurs utilisent les pâturages de leurs terroirs et aires agro-pastoraux.
Les troupeaux sédentaires sont mixtes le plus souvent et leur taille varie entre 50 et 80 têtes. On distinguera dans ces systèmes en raison de la prédominance de l’une ou l’autre des activités, un sous-système où l’élevage domine et un sous-système oùl’agriculture est l’activité principale.
Système moderne
D’une manière générale, le développement économique et l’ouverture du monde pastoral sur le monde extérieur ont favorisé la naissance de petits élevages caprins sédentaires de type industriel, mais leur nombre reste faible et ne se résume qu’au stade d’essai.
Performances zootechniques et utilisation des chèvres
Performances zootechniques
L’âge à la mise bas est approximativement à 16 mois chez la chèvre du sahel et à 17 mois chez la chèvre naine. L’intervalle entre mise bas est un peu plus élevé chez la chèvre du sahel que chez la chèvre naine, respectivement 11 et 9 mois. Les autres paramètres de reproduction sont résumés dans le tableau III.
Utilisation des chèvres
Les caprins occupent une grande place socioculturelle. En effet, ils sont intimement liés à toutes les cérémonies religieuses et familiales (Cérémonies rituelles, pèlerinage, mariage, fête de tabaski, noël). Une enquête exploratoire effectuée au Mali par WAELTI en 2002 a montré que les petits ruminants faisaient partie intégrante des exploitations agricoles. Ils servent en premier lieu d’épargne et de source de revenu mais leur fumier, et surtout leur lait et leur viande sont des produits appréciés.
Utilisations du lait
Le lait de chèvre joue un rôle important au plan alimentaire et thérapeutique. Il est utilisé pour diverses raisons : diététique, thérapeutique, etc. Les propriétés diététiques du lait de chèvre ont été montrées : il est hypoallergénique et a une forte teneur en caséine de haute valeur nutritive (Najari et al., 2000). En effet, un litre de lait de chèvre contient 32 g de protéines avec un apport en calcium de 1,7 g/l et peut couvrir 70% des besoins nutritionnels quotidiens d’une mère allaitante ou enceinte (DEVENDRA, 1991). Il est particulièrement recommandé aux enfants, aux convalescents et aux vieillards, et peut soulager ceux qui souffrent de l’ulcère duodénal, de l’asthme, de la dépression nerveuse ou d’une débilité générale (FRENCH, 1971). Le lait de la chèvre est également indiqué dans le traitement de diverses maladies telles que la gastro-entérite infantile et la chloro anémie des jeunes filles pubères (CHAMCHADINE, 1994),la syphilis et la gourme des enfants.
En comparaison avec le lait de vache, le lait de chèvre est plus riche en matière grasse.
Etant donné que les molécules de graisse du lait de chèvre sont plus petites que celles du lait de vache, le lait de chèvre est plus digestible. Concernant les protéines, la tendance va plutôt vers des taux légèrement inferieurs pour le lait de chèvre que le lait de vache. Toutefois la teneur en caséine est plus élevée dans le lait des caprins. Il y a deux fois plus de vitamines A dans le lait de chèvre que dans le lait de vache qui est plutôt plus riche en caroténoïdes. Le lait de chèvre est plus riche que d’autres laits en calcium, potassium, phosphore, magnésium. Il y’a autant de sélénium dans le lait de chèvre que dans le lait maternel. Le lait de chèvre est également riche en antioxydants (VANWARBECK, 2008).
Utilisation des peaux
La chèvre n’est pas seulement élevée pour sa viande mais aussi pour sa peau. Les peaux des caprins sont très sollicitées par les industries de maroquinerie à cause de leur résistance, de leur élasticité et de leur structure fibreuse particulière (KAYIHURA, 1983). D’après DENIS (2000), elles sont d’ailleurs préférées à celle des ovins et dans la cordonnerie et la ganterie, aucune peau n’égale celle du chevreau. En 2007 la production contrôlée de peaux dans la région de Fatick s’était élevée à 17 531 unités contre 16054 en 2006 (ANSD, 2007).
Utilisation du fumier
Dans des régions à vocation agricole, l’on comprend aisément la forte pression qui s’exerce sur les bonnes terres. C’est là que l’élevage intégré à l’agriculture prend toute son importance : il s’agit tout d’abord de l’utilisation systématique de la fumure organique pour conserver la qualité du sol, faute de pouvoir opérer un système rotatif par la jachère et d’acheter de l’engrais minéral.
En général, le fumier provenant de l’élevage des bovins est le plus utilisé, mais celui provenant des caprins représente une part non négligeable.
Utilisation socioculturelle
Au Sénégal Les grands événements socioculturels sont souvent marqués par le nombre impressionnant d’animaux abattus. En effet en 2006, le nombre de caprins abattus dans la région de Fatick est de 14678 têtes contre 4215 pour les bovins et3233 pour les ovins (ANSD, 2007). Certains éleveurs enquêtés ont déclarés que, du fait de la hausse de prix du bélier au cours des fêtes de tabaski, ils préfèrent acheter un bouc don le prix est abordable. Les chèvres sont utilisées comme cadeau pour resserrer les relations entre les gens ; elles sont également des animaux de sacrifices. La chèvre est aussi utilisée pour le ″confiage″(système de dont ou l’on confie à quelqu’un animal et au partage avec lui tour à tour la descendance de l’animal), les dons et le troc. La chèvre a une fonction sociale très remarquable dans le maintien et dans le renforcement des liens de parenté et de clans dans la région de Fatick (prêt et dons d’animaux).
Contraintes de l’élevage des caprins
Contraintes alimentaires et d’abreuvement
Les caprins reçoivent une ration de base constituée uniquement de pâturage.la complémentation est quasiment absente. Les ressources fourragères disponibles sont aussi mal gérées. En général, très peu d’éleveurs pratiquent la culture fourragère (Niébé, maïs et mil). De plus, les fourrages cultivés ne sont pas très bien entretenus.
Leur stade de fauchage est souvent dépassé et la technique d’ensilage pour les conserver en vue d’une utilisation en saison sèche n’est pas connue. Le déficit fourrager est très remarquable pendant la période de soudure, ce qui entraîne une chute de production et des mortalités importantes avant sevrage (RWAMASIRABO et al., 1991).
Quant à l’abreuvement, le manque d’eau en quantité et en qualité dans certaines zones est une contrainte majeure à l’intensification de l’élevage dans la Région de Fatick qui compte un effectif considérable de caprins. A cela s’ajoutent les habitudes des éleveurs à ne pas donner de l’eau à volonté aux animaux.
Contraintes génétiques
Le type génétique semble avoir été essentiellement sélectionné par l’écosystème ce qui se reflète par le format longiligne plus apte à supporter la chaleur. Cette adaptation à un environnement difficile s’est sans doute réalisée au détriment des potentialités génétiques laitières et bouchères. Dans l’état actuel des connaissances et surtout avec l’avènement des biotechnologies dans le domaine de l’élevage, il serait tentant, pour améliorer les performances des races locales, d’introduire des gènes exotiques. Au Maroc, NARJISSE et al. (1992)rapportent que l’introduction du sang alpin chez les chèvres de Marrakech a permis d’accroître considérablement la production laitière. La même source rapporte que les chèvres alpines importées au Maroc et bien adaptées aux conditions locales produisent 214 litres de lait pour une lactation de 180 jours alors que cette production n’est que de 54 litres en 120 jours pour les chèvres locales. En outre, les métisses ont vu leur production laitière augmenter grâce a l’organisations deséleveurs autour de cette activité.
Contraintes économiques
En général, le niveau d’investissement dans l’élevage caprin est faible. Certains considèrent ce domaine comme un secteur économique à haut risque. Par le manque de ressources fourragères, l’alimentation des chèvres est reléguée au second plan au détriment de celle des grands animaux. Les conditions pedo-climatiques hostiles, l’environnement technique qui n’est pas des meilleurs, les potentialités limitées des animaux, l’appui des autorités qui fait souvent défaut sont également un ensemble de facteurs qui n’encouragent pas cet élevage. On remarque aussi l’inaccessibilité aux crédits, par manque de garantie pour les petits éleveurs qui sont majoritaires, limitant ainsi leur possibilité d’adopter les technologies modernes d’élevage qui exigent des moyens assez importants. Les facteurs de productions sont très chers pour ces éleveurs : les coûts d’Insémination Artificielle (I.A), de construction des logements modernes, d’achat de médicaments, de vaccins, d’aliments du bétail et d’autres produits vétérinaires. Sur le plan de la commercialisation, la filière fait l’objet d’une pléthore d’intermédiaires qui profitent de la quasi-totalité des bénéfices. Ceci est un manque à gagner pour le propriétaire et occasionne chez l’éleveur une rémunération insuffisante pour stimuler son désir de vendre et son goût pour les beaux produits. La chèvre du sahel, telle que décrite dans son milieu, est assez bonne productrice de lait, malgré les contraintes évoquées. Son croisement avec les races caprines exotiques augmenterait sa production laitière, a condition que les autres facteurs de production soient bien maitrisés.
Contraintes climatiques
Les systèmes de productions animales sont influencés par les précipitations annuelles et ses effets sur le développement de la végétation (WILSON, 1992). Au cours de cette dernière décennie la pluviométrie a été irrégulière dans la région de Fatick (CISSE, 2005). Cette variation de la pluviométrie peut avoir un impact direct sur le disponible fourrager et indirectement sur les animaux. Les fortes températures (30°C en mars et 40°C en avril et mai) peuvent influencer négativement la productivité deschèvres malgré leur degré d’adaptation.
Contraintes socio politiques
Le cantonnement de l’éleveur caprin en zones défavorisées et d’accès difficiles, et son faible niveau d’instruction, font qu’il reste à l’écart de toute innovation ou forme d’organisation à même de lui permettre de bénéficier d’un appui technique et professionnel approprié. En Afrique, on note une défaillance du système d’encadrement des éleveurs. Le crédit agricole est difficilement accessible avec des taux d’intérêt élevés (AMAHORO, 2005).
Contraintes sanitaires
Elles sont plus constantes en élevage traditionnel. Bien que le Sénégal dispose d’une bonne couverture sanitaire concernant les grandes épizooties, le parasitisme et les pathologies infectieuses comme la peste des petits ruminants et la pasteurellose, la fièvre de la vallée du Rift, les pathologies abortives méritent une attention particulière de la part des autorités chargées de la santé animale. Ces contraintes sanitaires relèvent d’un manque de personnel vétérinaire. En effet il n’y a que vingt 20) agents vétérinaires pour une région de 6685 km²de superficie et un cheptel de 3 219 825 de têtes. (IRSV FATICK, 2012). A ce manque d’effectif des services vétérinaires, s’ajoute également un manque de moyens matériel (logistique, matériel médicale).
LES MALADIES MAJEURES DE LA CHEVRE
Les maladies bactériennes
La pasteurellose
C’est la principale maladie pulmonaire de la chèvre. Il s’agit d’une pneumonie atypique due à Mannheimia haemolytica dont le sérotype A2 est largement prédominant chez les caprins. La maladie évolue plutôt sous une forme aiguë chez le chevreau et chronique chez l’adulte, entraînant une morbidité importante et une mortalité faible. La pasteurellose à une double importance : d’une part, importance médicale, car elle est à l’origine d’affections suraiguës et mortelles, ainsi que d’affections évoluant vers la chronicité. D’autre part, importance économique, par la mortalité, les retards de croissance et les pertes de production qu’elle cause (CHARTIER et al. ,1995).
Lorsque les animaux sont atteints, parfois la mort subite de tous les jeunes troupeaux est le signe prémonitoire qui attire l’attention du clinicien et c’est la septicémie hémorragique. C’est le cas lors des septicémies suraiguës. Les pneumonies suraiguës des adultes se traduisent très souvent par une dyspnée, un jetage hémorragique parfois, et à l’autopsie, les poumons sont parsemés des foyers hémorragiques, lourds et œdémateux caractérisant ainsi le stade d’hépatisation rouge.
La forme aiguë est caractérisée par la fièvre, une respiration accélérée, voire dyspnéique accompagnées par un jetage et un larmoiement. Dans cette forme, les poumons sont rouge – noirâtres, nécrosés par endroit. Elle évolue lentement, engendrent des zones de pneumonies grises et d’atélectasie, bien visibles à l’autopsie(BADA-ALAMBEDJI et al., 2003), cité par BAMAMBITA (2009).
La pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC)
La pleuropneumonie contagieuse caprine est une maladie infectieuse, contagieuse, affectant uniquement les caprins. Elle est due à un mycoplasme : mycoplasma capricolum subsp. capripneumoniae.
La maladie apparaît dans un troupeau suite à l’introduction d’un animal malade ou en phase d’incubation. Il faut un contact étroit entre animal malade et animal sain pour sa transmission.
La PPCC touche les caprins de tous âge. Elle se présente sous diverses formes : suraigües (fréquentes dans les zones ou la maladie n’a jamais ou pas sévi depuis de nombreuses années) et aigues ou chroniques (qui s’observent dans les zones d’enzootie ou bien à la fin des épizooties).
Le premier symptôme est un abattement, une difficulté à se déplacer. On note en outre une hyperthermie (41°C). Les avortements sont fréquents voire de règle. La mort peut survenir en quelques jours à un mois en fonction des conditions d’élevage (THIAUCOURT, 2003).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES PATHOLOGIES MAJEURES DE LA CHEVRE ET LES CAUSES DE MORTALITE DES CHEVREAUX
CHAPITRE I : L’ELEVAGE AU SENEGAL
I. L’élevage au Sénégal
I.1. Le cheptel
I.2. Production laitière au Sénégal
I.3. Production de viande au Sénégal
I.4. Cheptel caprin en Afrique subsaharienne
I.4.1 Principales Races exploitées au Sénégal
I.4.1.1. La chèvre du sahel
I.4.1.2. La chèvre Djallonké
I.4.2. Systèmes d’élevage
I.4.2.1.Système traditionnel
I.4.2.2.Système moderne
I.5. Performances zootechniques et utilisation des chèvres
I.5.1. Performances zootechniques
I.5.2. Utilisation des chèvres
I.5.2.1. Utilisations du lait
I.5.2.2. Utilisation des peaux
I.5.2.3. Utilisation du fumier
I.5.2.4. Utilisation socioculturelle
I.6. Contraintes de l’élevage des caprins
I.6.1. Contraintes alimentaires et d’abreuvement
I.6.2. Contraintes génétiques
I.6.3. Contraintes économiques
I.6.4. Contraintes climatiques
I.6.5. Contraintes socio politiques
I.6.6. Contraintes sanitaires
II. LES MALADIES MAJEURES DE LA CHEVRE
II.1. Les maladies bactériennes
II.1.1. La pasteurellose
II.1.2. La pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC)
II.1.3. Les entérotoxémies
II.1.4. la brucellose
II.1.5. Le tétanos
II.1.6. Le piétin
II.1.7.La Chlamydiose
II.1.8.La Fièvre Q
II.1.9.La paratuberculose
II.2. Les maladies virales
II.2.1. La peste des petits ruminants (PPR)
II.2.2. La Fièvre de la vallée du Rift
II.2.3. La clavelée ou variole caprine
II.2.4. L’arthrite encéphalique caprine virale (CAEV)
II.3. Les maladies parasitaires
II.3.1. Les trypanosomoses
II.3.2. Les strongyloses gastro- intestinales et pulmonaires des ruminants
II.3.3. Les gales et La démodécie
II.4. Autres maladies
II.4.1 La tremblante
II.4.2. Les mammites
II.4.3.Les maladies métaboliques
II.4.3.1 L’acidose ruminale
II.4.3.2. L’alcalose
II.4.3.3. La toxémie de gestation
I. Les Facteurs de risques associés aux mortalités des chevreaux
I.1. Les caractéristiques de la mortalité des chevreaux
I.1.1. La prise du colostrum
I.2.2. L’influence des conditions du milieu sur la mortalité des chevreaux
I.1.3. L’ambiance des bâtiments d’élevage
I.1.4. La sensibilité et La réceptivité de l’organisme du jeune animal
II. Les maladies majeures des chevreaux
II.1. Les diarrhées néonatales
II.2. La Cryptosporidiose
II.3 La colibacillose
II.4. L’intoxication à la mamelle
II.5. La coccidiose
II.6. Les infections ombilicales
II.7. Les arthrites
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE PATHOLOGIOES CAPRINE ET CAUSES DE MORTALITE DES CHEVREAUX DANS LA REGION DE FATICK
CHAPITREI : MATERIEL ET METHODES
I.1. Zone d’étude : Présentation de la région de Fatick
I.1.1. Situation géographique et découpage administratif de la région de Fatick
I.1.2. Aspects Biophysiques
I.1.2.1. Le climat
I.1.2.2. Les ressources pédologiques
I.1.2.3. Les ressources en eau
I.1.2.4. La flore
I.1.2.5. La faune
I.1.3. Aspects socio-économiques
I.1.3.1. Population
I.1.3.2. Economie
I.1.4. Les atouts et potentialités de la région
I.1.4.1. Les potentialités de l’agriculture et de l’élevage
I.1.4.2. Les potentialités halieutiques
I.1.4.3. Les potentialités touristiques
I.1.4.4. Les contraintes au développement de la région
I.2.Matériels
I.2.1. Matériel animal
I.2.1.1. Echantillonnage, répartition et critères de choix des sites
I.2.1.1. Description des animaux
I.2.2. Matériel technique
I.2.2.1. Matériel pour la réalisation des enquêtes
I.2.2.2. Matériel pour la réalisation des prélèvements
I.2.2.2. Matériel pour le traitement des données
I.2.3. Ressources humaines
I.3.Méthode
I.3.1.Recherche bibliographique
I.3.2 Réalisation de l’enquête
I.3.2.1. l’échantillon des élevages enquêtés
I.3.2.2. Mode de fonctionnement des chèvreries enquêtées
I.3.2.3. L’enquête exploratoire
I.3.2.4. L’enquête proprement dite
I.3.3. Traitement des données
I.3.4.Réalisation des prélèvements
I.3.4.1 Echantillonnage
I.3.4.2.Prélèvements effectués
CHAPITREII: RESULTATS ET DISCUSSION
II.1.Résultats de l’enquête
II.1.1. Conduite de l’élevage
II.1.1.1. Logement et environnement des animaux
II.1.1.2. Alimentation et abreuvement
II.1.1.3. Niveau de connaissance des éleveurs des pathologies caprines
II.1.1.4. Pratiques sanitaires
I.1.1.5. Gestion de la reproduction
II.1.2. Les pathologies rapportées dans les élevages
II.1.2.1. Répartition générale
II.1.2.2. Répartition des maladies en fonction des sites
II.1.2.2.1.Selon les services vétérinaires
II.1.2.2.2.Selon les éleveurs enquêtés
II.1.3. La mortalité de chevreaux dans les élevages enquêtés
II.1.3.1 le niveau de mortalité dans les élevages
II.2. Résultat des analyses de laboratoire
II.2.1 pathologies suspectées et étudiées au laboratoire
II.2.2.Laboratoires d’analyse
II.2.3. Résultats obtenus
II.3. Discussion
II.3.1 Limites de la méthode d’enquête
II.3.2. Limites des moyens d’étude
II.3.3. La Pathologie caprine à Fatick
II.4.4.Les Causes de mortalité de chevreaux
II.4.4.1. Les causes générales de mortalité
II.4.3.2. Les mortalités dues aux pratiques d’élevages
II.4.4.3. Les mortalités dues aux maladies
CHAPITREIII.RECOMMANDATIONS
III.1. A l’Etat
III.2. Au Conseil Régional de Fatick (CRF)
III.3. A l’Inspection Régionale des Services Vétérinaires de Fatick
III.4. A l’association Régionale des Eleveurs Caprins de Fatick
III.5. Aux chercheurs
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES