Origine et répartition géographique
L’origine des premières antilopes (Antilopinae, Bovinae) a été établie par la découverte de fossiles, en Eurasie et en Afrique, il y a respectivement 17 et 13 millions d’années.
Les autres sous familles d’antilopes (Aepycerotinae, Alcelaphinae, Cephalophinae, Hippotraginae, Reduncinae) sont plus jeunes etapparaissent il y 4 à 6 millions d’années sur les continents africain et asiatique.
Aujourd’hui les antilopes se retrouvent sur cesdeux continents, en Asie (Inde, Pakistan, Népal) et dans toute l’Afrique.
Le continent africain est le continent qui possède la plus grande diversité d’antilopes. Il regroupe, à lui seul, les 7 sousfamilles dont 4 sont uniquement africaines (Aepycerotinae,
Alcelaphinae, Cephalophinae, Reduncinae) [4, 28].
Dans les plaines de l’ouest ducontinent nord américain, il existe l’antilope d’Amérique ou Pronghorn (Antilocapra americana). Cet animal est abusivement appelé « antilope » car le Pronghorn fait parti de la famille des Antilocapridés (Annexe I) et non des Bovidae : ses cornes sont constituées d’un cœur permanent enos recouvert d’une gaine de kératine qui tombe chaque année, ce qui les différencie des antilopes dont les cornes sont creuses et permanentes [28, 41]. Cet exemple confirme que les antilopes se retrouvent uniquement sur le continent africain et asiatique.
En plus de leur large répartition géographique, les antilopes se sont adaptées aux milieux les plus variés tels que :
¾le désert (ex : Addax nasomaculatus) ;
¾la savane (ex : Aepyceros melampus) ;
¾les forêts équatoriales (ex : Cephalophus natalensis) ;
¾les régions montagneuses (ex : Pelea capreolus).
Morphologie des antilopes
Les antilopes représentent un groupetrès hétérogène tant au niveau de la taille, du poids et de la conformation de leurs cornes :
y le poidspeut varier de 5 kg (Madoqua kirkii ou dik dik) à 900 kg (Eland de Derby (Taurotragus derbianus) ; y la hauteurau garrot varie de 25 cm chez l’antilope royale (Neotragus pygmaeus) à plus d’un 1,80 m chez l’Eland de Derby (Taurotragus derbianus) ; y les cornesont des caractéristiques communes : creuses, persistantes et arquées, mais leur conformation reste très variée.
Elles peuvent être droites, spiralées, tauroïdes, tordues, recourbées, en forme de lyre, etc.
Ces éléments permettent de différencier les genres d’antilopes issues de la même sous famille.
Par exemple dans la sous famille des Hippotraginae, les antilopes de genre Addax présentent des cornes spiralées alors que les antilopes du genre Oryxprésentent des cornesdroites.
Habitudes alimentaires et sociales
Les antilopes se nourrissent principalement d’herbes, de feuilles et de fruits des arbres et arbustes se trouvant dans leurs milieux (ex : gousse d’Acacia albida).
La fréquence d’abreuvement varie enfonction des espèces d’antilope.
Les antilopes vivant dans le désert (Addax nasomaculatus) ont la capacité de rester sans boire pendant plusieurs mois et trouvent toute l’eau nécessaire dans la nourriture, à l’inverse des Reduncinae (Kobus ellipsiprymnus) dont l’existence est fortement liée à la présence d’eau [1, 32].
Les antilopes se déplacent en troupeau plus ou moins nombreux et effectuent des migrations. Ces mouvements obéissent à la nécessité de découvrir de nouveaux territoires nourriciers, à la recherche de points d’eau, à des besoins de reproduction ou pour des raisons indéterminées, à l’exemple des déplacements massifs des springboks d’Afrique australe (Antidorcas marsupialis) [8].
En période de reproduction (une fois par an d’octobre à novembre), les mâles se livrent à des combats afin de déterminerle mâle dominant du troupeau. Au moment de la mise bas, la mère s’éloigne du troupeau pour donner naissance à 1 à 3 petits (antilopins).
Ces derniers restent cachés jusqu’à ce qu’ils puissent courir et rejoignent ensuite le troupeau.
Etymologie de Taurotragus derbianus
« Taurotragus derbianus» (Gray, 1847) est issu du grecque Taurosqui signifie « taureau », tragussynonyme de « bouc», le suffixe – agusqui veut dire « appartient à ».
Le terme derbianus a été donné en référence au LordEdward Smith Stanley (1775-1851), le 13 ème comte de Derby qui fut un homme politique britannique et un naturaliste de renom et Président de la « Zoological Society of London ». Sa collection d’animaux vivant a été dénombrée, à sa mort, à 1272 oiseaux et 345 mammifères [28, 44].
Situation de l’Eland de Derby en Afrique
Morphologie généralede l’Eland de Derby (Taurotragus derbianus derbianus)
L’Eland de Derby (Taurotragus derbianus derbianus) est la plus grande antilope au monde, avec une hauteur au garrot pouvant atteindre 1,85 m et un poids avoisinant, chez les mâles, les 900 kg.
La couleur générale de son pelage varie du fauvecrème et foncé au gris bleu chez les vieux mâles.
L’Eland de Derby porte un masque facial composé d’un chanfrein et d’un bout de nez noir avec les côtés de la face plus clair.
Le pourtour des lèvres est de couleur blanche ainsi que les deux chevrons partant de la commissure des paupières.
L’intérieur des oreilles est également blanc avec un point noir sur le bord supérieur et inférieur (Figure 4).
Habitat de Taurotragus derbianus derbianus
La répartition géographique de Taurotragus derbianus derbianusest très limitée et peut être résumée à deux localisations : yle Parc National du Niokolo Koba (P.N.N.K.) situé au sud-est du Sénégal représente le biotope naturel de l’Eland de Derby (Taurotragus derbianus derbianus).
Lors de la saison des pluies, les Elands de Derby effectuent des migrations vers l’Est et le Nord. Il est donc possible de les rencontrer dansles pays frontaliers du Sénégal tels que la Guinée et le Sud du Mali [23].
yla Réserve privée de Bandia, au sud-est de Dakar (Sénégal).
La présence des Elands de Derby dans cette localisation est due à un programme de conservation et de réhabilitation de l’espèce [2].
Organisation sociale et comportement
Organisation sociale
Les Elands de Derby se regroupent en troupeaux peu structurés de 15 à 25, voire 60 individus. Un troupeau peut se scinder enplusieurs groupes puis fusionner à nouveau.
Les Elands de Derby ne sont pas des animaux territoriaux. DuSénégal, ils effectuent des migrations saisonnières vers le Mali ou la Guinée, à l’exemple de Taurotragus derbianus derbianus.
Les relations entre individus sont rares etdiminuent avec l’âge : les groupes formés d’individus âgés sont plus dispersés. Seul lelien entre la mère et ses petits est durable.
Les mâles adultes sontprobablement moins sociables, errant en solitaire sur de petits domaines vitaux [23].
Comportement
Malgré sa grande taille, l’Eland de Derby n’est pas agressif.
Il maintient cependant, dans son milieu naturel, une distance defuite de quelques centaines de mètres à l’approche de l’Homme, ce qui le rend difficile à voir.
Doué d’excellents sens olfactif et auditif, il ne craint pas les autres animaux et les femelles se défendent en s’unissant contre les prédateurs.
Les mâles se battent pour conquérir le troupeau. Les agressions débutent par des parades : ils secouent la tête, feingnent des attaques, s’encornent à terre etbaissent les cornes vers le sol. Les combats réels sont rares, brefs et violents, avec des charges sur quelques mètres, puis les deux combattants luttent corps à corps en essayant de faire perdre l’équilibre à l’adversaire. Ces combats peuvent parfois mener à la fuite ou à la mort de l’un des deux mâles.
La maturité sexuelle est atteinte à 3 ans chez les mâles età 2 ans révolus chez les femelles [2]. La durée de gestation moyenne est de 275 jours et l’intervalle moyen entre velage est de 307 jours. La période de mise bas s’étend de novembre à février [2, 21].
L’étude de l’organisation sociale et du comportement de l’Eland de Derby est très importante dans le futur travail photographique, car il déterminera les méthodes d’approche de l’animal afin d’obtenir les meilleurs clichés.
La chasse sportive au Sénégal
Le développement du tourismeoccupe une place centraledans la stratégie du gouvernement afin de valoriser les ressources fauniques. Les activités ciblées comprennent aussi bien le tourisme de vision que la chasse sportive.
En 1999, l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole, Bureau d’Analyses MacroEconomiques (ISRA/BAME) a lancé une étude pour tenter de déterminer les bénéfices générés par la chasse sportive, au Sénégal.
Parmi les régions du Sénégal, Tambacounda attire lagrande majorité des chasseurs sportifs (650 sur un total de 692 chasseurs au cours de la saison 2000).
Les interviews auprès des entreprises de chasse ont permis d’estimer les dépenses moyennes de ce genre de touristes (650.000 Fcfa) demême que les coûts d’opération. Au cours de la saison 1999–2000,692 chasseurs ont été enregistrés, ce qui correspond à un revenu total d’environ 450 millions de Fcfa.
De plus, les intrants intermédiaires (ex : transport, marketing) sont estimés à seulement 3% des revenus totaux ; soit une valeur ajoutée d’environ 436 millions de Fcfa.
Les bénéfices générés par la chasse sportive dans la région de Tambacounda ont permis la création d’emplois ainsi que l’amélioration de la communication et de l’infrastructure dans des zones historiquement isolées, augmentant de ce fait les opportunités de marché pour l’agriculture et les autres secteurs [6].
Possibilités de domestication de l’Eland de Derby
La domestication d’animaux sauvages tels que le buffle d’eau (Bubalus bubalis), le yak (Bos grunniens) ou encore le gaur (Bos gaurus) et le Gayal (Bos frontalis), a connu plusieurs succès de petite envergure [53].
Un autre exemple dans la famille des bovidés,beaucoup plus proche de l’Eland de Derby est l’Eland du Cap (Taurotragus oryx).
Selon une analyse de la Food and Agriculture Organization (F.A.O.), l ‘Eland du Cap est sans doute l’espèce sauvage offrant le plus de possibilités pour la domestication.
Une étude sur un troupeau de 16 têtes a démontré que pendant leurs deux premières années de vie, les animaux ont accusé des gains de poids de l’ordre de 500 g par jour. Dans le même endroit et le même temps, de nombreux bovins domestiques, soumis au même régime, ont péri d’inanition ou ont dû être évacués ailleurs pour se rétablir [37].
Les Elands du Cap nécessitent une faible demande en eau tout en produisant une quantité satisfaisante (7 kg/jour) de lait riche, au goût agréable qui se conserve mieux que celui des animaux domestiques. [37]
En Ukraine (Askanya Nova) un troupeau d’Elands importé d’Afrique en 1892 a subi une sélection afin d’améliorer la qualité du lait et de la viande de l’animal.
Le lait issu de ce troupeau est utilisé dans le milieu hospitalier local pour les traitements de problèmes gastriques et de tuberculose. Cette activité perdure de nos jours [53].
La proximité entre l’Eland de Derby et l’Eland du Cap permet d’imaginer que de telles performances seraient réalisables chez l’Eland de Derby.
Situation géographique du Parc National du Niokolo Koba
Le Parc National du Niokolo Koba s’étend sur 913.000 ha soit9130 Km² à l’extrême SudEst du pays entre les frontières de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée Conakry et du Mali. Il occupe un bon quart de ce que l’on a coutume d’appeler le « Sénégal oriental ».
Il est situé entre les 12°30′ et les 13°20′ de latitude nord et entre les 12°20′ et les 13°35′ de longitude ouest.
Le parc est traversé par le fleuve Gambie sur plus de 200 km et par ses deux principaux affluents : le Niokolo Koba et la Koulountou.
Le relief du parc est assez plat avec une altitudevariant de 16 à 311 mètres mais devient plus accidenté à l’extrême sud-est sur les contreforts du massif montagneux du FoutaDjalon où naissent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie. Ces contreforts forment une frontière naturelle entre le Sénégal et la Guinée Conakry [38].
Historique de la Réserve de Bandia
Le projet de mise en place de la Réserve animalière de Bandia a été l’initiative d’un promoteur allemand, Mr. Arthur PIEPER.
Suite à une première autorisation accordée en 1984,par l’Etat sénégalais, pour la mise en place de la Réserve de Bandia (360 ha), le projet a été arrêté en 1986 par décision du Ministère de l’Economie et des Finances.
Un an plus tard (1987), Arthur PIEPER obtientune nouvelle autorisation de la part de ce même ministère et décide à l’aide d’un nouvel associé d’élargir la superficie de la Réserve à 460 ha. Trois années de travaux seront nécessaires pour clôturer cette superficie et permettre l’introduction des animaux sauvages, en juin 1990.
En 1993, trois nouveaux associésprennent part dans la Réserve de Bandia qui devient une Société à Responsabilité Limitée : S.A.R.L.- Réserve de Bandia.
Finalement en 1995, la SARL – Réserve deBandia est reconnue par le Ministère de l’Economie et des Finances qui lui accorde une autorisation de mise en valeur et d’exploitation d’une durée de trente ans renouvelable [3].
La Réserve de Bandia a connu, par la suite plusieurs projets d’agrandissement :
¾1999 : la superficie passede 460 ha à 651,04 ha ;
¾Juin 2004 : la totalité de lasurface atteint les 3500 ha ;
¾2005 : la surface clôturée s’agrandit et passe de 460 ha à 1500ha ;
¾Aujourd’hui, un projet est en cours afin de clôturer la totalité des 3500 ha.
Cette extension de la Réserve de Bandia est parallèle à différents projets d’introduction de nouveaux animaux sauvages (exemple : zèbre), tout en conservant l’option initiale de reconstituer et sauvegarder la faune et la flore sauvages dela Forêt classée de Bandia.
Climat
Afin de déterminer la situation climatique de la Forêt de Bandia, la base de données de la station météorologique de Thiès a été utilisée.
Pluviométrie
La Forêt de Bandia connaît ses premières pluies au mois de juin, avec une faible intensité (2 jours de pluies au cours du mois de juin).
Puis le nombre de jours de pluie augmente progressivement en juillet (7 jours de pluie) et atteint son maximum en août (14 jours de pluie) et septembre (12 jours de pluie).
Enfin, la pluviométrie diminue brusquement en octobre pour être quasiment nulle en octobre et novembre.
La quantité de précipitation suit la même évolution :
¾en juin, les pluies sont defaible intensité (25L/m²) ;
¾en juillet, les pluies deviennent plus intenses (120L/m²) ;
¾en août et septembre, les pluies atteignent leur maximum (300L/m² 😉
¾en octobre, une chute brutale de la quantité de précipitation est observée (50L/m²) ;
¾en novembre et décembre, la quantité depluie est quasi nulle (4L/m²) (Figure 18).
La moyenne des précipitations sur l’année correspond à un total de 662L/m² pour 41 jours de pluie par an (Figure 18).
Comparaison entre la situationclimatique de Bandia et du PNNK
L’Eland de Derby est issu du Parc du Niokolo Koba dont les conditions climatiques sont très différentes de celles de Bandia. Le Parc du Niokolo Kobaconnaît un climat plus chaud avec des amplitudes de températures plus grandes et des précipitations plus importantes (Figure 20).
Malgré ces différences de conditions climatiques, l’Eland de Derby s’est adapté à son nouveau milieu (Réserve de Bandia) et sa population s’est développée.
Cette faculté d’adaptation de l’antilope permetd’imaginer la possibilité d’implanter cette espèce dans des milieux divers et variés.
Projet de sauvegarde et de multiplication de l’Eland de Derby
Historique
L’Eland de Derby (Taurotragus derbianus gigas etTaurotragus derbianus derbianus) est une espèce d’antilope dont la répartition géographique s’étend de part et d’autre de l’équateur depuis l’Afrique du Centre jusqu’à l’Afrique de l’Ouest avec une densité de population décroissante d’Est en Ouest.
De ce fait, ces deux populations sont en nombre très différents, l’espèce Taurotragus derbianus gigasa un effectif important alors que alors que l’espèce Taurotragus derbianus derbianus, ayant subi la sécheresse, les pathologies (la peste bovine), le braconnage et le tourisme cynégétique, est aujourd’hui considérée par la Direction des Parcs Nationaux duSénégal (D.P.N.S.) et l’Union Mondiale pour la Nature (I.U.C.N.) comme une espèce « en danger d’extinction ».
Mise en place et motivations du projet
Dans le but de sauvegarder cette sous-espèce (Taurotragus derbianus derbianus) en voie de disparition, la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal en partenariat avec un groupe d’opérateurs privés a obtenu de la part du Ministère de l’Environnementet de la Protection de la Nature l’autorisation de prélever un noyau d’Elands de Derby dans le Parc National du Niokolo Koba et de le transférer à la Réserve de faune de Bandia.
Cette opération de capture s’est opérée sur deux ans.
En 1999, le Ministère de l’Environnement etde la Protection dela Nature et la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal avec la coopération de l’Afrique du Sud ont repéré un troupeau d’Elands de Derby dans le Parc National du Niokolo Koba. Deux femelles furent capturées et reçurent un collier émetteur avant d’être relâchées dans leurmilieu naturel ;En juin 2000, à l’aide d’un hélicoptère etd’un piège en entonnoir, neuf individus du troupeau précédemment repérés ont été sélectionnés puis capturés : un mâle sub-adulte et 8 femelles dont 5 adultes et 3 jeunes.
Les animaux ont ensuite été convoyés par camion depuis le P.N.N.K. jusqu’à la Réserve de faune de Bandia à plus de500 km du lieu d’origine.
Arrivé à Bandia, le troupeau a été mis en quarantaine. Au cours de cette période, 3 femelles sont décédées pour cause de sous-alimentation.
Le reste du troupeau a été placé dans un enclos de 25 ha qui, par la suite, a été agrandi à la superficie de 43 ha, puis 500 ha, les animaux vivant ainsi en semi captivité.
Cet enclos est séparé du reste de la réserve afin d’éviter de possibles contaminations.
Situation actuelle et problèmes rencontrés
L’analyse de la dynamique de lapopulation des Elands de Derby dans la Réserve de Faune de Bandia montre des résultats prometteurs avec une population passant de 9 à 39 individus au cours d’une période six ans et ceci bien que le noyau reproducteur de départ ait subi la perte de 3 femelles.
Le sex-ratio augmentant, ainsi que le nombre de mâles adultes, il était important de diviser le groupe afin d’éviter d’éventuels conflits entre mâles. Ceci a été réalisé en mars 2006, par le transfert de 9 mâles depuis la Réserve de Bandia vers la Réserve de Fathala à 180 km au Sud. Aussi, un groupe de 3 femelles et 1 mâle a été déplacé dans un autre enclos de la Réserve de faune de Bandia [34].
De plus, le troupeau d’Elands de Derby neconnaît qu’un seul mâle dominant, ce qui, au fur et à mesure des années, accroît le taux de consanguinité.
A ceci, il faut ajouter les résultats d’une étude de la diversité génétique, à travers l’analyse de l’ARN ribosomal, effectuée en Afrique du Sud.
Ceux-ci indiquent une diversité limitée, probablement due au fait que le groupe initial appartiendrait à la même famille [2].
Il serait opportun de disposer de deux ou trois mâles reproducteurs de génotypes diversifiés. Ceci permettrait de poursuivre ledéveloppement de la population d’Elands de Derby de la Réserve de Bandia sans pour autant appauvrir le sang du groupe [2].
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L’ELAND DE DERBY ET SON MILIEU DE VIE
CHAPITRE I : L’ELAND DE DERBY
I .1 Généralités sur les Antilopes
I.1.1 Définition
I.1.2 Classification
I.1.3 Origine et répartition géographique
I.1.4 Morphologie des antilopes
I.1.5 Habitudes alimentaires et sociales
I.2 L’Eland de Derby (Taurotragus derbianus)
I.2.1 Classification de Taurotragus derbianus derbianuset Taurotragus derbianus gigas
I.2.2 Etymologie de Taurotragus derbianus
I.2.3 Situation de l’Eland de Derby en Afrique
CHAPITRE II : LE PARCDU NIOKOLO KOBA, MILIEU D’ORIGINE DE L’ELAND DE DERBY
II.1 Etat des lieux
II.1.1 Situation administrative du Parc National du Niokolo Koba
II.1.2 Situation géographique duParc National du Niokolo Koba
II.1.3 Historique du ParcNational du Niokolo Koba
II.2 Facteurs climatiques
II.2.1 Généralités
II.2.2 Climat du Parc du Niokolo Koba
II.2.3 Pluviométrie
II.2.4 Température
II.3 Composition florale du PNNK
II.4 Animaux en présence dans la réserve de PNNK et conséquences
CHAPITRE III : LA RESERVE DE BANDIA, LIEU D’ETUDE ET DE MULTIPLICATION DE L’ELAND DE DERBY
III.1 Etat des lieux de la Réserve de Bandia
III.1.1 Situation administrative et géographique de la Réserve de Bandia
III.1.2 Historique de la Réserve de Bandia
III.2 Situation climatique
III.2.1 Pluviométrie
III.2.2 Température
III.2.3 Comparaison entre la situation climatique de Bandia et du PNNK
III.3 Composition faunique de la Réserve de Bandia
III.3.1 Composition faunique originellede la Forêt classée de Bandia
III.3.2 Faune de la Réserve de Bandia
III.4 Composition Florale comparée de la Réserve de Bandia et du PNNK
III.5 Projet de sauvegarde et de multiplication de l’Eland de Derby
III.5.1 Historique
III.5.2 Mise en place et motivations du projet
III.5.3 Résultats obtenus
III.5.4 Situation actuelle et problèmes rencontrés
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE DE LA TAILLE ET DE LA CONFORMATION DES CORNES DE L’ELAND DE DERBY
CHAPITRE I : MATERIEL
I.1 Matériel animal
I.2 Matériel Technique
I.2.1 Prises de clichés photographiques
I.2.2 Tracés au sol
I.2.3 Travail informatique
I.3 Méthodologie
I.3.1 Généralités
I.3.2 Méthode d’étude de la conformation des cornes
I.3.3 Etude de la taille des cornes
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1 Courbe Etalon
II.2 Taille des cornes
II.2.1 A 6 mois
II.2.2 A 1 an et demi
II.2.3 A 2 ans et demi
II.2.4 A 3 ans et demi
II.2.5 A 4 ans et demi
II.2.6 A 5 ans
II.2.7 A long terme
II.2.8 Récapitulatif
II.3 Conformation des cornes
II.3.1 A 6 mois
II.3.2 A 1 an
II.3.3 A 1 an et demi
II.3.4 A 2 ans
II.3.5 A 2 ans et demi
II.3.6 A 3 ans
II.3.7 A 3 ans et demi
II.3.8 A 4 ans
II.3.9 A 4 ans et demi
II.3.10 A 5 ans
II.3.11 A 5 ans et demi
II.3.12 A long terme
II.3.13 Récapitulatif
CHAPITRE III : DISCUSSION
III.1 Matériel
III.1.1 Matériel animal
III.1.2 Matériel technique
III.2 Méthodologie
III.2.1 Conditions favorables aux prises de vues
III.2.2 Prises de vues photographiques
III.2.3 Evaluation de l’erreur de la méthode
III.2.4 Comparaison avec d’autres méthodes
III.3 Résultats
III.3.1 Courbe Etalon
III.3.2 Tailles des cornes
III.3.3 Conformation des cornes
CONCLUSION GENERALE