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ALLERGIE
Dรฉfinition
Le terme allergie dรฉsigne une rรฉponse inappropriรฉe ou exagรฉrรฉe (hypersensibilitรฉ) du systรจme immunitaire ร des substances qui ne causent aucune rรฉaction chez la plupart des sujets. Les maladies allergiques sโobservent notamment en rรฉponse ร des antigรจnes prรฉsents dans lโenvironnement, appelรฉs ยซ allergรจnes ยป (41).
Manifestations cliniques
Elles sont nombreuses et regroupent :
– les symptรดmes respiratoires : rhinites allergiques, rhino-sinusites, lโasthme allergique ainsi que les conjonctivites ;
– les symptรดmes cutanรฉs : urticaire, dermatite atopique, eczรฉma, prurigo ;
– les symptรดmes digestifs : diarrhรฉes, vomissements.
Les rรฉactions allergiques sรฉvรจres sont lโลdรจme de Quincke et le choc anaphylactique.
Etiologies
– Allergie alimentaire : cโest la plus frรฉquente chez les sujets ayant une anamnรจse personnelle ou familiale de troubles atopiques (eczรฉma, urticaire).
Les allergรจnes les plus frรฉquents sont : ลufs, poissons et crustacรฉes, lait de vache, olรฉagineux (noix, amande, cacahuรจte), chocolat, blรฉ, soja, additifs alimentaires
En Europe, lโallergie ร lโarachide reprรฉsente la deuxiรจme cause dโallergie alimentaire chez lโenfant, derriรจre lโลuf.
– Allergie aux acariens, aux hymรฉnoptรจres, aux piqรปres dโinsectes, aux animaux domestiques ;
– Allergie au pollen ;
– Allergie au latex, aux agents physiques, aux produits de contraste ;
– Allergie mรฉdicamenteuse (41).
Traitements
La prise en charge des maladies allergiques commence par lโรฉviction. Elle est associรฉe au traitement pharmacologique en fonction des organes atteints.
Principalement, le traitement symptomatique des manifestations allergiques se fait par les antihistaminiques. Au contact de lโallergรจne, les mastocytes libรจrent des mรฉdiateurs comme lโhistamine qui dรฉclenche les rรฉactions allergiques. Les antihistaminiques agissent par antagonisme spรฉcifique et compรฉtitif au niveau des rรฉcepteurs histaminergiques de type H1 des bronches, des vaisseaux et de lโintestin. Ils ont aussi un effet prรฉventif dans ces manifestations ; par contre, ils sont inefficaces dans les rรฉactions allergiques sรฉvรจres. Ils sont de deux types :
– Les antihistaminiques de 1รจre gรฉnรฉration :
Ils passent la barriรจre hรฉmato-encรฉphalique (BHE). Ils possรจdent tous un effet sรฉdatif et un faible effet anticholinergique (sรจcheresse buccale, rรฉtention urinaire, tachycardie et troubles de lโaccommodation).
Exemples : Dexchlorphรฉniramine, Promรฉthazine, Alimรฉmazine
– Les antihistaminiques de 2รจme gรฉnรฉration :
Ils ne passent pas ou peu la BHE. Ils possรจdent donc peu ou pas dโeffet sรฉdatif ร dose usuelle et ne possรจdent pas dโeffet anticholinergique sauf la Mรฉquitazine.
Exemples : Loratadine, Desloratadine, Cรฉtirizine
Dโautres antiallergiques sont รฉgalement sur le marchรฉ comme, la Tritoqualine, qui est un hypohistaminรฉmiant. Elle inhibe lโhistidine dรฉcarboxylase, diminuant ainsi la synthรจse de lโhistamine ร partir de lโhistidine. Elle nโa ni effet sรฉdatif ni effet anticholinergique.
Les rรฉactions allergiques sรฉvรจres sont traitรฉes par lโinjection dโadrรฉnaline par voie intraveineuse ou intramusculaire et par une corticothรฉrapie (40, 42).
Le traitement qui agit de faรงon รฉtiologique sur le systรจme immunitaire est la dรฉsensibilisation ou lโimmunothรฉrapie spรฉcifique. Elle consiste ร administrer au patient des doses croissantes dโallergรจnes auquel il est sensibilisรฉ afin dโhabituer son organisme. Elle permet de rรฉduire lโinflammation induite spรฉcifiquement par lโallergรจne visรฉe. Mais elle ne peut รชtre effectuรฉe quโaprรจs un diagnostic prรฉcis de sensibilisation allergรฉnique (42).
ANTIOXYDANTS
Un antioxydant est toute substance qui, lorsquโelle est prรฉsente en faible concentration par rapport ร celle du substrat oxydable, retarde ou prรฉvient de maniรจre significative lโoxydation de ce substrat. Ces antioxydants prรฉsentent un intรฉrรชt croissant car il semblerait que les formes rรฉactives de lโoxygรจne (les radicaux superoxydes, hydroxyles, alkoxydes et peroxydes, le peroxyde dโhydrogรจne, lโoxygรจne singulet) soient en partie ร lโorigine de nombreuses affections comme la maladie de Parkinson, la maladie dโAlzheimer, lโartรฉriosclรฉrose, la polyarthrite chronique, le mongolisme ou encore le cancer. Ils interviennent aussi dans le phรฉnomรจne de vieillissement (43). Des exemples dโantioxydants naturels sont citรฉs dans le tableau VI.
Lโorigine des radicaux est diversifiรฉe. Ils sont gรฉnรฉrรฉs lors de la pollution de notre environnement : par une bouffรฉe de cigarette qui contient environ 10 14 radicaux, les rayonnements UV, les radiations ionisantes, les mรฉtaux de transition (cuivre, zinc) et au cours des rรฉactions enzymatiques. Lโoxygรจne est utilisรฉ par des enzymes telles que les monoamino-oxydases ou les monoxygรฉnases pour mรฉtaboliser des composรฉs endogรจnes et exogรจnes (44). En outre, la production par le corps humain de certains composรฉs comme les prostaglandines passe par des intermรฉdiaires radicalaires. Cependant lorsquโil y a surproduction de ces espรจces instables dans lโorganisme, il se produit des dommages sur lโADN, la peroxydation des lipides ou encore la fragmentation des protรฉines.
AGENTS INFECTIEUX
Staphylococcus aureus
Ce sont des cocci ร Gram positif, leur paroi est composรฉe dโรฉpaisse couche de peptidoglycane. Elles sont immobiles et aรฉro-anaรฉrobiques facultatives.
On les rencontre partout, au niveau des zones chaudes et humides. Ce sont des bactรฉries commensales de la peau, des muqueuses et des cavitรฉs closes (sinus).
Elles poussent entre 10 ร 45ยฐC dans les milieux bactรฉriens usuels. Les colonies sont pigmentรฉes en jaune dorรฉ.
Salmonella typhi
Ce sont des bacilles ร Gram nรฉgatif de petite taille, leur paroi est formรฉe dโune fine couche de peptidoglycane et dโune membrane externe. Elles sont mobiles et aรฉro-anaรฉrobiques.
Lโhรดte spรฉcifique de Salmonella typhi est lโhomme. Il est lโagent de la fiรจvre typhoรฏde. Salmonella typhimurium se trouve dans le tube digestif de lโhomme et des animaux et est responsable de la toxi-infection alimentaire.
Dans les cultures, les colonies sont lisses, translucides, brillantes et quelquefois lรฉgรจrement bleutรฉe.
Candida albicans
Ce sont des champignons en forme de levure, commensaux de la peau et des muqueuses. Ils se localisent รฉgalement dans le tube digestif de lโhomme.
Les candidoses se manifestent surtout lors dโune dรฉfaillance de lโhรดte : prรฉmaturitรฉ, malnutrition, maladies (diabรจte, cancer), infections bactรฉriennes ou virales, รขge avancรฉ.
Les infections provoquรฉes par Stapylococcus aureus, Salmonella typhi et Candida albicans et leurs traitements sont citรฉs dans le tableau VII.
Matรฉriel vรฉgรฉtal
La partie de la plante utilisรฉe est la coque dโarachide. Les coques ont รฉtรฉ collectรฉes par Mlle RAKOTOARISOA Miora, dโune culture locale dans la Commune Urbaine dโAntananarivo en juillet 2012.
Elles ont รฉtรฉ sรฉchรฉes dans une salle bien aรฉrรฉe, ร lโabri des rayons solaires. Ensuite, elles ont รฉtรฉ broyรฉes afin de prรฉsenter une plus grande surface de contact avec les solvants extracteurs, permettant ainsi dโamรฉliorer le rendement des extractions.
Animaux dโexpรฉrience
– Des rats de souche WISTAR de 200g en moyenne, mรขles ou femelles, pour lโactivitรฉ anti hypertensive,
– Des cobayes albinos ou tricolores pesant entre 300 ร 400g, mรขles ou femelles, pour lโactivitรฉ antihistaminique,
– Des souris de souche OF1 de 25 g, mรขles ou femelles, pour les tests de toxicitรฉ.
Les rats et les souris ont รฉtรฉ รฉlevรฉs ร tempรฉrature ambiante et sous lumiรจre naturelle ร lโanimalerie de lโIMRA. Ils ont รฉtรฉ nourris quotidiennement avec de la provende du laboratoire ยซ Sakafom-biby Madagascar ยป et ont reรงu de lโeau ร volontรฉ. Les cobayes ont รฉtรฉ รฉlevรฉs par des รฉleveurs locaux.
Matรฉriels de laboratoire
Plusieurs matรฉriels ont รฉtรฉ utilisรฉs pour mener ร bien les รฉtudes chimiques et pharmacologiques. La liste est portรฉe dans le tableau VIII pour les travaux de chimie et dans le tableau IX pour les tests biologiques.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I. ETUDE ETHNOBOTANIQUE ET ETHNO PHARMACOLOGIQUE DE Arachis hypogaea
1. Origine
2. Nomenclature
3. Description botanique
4. Constituants chimiques
4.1Des graines
4.2Des coques et des racines
5. Effets biologiques
5.1Utilisations empiriques
5.2 รtudes antรฉrieures
6. Toxicitรฉ de Arachis hypogaea
II. HYPERTENSION ARTรRIELLE
1. Dรฉfinition
2. Classification
3. Traitements
3.1 Objectifs tensionnels
3.2 Traitements non pharmacologiques
3.3 Traitements pharmacologiques
III. ALLERGIE
1. Dรฉfinition
2. Manifestations cliniques
3. Etiologies
4. Traitements
IV. ANTIOXYDANTS
V. AGENTS INFECTIEUX
1. Staphylococcus aureus
2. Salmonella typhi
3. Candida albicans
MATERIELS ET METHODES
I. MATERIELS
1. Matรฉriel vรฉgรฉtal
2. Animaux dโexpรฉrience
3. Matรฉriels de laboratoire
II. METHODES
1. Type dโรฉtude
2. รtudes phytochimiques
2.1 Extraction
2.2 Fractionnement
2.3 Criblage phytochimique
2.3.1 Screening de lโextrait brut par la mรฉthode de Fong et al
2.3.1.1 Screening dโAlcaloรฏdes : macรฉration chlorhydrique
2.3.1.2 Screening des Flavonoรฏdes et des Leucoanthocyanes
2.3.1.3 Screening des tanins et des polyphรฉnols
2.3.1.4 Screening des stรฉroรฏdes et terpรฉnoรฏdes
2.3.1.5 Screening des quinones
2.3.1.6 Screening des saponines
2.3.1.7 Screening des polysaccharides
2.4 Chromatographie sur couche mince
3. รtudes pharmacologiques
3.1 Activitรฉ vasodilatatrice
3.1.1 Prรฉlรจvement, prรฉparation et montage de lโaorte de rat
3.1.2 Mise en รฉvidence de lโeffet vaso-relaxant sur lโaorte isolรฉe de rat prรฉ-contractรฉe ร la phรฉnylรฉphrine
3.1.3 Effet de L-NAME sur lโactivitรฉ vaso-relaxante de VGA
3.2 Activitรฉ antihistaminique
3.2.1 Prรฉlรจvement, prรฉparation et montage de la trachรฉe de cobaye
3.2.2 Effet de VG, VGA et VGO sur lโactivitรฉ contractile de lโhistamine sur la trachรฉe isolรฉe de cobaye
3.3 Activitรฉ antiradicalaire
3.4 Activitรฉ antimicrobienne
3.4.1 Souches microbiennes utilisรฉes
3.4.2 Stรฉrilisation
3.4.3 Inoculum et ensemencement
3.4.4 Dรฉpรดt des disques
3.4.5 Lecture
3.5 Expression des rรฉsultats et analyse statistique
4. รtude de toxicitรฉ aigรผe
RESULTATS ET DISCUSSION
I. RESULTATS
1. Etudes phytochimiques
1.1 Rendement des extractions
1.2 Criblage phytochimique
1.2.1 Rรฉsultats du criblage de VG par la mรฉthode de Fong et al
1.4.2 Analyse par CCM de VG, VGA et VGO
2. Etudes pharmacologiques
2.1 Activitรฉ antihypertensive
2.1.1 Mise en รฉvidence de lโeffet vaso-relaxant sur lโaorte isolรฉe de rat prรฉ-contractรฉe par la phรฉnylรฉphrine
2.1.2 Effet de L-NAME sur lโactivitรฉ vaso-relaxante de VGA
2.2 Activitรฉ antihistaminique
2.2.1 Effet de VG sur lโactivitรฉ contractile de lโhistamine sur la trachรฉe isolรฉe de cobaye
2.2.2 Effet de VGA sur lโactivitรฉ contractile de lโhistamine sur la trachรฉe isolรฉe de cobaye
2.2.3 Effet de VGO sur lโactivitรฉ contractile de lโhistamine sur la trachรฉe isolรฉe de cobaye
2.3 Activitรฉ anti radicalaire
2.4 Activitรฉ antimicrobienne
3. รtude toxicologique
II. DISCUSSION
1. รtudes phytochimiques
2. Etudes pharmacologiques
2.1 Activitรฉ antihypertensive
2.2 Activitรฉ antiallergique
2.3 Activitรฉ anti-radicalaire
2.4 Activitรฉ antimicrobienne
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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