Mémoire de fin d’étude MASTER Parcours : Diagnostic, Suivi Ecologique, Aménagement de l’écosystème et de l’environnement
Matériels d’études
Les espèces cibles appartiennent à la famille des Palmiers ou ARECACEAE. Les espèces cibles sont Dypsis fibrosa, Dypsis lutescens, Dypsis pinnatifrons, Dypsis scottiana, Dypsis utilis et Ravenea sambiranensis, espèces endémiques de Madagascar.
DESCRIPTION DES ESPECES CIBLES
Nom vernaculaire : Vonitra ambohitra Un palmier caractérisé par des grandes feuilles pennées et par une nouvelle feuille juvénile de couleur rouge vif. Le stipe est solitaire, mais peut se ramifier une ou deux fois au dessus du sol. Le stipe peut atteindre 2 m de hauteur ; la base de la couronne est recouverte par des fibres (Photo 3). Les feuilles, au nombre de 8 à 25 au niveau de la couronne, sont arquées et mesurent en moyenne 2 m de long. L’inflorescence est grande et mesure entre 1 et 1,8 m de longueur. Les fruits sont ovoboïdes et de couleur marron foncé à maturité. Ils mesurent environ 3cm de diamètre (Reilhes et Rivière, 2013). Dypsis lutescens (Beentje & Dransf. J.)
Nom vernaculaire : Koho, Palmier canne d’or Un palmier cespiteux avec des stipes parfois dichotomiques dès la base ou au-dessous de la couronne. Les stipes peuvent atteindre jusqu’à plus de 10m de hauteur dont le diamètre varie entre 5 à 12cm. Les gaines qui couvrent les stipes sont de couleurs gris à leur base et vert très clair à jaune au niveau de la couronne (Photo 4). Les feuilles sont pennées et arquées. L’espèce est facilement reconnaissable par ses pétioles de couleur jaune vif orangé. (Reilhes et Rivière, 2013).
sur sa partie supérieure. Le manchon foliaire est peu marqué et fait environ 8 à 10cm de long. Les folioles sont disposées par groupe de 2 à 6 (Photo 5) et espacées de façon irrégulière le long du rachis. Les jeunes feuilles émergentes sont teintées de rose. L’inflorescence peut être longue et mesurer jusqu’à 1,3m de longueur. Elle est érigée ou retombante et se subdivise en 3 ou 4 fois. La dimension des fruits est environ 1 cm de long. Ils sont bruns à maturité (Reilhes et Rivière, 2013).
Nom vernaculaire : Amboza Un petit palmier cespiteux de 3 à 16 stipes, les stipes sont fins avec environ 2 à 4m de hauteur et un diamètre de 0,6 à 2cm. Dypsis scottiana est couronnée de 4 à 7 petites feuilles pennées aux segments groupés. Son inflorescence est interfoliaire à infrafoliaire, avec 12 à 25 cm de long. Le fruit est de couleur jaune (Photo 6) et de forme ellipsoïde (Dransfield et al., 2008).
Noms vernaculaires : Vonitra andrano, vonidrano Un grand palmier solitaire ou parfois en touffe. Le stipe mesure 6 à 17m de hauteur. La couronne porte 13 à 14 feuilles pennées; la longueur du pétiole pouvant atteindre 1m ; les gaines des feuilles produisent d’abondantes fibres (Photo 7). L’inflorescence est en position interfoliaire ou infrafoliaire. Le fruit est de couleur brun violet à maturité, en forme sphérique ou ovoboïde et à endocarpe fibreux (Dransfield et al., 2008). Anivo C’est un palmier dioïque de taille relativement variable, le stipe peut atteindre 30 m. L’espèce est facilement identifiable par l’absence de manchon foliaire mais surtout par son aspect de plumeau à cause de ses feuilles érigées et recourbées à l’extrémité (Photo 8). Les feuilles sont nombreuses, au nombre de 10 à 28 au niveau de la couronne. Les gaines foliaires sont de couleur vert clair et recouvertes d’une pruine (duvet) blanchâtre à brun. Les inflorescences sont érigées et tenues à une position interfoliaire. Les fruits sont oranges à rouge corail (Reilhes et Rivière, 2013). Milasoa, 2017
Méthodes d’études
Cette analyse consiste à collecter des données théoriques sur le milieu d’étude et sur le thème de recherches à partir des différents ouvrages et des publications scientifiques, avant la descente sur le terrain. Cette phase a été effectuée en consultant des sites web ou en se documentant dans différents instituts de recherche à Antananarivo, à savoir les bibliothèques de la Mention Biologie et Ecologie Végétales (MBEV), de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), la Bibliothèque Universitaire (BU) d’Antananarivo, celle du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) et au centre de documentation du Missouri Botanical Garden (MBG).
Méthodes d’enquêtes ethnobotaniques
Par définition, le terme « ethnobotanique» désigne une étude de la relation entre les hommes et les plante (Harshburger, 1896). L’enquête ethnobotanique fait partie des approches les plus pratiquées pour collecter le maximum d’informations sur les connaissances traditionnelles relatives à l’utilisation des plantes (Rakotoarivelo, 2015). Cette analyse est réalisée auprès des villageois de la Commune rurale de Mahabo-Mananivo dans le but d’avoir des informations sur l’utilisation des palmiers.
Collecte de données
Des visites de lieux ont été faites dans les villages autour de l’AP d’Agnalazaha avant les enquêtes afin de présenter le projet, les participants et les autorisations de recherche. Des entraves préliminaires ont été ensuite menées à la mairie de MahaboMananivo, auprès du chef Fokotany pour demander une autorisation. Le choix des informateurs et des villages à enquêter ont été assuré par le chef Fokontany car il connait mieux les personnes aptes à donner des informations pertinentes pour cette étude. Le critère de choix des villages visités dépend de la proximité et de leurs accessibilités par rapport à la forêt d’Agnalazaha. Ainsi, les Fokontany d’Iabomary, de Baboaky, de Mahabo, de Vohimasy et de Nosiala ont été retenus. Le choix des informateurs est basé sur l’approche genre (Randrianarivony, 2015) ainsi que par leur âge estimé. L’établissement des confiances mutuelles avec la population locale est nécessaire pour la réalisation de cette étude. Avant de commencer l’entretien, il est important de se familiariser avec les habitants de la communauté et pour que les gens se sentent à l’aise durant l’entretien afin d’obtenir le maximum de données. La méthode de Grenier (2003) est adoptée : – établissement des relations humaines visant à instaurer une confiance réciproque ; – explication des buts de cette étude, de son intérêt au niveau local et sur le plan de conservation et de gestion.
Trois types des données ethnobotaniques ont été collectés lors des enquêtes : – les données qualitatives : il s’agit des données non mesurables, comme les informations sur les parties utilisées des plantes avec leurs types d’utilisations afin de compléter les interprétations des résultats des entretiens (Reyes-Garcia, 2001). – les informations sur la classification des types d’utilisations des espèces cibles comme la construction, les outils, les utilisations médicinales, les cosmétiques, et les nourritures humaines ou animales. – les données quantitatives : ce sont des informations mesurables recueillies à partir des entretiens individuels (Thompson, 2006). Ces données concernent le nombre de pieds (stipes) des palmiers cités par des informateurs pour l’utilisation en construction ainsi que le nombre des personnes enquêtées. L’entretien semi-structuré (Kakudidi, 2004) a été adopté. Celui-ci consiste à : – utiliser des questionnaires préétablis qui servent de guide et d’aide mémoire (Martin, 1995 ; Alexiades, 1996) ; – orienter les informateurs sur le thème choisi, en l’occurrence des différents types d’utilisations des palmiers en alimentation humaines et animales, en médicinal, en cosmétique, en construction et fabrication des matériels et outillages. L’approche utilisée pour avoir ces différentes utilisations est l’entretien qui consiste à demander aux informateurs les noms des plantes utilisées pour la fabrication ou la préparation de certains matériaux trouvés dans leurs entourages.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Présentation du milieu d’étude
I.1 Localisation du site d’étude
I.2 Description du milieu d’étude
I.2.1 Cadre physique
I.2.1.1 Climat
I.2.1.2 Pédologie
I.2.1.3 Hydrographie
I.2.2 Cadre biologique
I.2.2.1 Flore et Végétation
I.2.2.2 Faune
I.2.3 Cadre social
DEUXIEME PARTIE : Matériels et méthodes
I. Matériels d’études
I.1 Généralités sur les espèces cibles
I.2 Description des espèces cibles
II. Méthodes d’études
II.1 Etudes préliminaires
II.1.1 Recueils bibliographiques
II.1.2 Documentation cartographique
II.2 Etude ethnobotanique et écologique des espèces cibles
II.2.1 Méthodes d’enquêtes ethnobotaniques
II.2.1.1 Collecte de données
II.2.1.2 Indice d’utilisation des espèces étudiées
II. 2.2 Méthodes écologiques
II.2.2.1 Prospection et choix de site d’étude
II.2.2.2 Relevé écologique
II.2.2.3 Collecte des spécimens de référence
II.2.2.4 Ecologie des espèces cibles
Abondance spécifique et densité
Étude de la régénération naturelle
Habitats des espèces cibles
II.3 Etude de la distribution locale des espèces cibles
II.4 Evaluation des statuts de menaces locales des espèces cibles
TROISIEME PARTIE : Résultats et interprétations
I. Connaissance de la population locale sur les utilisations des palmiers
I.1 Catégories des informateurs
I.2 Importance des espèces cibles selon la population locale
I.3 Indice d’utilisation
II. Caractéristiques écologiques
II.1 Description de l’habitat des espèces cibles
II.1.1 Richesse floristique de l’AP d’Agnalazaha
II.1.2 Types biologiques
II.2 Biologie et écologie des espèces cibles
II.2.1 Abondance spécifique et densité de l’espèce cible
II.2.2 Régénération naturelle des espèces cibles
II.3 Description de l’habitat de chaque espèce cible
II.3.1 Groupes floristiques et ses espèces caractéristiques
II.3.2 Groupes structuraux
II.3.3 Description des groupements végétaux obtenus
Groupement à Ochrocarpos madagascariensis et Phyllarthron madagascariense
Groupement à Ocotea alveolata et Homalium axillaire
Groupement à Tambourissa trichophylla et Carallia brachiata
Groupement à Monoporus spathulatus et Pittosporum verticillatum
III. Distribution locale des espèces cibles
IV. Statuts de menaces locales des espèces cibles
IV.1 Menaces et pressions
IV.2 Niveau des menaces locales estimées
QUATRIEME PARTIE : Discussion et recommandation
I. Utilisation des espèces
II. Menaces et pressions sur les espèces cibles et la biodiversité
III. Etat de stock des espèces
IV. Classification de niveau de menaces locales des espèces cibles
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Abstract Résumé
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