Étude et valorisation du patrimoine industriel portuaire de Brest

L’unité de production industrielle

    Une unité de production industrielle peut être définie comme un département, un lieu tel un atelier où se déroule une action de production. Dans le cadre de notre étude, l’unité de production industrielle retenue est une poulierie. Une poulierie est l’atelier où sont fabriquées les poulies propres au gréement des bâtiments demer par les poulieurs, qui sont les ouvriers dont l’art est de faire des poulies (sans pour autant être spécialisés dans cette seule fonction18). « Elle consiste en une petite roue, qui est creusée dans sa circonférence, et qui tourne autour d’un clou ou axe placé à son centre ; on s’en sert pour élever des poids par le moyen d’une corde, qu’on place & qu’on fait glisser dans la rainure de la circonférence.». Celles-ci ont un rôle majeur dans la Marine, selon Armand de Kersaint en 1786 : « Les poulies doivent être faites avec une précision mathématique et c’est sans doute de tous les ouvrages d’un arsenal de Marine celui qui exige le plus de perfection. […]. Les poulies sont le levier du marin, sans elles il ne peut rien, par elles tout lui devient facile.» Il est très difficile de dater précisément l’apparition de ces ateliers ; on peut toutefois supposer que leur apparition est contemporaine des navires à voile égyptiens entre le IIème et le Ier millénaire avant notre ère. Cependant, la plus ancienne représentation connue d’une poulie se trouve sur un bas-relief assyrien daté de 870 avant notre ère (Figure 1). On attribue généralement son invention au grec Archytas de Tarente (au début du Ive siècle avant notre ère), mais comme pour de nombreuses inventions techniques, la quête de “l’inventeur” unique18 Thierry Sauzeau, La pluriactivité des marins du long cours au XVIIIe siècle, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 120-2 | 2013, mis en ligne le 30 juin 2015, consulté le 19 avril 2019. URL : est sans doute vaine. Le mécanisme est évoqué et décrit par Héron d’Alexandrie au Ier siècle dans son ouvrage Μηχανική. L’activité du poulieur ne se limite pas à la seule fabrication des poulies. En effet, il réalise une multitude de pièces en bois équipant les navires comme des bigots de racage, des cavillots, des capes de mouton, des chopines, des galoches, des gaules, des heuses, etc. La présence d’une poulierie dans les cinq arsenaux français (Brest, Cherbourg, Lorient,Rochefort et Toulon) n’est pas toujours évidente à déceler. En effet, pour l’arsenal de Cherbourg, c’est une mention dans un guide touristique de 1864 qui montre sa présence. « En entrant dans le port militaire, on est frappé de la sévérité que présente l’ensemble des différents établissements de la Marine […]. L’un sert à mettre à l’abri les matériaux destinés aux constructions navales, tandis que l’autre contient la voilerie, la poulierie, l’atelier des embarcations, la salle des gabarits et celle des modèles.» Pour l’arsenal de Rochefort, la présence d’une poulierie n’est pas explicite. On trouve dans certains plans la mention de « Angard aux poulies » ou encore celle de « magasin des bois de gayac » (bois servant à la fabrication des rouets des poulies). Toutefois, pour les arsenaux de Brest, Lorient et Toulon, la mention d’une poulierie est explicite et nous la trouvons directement dans les plans. Nous pouvons donc en déduire la présence d’une poulierie dans chaque port militaire français entre le XVIIIe et le XIXe siècle. On remarque également la présence de ce type d’atelier dans d’autres arsenaux à travers le monde, par exemple celui de Yokosuka au Japon ou encore celui de Portsmouth en Angleterre (Figure 2).

ANY-ARTEFACT

    Le méta-modèle ANY-ARTEFACT est issu de travaux de recherches en collaboration entre le Centre François Viète et IMT-Atlantique dans les domaines de l’histoire des sciences et techniques et de la modélisation des connaissances28. Ce méta-modèle générique en histoire permet de considérer deux échelles différentes :
1. La grande échelle : (spatiale et temporelle) concerne l’étude du paysage culturel industriel que représente un arsenal en se basant sur des indicateurs pertinents.
2. La petite échelle : concerne les cycles de vie des artefacts sélectionnés et les activités humaines associées. ANY-ARTEFACT se présente sous deux composantes : une composante constituée par un modèle d’activité humaine et une seconde composante dédiée à l’étude des cycles de vie des artefacts. Ce méta-modèle permet de déterminer des étapes inscrites dans une chronologie et d’étudier de manière plus précise ces différentes étapes ainsi que les activités humaines en s’intéressant particulièrement aux concepts d’acteurs, d’artefacts et de savoirs

Le patrimoine disparu

   Pour aborder la question du patrimoine culturel disparu, il faut dans un premier temps s’intéresser à ce qui caractérise ce type de patrimoine. L’Unesco caractérise le patrimoine culturel selon trois types : tout d’abord les monuments, qui sont des œuvres architecturales, de sculptures ou de peintures monumentales, des éléments ou structures de caractère archéologique, des inscriptions, des grottes et groupes d’éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Viennent ensuite les ensembles, qui sont considérés comme des groupes de constructions isolées ou réunies qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Enfin, les sites, qui sont définis comme des œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones, y compris les sites archéologiques, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique. Pour comprendre ce qui sous-tend cette étude, il faut nous pencher sur la définition des types de patrimoine culturel, nous l’avons évoqué en introduction, mais il convient ici de se pencher davantage sur cette notion centrale de ce présent chapitre et notamment sur le patrimoine culturel matériel et immatériel. Selon l’Unesco, on entend par patrimoine culturel matériel le patrimoine culturel mobilier comme les peintures, les sculptures, les monnaies, les instruments de musiques, les armes, les manuscrits, etc. ; le patrimoine culturel immobilier comme les monuments, ou encore les sites archéologiques ; le patrimoine culturel subaquatique comme les épaves de navire, les ruines et cités enfouies sous les mers. L’Unesco considère le patrimoine culturel immatériel comme étant « des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et des savoir-faire, ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ».

Le patrimoine disparu

   Pour aborder la question du patrimoine culturel disparu, il faut dans un premier temps s’intéresser à ce qui caractérise ce type de patrimoine. L’Unesco caractérise le patrimoine culturel selon trois types : tout d’abord les monuments, qui sont des œuvres architecturales, de sculptures ou de peintures monumentales, des éléments ou structures de caractère archéologique, des inscriptions, des grottes et groupes d’éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Viennent ensuite les ensembles, qui sont considérés comme des groupes de constructions isolées ou réunies qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Enfin, les sites, qui sont définis comme des œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones, y compris les sites archéologiques, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique. Pour comprendre ce qui sous-tend cette étude, il faut nous pencher sur la définition des types de patrimoine culturel, nous l’avons évoqué en introduction, mais il convient ici de se pencher davantage sur cette notion centrale de ce présent chapitre et notamment sur le patrimoine culturel matériel et immatériel. Selon l’Unesco, on entend par patrimoine culturel matériel le patrimoine culturel mobilier comme les peintures, les sculptures, les monnaies, les instruments de musiques, les armes, les manuscrits, etc. ; le patrimoine culturel immobilier comme les monuments, ou encore les sites archéologiques ; le patrimoine culturel subaquatique comme les épaves de navire, les ruines et cités enfouies sous les mers. L’Unesco considère le patrimoine culturel immatériel comme étant « des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et des savoir faire, ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ». À la lumière de cette définition, la poulierie de l’arsenal de Brest, bien qu’ayant disparu, peut être considérée comme relevant à la fois du patrimoine matériel et immatériel. En effet, une forme de matérialité subsiste au travers des manuscrits qui nous sont parvenus comme celui de Deslongchamps. Il est également question de patrimoine immatériel car certains écrits subsistent et comportent des descriptions permettant d’illustrer des pratiques et des savoir-faire. On observe également une pérennisation de l’outillage associé à l’activité des poulieurs avec des ciseaux à bois, des gouges, etc. qui sont encore utilisés de nos jours dans les métiers du bois. Malgré la mise en lumière d’un certain nombre d’informations concernant la poulierie, le recueil de données s’avère tout de même relativement pauvre.

Le recueil de données

   Les ressources disponibles sont, comme nous l’avons évoqué plus tôt, relativement peu abondantes. Toutefois, trois sources primaires sont à souligner pour cette étude. La première source importante concernant la poulierie avant 1795 est le manuscrit de Deslongchamps, conservé à la bibliothèque municipale de la ville de Brest, de son titre original : « Recueil de machines, d’outils et d’ustensiles, en usage pour la construction et carène des vaisseaux, et de tout ce qui se rapporte à leurs armements, dans un Arsenal de marine ». Ce manuscrit date de 1763 et porte la signature du lieutenant de vaisseaux Deslonchamps l’aîné. Il est composé à l’intention de personnes ayant en charge une réalisation, un montage, une mise en œuvre ou un essai de matériel de marine. Ce manuscrit est précieux car il donne des renseignements sur les outils utilisés par les poulieurs avant la mécanisation de 1795 ainsi que sur les différents types de poulies utilisés dans la marine. Néanmoins, il ne livre aucune information sur la façon dont ils étaient employés. Les autres sources majeures de cette étude sont issues du Fonds-Hubert conservé au Service Historique de la Défense (SHD) de Rochefort. Ce fonds nous renseigne sur la poulierie sur une période allant de 1795 à 1803. Les deux documents principaux sont le « Rapport relatif à la machine servant à fabriquer les poulies » de 1795 ainsi que le document intitulé « Réponse aux notes de l’inspecteur de marine, relative au nouveau projet de marché de la poulierie » de 1803. Ces deux documents sont au cœur de cette étude et nous renseignent sur une étape décisive : son changement de localisation qui a donné lieu à sa mécanisation. Le second document livre des informations sur la production, le nombre d’ouvriers et leurs qualifications. Les données recueillies semblent valoir pour la période 1795-1837. Entre 1837, date de l’installation d’une machine à vapeur dans la poulierie et la construction d’une nouvelle poulierie entre 1857 et 1860, nous constatons un manque de sources important. La dernière source clé pour l’étude de la poulierie est l’ouvrage de Prosper Levot Histoire la ville et du port Brest, le port depuis 1681 publié en 1865. Ce document nous renseigne sur la poulierie après 1860, sur son nouvel emplacement au premier étage de la scierie mécanique, mais également sur la disposition des machines-outils entre autres. Pour pallier un certain nombre de manques dans les sources primaires, notamment sur les machines-outils mises en place en 1795 dans la poulierie de l’arsenal de Brest, il a été nécessaire de recourir à la comparaison avec des unités de production semblables, notamment avec l’arsenal de Portsmouth en Angleterre. Pour cela, l’ouvrage de Carolyn C. Cooper « The Portsmouth System of Manufacture » publié en 1984 a été d’une importance cruciale. Cet ouvrage décrit certaines machines-outils développées par Taylor pour la poulierie de Portsmouth ; ce sont ces mêmes machines-outils qui équipent la poulierie de Lorient et de Brest à la fin du XVIIIe siècle. Il comporte également des descriptions des machines mises au point par l’ingénieur Marc Isambart Brunel (1769-1849) au début du XIXe siècle. Cela nous permet, dans une certaine mesure, de rendre compte de l’évolution des machines au début du siècle, et ainsi de combler un manque d’informations sur les machines d’un autre ingénieur, Jean Baptiste Hubert (1781-1845). En effet, cet ingénieur développe des machines similaires dans la même période et pour lesquelles les informations sont très parcellaires. De plus, il comporte une représentation éclatée d’une poulie correspondant exactement à la description donnée dans le « Rapport relatif à la machine servant à fabriquer les poulies » de 1795, notamment sur la forme des dés de cuivre utilisés durant cette période. L’arsenal de Brest fait l’objet de publications depuis des décennies et, encore aujourd’hui de nombreux articles paraissent, notamment autour du bagne ou encore de l’atelier des Capucins. Nous pouvons citer par exemple l’article de Céline Angot « Le plateau des Capucins et l’arsenal de Brest, bâtisseurs de navires » publié dans le bulletin de la Société Archéologique du Finistère (SAF) en 2015. Toutefois, certains ateliers de l’arsenal de Brest demeurent méconnus par manque de sources ou d’intérêt des chercheurs.

La valorisation

   La valorisation du patrimoine se définit selon l’école internationale des métiers de la culture et du marché de l’art (IESA) comme consistant à « […] faire connaître et à mettre un patrimoine local (architectural, artistique, naturel…) en valeur afin de favoriser l’attractivité du territoire ». Nous pourrions ajouter que, plus globalement, la valorisation du patrimoine permet également la transmission de connaissances à un public. Dans le cadre de notre étude, il semble plus pertinent d’utiliser la notion de mise en mémoire. En effet, un patrimoine disparu peut-être assimilable à un patrimoine culturel mobilier quand sa mémoire est perpétuée au moyen des ressources documentaires. Le patrimoine culturel mobilier que sont les ressources documentaires ayant permis cette étude permet de perpétuer la mémoire de ce système auprès du public. De ce fait, nous optons pour le terme de « mise en mémoire », que nous interprétons à partir de la charte « Nizhny Tagil » de l’ICOMOS. Cette charte indique que les valeurs du patrimoine industriel sont inhérentes aux bâtiments et aux machines, mais également aux recueils de mémoires ainsi qu’à sa documentation, qui sont les seules traces qui nous sont parvenues du système technique de notre étude. Aujourd’hui dans la pratique, quand on parle de valorisation de patrimoine historique disparu ou en péril, pour le public, une des méthodes utilisées le plus couramment est la modélisation en trois dimensions. L’apport de cette méthode est selon Mathieu Rocheleau de : « […] faciliter la compréhension par la présentation d’informations dans une forme beaucoup plus intuitive à propos de la constitution d’un environnement bâti à un moment précis dans le temps. » Elle permet une représentation claire d’une structure, et favorise la résurgence d’aspects inconnus, ce qui facilite son appréciation ou son analyse, notamment pour les non-spécialistes de ce sujet, car il faut une sérieuse connaissance scientifique du domaine pour comprendre comment le tout est organisé. En d’autres termes, la modélisation 3D à un double intérêt ; une meilleure interprétation, sur le fonctionnement historique du site, d’un point de vue scientifique et une meilleure valorisation patrimoniale et muséographique. À ce niveau de notre étude et à la vue des informations que nous venons d’exposer, nous pouvons alors nous demander si les méthodologies de modélisation 3D seraient appropriées pour valoriser le site de la poulierie auprès du public. En effet, beaucoup de travaux récents utilisent la reconstitution 3D pour des monuments historiques ; nous citerons comme exemple le projet « Plan de Rome » porté par le Centre interdisciplinaire de Réalité Virtuelle (CIREVE). Dans le cas de notre unité de production industrielle, un certain nombre de documents existent, nous l’avons vu précédemment. L’enjeu est de savoir si, à eux seuls, ils constituent une ressource suffisante pour réaliser un modèle en 3D historiquement fiable. En effet, la fiabilité scientifique des modèles est centrale en histoire et relève de l’authenticité et de l’intégrité du modèle.

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Table des matières

Introduction
1) Le patrimoine des paysages culturels
2) Les arsenaux militaires
3) Les macro-systèmes technologiques complexes
I- L’unité de production industrielle et la méthodologie appliquée pour l’étude de la poulierie
1) L’unité de production industrielle
2) Méthodologies de modélisation des paysages culturels industriels
2.1) ANY-ARTEFACT
2.2) HST-PORT
2.3) HST-ARSENAL
3) Méthodologies de conceptualisation dans l’industrie
3.1) Gamme d’usinage / opératoire
3.2) Contrats de phases
3.3) Processus de fabrication
II- Étude de l’indicateur
1) ANY-ARTEFACT
2) Le modèle HST-ARSENAL appliqué à la poulierie de Brest
2.1) Emergence d’un besoin
2.2) Choix d’une solution
2.3) Les usages de l’artefact
2.4) L’obsolescence
2.5) La patrimonialisation
III- Enrichissement du modèle HST-ARSENAL par des méthodes industrielles modernes de conceptualisation
1) La gamme d’usinage / opératoire
2) Les contrats de phases
3) Le processus de fabrication
IV- Valorisation d’un paysage culturel disparu
1) Le patrimoine disparu
2) Le recueil de données
3) La valorisation
Conclusion
Sources primaires
Sources imprimées
Service Historique de la Défense, Rochefort
Bibliothèque municipale de la ville de Brest
Sources secondaires
Bibliographie en Histoire et Histoire des Sciences et des Techniques
Bibliographie en Humanités Numériques
Bibliographie Patrimoine
Encyclopédie et dictionnaires
Annexes
Glossaire
Transcriptions
N°1 : Rapport relatif à la machine servant à fabriquer les poulies (1795)
N°2 : Réponse aux notes de l’inspecteur de marine, relative au nouveau projet de marché de la poulierie (1803)
Contrats de phases
N°1 : Caisse
N°2 : Rouet
N°3 : Essieu
Emplacement de la poulierie de l’arsenal de Brest en 1795
Le Redoutable (1889)

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