Etude et suivi de la qualite de l’eau brute et de l’eau traitee

L’eau est un élément essentiel à la vie, elle représente un pourcentage très important dans la constitution des tous les êtres vivants, la molécule d’eau est l’association d’un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogènes sous le symbole de H2O. L’eau en tant que liquide est considérée comme un solvant universel, mais ces principales caractéristiques sont qu’elle est inodore, incolore et sans goût [1]. La technologie moderne nous a permis la conception des stations de traitement des eaux de surface pour pallier aux problèmes de pollution qui menacent la potabilité de l’eau qui a été préservée pendant des siècles. Le laboratoire d’analyse a un rôle très important dans le suivi d’une station de traitement car c’est lui qui doit confirmer la potabilité de l’eau après traitement et anticiper toutes les étapes nécessaires avant traitement à l’aide des analyses pour l’obtention des résultats demandés[2].

Une eau destinée à la consommation humaine est potable lors qu’elle est exemptée d’éléments chimiques et/ou biologiques susceptibles, à plus ou moins long terme à la sante des individus. Par conséquent, en fonction des caractéristiques de l’eau brute destinée à la production d’eau potable, la mise en place de traitements spécifiques s’avère le plus souvent nécessaire afin de répondre aux exigences réglementaires établies par les organismes de la santé publique [3].

La station de traitement de l’eau brute destinée à la potabilisation est sous une pression croissante pour produire une eau potable de bonne qualité et à plus faible coût. Ceci représente une économie en termes de coût mais aussi en termes de respect de l’environnement [4].

SITE DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE DE LA JIRAMA FARAFATY TOAMASINA II

PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE

IDENTIFICATION ET HISTORIQUE

Présentation

Il est nécessaire de prendre connaissance de la découverte de l’entreprise par sa présentation et par son historique « Jiro sy Rano Malagasy » , d’où l’abréviation de JIRAMA. C’est une entreprise de l’Etat mais aussi privée en même temps qui produit de l’eau et d’électricité dans notre grande île, dont le siège se trouve à Ambohijatovo. Le capital social s’élève environ 17.53 milliards d’Ariary (87.6 milliards Fmg). Il est détenu entièrement par l’Etat Malagasy ; et régi par le droit commun de la société anonyme. Juridiquement la JIRAMA est une entreprise semi-privée.

Historique

a- Historique de la JIRAMA en générale
Madagascar a eu la présence de l’électricité à la fin du XIX è siècle en 1899. C’était pendant la période coloniale que la première véritable concession et de travaux sont effectués par le gouvernement du Général Gallieni. Puis à peu près au début de la première République ; que cette concession a changé de nom pour la société d’Electricité et d’Eau de Madagascar ou EEM et élargie progressivement son territoire d’adduction hydrauliques et d’éclairage; pour cela cette compagnie avait installé des réseaux de Tamatave à Diego Suarez.

En 1958, cette même république a créé ultérieurement la Société d’Energie de Madagascar ou S E M qui a eu pour rôle de fournir de l’électricité et de l’eau pour la région du sud d’Antananarivo dont à Toliara et à Fort Dauphin.

En 1974 ; une ordonnance numéro 74-002 du 9 Février 1974 portant sur la réorganisation des secteurs de l’eau et de l’électricité ; l’Etat Malgache a suspendu l’existence des deux sociétés citée ci-dessus mais par contre il a créé une nouvelle société qui a pour nom : la Société d’Intérêt National d’Electricité et d’Eau ou SINEE grâce à l’association de l’E E M et de la S E M. La SINEE n’a pas vécu très longtemps. Et le 17 Octobre 1975 ; la société Jiro sy Rano Malagasy ou JIRAMA a vu le jour; issue de la fusion de société du secteur de l’électricité, la JIRAMA n’est plus seul la production de l’électricité mais elle conserve le monopole du transport et de distribution et est appelée de relais de l’Etat Malgache dans la mise en place des infrastructures électriques du pays. Et en même temps; elle assure la production en eau potable et industrielle à travers le pays.

Au fur et à mesure que les années passent la société a fait faillite progressivement en raison de sa vente à perte. Alors elle s‘est fusionnée à son tour avec la société Allemand LAHMAYER et assignée un contrat de deux ans dans le but d’améliorer le contrôle de financement de la JIRAMA en 2004; mais elle n’a pas pu retrouver sa stabilité alors LAHMYER l’accordé un prolongement jusqu’en 2009. Du point de vue historique, la société JIRAMA de Toamasina a été créée en 1927 mais c’était le 24 Juillet 1981 qu’elle commençait à fonctionner pour produire de l’eau potable et de l’électricité pour cette région. C’était une Société de l’Etat donc, elle doit travailler avec son créateur pour faire développer cette région. En effet, elle doit produire de l’eau potable et de l’électricité pour répondre aux besoins de chaque foyer dans ce milieu rural, pour aider ou stimuler les activités économiques de certains agents dans ce lieu.

b- Historique de la JIRAMA du service d’exploitation Eau à Farafaty Toamasina II
❖ Historique des ouvrages d’exploitation :
La société JIRAMA Farafaty a été fondée en 1927, à vue qu’une seule batterie de traitement d’eau sur l’exploitation. A cette époque, la société n’avait pas eu encore de la pompe doseuse mais on fait injecter le sulfate d’alumine avec l’eau brute avant le dégrossissage n°1 et n°2 noté par S1et S2. Vers l’année 1950, l’implantation de la deuxième batterie a pour but de répondre la satisfaction des besoins clientèles. Vers l’année 1960, la création d’une filtre rapide S3 qui va remplacer le dégrossissage de la batterie dans la section S1 et S2. En 1972, le creusement du deuxième canal d’amener avec une profondeur de 4m en évitant l’insuffisance de la quantité à produire parce que le premier canal qui était daigné par les génies et civils, même qu’on avait déjà des bats tares d’eau, n’avait pas répondu les besoins de la population en phase de la croissance.

Vers 1975 le responsable décide de faire l’implantation des autres batteries n°3, n°4, n°5 et n°6. En 2004, la modification de la batterie n°3 en filtre bicouche et aussi de la n°4 en vue d’augmenter la capacité de la production d’eau à traiter. En 2013, la transformation de la batterie n°2 en filtre bicouche avec une production élevée au débit de 850m³ /H.

❖ Objectifs généraux :
La JIRAMA a pour objet de ravitailler Madagascar en eau potable et électricité tout en souciant de leur :
– Résultats financières améliorés équilibrés
– Dialogue social renforce
– Motivation des agents rehaussés
– Regain de la confiance des partenaires
– Défense des intérêts de l’entreprise et du personnel
– Esprit d’appartenance amélioré, partagé .

SUIVI ET EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU DE LA JIRAMA FARAFATY TOAMASINA II 

GENERALITES

L’eau est un composé chimique simple, liquide, à température et pression ambiantes. À pression ambiante (1 atmosphère), l’eau se vaporise au -dessus de 100°C et se solidifie en dessous de 0°C. Sa formule chimique est H2O c’est-à-dire que chaque molécule d’eau se compose d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène.

L’eau se trouve presque partout sur la terre et elle est vitale pour tous les organismes vivants connus. Près de 70% de la surface de la terre est recouverte d’eau, surtout sous forme d’océans. Une étendue d’eau peut être un océan, une mer, un lac, un étang, une rivière, un ruisseau, un canal. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par son cycle biogéochimique, le cycle de l’eau.

Ressources des eaux

Les réserves disponibles d’eaux naturelles sont constituées des eaux souterraines (infiltration, nappes), des eaux de surface retenues ou en écoulement (barrages, lacs, rivières) et des eaux de mer. [12] Le total des ressources : 2.109 km³ dont 97% en Mer et Océans….. Il reste donc 3% qui se trouvent ailleurs et qui est de l’eau principalement non salée. Dans ces 3%, il y a : 18 % d’eaux profondes inexploitables, 77 % de glaces, 5 % autres constitué , 3.5 % dans les êtres vivants, 1 % dans les rivières, 5.5 % dans l’atmosphère 20 % eaux souterraines superficielles, 30 % lacs salés, 40 % lacs eaux douces.

Eaux superficielles 

Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents. Elles ont pour origine les eaux de ruissellement ou les nappes profondes dont l’émergence constitue une source de ruisseau puis de rivière. [12] Ces eaux se rassemblent en cours d’eau caractérisés par une surface de contact eau-atmosphère en mouvement et une vitesse de circulation appréciable. Elles peuvent se trouver stockées en réserves naturelles (étangs, lacs) ou artificielles (retenues, barrages) caractérisées par une surface d’échanges eau-atmosphère quasiment immobile, une profondeur qui peut être importante et un temps de séjour souvent élevé [17]. Il s’agit d’une ressource facilement accessible mais, malheureusement, fragile et vulnérable, qui doit être protégée contre les divers facteurs de pollution qui la menacent.

La composition chimique des eaux de surface dépend de la nature des terrains traversés par l’eau durant son parcours dans l’ensemble des bassins versants ou hydrologiques. Au cours de son cheminement, l’eau dissout et se charge des différents éléments constitutifs des terrains. Par échange à la surface eau-atmosphère, l’eau va se charger en gaz dissous (oxygène, gaz carbonique, azote) .

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : SITE DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE DE LA JIRAMA FARAFATY TOAMASINA II
I : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE
I-1: IDENTIFICATION ET HISTORIQUE
I-1-1 : Présentation
I-1-2 : Historique
a- Historique de la JIRAMA en générale
b- Historique de la JIRAMA du service d’exploitation Eau à Farafaty Toamasina II
Historique des ouvrages d’exploitation
Objectifs généraux
I-2 : Structure organisationnelle de la Jirama
I-2-1 : Organigramme général
I-2-2 : Organigramme JIRAMA à Farafaty
I-2-3 : Description de diverses formes
II: LES MOYENS ET LES MODES D’EXPLOITATION D’EAU
II-1 : MODE DE PRODUCTION DE L’EAU A FARAFATY
II-1-1-Captage de l’eau brute
II-1-2- Processus d’exploitation
II-2- ETAPES DE TRAITEMENTS
II-2-1 : Prétraitement
a- Dégrillage
b- Débourbage
II-2-2 : .Traitement physico-chimique de l’eau de Farafaty
II-2-2-1 : La phase de clarification
a- Coagulation et Floculation
b- Coagulation au sulfate d’alumine (SA)
c- Précipitation par la chaux
d- Floculation
e- Décantation
f- La filtration
II-2-2-2 : La phase de désinfection : Stérilisation de la phase
a- Définition
b- Conduite de la désinfection
c- Efficacité de la désinfection
II-2-2-3 : La phase de neutralisation
III : MODES DE LAVAGE
a- Lavage d’un décanteur
b- Nettoyage du bac à solution
c- Lavage des filtres
d- Lavage de siphon
e- Lavage de bâche de reprise
PARTIE II : SUIVI ET EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU DE LA JIRAMA FARAFATY TOAMASINA II
I : GENERALITES
I-1 : Ressources des eaux
I-1-1 : Eaux superficielles
I-1-2 : Eaux souterraines
I-1-2-1 : Nappes profondes
I-1-2-2 : Nappes phréatiques
I-1-2-3 : Nappes alluvionnaires
. II : QUALITE DE L’EAU EN GENERALE
II -1 : QUALITE ORGANOLEPTIQUE
II-1-1 : Couleur
II-1-2 : Odeur et saveur
II.2 : QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE
a) Température
c) Turbidité
d) Dureté
e) Conductivité électrique
f) Résidu sec
g) Résistivité électrique
h) Minéralisation globale
III : EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU BRUTE
III-1 : conductivité
III-2 : pH
III-3 : Turbidité
III-4 : Coagulant
IV- RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV.1.Analyses physico-chimiques de l’eau brute
a- Température
b- pH
c- Conductivité électrique
d- Turbidité
e- Dosage des Matières organiques
f- Dosage des chlorures
g- Dosage du Fer total
IV.2. Analyses physico-chimiques des eaux filtrées
a- Eau du filtre monocouche
b- Eau du filtre bicouche
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES

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