Population urbaine et population rurale
La population se définie comme étant la population des 4 Districts, otée de la population urbaine. Elle est composée d’individus de différentes catégories socioprofessionnelles. Cette population exerce des activités différentes, mais la majorité sont des agriculteurs. Quant à la population urbaine, elle se définie comme étant celle qui réside dans le milieu urbain et exerce des activités différentes. La population urbaine est moins nombreuse et qui prend le 25% de la population totale, la population rurale représente presque le 75% de la population. Dans notre tableau n° 07, on remarque que le taux d’urbanisation est environ de 25% et presque égal pour le quatre districts. En comportant avec le taux d’urbanisation du RGPH 1993 de 15,9%, on constate qu’il a une grande accroissement du taux d’urbanisation dans la région, cela peut s’expliquer toujours par l’insécurité rural, le désenclavement en termes des infrastructures routière.
L’Enseignement et l’Education
L’éducation constitue un facteur de la croissance et du dynamise de développement. Ainsi, selon l’approche de l’économiste américain « Garry BECKER » en 1976, l’investissement en capital humain est nécessaire. Le terme « capital humain » désigne les capacités humaines économiquement productives. Autrement dit, le niveau d’éducation, le niveau de santé, le niveau de capacité physique, l’expérience professionnelle et personnelle, et l’intelligence ont une influence sur le niveau de la production. La théorie de la croissance indigène développée par R.E. LUCAS en 1988 affirme que le capital humain un facteur de production à côté des deux facteurs classiques (travail et capital). D’où la formule de la fonction de production suivante : Y = F (K, L, H). Avec Y : fonction de production, K : facteur capital, L : facteur travail et H : niveau de capital humain. L’éducation et la santé étant des services publics, chaque individu a le droit d’y accéder. L’Etat doit prendre sa responsabilité en matière d’amélioration et de mise en place des infrastructures et de répartition du personnel. En terme de l’enseignement et de l’éducation, la région est très avancée et développée dans ce domaine, ceci peut identifier par les plusieurs intellectuels dans tout domaine. En ce que concerne le cas des infrastructures, selon les données fournissent par le quatre CISCO, par district, la région dispose 1256 établissements dont 935 publics et 321 privés dans tout le niveau (EPP, CEG, Lycée). Dans ces nombre, les 1198 sont fonctionnels (917 publics et 281 privés). La fermeture d’école peut être expliqué par le grand problème de l’insécurité, par l’augmentation du taux d’abandon des écoles due aux problèmes d’insuffisance de revenu pouvant assurer la nourriture surtout dans le milieu rural. La DREN de la région d’Amoron’i Mania a aussi bénéficiaire des KITS SCOLAIRES pour le niveau 1. Sur le plan de personnel, les effectifs du personnel (enseignants) dans toute la région, dans tout le niveau sont répartis comme le suivant selon les données que nous avons fourni auprès de la DREN : 5.666 enseignants (4.814 dans le secteur publics et 852 privés). En prenant sur le secteur public sur les 935 établissements, on a 4.814 enseignants avec 129.593 élèves. Sur le niveau EPP, 850 EPP fonctionnelles. Le taux de scolarisation global au niveau de la région est de 78% au cours de l’année 2005-2006. Dans les 4 Districts, ce taux est quasiment identique, chez les garçons et chez les filles, le plus élevé est dans le district de Fandriana avec 80,75%, suivi par Ambositra 75,6%, le moins élevé est dans le district de Manandriana avec 43,16%.
Activités d’entreprenariat largement dominées par le commerce, le transport et le statut de créations individuelles
Les branches d’activités commerciales (de gros de détails) et de transport représentant 85% des créations d’entreprises inventoriées. Les maillons de prolongement des valeurs des productions rurales (outre le commerce et le transport) sont faiblement représentés : 01% des entreprises de productions et de transformations agro alimentaires ; 2,55% des établissements industriels non alimentaires. Les entreprises individuelles dominent largement le secteur avec 92% des établissements existants. La performance des natifs de la région en commerce national et international est reconnue dans la plupart des grandes villes de Madagascar.
Vision Régionale sur le secteur développement rural
Les infrastructures à caractère économique (routes, aménagements hydro agricoles, électricité, infrastructures de télécommunications), ainsi que les services d’appuis aux activités productives, sont implantés dans toutes les sous régions. Elles leur permettent d’anticiper ou saisir les opportunités qui se présentent, et d’en tirer profit de façon équitable. L’Agriculture paysanne (au sens large), bien enracinée dans la tradition de la population des Hautes Terres centrales (Ambositra, Fandriana, Manandriana), s’est améliorée en diversification (productions végétales, productions et ressources animales), en productivité et quantité, en rentabilité et qualité offerte. La transformation de l’économie d’auto subsistance en économie intégrée aux marchés devient une réalité grâce à la pluriactivité agricole et non agricole. La pauvreté est réduite ; les départs/exodes non souhaités sont freinés ; l’insécurité alimentaire chronique est éradiquée ; la vulnérabilité des conditions d’existence des agriculteurs et de leurs systèmes productifs est amoindrie. Une Agriculture (au sens large) paysanne nouvelle et une Agriculture moderne, toutes les deux ouvertes à l’économie de marché, sont installées dans le Moyen Ouest (Ambatofinandrahana). Elles contribuent de façon significative à la croissance économique régionale, et donc nationale. L’activité agricole domine principalement l’activité économique de la région, le secteur secondaire est aussi présent mais un peu moins important par rapport à la première. Le développement rural est figuré dans le PRDR. Ce qui nous reste donc dans le dernier chapitre d’analyser l’exploitation de la filière canne à sucre dans la région.
Sulfitation en caisse ouverte
Ce procédé est analogue à celui décrit pour la fabrication de Khandsari, mais grâce à un équipement, plus perfectionné, les opérations d’extraction, de filtration et d’évaporation sont plus efficaces, d’où un taux de récupération plus élevé et un produit final de meilleure qualité. Outre que les défibreurs sont en nombre plus réduit, ce qui distingue cette technologie de celle de la grande sucrerie, c’est, notamment, que le cuisson du jus s’effectue dans une série des caisses ouvertes placées sur des foyers alimentés par de la bagasse au lieu de se faire sous vide dans des cuiseurs chauffés à la vapeurs. Le taux de récupération et la qualité du produit varient suivant la technique employée. Si la cuissons en caisse ouverte demande peu d’investissement, elle présente par ailleurs divers inconvénients économiques : consommation excessive de combustible (même avec des foyers améliorés, ces installations consomment 10 tonnes de canne), pertes considérables de saccharose dues à l’inversion et à la caramélisation, nécessité d’une abondante maind’œuvre. Techniquement,la sulfitation en caisse ouverture se rapproche de la fabrication traditionnelle du Khandsari, mais davantage de la main-sucrerie pour ce qui est de l’efficacité (Tableau 19 et 20).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : ANALYSE DE LA FILIERE CANNE A SUCRE ET CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION D’AMORON’I MANIA
Chapitre I. LA REGION ET SES SPECIFICITES
Section I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
§.1. Délimitation
§.2. Superficie
§3. Relief
§.4. Climat
§.5. Hydrologie
§.6. Végétation
Section II. POPULATION ET DEMOGRAPHIE
§.1. Effectif et évolution
§.2. Croissance démographique
A. Natalité
B. Mortalité
C. Taux d’accroissement naturel
§.2. Composition et répartition
A. Population urbaine et population rurale
B. Le classe d’âge par sexe, en milieu rural et urbain
C. Composition ethnique de la population
Section III. LES SERVICES SOCIAUX
§.1. La santé publique
§.2. L’Enseignement et l’Education
§.3. L’enseignement spécialisé
§.4. Les infrastructures socio-culturelles
§.5. Renseignements sur les missions
A. Les Eglises
B. Les associations culturelles
§.6. Les services de sécurité
Chapitre II. LES PONTENTIALITES ECONOMIQUES DE LA REGION
Section I. LES PRINCIPALES ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA REGION26
§.1. Les activités agricoles
A. L’Agriculture
a. Caractéristique global
b. Identification des différentes cultures pratiquées par district
B. L’Elevage
a. Caractéristiques générales
b. La production de l’élevage
C. La pêche
a. Spécificités
b. Production
D. Foresteries
a. Caractéristiques
b. La production forestière
E. Foncier
§.2. Les activités non agricoles
A. Activités d’entreprenariat largement dominées par le commerce, le transport et le statut de créations individuelles
B. Faibles développement du secteur de l’Industrie et de la transformation artisanale
C. Ambositra, capitale de l’artisanat
D. Tourisme, des potentialités diversifiées non développées
E. Mines, Amoron’i Mania unique région du pays exploitant le marbre
Section II. LES CONCEPTS DE DEVELOPPEMENT RURAL DE LA REGION
§.1. Le contexte de l’élaboration du PRDR d’Amoron’i Mania
A. La vision régional
B. Les objectifs de développement
C. La spatialisation du PRDR
§.2. La mise en ouvre du PRDR
A. Les principes directeurs du PRDR
B. La structure de mise en œuvre de la PRDR Amoron’i Mania
a. La Région
b. Le Comité Régional
c. Le GTDR est une plate-forme régionale
C. Vision Régionale sur le secteur développement rural
Chapitre III. L’EXPLOITATION DE LA CANNE A SUCRE ET SES CARACTERISTIQUES DANS LA REGION
Section I. APERCU GENERAL SUR LA CANNE A SUCRE
§.1. Définition – Historique et origine – Descriptions
A. Définition
B. Historique et Origine
C. Description
§.2. La culture de la canne à sucre
§.3. Les aspects économiques de la canne à sucre sur l’échelle mondiale
A. Les principaux pays producteurs
B. Production en tonnes avec pourcentages (Chiffre 2003-2004)
Section II. LA PRODUCTION DE LA CANNE A SUCRE DANS LA REGION D’AMORON’I MANIA
§.1. Les zones la plus forte production
§.2. Evolution des superficies, rendement et production
Section III. LE MODE D’EXPLOITATION ET LES PRINCIPAUX OBSTACLES
§.1. Notions de base sur l’exploitation agricole
A. Définition
B. Les modes d’exploitation
C. Les systèmes de production
D. Les systèmes d’exploitation et les systèmes agraires
E. Les systèmes de culture et la notion de productivité
F. Les structures foncières
G. Les facteurs de production
§.2. Caractéristiques de l’exploitation de la canne à sucre dans la région
A. Au niveau des procédés de culture
B. Au niveau de l’exploitation en générale
§.3. Les principaux obstacles pour le développement de la filière
A. La concurrence aux autres filières
B. Les manques d’encadrement techniques et matériels
C. Le problème économique et le manque de déboucher
PARTIE II: LA FILIERE CANNE A SUCRE FACE AU DEVELOPPEMENT DE LA REGION
Chapitre I. LES TECHNIQUES DE TRANSFORMATION DE LA CANNE A SUCRE
Section I. LES PROCEDES DE TRANSFORMATION DE LA CANNE EN SUCRE
§.1. Procédés traditionnels ou artisanaux de fabrication
A. Techniques de fabrication du gur/jaggery
B.Technique de fabrication du Khandsari
a. Extraction
b. Clarification
c. Evaporation du jus clair
d. Cristallisation
e. Centrifugation
f. Séchage et ensachage
§.2. Techniques de fabrication industrielle
§.2. Techniques de fabrication industrielle
A. Extraction du jus
B. Clarification du jus brut
a. Défécation
b. Sulfitation
c. Carbonatation
C. Evaporation
D. Cristallisation
E. Turbinage
§.3. Techniques modernes de fabrication artisanale
A. Sulfitation en caisse ouverte
B. Technologie du vide en mini sucrerie
§.4. Les principaux appareils nécessaires à la production
A. Pour les mini-sucreries
B. Pour les grandes sucreries
C. Identification entre la technologie sucrière
§.5. Résumé de la technique de fabrication de sucre
Section II. LES TECHNIQUES DE PRODUCTION D’ALCOOL ETHYLIQUE DERIVEE DU RHUM ARTISANAL DANS LA REGION
§.1. Processus de production du Rhum artisanal et d’alcool
A. L’exploitation artisanale d’une petite unité de distillation dans la région d’Amoron’i Mania
B. La situation du produit fini par rapport aux normes
§.2. Technique de normalisation en alcool éthylique
A. La densimétrie
a. Définition du titre alcoométrie
b. Principe et méthode
B. Appareils
C. La calorimétrie : Dosage du méthanol
a. Principe du dosage
b. Appareil
D. La chromatographie en phase gazeuse (C.P.G)
a. Définition et principe de C.P.G
b. Différentes méthodes de dosage quantitatif
§.3 Les contrôles des qualités
A. Contrôle de qualité méthanol
B. Contrôle qualité acétone
C. Contrôle qualité « alcools supérieurs »
§.4. Interprétation des résultats
A. Contrôle qualité « éthanol »
B. Contrôles qualités « méthanol »
C. Contrôle qualité « acétone »
D. Contrôle qualité «alcools supérieurs »
§.5. La capacité de production envisagée dans la région
A. La production envisagé
B. Plan de production sur 5 ans en litre d’alcool pour une unité de production
Section III. UTILISATIONS ET AVANTAGES DES SOUS-PRODUITS DE LA TRANSFORMATION
§.1. Les types et composition des sous-produits de la canne
§.2. Utilisation finale des résidus de canne à sucre en petite et en grande sucrerie
A. Les bouts blancs
B. La bagasse
a. Production d’énergie
b. Alimentation du bétail
c. Construction et ameublement
C. Le boues ou écumes de défécation
D. La mélasse
Chapitre II. ASPECT COMMERCIAL DE PRODUIT DE TRANSFORMATION
Section I. MARCHE DU SUCRE
§.1. L’Offre
A. Le produit à offrir
B. Les cibles
§.2. La demande
A. Estimation et volume de la demande
B. Le marché
a. Le marché local ou régional
b. Le marché intérieur ou national
c. Le marché extérieur ou international
C. Les concurrents
Section II. LE MARCHE DE L’ALCOOL ETHYLIQUE
§.1. L’offre
A. Le produit à offrir
B. Les cibles
§.2. La demande
A. Estimation et volume de la demande
B. Le marché visé
§.3. Analyse de concurrence
Section III. ASPECT COMMERCIAL DES SOUS-PRODUITS
Chapitre III. LES MOYENS ET LES IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUE
Section I. LES MOYENS MISE A LA DISPOSITION POUR LA CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION ET DE TRANSFORMATION
§.1. Les moyens humains
A. Organisation des ressources humaines possible et adéquate
a. Directeur
b. Service production
c. Service commercial
B. Attribution du personnel
a. Directeur
b. Personnel du service de production
c. Personnel du service administratif et comptable
d. Personnel de service commercial
§.2. Les moyens matériels
§.3. Les moyens financiers
A. Quelques structures d’appui financier existant (dans la région et à Madagascar)
a. Lignes de crédit micro entreprises
b. Mutuelle – Epargne – Crédit
c. Lignes de crédit PME-PMI
d. Lignes de crédit pour la formation ou appui à l’entreprise
e. Quasi-Fonds propres et capital risque
f. Lignes de crédit pour le renforcement de capacité, accès au financement et appui à l’entreprise
g. Subventions
B. Les outils d’évaluation envisagés
a. Evaluation économique
b. Evaluation financière
Section II. LES AVANTAGES SOCIO-ECONOMIQUES DU PROJET
§.1. Sur le plan social
A. Création d’emploi
B. Conserve l’environnement dans la région
C. Favorable à la sécurité rural
§.2. Les impacts économiques
§.3. Recommandations générales
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRRAPHIE
ANNEXES
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