A partir de XIXème Siècle, suite à l’urbanisation et à l’industrialisation on assiste à une évolution remarquable de l’assurance contre les dangers et aléas de l’existence. « L’assurance est une opération ayant pour but d’indemniser les dommages survenus aux biens et aux personnes moyennant le versement régulier (en général annuel), par l’assuré à l’assureur, d’une prime fixée par contrat et calculée en fonction de divers paramètres (valeur du bien assuré, fréquence du risque, etc.) » . A Madagascar, l’évolution de l’assurance a connu deux (02) périodes : l’une avant la nationalisation et l’autre après la nationalisation.
NY HAVANA, première Compagnie d’Assurances et de Réassurance de Droit Malgache, a vu le jour le 11 octobre 1968 de par la volonté du Gouvernement Malgache de cette époque et avec la coopération des représentations et délégations des Compagnies d’Assurances étrangères qui opéraient alors à Madagascar. L’environnement de l’assurance a évolué par l’entrée en vigueur et la mise en application progressive du Nouveau Code des Assurances, aussi la libéralisation du secteur des Assurances. Les activités d’Assurances sont nécessaires dans le développement professionnel et économique de la grande île, car elles renforcent les transactions nationales et internationales sur le plan économique. Elles permettent d’assurer tous les risques qui menacent le développement industriel, commercial, et tertiaire. L’assurance est donc essentielle au bien être de tout le monde. Son rôle est de protéger les entreprises et des particuliers.
NY HAVANA, UNE COMPAGNIE D’ASSURANCES ET DE RÉASSURANCE A MADAGASCAR
HISTORIQUE
Les origines
Le plus vieux contrat d’assurance est daté de 1347, il fut passé dans la ville de Gênes. Quelques années après 1370, qui fut signé dans la même ville la plus vieux traité de Réassurance. L’Assureur direct était un certain Giuliano Grillo, qui avait accepté de couvrir le risque d’un transport par Bateau entre Gênes et Sluys (Bruges). L’assurance maritime était née en Italie du Nord et puis le premier traité de Réassurance est apparaissait dans la branche maritime. L’assurance incendie était constituée dans les pays germaniques sur une base mutuelle L’assurance était une institution relative récente a la fin du Moyen Age, au XVème Siècle et suite au développement du commerce de mer en Italie, l’assurance était prenent la forme d’assurance maritime ; elle fut destinée à garantir uniquement les cargaisons transportées contre les risques pouvant survenir au cours de transport, mais l’assurance des navires était strictement obligatoire. Les Assurances Terrestres n’apparaissaient qu’au XVIIème Siècle et qui en Angleterre sous forme d’assurance contre incendie. En 1966 le célèbre incendie de Londres qui détruisait 13.000 Maisons et 100 églises dans le quartier de 400 rues à suscitait la création des premières compagnies d’assurances puis la création de plusieurs compagnies contre incendie, première compagnie notamment du Loyd’s de Londres. En France les premières sociétés d’assurances contre incendie furent créées à Paris de 1750 Tels que la « Chambre Générale des Assurances » en 1754 et la « Compagnie Royale d’Assurances » en 1787 pour le Parisienne. L’Assurance vie fut crée dans l’assurance maritime ; la vie des esclaves transportés, puis celle du capitaine et de son équipage et enfin, celle des passagers furent historiquement et successivement assurées. Ce fut « la chambre des assurances de LONDRES » qui délivra le premier contrat d’assurance vie. En France L’assurance vie était prohibée par l’ordonnance de LOUIS 14 en 1684 comme étant immorale car le bénéficiaire de l’assurance était succeptible de provoquer la mort de l’assuré.
Évolution de l’assurance
Au XIXème Siècle suite à l’urbanisation, on assista à une évolution remarquable de l’assurance due à et ainsi la croissance démographique, et à l’aggravation de insécurité. « L’évolution de l’assurance au XIXème Siècle demeurent étroitement liées aux modifications des conditions de vie qu’entraîné l’essor démographique et l’exode rural » Les premières compagnies de Réassurance professionnelle sont apparues tardivement dans l’histoire de Réassurance, elles ont été créées au XIXème Siècle sous la pression des faits économiques. « Depuis la fin de deuxième guerre mondiale, les activités d’assurance ont connu un développement rapide cela n’a en soi rien d’étonnant jusqu’au cours des trente années 1945-1975 » .
NOTION SUR LES ASSURANCES
Pour donner une définition exacte de l’assurance ou plus précisément l’opération de contrat d’assurances, il est nécessaire de comprendre son mécanisme.
Base techniques de l’assurance
Notion de risque
L’assurance est fondée à partir des risques, s’ils menacent tous les biens ou toutes les personnes. En assurance le terme risque a de nombreux sens :
– La probabilité de survenance de dommage ;
– L’événement dont on craint la survenance et qui justifie la souscription de l’assurance (incendie, vol) et l’objet assuré (habitation, automobile) ;
– Soit un événement futur, incertain et ne dépendant pas exclusivement de la volonté de l’assuré (risque incendie) ;
– Soit événement certain mais dont la date de survenance est inconnue ;
Exemple : le risque de décès, la réalisation de ce risque est certain, mais la date de survenance est inconnue.
Notion de mutualité
Le but essentiel de l’assurance est de faire supporter les conséquences de la réalisation d’un risque par tous les assurés d’une même branche, mais ce but ne pourra être atteint que le groupement d’une multitude d’assurés au sein d’une mutualité. La mutualité peut être définie comme un groupement de personnes qui met en commun les risques dont il redoute les conséquences et qui décident de contribuer au règlement des sinistres qui frappent l’une d’entre elles .
Notion de loi de grand nombre
Il ne suffit pas de grouper les risques, mais il faut également organiser techniquement cette mutualité suivant la loi de statistique. En effet, en tant que gérant de la mutualité, l’Assureur doit évaluer au préalable à chaque risque et prévoir le nombre de sinistres. Selon cette loi, observations faits sur un grand nombre de cas produisent toujours des résultats à peu près identiques, et ces résultats sont d’autant plus voisins que les observations ont porté sur un nombre de cas élevés. En se basant donc sur des faits passés, l’Assureur pourra dégager pour l’avenir, la probabilité de réalisation de risques. Pour avoir des précisions valables, l’Assureur doit donc grouper :
– un très grand nombre de risques ;
– des risques de même nature ; il doit y avoir autant de statistiques que le type de risque.
Exemple : grouper des statistiques d’incendie et de la circulation sera rationnellement inexploitables.
Les sociétés anonymes d’assurances
Les Sociétés Anonymes d’Assurances sous forme de Société Anonyme (S.A) .Ces types de sociétés doivent avoir un minimum de capital, non compris les apports en nature, d’au moins égal au minimum fixé par décret. Elles doivent avoir un capital social souscrit et libéré, au moins la moitie de la souscription. Perception des primes fixes et rémunération les intermédiaires, agent courtier qui leur apporte des contrats d’assurances par le paiement d’une commission et aussi la distribution des bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes. En plus, les Sociétés Anonymes d’Assurances sont composées d’actionnaires qui possèdent des actions représentant le capital mis en commun, elles sont gérées par un Conseil d’Administration et d’Assemblée Générale des Actionnaires soumises aux dispositions du code de commerce de la législation générale et de la législation des assurances. Information sur l’action, elle doit être portée à la connaissance du Ministère chargé de Finances à sa réalisation. Toutes opération de vente avant effet doivent être conférées directement ou indirectement à un actionnaire personne physique ou morale, ou à plusieurs actionnaires personnes morales liées par des relations de sociétés mère et filiales, soit une participation atteignant 20% du capital social. Soit la majorité des droits de vote à l’Assemble Générale d’une Société Anonyme d’Assurances.Cette obligation incombe au dirigeant de l’entreprise concernée.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE:NY HAVANA, UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE ET DE RÉASSURANCE A MADAGASCAR
CHAPITRE I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ASSURANCE ET DE SON ENVIRONNEMENT
SECTION 1. HISTORIQUE
SECTION 2. NOTION SUR LES ASSURANCES
SECTION 3. LES DIFFÉRENTS TYPES DE SOCIÉTÉS D’ASSURANCES
SECTION 4 .CLASSIFICATIONS DES ASSURANCES
CHAPITRE II. NY HAVANA PREMIÈRE COMPAGNIE MALAGASY D’ASSURANCE ET DE RÉASSURANCES
SECTION 1. PRÉSENTATION DE L’ASSURANCE À MADAGASCAR ET DE CMAR NH
SECTION 2. LES CONCURRENCES ET PARTENAIRE DE CMAR N.H
SECTION 3. LES OBLIGATIONS EN MATIÈRE D’ASSURANCES
SECTION 4. PRATIQUE DE L’ASSURANCE AUPRÈS DE L’A.C TOAMASINA
CHAPITRE III. ROLES ET FONCTIONNEMENT DE L’ASSURANCE
SECTION 1. ROLES DE L’ASSURANCE
SECTION 2. ROLE DE RÉASSURANCE
SECTION 3. ROLE DE L’ÉTAT
SECTION 4. LE FONCTIONNEMENT DE CMAR NY HAVANA
DEUXIÈME PARTIE: ANALYSE DE VENTE DES PRODUITS D’ASSURANCE AU SEIN DE L’AGENCE
CHAPITRE I. LES GAMMES DES PRODUITS EXISTANTES AU SEIN DU CMAR N.H ET LEUR CARACTERISTIQUE
SECTION 1. LES ASSURANCES DES BIENS OU DES CHOSES
SECTION 2. LES ASSURANCES DES PERSONNES ET VIE
SECTION 3. LES ASSURANCES DE RESPONSABILITÉ CIVILE
CHAPITRE II. PROCESSUS DE VENTE AU SEIN DE L’AGENCE
SECTION 1. ÉTUDE DE MARCHÉ DES PRODUITS D’ASSURANCES
SECTION 2. STRATÉGIE DE VENTE DES PRODUITS D’ASSURANCE
SECTION 3. PRODUCTEUR ET LE CONTRAT D’ASSURANCE
SECTION 4. TARIFICATION, MODIFICATION DE CONTRAT ET GESTION DE SINISTRE
CHAPITRE III. ESSAI D’AMÉLIORATION DE VENTE DES PRODUITS D’ASSURANCES
SECTION 1. PROBLÈMES RENCONTRÉS AU NIVEAU DE LA VENTE
SECTION 2. FORCE ET FAIBLESSE, OPPORTUNITÉS ET MÉNACES DE LA VENTE DE PRODUITS D’ASSURANCES
SECTION 3. PROPOSITIONS DES SOLUTIONS POUR L’AMÉLIORATION DE VENTE DES PRODUITS D’ASSURANCES
SECTION 4. AVENIR DES VENTES DES PRODUITS D’ASSURANCES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE