Etude estimative de la qualite physico-chimique et bacteriologique des eaux souterraines de la commune rurale d’ambalavao

L’eau est un élément essentiel pour la vie, indispensable à tous les êtres vivants pour leur subsistance. Elle est incontournable dans le développement rapide et durable d’un pays. L’eau et en particulier l’accès à l’eau potable font l’objet de préoccupation les plus alarmantes de notre société. Le taux d’accès en eau potable à Madagascar est encore très bas, surtout en milieu rural. Les valeurs enregistrées étaient seulement de 12% en 2001, 30,09 % en 2005, 54% en 2015 (Ministère de l’eau). Ceci classe Madagascar parmi les pays les plus pauvres d’après le concept de la pauvreté formulé dans le DSRP (Document Stratégique pour la Réduction de Pauvreté). La mise en œuvre de L’ODM (Objectifs de Développement du Millénaire) pour Madagascar prévoit une amélioration de ce taux dans les années à venir, jusqu’à 80% en 2030. L’accès en eau potable dans les milieux urbains à Madagascar est généralement assuré par la société JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy). Elle opère dans 22 régions dans toute l’ile.

Tandis que les milieux ruraux ont recours aux eaux souterraines ou encore aux eaux de surface et la majeure partie de ces eaux est utilisée à l’état brut. Face à cette situation, elles peuvent contenir des impuretés, et peuvent nuire à leurs santés à cause de différents facteurs tels que les conditions environnementales et les activités anthropiques qui ne respectent pas les normes de potabilité des eaux à usage domestique. L’eau puisée dans l’environnement doit donc être analysée pour connaitre si elle est potable ou non avant toute consommation.

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

SITUATION GEOGRAPHIQUE

La zone d’étude se trouve dans la Région Analamanga, une commune de l’ex Fivondronana d’Antananarivo Atsimondrano. Elle se situe à 26 km du Sud-Ouest de la capitale en prenant la Route Nationale n˚7 et s’étend sur une superficie de 44,8 km2 . La commune d’Ambalavao est délimitée au Sud par la commune rurale de Behenjy; au Nord par la commune rurale de Tsiafahy ; à l’Est par la commune rurale d’Ambatofahavalo et à l’Ouest par la commune rurale d’Ambohijoky. Elle a pour coordonnées géographiques 19° 05’ 46.1 ‘’de latitude Sud ; 47˚ 31’ 47.4’’ de longitude Est et 1310 m d’Altitude.

ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES

Agriculture, élevage, artisanat et exploitation des carrières

Les activités économiques de la zone se reposent en majeure partie sur l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et l’exploitation des carrières. La commune rurale d’Ambalavao est une zone à vocation agricole. L’agriculture constitue donc la principale base de l’économie locale. Le riz occupe la première place de la production agricole, puis viennent les produits de cultures sur tanety, tels que les légumes, les fruits, le maïs et les maniocs. Les récoltes se vendent le long de la route menant vers Behenjy approvisionnant les voyageurs et les touristes. Parallèlement à l’agriculture, la localité pratique aussi l’élevage de bovins, de porcins et de volailles. Il y a également les horticulteurs qui sont à la fois des producteurs, des vendeurs et des artisans écoulant leurs produits dans le marché d’Anosy. La plupart des roches granitiques ou migmatitiques constituent d’excellents matériaux de construction. Les granites d’Ambatomiranty possèdent plusieurs systèmes de joints, qui permettent un découpage facile en blocs cubiques. Ainsi, les carrières sont nombreuses, exploitées manuellement par les villageois et constituent une source de revenue très importante. La population de la commune rurale d’Ambalavao est une population généralement jeune. De fait, elle est plus dynamique et plus active en matière de développement de la commune.

SERVICES SOCIAUX

Scolarisation
La commune dispose de 6 établissements préscolaires, 11 écoles primaires publiques (EPP), 5 écoles primaires privées, 1 Collège d’Enseignement Général (CEG), 5 collèges privés et 4 lycées privés. Le taux de scolarisation est de 92%. (Source : Mairie d’Ambalavao, 2016) .

Santé
La commune dispose d’un CSB II (Centre de la Santé de Base II). La situation sanitaire est relativement médiocre dans les villages. Le CSB II d’Ambalavao reçoit en moyenne 30 patients par jour pour consultation interne telle que la mal nutrition, l’infection respiratoire aigüe et l’infection buccodentaire. (Source : CSB II Ambalavao, 2016) Les maladies tropicales habituellement rencontrées dans les zones pauvres sévissent de manière chronique dans cette commune. Les principaux fléaux qui touchent les villages sont la mal nutrition et le paludisme. Ceci est dû justement à la pauvreté, à l’insuffisance de soins sanitaires et d’approvisionnement en eau potable. Seuls les fokontany Ambalavao, Marotsiazo, Zafimbazahikely, Ambohidahy sont approvisionnées en eau potable par captage de la source (AEPG) réalisé par une organisation non gouvernementale SAFF FJKM. Les habitants des autres villages ont recours à des puits ou des sources ou des eaux de surface. De plus, une grande partie de la population n’est pas enclins à venir se faire soigner au dispensaire de la commune faute de moyen financier nécessaire pour les frais médicaux. Ils se contentent alors de la vertu médicinale des plantes collectées sur place et dans les forêts.

L’ORGANISATION SOCIALE 

Le personnel communal est constitué de quinze (15) chefs fokontany, un (01) Maire, un (01) trésorier, un (01) commissaire au compte et un chef centre. Le Maire et les chefs fokontany se chargent de toutes les affaires administratives et assurent la relation avec les autorités locales et régionales. La commune rurale d’Ambalavao compte 13.991 habitants d’après le recensement fait en 2015, répartis dans 15 fokontany. (Source : fokontany d’Ambalavao, 2016) .

SOLS et VEGETATIONS

Sols
En matière de pédologie, la zone est marquée par la dominance de deux types de sols dont les sols argiles latéritiques couvrant une grande partie de la zone et les sols alluvionnaires constituants les bas-fonds et les bords des cours d’eaux. (Source: Auteur, 2016).

Végétations
La commune rurale d’Ambalavao est caractérisée par une faible superficie de couverture végétale. Nous y avons rencontré essentiellement des mimosas, des eucalyptus et des pins qui ont été reboisés. La superficie de la forêt de la commune est environ 950 ha dont 81% ou 770 ha sont intacts et permettent le développement de la commune sur le plan touristique mais aussi de préserver l’environnement contre le changement climatique. D’autre part, les 6% ou 60 ha ont été exploitée légalement et les 13% ou 120 ha ont été ravagée par le décapage et le défrichement. (Source : fokontany d’Ambalavao). Ces feux non contrôlés sont le plus souvent allumés en fin de saison sèche (septembre –novembre) par les éleveurs de bétail dans l’espoir de renouveler le capital pâturage. Plusieurs feux sont toutefois le fait d’incendies intentionnels dont le nettoyage des champs et le feu de défrichement. Mal contrôlés, ces feux arrivent à toucher les formations forestières : les forêts naturelles, secondaires en amont du bassin versant et les forêts de reboisement. Dans les bas-fonds du bassin versant, nous avons rencontré des rizières et des champs de culture. Les sols ferralitiques sont d’évolutions très diverses, pouvant porter des cultures sur tanety comme le manioc et le maïs.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET METHODOLOGIE D’APPROCHE
I-1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I-1-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
I-1-2 ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES
I-1-3 SERVICES SOCIAUX
I-1-4 L’ORGANISATION SOCIALE
I-1-5 SOLS et VEGETATIONS
I-1-6 CADRE HYDROLOGIQUE
I-1-7 CADRE GEOLOGIQUE
I-1-8 CADRE HYDROGEOLOGIQUE
I-2 METHODOLOGIE D’APPROCHE
I-2-1 CHOIX DE LA ZONE D’ETUDE
I-2-2 ETUDE PRELIMINAIRE
I-2-3 TRAVAUX DE TERRAIN
I-2-4 ECHANTILLONNAGE
I.2.5. METHODES D’ANALYSES
I.2.6 METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSIONS
II-1 RESULTATS
II-1-1 CARACTERISTIQUES DES POINTS DE PRELEVEMENTS D’EAU
II-1-2 PARAMETRES PHYSIQUES ET ORGANOLEPTIQUES
II-1-3 RESULTATS DES PARAMETRES CHIMIQUES EN mg/L
II-1-4 RESUTATS DES ANALYSES BACTERIOLOGIQUES
II-2 DISCUSSIONS
II-2-1 PARAMETRES PHYSIQUES ET ORGANOLEPTIQUES
II-2-2 FACIES CHIMIQUES DES EAUX
II-2-3 MINERALISATION
II-2-4 L’ORIGINE DE LA MINERALISATION DE L’EAU
II-2-5 PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES
II-2-6 QUALITE PHISICO-CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES
II-2-7 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
WEBOGRAPHIE
ANNEXE

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