Les Minéraux constitutifs
Les minéraux essentiels sont : le feldspath, le quartz, les micas. La hornblende s’associe au mica noir, avec parfois d’autres silicates: hypérsthène, diopside, etc… L’association des minéraux leucocrates et melanocrates donne au granite son aspect contrasté agréable, fort différent d’un granite à un autre, ces termes commodes désignent le groupe des minéraux blancs ou grisâtres et le groupe des minéraux foncés ou noirâtres. Plus précisément les minéraux leucocrates sont représentés dans les roches habituelles par les minéraux siliceux et alumineux dont les éléments principaux sont le quartz et les feldspaths. Les minéraux mélanocrates sont ferro-magnesiens, les éléments principaux étant la biotite et l’amphibole.
Commerce
Des petits commerçants, des paysans, des artisans exercent les ventes au marché pour la mise en valeur de leur produit. Des gargotiers, des hôteliers, des épiciers existent aussi en nombre dans la commune urbaine. Pour les institutions financières, un organisme de crédit rural existe dans la commune : CECAM (Caisse d’épargne et de Crédit agricole Mutuelle). Mais on y trouve aussi le Tsinjo Lavitra (Paositra).le tableau ci-après indique que le nombre des grossistes est moins nombreux par rapport à l’évolution des détaillants dans la ville d’Arivonimamo.
Constitution géologique
Nous avons vu que nous sommes ici en présence de séries migmatites et granitiques, au milieu desquelles subsistent d’importants ensembles paragneissiques non migmatisées, et recouvertes, dans la partie du sud, par des formations volcaniques récentes. Nous verrons donc successivement, et suivant l’ordre chronologique :
– Les paragneiss (micaschistes, gneiss, quartzites, amphibolites) ;
– Les migmatites ;
– Les roches de granitisation (granites migmatites, migmatites granitoïdes, granites de types Ambatomiranty) ;
– Les roches filoniennes ;
– Les roches volcaniques (basaltes)
– Les formations superficielles (argiles latéritiques, carapaces ferrugineuses et bauxites, alluvions).
Les migmatites granitoïdes et granites migmatitiques constituent les termes ultimes, granitisés, de la série des migmatites. Ils sont largement rependus sur le secteur étudie et forment de vastes ensembles, ou en bancs d’épaisseur réduite localement épargnés par la granitisation qui semble avoir affecté la plus grande partie de la carte. Du point de vue pétrographique, la distinction entre ces deux types de roches est bien souvent arbitraire et très subjective. En effet, on se trouve en fait en présence d’une série pétrographique continue, et l’on peut observer tous les termes de passage entre les migmatites rubanées classiques, à structure gneissique bien conservée, et les roches à caractère franchement granitique ou la foliation primitive des alignements discontinus de minéraux colorés. Il semblerait donc logique, en ce qui concerne la cartographie, de grouper sous une même teinte toutes les roches de granitisation d’origine paragneissiques, d’autant plus qu’elles sont généralement étroitement associées sur le terrain. En fait, nous avons séparé sur la carte, sous le nom de granites migmatitiques, deux gros massifs essentiellement formés de roches à caractère granitique franc, et sous la dénomination « migmatites granitoïdes », tout un ensemble de migmatites plus ou moins granitisées, renfermant parfois d’importantes enclaves de migmatites schisteuses, et au sein desquelles a été cartographié séparément un certain nombre de lames de facies plus granitiques que les formations environnementales. Mais, rappelons-le, cette distinction entre granites migmatitiques et migmatites granitoïdes est essentiellement basée sur des observations de terrain, sur la nécessité de séparer deux ensembles géologiques distincts, beaucoup plus que sur des critères purement pétrographiques.
Métamorphisme et granitisation
En ce qui concerne le métamorphisme, seule l’étude des séries paragneissiques peut fournir des informations intéressantes. Dans les migmatites, et à plus forte raison, dans les roches de migmatisation, les caractères spécifiques sont plus ou moins modifiés par la métasomotose, et il est difficile d’estimer le degré du métamorphisme antérieur aux phénomènes de granitisation. Dans les formations paragneissiques, on rencontre essentiellement des gneiss à biotite ou des gneiss amphiboliques, associés ou non à des amphibolites et à des quartzites fortement recristallisés. Les minéraux accessoires, aussi bien dans les gneiss que dans les quartzites, sont presque toujours sillimanite et grenat. Par ailleurs, il ne semble pas qu’il ait sur l’ensemble du secteur de variations importantes de ces critères métamorphiques. Nous pouvons donc dire que nous sommes ici dans une zone dont le niveau de métamorphisme, à peu près constant, se maintient dans la zone des gneiss à deux micas.
Méthode par tranches horizontales simultanées
C’est une méthode dans laquelle la progression de l’excavation se fait par tranches horizontales conduites simultanément pour enlever en un seul passage la totalité de l’épaisseur verticale à exploiter. C’est la seule méthode qui permet un remblayage continu de l’excavation à l’arrière de l’exploitation. Lorsque le front de remblayage suit de très prés le front d’abattage du minerai, on parle d’exploitation en tranchée. Cette méthode est appliquée dans les gisements sub-horizontaux de grande extension. Il peut y avoir plusieurs gradins dont les fronts sont décalés dans l’espace (avance au décapage ou/et constitution de plate-forme de travail). Les gisements de cette famille correspondent à des substances variées mais avec un bon nombre de caractères communs suivants :
– Formations sédimentaires sub-horizontales à faible recouvrement ;
– Minéralisation massive ou à haute teneur ;
– Taux de recouvrement faible.
Les impacts potentiels sur les paysages
A Madagascar, le problème de la protection de la nature, des sites, de la flore et de la faune a été une préoccupation permanente des autorités successives. Cette disposition s’explique par la position même des problèmes d’environnement dont les plus visibles sont la dégradation des sols par le biais du phénomène d’érosion, la déforestation et une certaine dégradation de la qualité de l’eau. L’impact sur les paysages est fonction de la nature du gisement exploité et des techniques d’exploitation utilisées.
Les impacts socio-économiques
L’extraction des matériaux participe à la vie économique de la région. Les conséquences sociales et économiques sont généralement favorables. Le projet d’exploitation d’une carrière de granite étant un facteur de développement, multiplicateur d’activités économiques et source de la croissance éventuelle de la région; attire des personnes en situation d’emploi. Les principaux impacts socio-économiques sont :
•L’embauche locale des employés ;
•La formation des employés si nécessaire ;
•L’accroissement de la demande et des activités commerciales (marchands, magasins…..)
•La construction des domaines publics dans la région : écoles, hôpital…..
A part ces impacts plutôt positifs, le projet peut également représenter un facteur de dépréciation pour l’entourage. Le va et vient des camions, par exemple, cause des perturbations à la tranquillité et augmente le potentiel de risque d’accidents lorsqu’il y a des habitations à proximité. De ce fait, ce phénomène aura des impacts importants sur le mode de vie de la région, en particulier celui des habitants des villages.
|
Table des matières
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE GRANITE, LES MATERIAUX D’EMPIEREMENT ET ETUDE DE MARCHE
CHAPITRE I GENERALITES SUR LE GRANITE
1- Définition
2- Les modes de formation
3- Les Minéraux constitutifs
4- Composition chimique et classification
5- Les grains
6- Quelques types de granite à Madagascar
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES MATERIAUX D’EMPIERREMENT
1- Généralités
2- Caractéristiques des granulats
CHAPITRE IIIETUDE DE MARCHE
1- Potentiel de Madagascar en pierres ornementales
2- Objectif de cette étude
3- Situation actuelle de l’exploitation de carrière à Madagascar
4- Prix des produits finis de carrière
5- Evolution de produits de carrière
6- Etude de prévision [12]
PARTIE II : PRESENTATION DU CADRE D’EXPLOITATION
I-SITUATION DE SITE D’EXPLOITATION
II- PRESENTATION DE LA COMMUNE
1- Historique
III- ETUDES DEMOGRAPHIQUES
1- Effectif et évolution de la population
2- Répartition de la population
3- Ménage
4- Croissance démographique
VI- SITUATION ECONOMIQUE
1- les Activités de la population
2- Agriculture
3- L’élevage
4- Secteur d’activité
5- Social
V- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
1- Climatologie
2- Végétation
3- Hydrographie
VI- ACCES A LA CARRIERE
VII- ASPECT GEOLOGIQUE
1- Géologie générale
2- Constitution géologique
3- Tectonique
4- Métamorphisme et granitisation
5- Structure du gisement de granite d’Arivonimamo
6- Evaluation de la réserve [3], [18]
PARTIE III : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
CHAPITRE I ETUDE DES CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1- Les caractéristiques physiques et mécaniques du matériau
2- Etude morphologique sur terrain]
CHAPITRE II ORGANISATION DE TRAVAIL
1- Organisation du personnel
2- Les engins minières
3- Procédés de production
CHAPITREIII EXTRACTION DES MINERAIS
1- Généralités
2- Les méthodes d’exploitation
3- Le tir
4- Transport et chargement
CHAPITRE IV LA SECTION DE PRODUCTION
1- Généralité
2- Schéma général de traitement
3- Les types de concasseurs
4- Choix du concasseur
5- Le criblage
6- Matériels de liaison
7- Stockage
CHAPITRE V ANALYSES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
1- Généralités
2- L’analyse des effets sur l’environnement
3- Aperçu environnemental du programme
4- Raison du choix du projet
5- Remise en état du site
PARTIE IV : EVALUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU PROJET
I-INTRODUCTION
II- LES INVESTISSEMENTS TOTAUX
1- Investissements fixes
2- Investissements en fonds de roulement
III- ASPECT FINANCIER
1- Source de Financement
2- Tableau des remboursements des emprunts
3- Intérêts intercalaires
4- Tableau des amortissements
5- Détermination du prix de vente prévisionnel
6- Comptes d’exploitations prévisionnelles
IV- CRITÈRE DE RENTABILITÉ
1- Taux de marge
2- Taux de rentabilité de l’investissement total
3- Délai de récupération : Dr
4- Calcul du point mort ou seuil de rentabilité
V- ACTUALISATION
1- Bénéfice actualisé : B
2- Tableau de bénéfice actualisé
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Télécharger le rapport complet