Etude d’une preparation medicamenteuse traditionnelle

L’Homme s’est toujours efforcé de se donner les moyens de combattre les maladies et leurs conséquences. Parmi celles-ci, nous pouvons citer la douleur. Ces moyens souvent efficaces, lui sont fournis par son environnement naturel et sont essentiellement à base de plantes. Malgré le développement spectaculaire des sciences de la santé, la phytothérapie garde toute sa notoriété et toute son importance. Ceci est particulièrement avéré dans les pays du tiers monde où plus de 70 % de la population ont eu au moins une fois à bénéficier des soins de cette dernière.

De nos jours, la médecine traditionnelle connaît un regain d’intérêt à cause non seulement de sa contribution dans la lutte contre certaines maladies tels que le SIDA et le cancer qui, constituent un véritable problème de Santé Publique mais également de l’apport des chercheurs africains sur les dosages, les contre-indications les limites d’indications et un meilleur conditionnement des médicaments traditionnels. C’est donc pour contribuer à l’essor de cette médecine traditionnelle en lui assignant un caractère scientifique et pratique, que nous nous sommes intéressés à la recette traditionnelle, dénommée « DIABY 250302 ». Cette recette est préparée par un tradipraticien qui lui prête des vertus contre le syndrome du VIH/SIDA. Elle est sensée améliorer le confort et l’appétit chez des patients porteurs du virus.

RAPPELS SUR LA DOULEUR 

DEFINITION

La douleur est un symptôme subjectif commun à de nombreuses pathologies et omniprésent lors de la fin de vie des patients. La subjectivité de ce symptôme le rend inaccessible à une évaluation directe par autrui et donc difficile à appréhender et à quantifier par le thérapeute (2). Selon l’«International Association for the Study of Pain (IASP) », la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle décrite en des termes évoquant une telle lésion ». La douleur est une sensation d’inconfort et de malaise qui entraîne l’éveil et la focalisation de l’attention sur le point algogène. Elle apparaît à la suite d’une inflammation, d’une infection locale, d’une contracture musculaire, d’un spasme vasculaire et, d’une atteinte cancéreuse (4).

RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES

DIFFERENTS TYPES DE DOULEURS 

La douleur peut être caractérisée en fonction de son profil évolutif. Nous distinguons:
➤ la douleur aiguë : c’est un symptôme, une sensation déclenchée par le système nerveux pour alerter l’ensemble de l’organisme et évoluant sur une durée inférieure à trois mois.
➤ la douleur chronique : sur une période allant de trois à six mois, la douleur persistante ou rebelle aux traitements usuels est dite chronique. La douleur doit être liée à une maladie ou à une déficience, elle se manifeste après un accident. Avec certaines types de douleurs chroniques, comme les migraines, la douleur est à répétion plutôt que constante. Il existe de nombreux types de douleurs chroniques comme les douleurs post-chirurgicales, la cellulomyalgie, le syndrome temporomandibulaire. La douleur peut aussi être classée selon la neurophysiologie en :
➤ douleurs par excès de nociception : Elles sont dues à des lésions des tissus périphériques provoquant un excès d’influx douloureux dans le système nerveux. Il y a une stimulation excessive des nocicepteurs périphériques. Elles correspondent aux douleurs habituelles des brûlures, des traumatismes suite à une opération et d’un grand nombre de maladies entraînant soit des douleurs aiguës (pathologies post opératoires, traumatiques, infectieuses, dégénératives), soit des douleurs chroniques (pathologies lésionnelles persistantes plus ou moins évolutives).
➤ douleurs neurogènes : Elles sont dues à des lésions du système nerveux en amont des nocicepteurs périphériques que ce soit au niveau périphérique (la section d’un nerf, zona, neuropathie diabétique) ou central comme le traumatisme médullaire, infarctus cérébral). Les douleurs neurogènes sont très invalidantes et s’accompagnent lorsqu’elles sont chroniques d’une anxiété ou d’un fond dépressif.
➤ douleurs psychogènes : c’est l’ensemble des douleurs n’entrant pas dans les deux précédentes catégories. Ce sont des douleurs sans lésions apparentes, malgré un bilan médical approfondi.

TRANSMISSION DE LA DOULEUR 

Le trajet parcouru par l’information sensorielle nociceptive commence à la périphérie de l’organisme, au niveau des nocicepteurs. Ces derniers sont constitués par les terminaisons libres situées dans la peau ou les viscères, des fibres nerveuses sensorielles fines.

L’information nerveuse nociceptive est propagée jusqu’à la moelle épinière par l’intermédiaire des fibres fines (appelées fibres Aδ, si elles sont entourées d’une gaine de myéline, fibres C, si elles sont amyéliniques) des nerfs sensoriels. Ces fibres sont les axones des neurones nociceptifs de premier ordre dont les corps cellulaires sont rassemblés au sein des ganglions rachidiens. Elles pénètrent dans la moelle épinière par la racine dorsale jusqu’aux couches superficielles de la corne dorsale. Les terminaisons des fibres fines viennent établir une liaison synaptique avec les neurones nociceptifs de deuxième ordre dont les corps cellulaires sont situés plus ou moins dans la corne dorsale. Ces neurones que l’on rencontre dans tous les segments de la moelle épinière (cervical, thoracique, lombaire et sacré) sont présents dans le système trigéminal (au niveau du bulbe), lequel intervient dans la nociception de la face et de la cavité buccale.

VOIES DE LA DOULEUR 

Elles assurent la transmission de l’influx nociceptif à partir des nocicepteurs, jusqu’à l’intégration du message au niveau cérébral (1). Les fibres nociceptives convergent vers la moelle par les racines antérieures et postérieures. On distingue jusqu’à trois types de voies :

Voie lemniscale 
Support de la sensibilité discriminatoire de la douleur épicritique, elle met en jeu les fibres myèliniques Aδ de gros calibre. Au niveau de ces fibres trois neurones sont impliqués dans la transmission du message nociceptif :
– le neurone périphérique dont le corps cellulaire est situé dans le bulbe rachidien. Il conduit le message dans les couches postérieures de la moelle épinière où les fibres A forment le faisceau de GOLL et BURDACH dont le premier relais est localisé au niveau du bulbe rachidien ;
– le second neurone se projette dans le noyau thalamique et gagne ensuite le noyau ventro–postéro-latéral du thalamus où il y’a un relais avec le troisième neurone ;
– le troisième neurone permet la projection d’influx vers les aires corticales somesthésiques S1 et S2.

Voie extralemniscale 
Support de la sensibilité non discriminative chez la plupart des mammifères, c’est une voie multisynaptique, lente. La transmission des influx (tactiles grossiers, thermiques et douloureux) est assurée par les fibres Aδ et C qui représentent les protoneurones. Ces dites fibres transmettent les afférences nociceptives thermiques issues des terminaisons nerveuses libres et des thermorécepteurs jusqu’au niveau des noyaux de la corne dorsale de la moelle épinière où ils font relais avec d’autres neurones qui se projettent dans les centres supra médullaires. Elle est le prolongement des terminaisons nerveuses libres et des thermorécepteurs, elle conduit une sensibilité grossière tactile ou thermique. Après le relais au niveau de la moelle, les fibres ascendantes par le cadran antérolatéral se projettent dans les centres supra médullaires.

Voies ascendante

Voie spinothalamique
C’est une voie qui sollicite le complexe ventrobasal postérieur et les noyaux intra laminaires médians du thalamus avant de se projeter au niveau de l’aire corticale.

Voie spinoréticulaire
C’est la voie qui fait intervenir la formation réticulaire, bullaire, portique et mésencéphalique. Elle est relayée dans ces structures par la voie spinoréticulothalamique, qui projette vers le thalamus, l’hypothalamus et le système limbique.

Voie spinocervicothalamique
Elle est le prolongement de la voie lemniscale. Elle emprunte les neurones ascendants, atteint le noyau cervical latéral, les structures thalamiques et se projette dans les aires corticales S1 et S2.

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Table des matières

I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION  
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME

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