Annuaire de l’Institut des Frères du Sacré-Cœur
L’Annuaire de l’Institut des Frères du Sacré-Cœur constitue un fond d’archives d’une importance capitale. Ce document, en effet nous donne un large aperçu sur tous les Provinces et Districts de l’Institut. Chaque année, ces derniers envoient à la Maison générale qui se trouve à Rome les chroniques, les obédiences, la biographie des FF. défunts durant l’année. A Nianing nous avons eu la chance de trouver tous les numéros qui était en rapport avec notre travail c’est-à-dire tous les numéros qui vont de 1958 à 2009. Seul le numéro 58 qui correspond à l’année 1963-1964 est resté introuvable. Le Sénégal étant district, n’avait droit qu’à deux ou trois pages dans cet annuaire. Mais en 1990 quand il a changé de statut, c’est-à-dire « son élévation au rang de province »24, il bénéficiait d’une large fenêtre sur sa vie religieuse. Dans ces annuaires nous nous sommes surtout intéressés par les premières années des Frères au Sénégal, quand il devient une province en 1990 et en 2009, l’année marquant son jubilé d’or.
La critique de la littérature
Conférence des Supérieurs Majeurs des Instituts Masculins, La vie religieuse au Sénégal, 21 Septembre 1990, sl, 67p. Cet ouvrage nous parle de la vie religieuse dans son ensemble au Sénégal. On y explique l’histoire et l’implantation des instituts masculins du Sénégal c’est-à-dire les I.R.C et les I.R.F. L’origine, la spiritualité, des Frères du Sacré-Cœur sont expliquées de manières très brèves. Dans ce livre on ne parle pas malheureusement de la provincialisation du Sénégal ni des obédiences d’alors. Ce livre n’est en fait rien d’autre qu’une petite présentation des Frères du Sacré- Cœur du Sénégal, mais très intéressant dans le sens qu’il explique de manière vraiment nette ce qu’est un religieux. Les Frères du Sacré-Cœur, Règle de vie, constitutions des Frères du Sacré-Cœur, Rome, Maison Généralice, 1984, 185p. Ce livre constitue ce qu’on peut appeler le »Canon » des Frères du Sacré-Cœur. L’ouvrage tout d’abord nous rappelle le rôle essentiel des Frères du Sacré-Cœur. Ensuite le comportement spirituel du Frère du Sacré-Cœur au sein, de l’Eglise, de la communauté fraternelle est expliqué de manière très détaillée. Enfin, le service de l’autorité c’est-à-dire la hiérarchisation, la subdivision de l’Institut n’a pas été oublié. Ce livre pourrait constituer un approfondissement d’une première règle de vie publié en 198128. Ce livre constitue donc un document essentiel pour comprendre la vie et le comportement d’un Frère du Sacré-Cœur. Roure, (Frère. Jean), Père André Coindre, missionnaire et fondateur, 1787-1826 : Chronologie et iconographie, Les Frères du Sacré-Cœur, 1987, 170p. Pour connaitre et comprendre la vie et le charisme du fondateur des Frères du Sacré-Cœur, c’est-à-dire le Père André Coindre, il est nécessaire pour ne pas dire indispensable de consulter cet œuvre du Frère Roure. En effet, il retrace pas à pas tous les faits saillants du Père Coindre de sa naissance jusqu’à sa mort avec aussi à l’appui des images et des dates bien précises. Deux ouvrages aussi peuvent être classés dans ce même registre, il s’agit du n°129 et du n°530 de la collection cahier de travail. L’ouvrage n°1 nous parle des premières règles qu’il a instituées pour l’Institut et le n°5 ouvre une large fenêtre sur André Coindre dans les premiers moments de la fondation de la congrégation.
Le gouvernement local
Il constitue l’unité de base dans l’Institut. C’est un groupe de frères qui vivent ensemble, un projet de vie religieuse et apostolique selon la Règle de vie. Elle doit compter au moins trois membres. La communauté locale est placée sous l’autorité d’un supérieur local assisté d’un conseil local et d’officiers locaux dont autant que possible un économe local. Sous l’autorité de la province ou du district, la communauté locale est responsable de son organisation intérieure et de l’application de la législation provinciale ou régionale. Le supérieur local est sous l’autorité du supérieur provincial ou régional, le premier responsable de l’animation et de l’administration de la communauté locale. Il doit être laïc et profès perpétuel depuis indiqué dans le Directoire. Le mandat du supérieur local est annuel et renouvelable, mais non au-delà de neuf années consécutives dans la même communauté. Le supérieur local est nommé par le supérieur provincial ou régional, du consentement de leur conseil ou élu par la communauté local elle même, à condition qu’elle comporte au moins cinq membres. Dans le cas d’une nomination, les modalités de la consultation ainsi que les autres conditions pour être nommé sont indiquées dans le Directoire provincial ou régional. Le supérieur local partage volontiers ses responsabilités avec ses frères, tout en assurant la coordination et la vérification nécessaire au sein de la communauté. Il préside le conseil local. Le gouvernement local constitue l’organisation de base de la congrégation. De ce fait elle mérite d’être bien gérée car tout part de cette communauté-là. Il constitue par essence le socle même de l’organisation.
La pauvreté
Les F.S.C. veulent vivre l’attitude évangélique de dépouillement par l’offrande de nos personnes et des richesses de la création à l’unique Seigneur. Ainsi, de par cet engagement, ils peuvent entrer dans la joie messianique de ceux qu’anime « l’esprit des béatitudes » : les humbles, les miséricordieux, les artisans de paix et de justice. La pauvreté volontaire et la dépendance dans l’usage des biens mènent à la dépossession de soi ou pauvreté spirituelle, à l’imitation du Christ qui s’est dépouillé jusqu’à la mort. Cette disposition situe les FSC dans la vérité vis-à-vis de Dieu et de leurs frères ; elles les acheminent vers la pleine acceptation d’eux même parce que eux ils savent aimés Dieu dans leurs limites et leurs échecs mêmes. Comme dans la communauté apostolique où « nul ne disait sien ce qui lui appartenait », les fsc pratiquent l’usage communautaire des biens. Mais le partage matériel et spirituel entre eux ne serait pas conforme à l’Evangile, s’il n’aboutissait à la préoccupation d’assister concrètement les démunis. La conscience de la détresse des pauvres auxquels le Christ s’est identifié les interdit aussi bien l’égoïsme individuel que l’enrichissement collectif. Dans des sentiments de pauvreté évangélique, ils assument la condition commune des hommes par le travail quotidien. Leur engagement dans le champ du Seigneur stimule et ennoblit leur labeur. Comme des serviteurs fidèles, confiants dans le Père des cieux, ils contribuent à bâtir la cité terrestre à laquelle ils apportent la collaboration visible de l’Eglise. La congrégation des FSC est avant tout une congrégation qui vit la communion et la solidarité : « Nous nous rendons solidaires d’une communauté chrétienne quand nous sommes attentifs à ses besoins et quand nous vivons comme une grâce de conversion du cœur les changements d’habitudes ou de mentalité que demande l’intégration dans un milieu humain donné. Nous exprimons ainsi une forme de pauvreté par laquelle l’Esprit peut renouveler le monde ». La pauvreté religieuse vécue en vérité constitue une contestation permanente des fausses valeurs d’argent et de domination ; elle réprouve les structures économiques et sociales qui favorisent la mauvaise répartition des biens dans notre monde. Cette dimension sociale de leur pauvreté les rende sensible aux problèmes de la justice autour d’eux. La pauvreté constitue aussi une porte d’accueil du Christ. En effet la pauvreté du cœur les ouvre à la tendresse du Christ. Elle les rend accessibles et accueillants à tous. Elle les dispose au respect de chaque personne dans sa croissance propre et dans sa vocation unique. Par le vœu de pauvreté, les frères du sc renoncent au droit de disposer licitement, sans la permission de leurs supérieurs, de tout bien temporel estimable à prix d’argent. Ils s’obligent à ne pas se conduire en propriétaires vis-à-vis de leurs biens patrimoniaux. Les frères acquièrent pour l’Institut ce qu’ils gagnent par leur travail, ce qu’ils reçoivent en raison de pension, subvention, assurance, cadeau de quelque manière que ce soit, ce qu’ils produisent par leur savoir-faire. Le pécule est rigoureusement interdit dans l’Institut : les frères ne peuvent garder d’argent pour leur usage personnel sans avoir à en rendre compte au supérieur. Ils s’accommodent de simples et modestes. Ils ne demandent que le nécessaire, excluent tout luxe et tout superflu. Sans craindre d’utiliser au mieux les biens dont ils ont besoins, ils s’interdisent tout gaspillage. Les frères et les communautés remettent constamment en question leur manière de vivre individuelle et collective, face à l’Evangile et à leur profession publique de leur pauvreté volontaire. En esprit de pauvreté, les frères évitent de s’attacher aux œuvres dont ils sont responsables, comme aux biens matériels mis à leur disposition. Ils demeurent disponibles pour aller partout où les besoins de l’Institut l’exigent. La congrégation l F.S.C. est attentive aux secteurs moins favorisés de l’Institut ainsi qu’aux personnes, aux groupes et aux peuples en détresse. En établissant les prévisions budgétaires à tous les niveaux, ils tiennent comptes des exigences de la pauvreté professent et du témoignage à donner à donner dans le milieu où ils vivent. Les chapitres et les conseils examinent périodiquement leurs engagements communautaires pour s’assurer qu’ils sont conformes à l’esprit de pauvreté. Ils s’interrogent sur l’usage de leurs ressources face aux exigences de la justice sociale. Ainsi, le candidat à la profession cède à qui il veut l’administration de ses biens et dispose de leur usufruit et usage, mais il en conserve la propriété et garde le droit d’en acquérir d’autres. Il s’engage à ne rien exiger de l’Institut pour le travail qu’il aurait exécuté, si jamais il le quittait. Aussi, avant la profession perpétuelle, le candidat fait son testament pour tous les biens qu’il a ou qui pourrait lui advenir. Mais il ne peut rien changer aux dispositions prises, sans l’autorisation du supérieur général. Donc un profès perpétuel peut renoncer à ses biens patrimoniaux avec la permission du supérieur général du consentement de son conseil. Quand un frère quitte l’Institut, il ne peut rien réclamer. On lui donnera cependant une somme convenable pour subvenir à ses premières nécessités. De son côté, l’Institut ne réclamera rien du profès en échange des avantages matériels et spirituels dont celui-ci aurait bénéficié. De plus nous devons savoir que « Le fond de la spiritualité chrétienne est de suivre Jésus pauvre, crucifié et ressuscité aujourd’hui. Hors répondant à un appel à tout laisser pour être avec lui, à tout vendre pour acquérir la perle précieuse. Il ne suffit pas de le suivre, de l’imiter, mais aussi de l’accompagner dans l’histoire et d’entrer ses options et son projet. « Nous devons devenir des disciples qui entre dans son projet dans l’Histoire ».
Les conditions pour être un bon formateur
Tous les programmes d’activités apostoliques d’une province, d’un district ou de l’Institut dépendent en grande partie de la qualité des apôtres. D’où l’importance d’avoir des formateurs compétents. Pour être un bon formateur, il faut tout d’abord croire en sa vocation et l’aimer. Etre un frère de prière et de spiritualité profonde car la prière rapproche l’homme de Dieu. Manifester une disponibilité et un intérêt à se former à tous les niveaux : humain, scientifique, spirituel. Selon le règlement de la congrégation le formateur doit faire preuve de l’attitude sincère et humble de na pas vouloir être rien de plus qu’un simple instrument dans les mains du seul Maitre, le Saint-Esprit, le vrai créateur et formateur des consacrés Aussi le frère formateur doit avoir certaines dispositions qui rendent possibles l’accompagnement des jeunes :
– La maturité : Elle s’inclut dans les trois dimensions de la personnalité : culturelle, affective et spirituelle. La maturité signifie l’équilibre. La maturité signifie l’équilibre de l’adulte : le développement de plusieurs capacités humaines et leur intégration parfaite dans l’ensemble de la personnalité. La culture croit à la mesure que le formateur acquiert de nouvelles informations et fait des découvertes au moyen de ses expériences. La maturité affective suppose la capacité de résoudre avec une certaine facilité les problèmes personnels de nature affective. Une trop grande immaturité affective chez un formateur peut exercer une influence négative sur les jeunes. L’être d’un vrai formateur est plus efficace que de faire. Le formateur, comme tout homme, ne se manifeste pas aux autres seulement par ce qu’il dit. Tout son être constitue un stimulant efficace pour les jeunes. La maturité spirituelle est liée étroitement à la maturité affective. L’élément fondamental de la maturité spirituelle est la foi. La foi subit souvent une évolution parallèle à la croissance culturelle et au développement affectif. La foi se purifie des dernières traces d’infantilisme spirituel à mesure que le formateur élabore ses concepts philosophiques d’adultes.
– Equilibre de la personnalité : Un formateur conscient de sa responsabilité se préoccupe de sa croissance personnelle à tous les niveaux. Il vérifie souvent et attentivement sa situation intérieure : sentiments, désirs, craintes, angoisses, insatisfactions, méfiances… c’est le premier pas dans le contrôle d soimême. Le deuxième pas, lui aussi indispensable, est la purification de soi même. La vie spirituelle et la vie de prière offrent des remèdes puissants contre beaucoup de maux spirituels. Le formateur peut, en plus, chercher une aide personnel prudent et avisé.
– Confiance en soi même : Le manque d’assurance est peut-être un des défauts les plus graves d’un formateur. Ses doutes et ses hésitations désorientent les jeunes au point qu’eux-mêmes deviennent incertains. Le manque d’assurance naît d’une faiblesse, d’une limitation réelle ou d’une nécessité exagérée de simuler ; cette dernière attitude est une déficience morale. Un frère formateur manifeste de la confiance en soi quand il est pleinement conscient de ses capacités et quand il s’agit de s’engager à fond dans une tâche sans s’inquiéter d’un échec éventuel. Alors seulement le formateur est capable de s’approcher d’un jeune dans une rencontre personnelle de dialogue authentique et constructif. Le ton sûr et tranquille du formateur et la fermeté de sa voix et de son attitude communiquent la paix et la confiance.
– Ascendant : L’ascendant résulte de l’ensemble des qualités vraies ou supposées qu’on attribue à une personne. L’ascendant fondé sur des qualités réelles est quelques est quelque chose de très utile pour un formateur qui sait s’en servir avec humilité et prudence. Du point de vue surnaturel l’ascendant a la même fonction que le charisme : assurer l’efficacité de l’œuvre apostolique. La méthode pour obtenir l’ascendant se réduit à la seule imitation de JésusChrist : bine accomplir tout ce qu’il a à faire. Comme Jésus au milieu de ses disciples, le frère formateur se trouve au milieu de ses jeunes ou de ses frères pour servir, pour bien faire tout ce qu’il fait. Il doit être le plus créatif, le plus accueillant, le plus respectueux, le plus généreux, le plus conciliateur, le plus doux, et humble… il doit donner le ton aux relations interpersonnelles afin qu’elles contribuent à l’unité, à la fraternité, à la scolarité, à la paix et à la joie. L’ascendant du formateur lui fait gagner la confiance de ses jeunes.
– Docilité à l’esprit : La docilité à l’Esprit est une sensibilité spirituelle, une sensibilité à la vie intérieure. La foi du formateur en l’action de l’Esprit lui permet de distinguer les signes de l’action de Dieu dans la vie des jeunes, de la communauté et de l’équipe de formation. La personne docile à l’Esprit découvre les manifestations des mouvements de l’âme et des appels de l’Esprit ; elle sait orienter les individus et les groupes dans la prière et le discernement communautaire. Le modèle de cette docilité est Jean-Baptiste indiquant la présence de l’Esprit du Christ aux différentes catégories de personnes viennent à lui.
– Attitude de pédagogie du frère formateur : La transparence et le dynamisme de la vie frère formateur constituent une première invitation pour les jeunes à s’attacher à la personne du Christ dans notre Institut. L’attitude pédagogique fondamentale du formateur est la préoccupation paisible de sa propre croissance constante vers l’idéal de la vie religieuse des Frères du Sacré-Cœur. La première chose qu’il faut faire à l’égard d’un candidat qui entre dans une maison de formation, c’est de l’aider à éclairer et à purifier les intentions qui sont à la base de sa décision de suivre sa vocation, l’éduquer à la liberté, lui apprendre à faire des choix libres et ça prendre des options qui le conduisent sur le chemin d’une prise en main progressive de sa propre vie. Une autre attitude importante du formateur est son ouverture à la transcendance. La vie consacrée se vit dans le temps présent en fonction de la vie à venir, en exerçant un apostolat au service des autres. Si le formateur n’est pas ouvert à la transcendance, s’il n’est pas sensible et fidèle aux mouvements de la grâce, alors le jeune aussi demeurera dans l’obscurité. L’ouverture à la transcendance illumine l’ensemble du cheminement de la formation et assure son efficacité et son orientation juste. Une autre attitude pédagogique requise chez le formateur est celle d’un esprit de discernement permanent. Le jeune a besoin de se faire assister dans le discernement constant de sa vocation. Discerner sa vocation, c’est voir dans sa vie ce qui est en accord ou non avec la volonté de Dieu. Tout ce qui peut aider à intérioriser les valeurs fondamentales de l’amour de Dieu et de l’imitation de Jésus-Christ par la voie des conseils évangéliques est certainement voulu par le Seigneur. Mais le jeune ne sait pas toujours si ce qu’il fait l’aide, le freine ou l’entrave dans le processus d’intériorisation de ces valeurs. Le discernement vocationnel doit ne plus aider le jeune à croître en enthousiasme, en espérance, en amour de sa vocation. Le formateur et le jeune font un examen pour vérifier la présence et le degré d’efficacité de ces valeurs dans le jeune, c’est-à-dire pour voir si ces valeurs deviennent des attitudes dans la vie concrète du jeune. Le religieux qui a réussi à intérioriser les valeurs de la vie consacrée sera psychologiquement solide. La formation à la vie religieuse des Frères du Sacré-Cœur ne vise pas l’adaptation des jeunes à une structure mais plutôt la conversion de leur cœur à l’Evangile. C’est pourquoi l’effort initial du formateur consiste à sensibiliser le cœur du jeune à la voix de Dieu. Ainsi, le formateur aidera le jeune à créer une structure personnelle de pensée, d’intentions, de sentiments, de désirs, insérés dans le temps, le lieu, l’horaire et les exercices prévus dans la maison de formation. La structure externe doit être au service des besoins de la personne afin de favoriser sa vie spirituelle. Former à la vie religieuse c’est aider le jeune à changer de vie afin de le rendre capable de se mettre à la suite du Christ. Il ne s’agit que d’une aide. De ce fait, pour offrir cette aide au jeune il est très important que le formateur ne se préoccupe pas en priorité de maintenir une structure. Dans son effort pour aider il doit s’occuper surtout de la personne du jeune qui désire croître. Pour le consacré, la croissance de la personne selon les valeurs choisies est beaucoup plus importante que les structures dans lesquelles il doit vivre. Former à la vie religieuse, c’est aussi aider le jeune à s’intégrer dans le groupe, à vivre en communauté, à partager notre idéal, notre foi et notre mission.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1) Présentation et choix du sujet
2) Méthodologie
PREMIERE PARTIE : L’ORGANISATION DE LA CONGREGATION
CHAPITRE I : l’administration
1) Le gouvernement local
2) Le gouvernement provincial
3) Le gouvernement régional
4) Le gouvernement général
CHAPITRE II : les règles de vie
1) La vie de consacré
2) La chasteté
3) La pauvreté
4) L’obéissance
5) La vie apostolique
DEUXIEME PARTIE : LES ETAPES DE LA VIE D’UN FRERE DU SACRE-CŒUR
Chapitre 1 : La formation
1) La première étape : le Postulat
a) Moyens et objectifs
b) Candidature admission
2) La deuxième étape : le noviciat
a) Moyens et objectifs
3) Les professions
Chapitre 2 : La préparation des formateurs
1) Les conditions pour être un bon formateur
TROISIEME PARTIE : ŒUVRES ET DIFFICULTES DES FRERES DU SACRE-COEUR
Chapitre 1 : les réalisations des frères du Sacré-Cœur dans la province Sénégal-Guinée
1) au niveau éducatif
1) Au niveau social
a) Le Centre de Promotion Rurale de Nianing (C.P.R.N.)
b) Le Centre de Promotion Rurale d’Affiniam (CPRA)
c) Le Centre de Promotion Rurale de Ndondol (C.R.J.P. II)
Chapitre2 : les difficultés majeures de la congrégation
1) Le problème des vocations
2) le manque de moyens financiers
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
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