Durant la période 1999-2001, la stratégie du Gouvernement malgache privilégiait les réformes et les initiatives visant à valoriser aussi rapidement que possible le potentiel de croissance de l’économie tout en préservant la stabilité macroéconomique à travers l’assainissement des finances publiques et le renforcement de la gestion du secteur privé en général. Les efforts visaient à accélérer la réforme de la fonction publique et la privatisation des entreprises publiques tout en assurant la mise en place d’infrastructures de qualité, améliorer la compétitivité intérieure et extérieure de l’économie, assurer une meilleure répartition des revenus, faciliter l’accès des pauvres aux services sociaux, assurer un climat de sécurité propice au développement.
Dans le choix des politiques d’appui au développement du secteur privé, le Gouvernement donnait la priorité aux mesures qui étaient respectueuses de l’environnement et assuraient l’égalité des chances à tous les agents économiques. Le Gouvernement avait entamé un programme détaillé de réformes structurelles pour la période 1999-2000, ce qui constituait aussi un préalable à l’appui attendu de la communauté internationale des bailleurs de fonds pour cette période. Et partant de ce programme, le gouvernement étendait vers la fin de l’an 2000 son programme de réformes spécifiques à moyen terme.
IDENTIFICATION ET ETUDE DE FAISABILITE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Environnement de district de Vatomandry
Localisation géographique
Depuis l’indépendance, Vatomandry était un district de la province de Toamasina. A l’époque, il était classé commune rurale. A la fin de la deuxième République, Vatomandry était devenu commune urbaine. En 2002, la route entre Tsampanana et Vatomandry était goudronnée. La plupart des gens dans la capitale vont s’y dirigé pour faire de pic nique pendant lundi de pâques ou de la pentecôte ou bien d’acheter des produits de la région comme les bananes, l’ananas,…. Quelques années plus tard, Vatomandry est devenu une commune touristique mais le problème est l’insuffisance des infrastructures sur le plan du tourisme. Il n’y a qu’un hôtel restaurant qui fait ce genre d’activité ce qui entraîne la démotivation des habitants et décourage les touristes de visiter la commune urbaine de Vatomandry. Jusqu’à maintenant, l’hôtel restaurant Zaza Robert assure tous les services sur le plan touristique dans le district de Vatomandry.
La commune urbaine de Vatomandry se trouve dans le district de Vatomandry, région Atsinanana. Elle se situe presque au Sud Est de la ex-province de Toamasina. Elle a une superficie de 2.732 km² avec 19 communes et 173 Fokontany. En décembre 2003, l’effectif de la population est de 1.171.924, avec une densité moyenne de 48,1hab/km². Dans la région Atsinanana, il existe sept districts, à savoir de district de Toamasina I, Toamasina II, Brickaville, Vatomandry, Antanambao Manampotsy, Marolambo, Mahanoro.
Donc, la superficie totale de la région est de 20.981 km² .
Sol :
La commune urbaine de Vatomandry est caractérisée par deux types de terrains : terrains sédimentaires et terrains cristallins :
• Les terrains sédimentaires : ces types de terrains se rencontrent dans le sud-ouest de la région et ils sont caractérisés par du volcanisme néogène à quaternaire et par un volcanisme crétacé. Le premier caractère prédomine.
• Les terrains cristallins : ces types de terrains se rencontrent surtout sur la partie nord. Il s’agit des gneiss, granites, migmatites, micaschistes et gabbros.
Relief et paysage :
On distingue les basses et moyennes collines dont les altitudes peuvent atteindre 400 à 700 m, formant 75 % de la zone (Altitude décroissante vers l’Est). Elles sont séparées par un réseau de vallées peu profondes et parfois marécageuses. Elles s’étagent depuis la côte sur 30 à 50 km vers l’intérieur, par paliers successifs correspondant à des failles. Elles se caractérisent par une série d’axes orographiques de direction nord à nord-Est. Cette morphologie particulière est due à l’existence d’une armature très dense de dykes doléritiques continus sur plusieurs dizaines de kilomètres. Les sols sont de type ferralitique jaune et rouge suivant l’ancienneté de mise en culture et la durée de mise en jachère. La teneur en matière organique peut varier de 1 à 6,5 %.
C’est sur la pente de ces collines que les paysans Betsimisaraka brûlent le peu de forêts qui restent pour y cultiver le « Riz de tavy ». Lorsque le sol est épuisé (généralement après un ou deux récoltes), ils recommencent plus loin ce système de culture. Cette pratique provoque une érosion intense du sol et élimine son faible horizon humifère. Devant la falaise Besimisaraka sont situées les hautes collines à une altitude générale de 800 à 900 m avec quelques endroits culminants au-delà de 1 200 m. La forêt est de type ombrophile et elle est encore peu défrichée car l’habitat y est clairsemé. Seul le pourtour des casses est débroussaillé et quelques cultures vivrières (riz, manioc, banane) apparaissent.
Climat :
Le climat de la commune est du type tropical chaud et humide avec une forte pluviométrie.
La commune est soumise aux autres différents types de climat tropical correspondant aux quatre zones de reboisements : littoral, chaud et humide à perhumide, supérieur à 1.800 mm, supérieur à 22°C; Est et falaise ombrophile, chaud et humide à perhumide, supérieur à 1.600 mm, supérieur à 20°C, orientale, climat tropical tempéré, supérieur à 1.200 mm pendant 4 à 5 mois écossés, entre de 16 à 21°C ; occidentale, climat tropical tempéré subhumide, supérieur à 1.000 à 1.600 mm pendant 4 à 5 mois écossés, entre de 17 à 22°C.
Température et pluviométrie :
• Température :
La température moyenne varie selon l’altitude et la proximité de la mer. Prenons comme exemple le cas de Vatomandry, à l’altitude de 5 m pour la période 1998, et la température est de 22,80°C (janvier à Août) et en 2002, elle est de 18°C (janvier à juin).
• Pluviométrie :
Généralement, la pluviométrie dans cette région est répartie entre 180 et 300 jours avec un maximum pour Maroantsetra où la hauteur des pluies atteint jusqu’à 3.000 mm. Dans le district de Vatomandry, il est constaté que la précipitation est toujours élevée. Elle varie entre 1 500 à 2 700 mm.
Vents, géologie et cyclone :
Le vent d’est ou « Varatraza » prédomine partout en toutes saisons avec des composantes nord ou sud selon la latitude. Pendant la période de juin à septembre, l’alizé, vent du sud-Est, apporte une humidité constante et abondante. Parfois le vent d’ouest ou « Talio » peut apparaître au sol.
Ces vents véhiculent des masses d’air humide qui, lorsqu’elles rencontrent un relief suffisamment élevé, se refroidissent par élévation et provoquent des précipitations sur le versant au vent. Durant la période chaude, de novembre à avril, l’alizé est moins fort et plus irrégulier de direction nord-Est. Il est renforcé par une mousson locale qui souffle de la mer vers l’intérieur des terres. Cette brise de mer intensifie la barre tout au long du rivage.
Les cyclones formés dans l’océan indien peuvent être très dévastateurs et frappent très souvent la région. Avant 1960, les cyclones étaient très rares. Le cyclone de 1949 était très fort et avait fait de gros dégâts en 24 heurs. Celui de 1959 était marqué par des inondations (333,5 mm à Vatomandry le 17 mars 1959, 441 mm à Toamasina, 328,2 mm à Maroantsetra le 13 février 1938).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION ET ETUDE DE FAISABILITE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Environnement économique du projet
Section 2 : Principales activités du projet
Section 3 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation
Section 3 : Stratégies et politiques marketing
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1 : Ressources à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Description des tâches et responsabilités
Section 3 : Chronogramme d’activité
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Dépenses en matières premières
Section 2 : Prévision de vente des produits
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE
Section 1 : Coûts des investissements et amortissement
Section 2 : Besoins en fonds de roulement initial
Section 3 : Recherche de financement
Section 4 : Etat financiers prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Evaluation financière suivant les critères d’évaluation
Section 3 : Evaluation économique et sociale
Section 5 : Cadre logique du projet
Conclusion partielle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES