INTRODUCTION
L’eau, un élément dont on ne peut se surpasser. Son non accessibilité à proximité entraine les personnes à négliger la propreté, provoque aussi un accès limité à l’eau potable pouvant causer de maladies graves. Dans ce contexte politique, WATER AID fait des projets d’adduction d’eau à l’aide de ces partenaires, l’association Manorintsoa en fait partie. Le présent document concrétise le mémoire de cycle de deux étudiants de la formation Ingénierie en Science et Technique de l’Eau pour l’obtention d’un diplôme de Liscence. Le mémoire se focalise sur une étude d’un projet d’Approvisionnement en Eau Potable Gravitaire au sein du village Anabohazo Fonkotany Tsarahonenana Commune Rurale Kiangara District Ankazobe Région Analamanga. Le sujet de mémoire est choisi par le fait que l’eau potable est le besoin primaire de l’humanité pourtant beaucoup des gens boivent encore de l’eau de rivière, de l’eau de lac, engendrant la prolifération des maladies hydriques. Dans ce fait une étude de faisabilité est effectuée pour connaître si un projet d’adduction d’eau potable est possible sur un village. L’approvisionnement en eau potable du milieu concerné se fait à partir d’une source superficielle. Ainsi, pour la réalisation de ce mémoire, il y a eu documentation, puis observation sur terrain à l’aide des études sociales et techniques, ensuite analyse des données sur table, et enfin utilisation du logiciel World pour la rédaction et Excel pour les calculs. Donc cet écrit de mémoire présente trois parties. Il y a en premier volet la présentation de la Commune Rurale; en second volet l’étude de faisabilité de projet ; et en dernier les études d’impact environnemental et pérennisation du système.
ETUDE SOFT
L’étude SOFT est pratiquée au sein même du village. Il s’agit ici d’enquête par ménage afin d’évaluer le nombre de la population, le taux de latinisation, le milieu économique, et si il y a présence d’infrastructures sanitaires ou scolaires. Toutes ces études sont effectuées à l’aide de fiches questionnaires faites ultérieurement. D’après le résultat d’investigation, deux villages Anabohazo et Ampinanamboasely, pourront bénéficier du projet. Il compte à eux deux 417 habitants. Les infrastructures sanitaires n’existent pas et si une personne est malade, ils l’emmènent chez un guérisseur au chef-lieu du fokontany Tsarahonenana. Les deux villages ont chacun une école primaire publique avec 35 étudiants et 2 enseignants à Ampinanamboasely, et 96 élèves avec 2 enseignants à Anabohazo. Près de 75% de la population d’Anabohazo ont des latrines avec 1 latrine sur 2 ménages en moyenne. Par contre le village d’Ampinanamboasely n’est pas encore équipé d’infrastructure d’assainissement. Les zones DAL sont toujours persistantes dans les deux villages. Et les infrastructures d’hygiènes comme la douche sont inexistantes dans les deux villages. D’après l’enquête, les villageois puisent l’eau dans les rivières ou dans les « dobo ». Chaque puisage dure environ 20 mn. Cette perte de temps touche l’économie de chaque ménage. Les villageois cultivent du riz et font aussi des cultures maraîchères. La culture de la mangue est aussi pratiquée. Et les produits sont vendus aux marchés de Kiangara et même emmener vers le chef-lieu du district par l’intermédiaire de grossiste.
TYPES DE GESTION
Les différentes sortes de gestion sont bien distinctes. Il existe la gestion communautaire, la gestion délégué à un privé et la gestion en régie. La gestion communautaire est surtout recommandée et appliquée pour les zones rurales. Elle est assurée par les communautés de base selon une organisation communautaire au niveau d’un fokontany ou d’un village. Ce sont donc la communauté qui élit durant l’Assemblée Générale les représentants pour gérer l’eau qui sont appelés Comités de Point d’Eau (CPE). Il est nécessaire de faire des cotisations. Ces dernières se font par ménage ou par autre paiement fixés par délibération de l’assemblée Générale des bénéficiaires en tenant compte de tous les aspects économiques de l’exploitation. Le processus de la mise en place de la gestion communautaire s’effectue selon l’approche IEC (Information Education Communication). Ce qui est une approche de mobilisation et d’organisation communautaire. A propos de la gestion à un privé, les bénéficiaires n’ont aucune responsabilité sur l’exploitation. Le projet vient de la commune ou du fokontany ou du village concerné qui lancent un appel d’offre à ceux qui sont intéressés pour exploiter le projet mis en place. Celui qui obtient le marché a ainsi le devoir d’assurer la bonne marche de l’ouvrage. Le prix d’eau est fixé suivant un contrat bien défini venant du maitre de l’ouvrage. Concernant la gestion en régie, c’est la commune ou le fokontany qui assure la gestion par l’intermédiaire d’un service municipale. La commune assume toutes les responsabilités techniques et commerciales. Ce mode de gestion dépend donc des capacités techniques et financières de la commune. Le code de l’eau précise que ce mode de gestion en régie ne doit être pratiqué qu’à titre exceptionnel. Selon « Le Manuel de procédure pour la mise en place des projets Eau et Assainissement, page 97 » cette gestion est inefficace et ne peut pas assurer la durabilité de l’accès à l’eau potable.
CONCLUSION
Un projet d’Adduction d’Eau Potable Gravitaire peut permettre le développement d’un milieu. Ce qui est possible à l’aide d’une bonne gérance du système ainsi que la maintenance. Le projet d’AEPG du village d’Anabohazo incluant Ampinanamboasely Fonkontany Tsarahonenana Commune Rurale Kiangara Distict Ankazobe Région Analamanga est faisable. Le présent projet s’élève à près d’Ar 54 525 578. Il est composé de barrage de captage, de station de traitement, de réservoir de 5m3 , de 3 BF et de 2 BS. L’insuffisance de latrine reste encore un grand problème pour les villages. Une sensibilisation doit être exécutée avant, pendant et à la fin du projet. Pour un bon projet il faut énumérer les différents impacts. Et à partir des impacts négatifs, analyser afin de ne pas trop endommager l’écosystème environnemental. A la fin de chaque projet, il faut aussi inclure un suivi du système. Il faut voir de plus près le mode de gestion à opter pour la longévité de l’ouvrage ainsi que comment protéger les ouvrages. Selon l’étude de projet réalisé, une approbation de WATER AID est attendue pour le commencement des fouilles. Et s’il y a approbation, les travaux débuteront le mois de Septembre 2017 pendant la période d’étiage.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie1. PRESENTATION DE LA CR KIANGARA
1.1. Milieu physique
1.1.1. Localisation
1.1.2. Contexte géographique
1.2. Milieu humain
1.2.1. Démographie de la CR Kiangara
1.2.2. Développement socioculturel
1.3. Milieu économique
1.3.1. Activité de la population
1.3.2. Développement économique
1.4. Eau, assainissement, hygiène
1.4.1. Inventaire de ressource en eau
1.4.2. Inventaire de latrines et douches existants
Partie2. ETUDE DE FAISABILITE DE PROJET
2.1. Etude sur terrain
2.1.1. Etude SOFT
2.1.2. Etude HARD
2.2. Ouvrages hydrauliques envisagées
2.2.1. Réseaux d’amenée
2.2.2. Réseaux de distribution
2.3. Débit estimé
2.3.1. Estimation de la population
2.3.2. Consommation journalière
2.4. Dimensionnement des ouvrages
2.4.1. Réservoir
2.4.2. Calcul hydraulique
2.5. Coût estimatif du projet
Partie3. ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET PERENNISATION DU SYSTEME
3.1. Impacts envisageables
3.1.1. Impact prévus
3.1.2. Analyse des impacts
3.2. Pérennisation du système
3.2.1. Gestion
3.2.2. Sensibilisation
3.2.3. Protection d’ouvrage de captage
3.2.4. Entretien des ouvrages
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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