Spécificité économique de la région Analamanga
Du fait de l’appartenance de la capitale à la région d’Analamanga, cette région est celle où se concentre la plus grande partie du secteur privé formel de la grande île. En effet, cette région renferme en elle seule 119 744 entreprises privées formelles, soit près de 57% des entreprises de, toute l’île. En termes de chiffre d’affaires et de valeur ajoutée, pour la région d’Analamanga, le niveau atteint respectivement la somme de 5 908 milliards d’Ariary et de 3 426 milliard d’Ariary, soit respectivement 80% et 70% du total de l’ensemble du pays. Dans la région d’Analamanga, le type d’entreprise le plus pourvoyeur d’emploi reste les micro-entreprises avec 229 997 d’emplois au total. Mais, en terme de création de richesse, ce sont plutôt les PME/PMI qui se distinguent avec 1 629 milliards d’Ariary de valeur ajoutée créée en 2004. Toutefois, en terme d’investissement, les grandes entreprises se sont démarquées largement avec un investissement total de 1 059 milliards d’Ariary. Enfin, en se penchant sur les ratios de rendement, deux tendances semblent se dessiner ; les micro-entreprises se sont caractérisées par une productivité apparente du capital assez élevée tandis que les PME/PMI ont affiché une productivité apparente de travail largement remarquable. En se focalisant sur les comportements d’investissement, quelques tendances peuvent être mises en relief pour les entreprises de la région d’Analamanga. Les micro-entreprises se sont tournées vers les investissements en construction, en matériel de transport et en équipement qui, en moyenne, représentent respectivement 27.8%, 20.7% et 31.3% de leur investissement total en 2004. Ces investissements sont surtout destinés au renouvellement (58.6% des investissements) des moyens de production et à la modélisation (14.1% des investissements) du processus de production. Les PME/PMI, mis à part la construction (28.3% des investissements) et les matériels de transport (17.6% des investissements), s’intéressent plutôt aux matériels informatiques (12.2% des investissements). Mais, ces investissements ont servi pour leur grande partie au renouvellement des moyens de production. D’ailleurs, il convient de noter que, pour l’ensemble, la grande partie des investissements des entreprises de la région d’Analamanga est destinée au renouvellement des moyens de production (74.9% des investissements). La modernisation du processus de production ne présente que 8.8% des investissements. Et de manière flagrante, l’extension du processus de production n’accapare que 4.2% des investissements. Sans aucun doute, ces constats, constituent l’une des contraintes qui entravent la croissance économique et le développement du tissu industriel de la région. Pour ce qui concerne les activités, les activités dominantes en terme d’emploi restent les activités liées au commerce (commerces de détail et de gros). Toujours en terme d’emploi, les activités liées au textile ne s’affichent qu’en troisième position. Enfin, en terme d’investissement, on observe plutôt l’importance des activités liées au transport terrestre.
Mise en œuvre du béton
Pour avoir une bonne qualité de béton, il est important de respecter les quantités des composants du béton (ciment, sable, granulat, eau) et le dosage.
Composition du béton.
Réalisation
Pour la mise en œuvre du béton, il faut prendre en compte les points suivant :
• coffrages : Les coffrages doivent être étanches. S’ils sont en bois, ils doivent être longuement arrosés avant la mise en place du béton, sinon ces coffrages absorbent l’eau de gâchage et le béton situé à proximité de la paroi n’a plus la teneur en eau requise. Les coffrages réutilisés doivent être nettoyés soigneusement.
• Transports et à la mise en place du béton : Le transport doit être suffisamment rapide pour que le béton soit en place avant le début de la prise. Un délai total de 20 minutes doit être respecté par temps moyennement chaud (25 à 30°), entre la préparation et la fin de la mise en œuvre. Il faut éviter les trépidations, et surtout le déversement sur une grande hauteur à cause des risques de ségrégation.
• Vibrations du béton : La vibration du béton est un des procédés de mise en place les plus simples et les meilleurs. La vibration peut s’effectuer à l’aide d’aiguilles vibrantes (vibration interne).Pendant la réalisation de cette opération :
– Il faut s’assurer que le retrait du pervibrateur ne laisse pas de trous ; et s’il s’en produit, accroître légèrement la teneur en eau. Il vaut mieux, en effet, réaliser un béton un peu moins résistant que prévu qu’un béton caverneux ;
– Il ne faut pas vibrer trop longuement le béton à cause des risques de ségrégation. La présence d’un excès de laitance en surface (plus de 2mm environ) peut signifier que la vibration a trop duré ;
– L’aiguille doit être enfoncée et retirée suivant son axe, elle ne doit pas être déplacée horizontalement. La distance entre deux positions successives d’enfoncement de l’aiguille est de l’ordre de 30 cm ;
– Il ne faut pas trop approcher l’aiguille des coffrages (pas à moins de 10 à 15 cm si possible).
Les armatures
L’armature doit compenser les défaillances du béton dans les zones tendues. L’enrobage est assuré par des cales de béton. L’enrobage minimal doit être au moins égal au diamètre de l’acier ou aux valeurs indiquées ci-après :
• e ≥ 4 cm pour les ouvrages à la mer et au voisinage de la mer, ou enterrés ;
• e ≥ 2 cm pour les ouvrages courants ;
• e ≥ 4 cm pour des cas exceptionnels (locaux couverts et sans condensation).
L’écartement des aciers ne doit pas dépasser :
• 3 fois l’épaisseur de la dalle, ni 33 cm pour les aciers de répartition ;
• 4 fois l’épaisseur de la dalle, ni 45 cm pour les aciers de répartition.
La section d’armature c’est à dire son diamètre doit être inférieur au dixième de l’épaisseur de la dalle.
CONCLUSION GENERALE
Contribuer à l’étude du bâtiment métallique à usage entrepôt a été une grande opportunité pour mettre en pratique nos acquis théoriques et élargir nos connaissances notamment sur l’étude des structures métallique. Au terme de ce travail il convient de dégager le cursus de l’étude. Dans la 1ère partie de ce mémoire, outre la présentation dans le domaine économie de la région d’Antananarivo et la description du projet ainsi que la justification, nous avons fait vue aussi l’aspect en général du projet par les plans en perspectifs l’étude architectural du bâtiment avec justification du choix de l`élément de construction utilisée notamment l’acier. La deuxième partie s’oriente plutôt vers l’étude technique. Nous avons vu comment déterminer l’effet du vent sur le bâtiment. Nous avons fait le predimensionnement, puis calculer les différents sollicitations, dimensionner un exemple des éléments structuraux. Nous avons également vue comment calculer les assemblages. La mise en œuvre d’un projet de construction nécessitent la connaissance des caractéristiques des matériaux et des composants ainsi que des principales solutions constructives afin d’aboutir à l’évolution du coût du projet. C’est pourquoi dans la troisième partie, on a détails tous les matériaux utilisés lors de la construction, ainsi que les méthodes d’exécution des travaux, et enfin l’étape de montage de la structure. Et la dernière partie évalue le coût total du projet. En outre, ce mémoire de fin d’étude m’a permis d’acquérir plus de connaissance et d’expérience en domaine construction métallique. Et pour mettre en pratique les enseignements reçus lors de ma formation en Licence professionnelle en Bâtiment et Travaux Publics. Toutefois, la construction métallique présente des risques important comme un comportement anormal susceptible d’affecter la durabilité, l’aspect ou l’utilisation de cet ouvrage.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ETUDE PRELIMINAIRE
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LA REGION ANALAMANGA
1.1 Spécificité économique de la région Analamanga
1.2 Climatologie de la région d’Analamanga
Chapitre 2 : PRESENTATION DU PROJET
2.1 Description du projet
2.2 Situation géographique du projet
2.3 Monographie
Chapitre 3 : JUSTIFICATION DU PROJET
3.1 SALONE
3.2 Propos
Chapitre 4 : PRESENTATION ARCHITECTURALE
4.1 Description du bâtiment
4.2 Aspect en 3D du projet
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE
Chapitre 5 : DESCRIPTION DE L’OSSATURE
5.1 Schéma unifilaire
5.2 Trame d’étude
Chapitre 6 : PREDIMENSIONNEMENT
6.1 Poutre
6.2 Traverse de la toiture
6.3 Plancher
6.4 Escalier
6.5 Poteau
Chapitre 7 : INVENTAIRE DES CHARGES
7.1 Inventaire des charges permanentes
7.2 Inventaire des surcharges d’exploitation
7.3 Effet du vent
7.4 Effet du séisme
Chapitre 8 : DESCENTE DES CHARGES
8.1 Généralité
8.2 Descente des charges dues aux charges verticales
8.3 Récapitulations des charges supportées par les poteaux à chaque niveau
8.4 Descente des charges dues aux surcharges horizontales
8.5 Descente des charges totales
Chapitre 9 : CALCUL DES DIFFERENTES SOLLICITATIONS
9.1. L’ossature
9.2. Méthode pour la détermination des sollicitations
9.3. Evaluation des charges
Moments fléchissant
Efforts tranchants
Chapitre 10 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS STRUSCTURAUX ET VERIFICATION DE LA STABILITE
10.1. Etude de la toiture
10.2. Dimensionnement de la traverse
Chapitre 11 : LES ASSEMBLAGES
11.1. Assemblage poteau-traverse
PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN OEUVRE
Chapitre 12 : LES MATERIAUX UTILISES
12.1. Sables pour mortier et béton
12.2. Les granulats
12.3. Le ciment
12.4. L’eau de gâchage
12.5. Les adjuvants
12.6. Les agglomérés de ciment
12.7. Les aciers
12.8. Les vitreries
Chapitre 13 : METHODES D’EXECUTION DES TRAVAUX
13.1. Les matériels pour l’exécution
13.2. Mise en œuvre du béton
13.3. Les armatures
13.4. Façonnage des armatures
13.5. L’assemblage des aciers
13.6. Les coffrages
13.7. Mortiers
13.8. Mise en œuvre du plancher collaborant
Chapitre 14 : MONTAGE DE LA STRUCTURE
14.1. Matériels et outillages
14.2. Sécurité
14.3. Procédé
PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE
Chapitre 15 : DEVIS DESCRIPTIF
Chapitre 16 : SOUS DETAILS DE PRIX
Chapitre 17 : DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES .
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