ÉTUDE DU MARCHÉ POLITIQUES ET STRATÉGIE MARKETING

ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET

IDENTIFICATION ET ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET

La production en cacao joue un rôle très important dans la région DIANA notamment dans le district d’Ambanja. Or, dans cette région, nous avons constaté qu’il n’y a pas encore d’entreprise de transformation de cacao en chocolat de façon professionnelle qui entraîne la diminution du prix de cacao auprès des planteurs de la région DIANA. Cette première partie parlera successivement de la présentation du projet, notamment l’historique, les principales activités de l’entreprise dans la région d’exploitation et les caractéristiques du projet envisagé. Ensuite, nous étudierons le marché et la technique de réalisation et de production. Dans ce cas, le promoteur doit mettre en place les techniques sur l’élaboration du projet et tout d’abord, il faut étudier le marché cible avant de produire les chocolats dans la ville d’Ambanja. Donc, ce projet a pour objectif de justifier, de déterminer la part de marché ainsi que la stratégie marketing à adopter pour avoir une activité rentable et efficiente dans la région d’exploitation. Enfin, nous présenterons la structure organisationnelle du projet y compris du calendrier ou chronogramme d’activité du projet. Nous avons d’abord étayé notre étude par des données obtenues auprès de la région DIANA et de la commune urbaine d’Ambanja aussi pour étudier l’environnement ou la situation actuelle de la production en cacao. En outre, nous avons également accompli une descente sur terrain en effectuant une étude de marché et enquête auprès des ménages et des clients cibles et des producteurs de cacao existants dans la région DIANA afin de recueillir des données nécessaires pour analyser d’une part la demande et de l’offre, d’autre part, la concurrence. Cette partie correspond à l’analyse de l’existant du projet. Afin de montrer sa pertinence, il nous convient de découvrir quatre chapitres. Nous y verrons la présentation du projet, ensuite nous étudierons le marché cible et l’aspect marketing, surtout l’analyse de la demande, de l’offre et de la concurrence. Et puis, la technique de réalisation et de transformation de cacao en chocolat. Enfin, nous allons présenter la structure organisationnelle à adopter par le projet.

Environnement de la région

La Région du Nord-Ouest regroupe les districts de Diégo, Ambanja, Nosy-Be, Ambilobe, d’où la dénomination de DIANA, mot composé des initiales de ces quatre districts sur les neuf que contient l’ex-Province de Diégo-Suarez. La région DIANA se situe entre le parallèle 13°80 e t 16° de latitude Sud et les méridiens 49°20 et 50°20 de longitude Est. Elle est limitée à l’Est par l’Océan Indien au Nord par les districts d’Antsiranana II, à l’Ouest par le Canal de Mozambique et au Sud par la région SOFIA. Les quatre districts de la région DIANA présentent une centaine homogénéité de problématique socio-économique et une similarité d’axes d’intervention possibles de développement. Cette zonification se justifie par ailleurs par un certain nombre de traits caractéristiques communs, telles la pratique de cultures de haute valeur marchande (vanille, café, girofle, poivre, et cacao), une végétation riche mais fortement menacée par la pratique des tavy, une précipitation relativement abondante, une population moyennement homogène vivant dans un enclavement relatif. La Région de DIANA, évaluée à 23 577 km² (selon les données fournies par le CFSIGE), constituée par un peu de la moitié du Faritany d’Antsiranana (44 025 km²) ne représente qu’un peu moins de 4% du territoire national d’une superficie de 587 000 km². La population de la région DIANA forme près des deux tiers de la population de l’ex-province d’Antsiranana mais ne représente que près de 5% de l’effectif national. La région comprend 76 communes, soit 60 % de l’ensemble du Faritany. Bon nombre d’analystes s’accordent à dire que de réels potentiels pourraient rendre effectif le redressement économique régional et même national. Certaines déclarations vont même jusqu’à affirmer que plus de 15% des exportations nationales proviendraient de la région DIANA, mais ceci reste à prouver. L’importance économique de la région DIANA dans le contexte national ne serait plus à démontrer. Encore faut-il pouvoir mobiliser les ressources pour en tirer pleinement profit.

Climat

Le climat de la zone rend quasi-inséparable la côte proprement dite, les plaines alluviales qui s’y accolent et la retombée du socle cristallin. C’est la zone au vent de l’alizé, partout et constamment battue par les courants du secteur Est apportant des masses d’air humide. Les quatre districts disposent chacun d’une station météorologique, située à l’aéroport et dont la création remonte à l’époque coloniale. Ces stations ont servi aux mouvements des avions français de cette époque. Seule la station d’Ambanja se trouve à 475 m d’altitude. Celles de Diégo, de Nosy Be et d’Ambilobe sont justes au dessus du niveau de la mer à 5 ou 6 m d’altitude. Ces 4 stations, en général en bon état de fonctionnement sont conjointement exploitées par la météorologie nationale et le Service de la Navigation Aérienne (SNA) et aussi par l’ADEMA pour le cas unique Nosy Be. A noter qu’une nouvelle station météorologique a été créée à Diégo depuis 1975. Cette station à 60 m d’altitude, équipée d’un radar, et fonctionnelle depuis 1979, revêt une importance capitale car elle permet de détecter les cyclones à une très grande distance. Les renseignements fournis permettent aux responsables locaux de prendre à temps les dispositions nécessaires pour la protection des personnes et des biens pendant la période cyclonique.

Les Types de culture 

Suivant les reliefs et les caractéristiques des sols, on distingue le “ Riz de montagne ou de tavy ”, il s’agit de riz à flanc de montagnes (semis direct en poquet) quelque fois associée à d’autres cultures vivrières (maïs, manioc …) et ne requiert aucun soin cultural, mais les rendements sont faibles. On estime à 15 500 hectares les surfaces de tavy soit 20 % de la surface totale rizicole de la zone. Le riz des bas-fonds et des plaines, estimé à 60 000 hectares soit 80 % des surfaces rizicoles totales de la région. L’irrigation s’effectue soit par captage des réserves d’eau constituée en tête des vallons, soit par canalisation des eaux de ruissellement. La culture du manioc est la plus importante des cultures vivrières autres que le riz. Avec le manioc et le maïs, la patate douce constitue un apport alimentaire complémentaire au riz. Elle occupe la deuxième place après le manioc en matière de cultures vivrières autres que le riz. Comme les autres cultures vivrières autres que le riz, la patate douce ne bénéficie d’aucun appui à la production. Recouvrant 20 545 hectares et représentant environ 44 % des surfaces des cultures de rente de la zone de DIANA, les caféiers (37 %) et Andapa (33 %).

Les plantations vanillières sont généralement de taille réduite car 83 % d’entre elles font moins de 50 ares selon l’enquête/MADIO effectué en 1995 à Ambanja. Toutes les opérations culturales sont assurées par une main d’oeuvre essentiellement familiale. Très peu de producteurs utilisent le salariat et l’entraide est presque inexistante dans le secteur vanille : 97 % des chefs de ménages travaillent dans la culture de vanille, de cacao assistés par près de 93 % des cas de leurs conjoints. Il y avait plus de 47 % des ménages qui y font participer leurs enfants. Le non recours au travail et à l’entraide pour l’ensemble des opérations culturales trouve son explication dans le caractère minutieux des entretiens. La vanille produite de l’agriculture biologique par excellence, se cultive avec des équipements très limités sans utilisation d’engins ni pesticides ; toutefois des techniques élémentaires sont parfois négligées par les producteurs. Les matériels de production font généralement défaut à cause de leur coût relativement élevé.

Table des matières

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION GENERALE
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION ET ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
Section I- Historique du projet
Section II- Principales activités du Projet
Section III- Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ÉTUDE DU MARCHÉ POLITIQUES ET STRATÉGIE MARKETING
Section I : Description du marché cible
Section II : Étude de marché dans la région d’exploitation
Section III : Politique et stratégie marketing envisagé
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE RÉALISATION
Section I- Ressources nécessaires à mettre en place
Section II : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE IV : ÉTUDES ORGANISATIONNELLE
Section I : Structure organisationnelle
Section II : Description des tâches et responsabilités
Section III : Chronogramme d’activité
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE ET ÉVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : CAPACITÉ DE RÉALISATION ET DE PRODUCTION
Section I : Besoin en facteur de production et de réalisation
Section II : Prévision de vente prévisionnelle
CHAPITRE II : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
Section I : Coût des investissements et amortissement
Section II : Besoin en fonds de roulement initial
Section III : Recherche de financement
Section IV : États financiers prévisionnels
CHAPITRE III : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
Section I : Évaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section II : Évaluation financière suivant les critères d’évaluation
Section III : Évaluation économique et sociale
Section IV : Cadre logique du projet
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS
TABLE DES MATIÈRES

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