ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA MISE EN PLACE DES DEUX MATS DE MESURE DE VENTS

Cadre juridique et réglementation de l’étude

                 En application de l’article 5 du décret n°99-945 du 15/12/99 modifié par le décret n°2004- 167 du 03/02/04 relatif à la mise en compatibilité des investissements, la mise en œuvre du projet devra être précédée de l’établissement par le promoteur d’une Étude d’Impact Environnemental (EIE), selon l’annexe I dudit décret. L’objectif de l’Étude d’Impact Environnemental est de mettre à la disposition du Ministère de tutelle un document qui propose les mesures environnementales que le promoteur s’engage à mettre en œuvre afin d’atténuer les impacts négatifs probables du projet sur l’environnement. A l’issu de l’étude, une Étude d’Impact Environnement du Projet (EIE) sera établi, celle-ci constituera la base du cahier de charges environnementales du projet au cours de son exécution.

JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy [5],[9]

                  La JIRAMA est une société d’état qui a été créée par l’ordonnance n°75-024 du 17 octobre 1975 et a pour objet la production, le transport et la distribution d’électricité et d’eau. Créée le 17 octobre 1975, elle résulte de la fusion de deux sociétés qui exerçaient des activités similaires alors : la Société Malagasy des Eaux et Électricité (SMEE) et la Société des Énergies de Madagascar (SEM). Depuis 1999 et la libéralisation du secteur de l’électricité, la JIRAMA n’est plus seule dans la production électrique. Elle conserve toutefois le monopole du transport et de la distribution et est appelée à rester le relais de l’État malgache dans la mise en place des infrastructures électriques du pays.La JIRAMA, dont le capital est d’environ 17,53 milliards d’Ariary (87,6 milliards de Fmg) est détenue entièrement par l’État Malagasy, tout en étant régie par le droit commun des sociétés anonymes. La JIRAMA produit, transporte et distribue l’électricité à Madagascar, en même temps qu’elle assure l’alimentation en eau potable et industrielle à travers le pays. Elle assure ainsi la quasi-totalité du service public d’eau et d’électricité avec près de 400 000 abonnés dans 114 localités pour l’électricité et près de 136 000 abonnés dans 68 centres pour l’eau (données 2011).

Implantation du mât de mesure sur site et lancement des acquisitions

                   Les mâts de mesure doivent être installés par l’équipe JIRAMA sous la supervision du Consultant en respectant les procédures qualité mise en œuvre par le PIC. Un des aspects les plus importants de la phase de montage de cette procédure est la sécurité mise en œuvre. Le Client mettra à la disposition du consultant les matériels nécessaires à l’assemblage du mât (outillage) et à l’érection du mat (flèche de manœuvre et treuil électrique) et tous les matériels rendus sur site. Le Client obtiendra les autorisations nécessaires des autorités compétentes. Le site sera adapté à l’installation du mât (à 100 m des routes, habitations ou lignes électriques) et prêt (défriché, roches déplacées, etc.). Le Client fournira les plans des installations, les cartes récentes d’occupation du sol, les coordonnées et la courbe de puissance des machines (une seule machine, une seule hauteur, une installation par site). Le Consultant achètera les données d’une station météo à même son budget.

Les impacts majeurs

Phase de préparation En phase de préparation, les impacts majeurs du projet consistent d’abord, à l’acquisition des terrains entraînant la restriction d’usage des terrains, l’expropriation des terrains ainsi que la perte des activités génératrices de revenus. Ensuite, pour les éléments physiques du milieu, les travaux d’aménagement seront source de modification du sol par la modification de la nature du sol ou des sédiments, la modification de la topographie ainsi que la déstabilisation du sol. L’aménagement de l’accès entrainera aussi la destruction des champs de culture. Le terrassement modifiera également la topographie, la stabilité du sol et la destruction des champs de culture. L’impact positif se traduit par le recrutement de main d’œuvre pour l’exécution des travaux.
Phase de construction L’impact positif se traduit par le recrutement de main d’œuvre pour l’exécution des travaux.
Phase d’exploitation et d’entretien Pendant la phase d’exploitation et d’entretien, aucun impact n’est significatif
Phase de fermeture L’impact positif se traduit par la réhabilitation du site selon son état initial ; la restitution du couvert végétal et la restitution d’usage pour la population.

CONCLUSION

                        La question de l’énergie renouvelable est d’actualité tant qu’a Madagascar que dans le Monde. Si l’Afrique du Nord a déjà bien avancé dans cette connaissance, on est loin du compte à Madagascar et dans d’autres continents. Une énergie « propre » qui ne met pas en cause la durabilité du développement, respecte la planète, réduit nos émissions de CO2. Les parcs éoliens produisent une quantité d’énergie non négligeable, que nous pouvons qualifier d’énergie « propre ». En effet, une éolienne ne dégage pas des polluants lors de son fonctionnement et ne laisse aucune trace sur son lieu d’implantation après la phase de fermeture. L’enjeu pour la mise en place d’un parc éolienne est de taille pour Madagascar dû au fait de protéger l’environnement et de trouver une énergie productive qui pourrait à l’avenir remplacer l’énergie fossiles, polluantes, dont les réserves baissent à grande vitesse d’une part et d’autre part la hausse incessante de leurs prix. La méthode classique, utilisée depuis le début de l’aventure éolienne, consiste en l’installation de mâts de mesure dans des endroits supposés favorables. Le mât est équipé d’anémomètres et de systèmes d’enregistrement des mesures : vitesse du vent et orientation. L’ensemble des données est traité par des logiciels ad hoc comme WINDFARM , WASP et autres pour livrer un rapport qui indiquera la production d’électricité qu’un investisseur peut espérer selon les types d’éoliennes qu’il compte exploiter, ainsi que la fourchette d’incertitude. La région Nord de Madagascar présente une grande potentielle éolienne, cependant le manque de données précises à-propos du gisement éolien entraine sa sous exploitation. Ce travail décrit l’étude d’impact environnemental pour la mise en place de deux mâts de mesure de vents à Nosy-Be. Les données issues de ce projet permettront d’une part d’élaborer la micro cartographie du potentiel éolien pour la région de DIANA d’autre part aux promoteurs de choisir les technologies adaptées et de savoir où implanter le projet du parc éolien. Cette étude est donc un outil important pour aider la JIRAMA à l’approvisionnement en électricité en vue d’éradiquer le délestage dans cette région. Les mesures obtenues nous permettent de dire que le projet est sans danger pour l’environnement et favorable pour le développement de la région de DIANA. Par raison de symétrie du point de vue climatique, l’extension de la recherche pourrait être aussi envisageable pour la région de SAVA. En conclusion, les énergies renouvelables offrent des possibilités de croissance tout en respectant l’environnement. Elles coûtent plus cher que les sources d’énergie conventionnelles et donc, pour les promouvoir, des politiques énergétiques à long terme ainsi qu’un cadre institutionnel sont nécessaires.

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Table des matières

I-INTRODUCTION
Chapitre I – CONTEXTE GÉNÉRAL DE L’ÉTUDE
I-1. Cadre juridique et réglementation de l’étude
I-2. Historique
I-3. Charte de l’Environnement
I-4. Délimitation de la zone d’étude
I-5. Zone d’étude
I-6. Étude bibliographique
I-7. Analyse des données
Chapitre II – DESCRIPTION DU PROJET
II-1. Description du Promoteur
II-1-1. JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy [5],[9]
II-1-2. PIC : Pôles Intégrés de Croissance [6]
II-2. Justification du projet
II-3. Localisation du projet
II-4. Choix du site
II-5. Description du projet
II-5-1. Campagne de mesure
II-5-2. Déroulement de la campagne de mesure
II-5-3. Micro Cartographie du Potentiel Éolien
II-6. Description des mâts
II-6-1. Description générale
II-6.2- Reconnaissance du site
II-6-3. Moyens d’ancrages
II-6-4. Montage du mât
II-6-5. Levage du mât
II-6-6. Dernières manipulations
II-7. Le calendrier prévisionnel des travaux
II-8. Les ressources humaines
Chapitre III- ÉTUDE DE L’ENVIRONNEMENT
III-1. Environnement physique
III-1.1. Climat
III-1.2. Géologie-Pédologie
III-2. Environnement naturel
III-3. Environnement humain
III-3-1. Historique [1]
III-3-2. US et Coutumes [1]
III-3-3. Population
III-3-4. Activités humaines
III-3-5. Sensibilités de l’environnement humain du projet
III-4. Identification et analyse des impacts
III-4-1. Identification et évaluation des impacts probables du projet
III-4-2. Phase préparatoire
III-4-3. Phase de construction
III-4-4. Phase d’exploitation et d’entretien
III-4-5. Phase de fermeture
III-5. Les impacts majeurs
III-5-1. Phase de préparation
III-5-2. Phase de construction
III-5-3. Phase d’exploitation et d’entretien
III-5-4. Phase de fermeture
III-6. Identification et analyse des risques et des dangers
Chapitre IV- ENJEUX ET MESURES ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET
IV-1. Les enjeux environnementaux du projet
IV-2. Les mesures environnementales
IV-2.1. Mesures relatives à la phase de préparation
IV-2.2. Mesures relatives à la phase de construction
IV-2.3. Mesures relatives à la phase de fermeture
IV-3. Plan de gestion environnementale
IV-3.1. Chartes de responsabilité
IV-3.2. La mise en œuvre des mesures environnementales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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