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LES ETIOLOGIES DE LโHTA
Les causes de lโHTA sont inconnues dans 95% des cas. On parle ainsi dโHTA essentielle, dโorigine indรฉterminรฉe. Dans 5% des cas, les mรฉcanismes sont cependant assez connus, lโinterrogatoire permet de dรฉterminer une รฉtiologie prรฉcise.
Les causes sont souvent multiples parmi lesquels les affections rรฉnales occupent une place importante.
HTA essentielle
Elle reprรฉsente 95% des cas chez lโadulte. Cโest une maladie multifactorielle dโorigine gรฉnรฉtique ou environnementale. Une dizaine de gรจnes sont actuellement incriminรฉs.[68]
HTA secondaires
Les HTA secondaires reprรฉsentent 5% des cas dans la population gรฉnรฉrale et les causes sont multiples. Le traitement de la cause peut corriger ou amรฉliorer le profil tensionnel.[60]
Les causes dโorigines rรฉnales
Elles sont nombreuses et variรฉes.
Insuffisance rรฉnale
Lโinsuffisance rรฉnale chronique est la cause la plus frรฉquente dโhypertension artรฉrielle secondaire ( environ 4% ). Les glomรฉrulopathies chroniques et la polykystose rรฉnale sont le plus souvent en cause [28]. Lโรฉlรฉvation de la crรฉatininรฉmie peut รชtre le signe dโune nรฉphropathie ou la consรฉquence de lโhypertension artรฉrielle (nรฉphroangiosclรฉrose dโorigine hypertensive).
Nรฉphropathies unilatรฉrales
Certaines nรฉphropathies unilatรฉrales telles que le rein atrophique, hydronรฉphrose sont les causes principales.
HTA rรฉno-vasculaire
Lโhypertension artรฉrielle sรฉvรจre et / ou rรฉsistante au traitement est due ร une artรฉriopathie. La stรฉnose serrรฉe dโune artรจre rรฉnale entraine une hyperrรฉninรฉmie et un hyperaldostรฉronisme secondaire. Elle est la plus frรฉquente de lโathรฉrosclรฉrose, pouvant se compliquer de thrombose et touchant le 1/3 proximal de lโartรจre.[28]
Les causes dโorigines surrรฉnaliennes
On distingue diffรฉrentes causes surrรฉnaliennes parmi lesquelles on peut citer :
Hyperminรฉralocorticismes
Il sโagit le plus souvent dโun hyperaldostรฉronisme, liรฉ ร une hyperproduction dโaldostรฉrone. Parmi les causes on distingue :
ล Hyperaldostรฉronisme primaire
Il reprรฉsente environ 0,5% des cas. Il est plus souvent dรฉpistรฉ lors dโune hypokaliรจmie infรฉrieure ร 3,8 mmol / l, ร lโoccasion de symptรดmes comme les crampes, la fatigabilitรฉ ou les pseudo-paralysies.
ล La maladie de cushing
Elle est due ร un hypercortisolisme et ou le syndrome de cushingoรฏde. Elle est rare et souvent rรฉvรฉlรฉe par une hypertension artรฉrielle.[11]
Le phรฉochromocytome
Elle constitue une cause exceptionnelle dโHTA (infรฉrieur ร 0,1%). Cโest une tumeur secrรฉtant des catรฉcholamines, dรฉveloppรฉe aux dรฉpens de la medullosurrรฉnale ou de tissus embryologiquement similaires. Elle peut รชtre maligne dans 10% des cas. Il faut y penser devant une hypertension artรฉrielle paroxystique ou symptomatique manifestรฉe par une triade avec des cรฉphalรฉes, de la sueur et des palpitations. Il peut sโy associer ร une hypotension orthostatique et un diabรจte.[33,61]
La coarctation de lโaorte
Elle correspond au rรฉtrรฉcissement congรฉnital de lโaorte aprรจs le dรฉpart de la sous-claviรจre gauche. Elle peut รชtre responsable dโHTA caractรฉrisรฉe par le fait quโelle est limitรฉe aux membres supรฉrieurs.
Les HTA iatrogรจnes
La frรฉquence de ces hypertensions artรฉrielles est gรฉnรฉralement sous estimรฉe. Leur dรฉpistage repose sur lโinterrogatoire systรฉmatique ร la recherche de produits hypertenseurs alimentaires (rรฉglisse) et mรฉdicamenteux (dรฉcongestionnants par voie nasale, amphรฉtamines, corticoidesโฆ).
LโHTA gravidique
Chez une femme prรฉcรฉdemment normotendue, lโhypertension artรฉrielle peut apparaitre au cours dโune grossesse et on parle :
ล dโhypertension artรฉrielle gravidique sโil nโy a pas de protรฉinurie associรฉe. [31]
ล de prรฉ-รฉclampsie sโil y a une protรฉinurie associรฉe supรฉrieure ou รฉgale ร 1g / 24 heures.
FACTEURS DE RISQUEย
Plusieurs facteurs sont incriminรฉs dans lโapparition de lโHTA parmi lesquels on peut citer :
๏ถ Les apports excessifs en sel :
la consommation moyenne de chlorure de sodium (NaCl) se situe entre 8 ร 10g par jour. Un excรฉs de consommation de sels est souvent incriminรฉ dans lโapparition de lโHTA.
๏ถ La surcharge pondรฉrale :
Elle favorise lโhypertension par divers mรฉcanismes.
Chez les obรจses, lโincidence de lโhypertension artรฉrielle est plus importante.
Suivant les diffรฉrents auteurs elle est multipliรฉe par 2,5 jusquโร 10.
Lโobรฉsitรฉ augmente nettement les complications cardio-vasculaires de la tension artรฉrielle ; et la rรฉduction du poids est bรฉnรฉfique sur la tension artรฉrielle.
๏ถ Facteur racial
Selon une รฉtude de la National Health Survey il semble que lโhypertension artรฉrielle est plus rรฉpendue chez le noir amรฉricain que chez le blanc.
PHYSIOPATHOLOGIE DE LโHYPERTENSION ARTERIELLE
Lโhypertension artรฉrielle est une maladie des artรจres et touche lโensemble du systรจme vasculaire. La structure des artรฉrioles et des gros troncs artรฉriels est modifiรฉe par lโรฉlevation anormale et persistante de la pression artรฉrielle. Les altรฉrations sont differentes en fonction de la structure anatomique des vaisseaux.[4]
Les artรฉrioles, riches en fibres musculaires lisses possรฉdent des propriรฉtรฉs vasomotrices sous la dรฉpendance de stimulation neurohumorale.
Lโatteinte de ces vaisseaux se traduit par des phรฉnomรจnes de microanรฉvrysme, dโลdรจme, de vieillissement prรฉmaturรฉ et dโรฉpaississement des parois vasculaires.
Les gros troncs artรฉriels, riches en รฉlastine vont perdre leur compliance et sโรฉpaissir. Les diamรจtres se trouvent augmenter.
Le rein joue un rรดle dรฉterminant dans la relation entre pression artรฉrielle et natriurรจse. Une รฉlรฉvation de la pression artรฉrielle induit une augmentation de la natriurรจse, lโapparition dโune hypertension artรฉrielle supposerait une altรฉration de ce phรฉnomรจne de rรฉgulation avec un dรฉficit de lโexcrรฉtion sodรฉe.
Il associe des modifications hรฉmodynamiques rรฉnales avec une perte de lโaptitude ร la vasodilatation et une augmentation des rรฉsistances rรฉnales.[4,15]
DIAGNOSTIC DE LโHTA
Le diagnostic repose sur la prise de la pression artรฉrielle lors dโun examen en systรฉmique ou dโune consultation pour des manifestations neurosensorielles ou ร lโoccasion dโune complication.[20]
Les conditions de mesure de la pression artรฉrielle doivent รชtre dรฉterminรฉes et respectรฉes les recommandations รฉtablies par lโOrganisation Mondiale de la Santรฉ (OMS). La mesure de la pression artรฉrielle est effectuรฉe en position couchรฉe ou assise depuis 10mn, en utilisant un manomรจtre (mรฉthode de rรฉfรฉrence) avec un brassard adaptรฉ ร la taille du bras, il doit entourer les deux tiers de la longueur du bras. Un brassard trop รฉtroit peut induire une surestimation importante des chiffres de la pression artรฉrielle chez lโobรจse.
La mise en รฉvidence des chiffres de la PA รฉlevรฉs doit justifier une mesure au manomรจtre de mercure, plus fiable, dans les conditions au cabinet mรฉdical. On prendra soin de gonfler le brassard de 30mmHg au dessus de la disparition du pouls et de dรฉgonfler le brassard assez lentement de 2mmHg pour ne pas estimer la systolique ou surestimer la diastolique.
Autant que possible, la pression artรฉrielle doit รชtre mesurรฉ ร distance dโune รฉmotion, dโune prise de cafรฉ, dโalcool ou de tabac, enfin elle sera mesurรฉe en couchรฉe puis debout de faรงon ร dรฉceler une hypotension orthostatique spontanรฉe.
Trois mesures doivent รชtre rรฉalisรฉes et on conseille de retenir la moitiรฉ de la moyenne des deux derniรจres. Une rรฉpรฉtition des mesures sera indispensable pour affirmer le diagnostic dโHTA du fait de la fiabilitรฉ dรฉjร รฉvoquรฉ. LโOMS requiert trois mesures ร deux consultations diffรฉrentes au moins pour affirmer ce diagnostic et six mesures en cas dโHTA sรฉvรจre. La qualitรฉ de mesure de la PA est indispensable au diagnostic dโHTA.
Le bilan recommandรฉ par lโOMS comprend :
๏ถ La crรฉatinรฉmie : permet dโapprรฉcier la fonction rรฉnale.
๏ถ La kaliรฉmie : permet de mettre en รฉvidence une hypersรฉcrรฉtion dโaldostรฉrone primaire ou secondaire.
๏ถ La glycรฉmie : permet de dรฉpister le diabรจte.
๏ถ Le cholestรฉrol total : a pour but de rechercher une hyperlipidรฉmie associรฉe.
๏ถ lโurรฉcรฉmie : permet de dรฉpister une hyper-urรฉcรฉmie
REGULATION DE LA PRESSION ARTERIELLE
La pression artรฉrielle est soumise ร de nombreuses rรฉgulations :
Rรฉgulation nerveuse
Elle est rapide et agit sur la vasomotricitรฉ et le dรฉbit cardiaque.
A partir des barorรฉcepteurs
Lorsque les barorรฉcepteurs carotidiens et aortiques sont sollicitรฉs par une รฉlรฉvation de la tension artรฉrielle,un rรฉflexe augmente lโactivitรฉ du nerf vague, ce qui ralentit le cลur et inhibe la vasoconstriction sympathique.
Ces derniers se trouvent au niveau des bifurcations carotidiennes de la crosse de lโaorte. Il agit dans les circonstances de variation de la pression artรฉrielle.
A partir des tensorรฉcepteurs
Ils se trouvent au niveau de la paroi des oreillettes et de la paroi des grosses veines. Ils sont sensibles ร la distension de ces zones.
Dโune faรงon gรฉnรฉrale, lโaugmentation du retour veineux stimule ces tensorรฉcepteurs et provoque une diminution de la pression artรฉrielle.
A partir des chรฉmorรฉcepteurs
Ils sont localisรฉs au niveau du sinus carotidien et de la crosse de lโaorte ; ils sont mis en jeu lors des variations de PH.
Ce chรฉmo-reflexe est stimulรฉ quand la pression artรฉrielle minimale baisse en dessous de 80mmHg.
Rรฉgulation centrale
Les centres sont stimulรฉs directement par la modification physico-chimique du sang qui les perfuse.
Rรฉgulation inter centrale
Dโautres centres nerveux peuvent agir sur les centres vasomoteurs et dรฉterminent une variation de la pression artรฉrielle. Cโest le cas des centres respiratoires bulbaires.
Rรฉgulation hormonale
Elle met en jeu le systรจme rรฉnine angiotensine aldostรฉrone (SRAA).[75]
Lโangiotensinogรจne (Figure I)
Lโangiotensinogรจne est synthรฉtisรฉ par les hรฉpatocytes pour รชtre libรฉrรฉ dans le secteur plasmatique mais รฉgalement par le systรจme nerveux central (4%) et en trรจs faible quantitรฉ (moins de 5% au total) par les reins, le cลur, les glandes surrรฉnales et lโadventice des vaisseaux. Le taux circulant dโangiotensinogรจne est un facteur limitant de la synthรจse dโangiotensine II, dรฉpend essentiellement des variations de la synthรจse hรฉpatique. A lโopposรฉ de la rรฉnine, il n yโa pas de processus de stockage ou de maturation, sa rรฉgulation est post-traditionnelle. La production dโangiotensinogรจne est stimulรฉe par lโangiotensine II, les glucocorticoรฏdes, les ลstrogรจnes et les hormones thyroรฏdiennes.[48, 52]
La rรฉnineย
La rรฉnine est une protรฉine de 40Kd de la classe des aspartyl-protรฉases qui hydrolysent leur substrat en prรฉsence dโune molรฉcule dโeau.
La rรฉnine clive lโangiotensinogรจne en un dรฉcapeptide : lโangiotensine I.
Elle est synthรฉtisรฉe dans le rein mais aussi dans les ovaires, le chorion et dans lโลil sous forme de prรฉ-prorรฉnine.
Aprรจs sa maturation, la prรฉ-prorรฉnine peut connaitre deux destinations : soit la sรฉcrรฉtion extracellulaire directe sous forme de prorรฉnine inactive, soit la sรฉcrรฉtion sous forme de rรฉnine mature active. Cette maturation de prorรฉnine en rรฉnine nโa lieu que dans les granules de sรฉcrรฉtion des cellules myoรฉpithรฉlioides des artรฉrioles affรฉrentes aux glomรฉrules rรฉnaux, aux granules oรน elle est stockรฉe.[39, 54]
La dรฉgranulation de ces structures et donc la libรฉration de rรฉnine peut รชtre controlรฉe de plusieurs maniรจres :
๏ถ Par les neurotransmetteurs : les agonistes et les antagonistes alpha et bรฉta du systรจme sympathique et les anesthรฉsiques interfรจrent avec la sรฉcrรฉtion de rรฉnine. Les agonistes alpha inhibent sa sรฉcrรฉtion alors que les alpha bloquant la stimulent. Inversement, les bรฉta bloquant diminuent sa sรฉcrรฉtion alors que les agonistes adrรฉnergiques bรฉta lโaugmentent.
๏ถ Par barosensibilitรฉ : lโaugmentation ou la diminution de la pression sanguine sur les cellules myoรฉpithรฉlioides de lโappareil rรฉnal inhibent ou stimulent respectivement la libรฉration de rรฉnine. Par la macula densa adjacente aux cellules juxtaglomรฉrulaires : le passage dโune solution hyponatrรฉmique ou la diminution de flux de NaCl sur la macula densa stimule la libรฉration de rรฉnine, alors que le passage dโune solution hypernatrรฉmique ou lโaugmentation de flux de NaCl va entrainer lโeffet inverse.
๏ถ Par lโangiotensine II : Cโest un rรฉtro-contrรดle nรฉgatif quโexerce lโangiotensine II sur la sรฉcrรฉtion de rรฉnine.
Angiotensine I
Cโest un dรฉcapeptide rรฉsultant de lโaction protรฉolytique de la rรฉnine sur lโangiotensinogรจne. Elle constitue le prรฉcurseur inactif des angiotensines II et III. Lโangiotensinogรจne est catabolisรฉ par la rรฉnine en angiotensine I.
Lโangiotensine I est un dรฉcapeptide de 1280 Da. Elle nโa pas dโeffet biologique.[14, 47]
Le clivage de lโangiotensine I au niveau de lโhistidine et de la leucine, par lโenzyme de conversion donne lโangiotensine II.
Enzyme de conversion
Lโenzyme de conversion de lโangiotensine (ECA) est une mรฉtallo-enzyme ร zinc de la classe des carboxypeptidases. Elle clive ainsi lโangiotensine I en angiotensine II. Elle a une action sur le systรจme Kallicrรฉine-Kinine et diminue la production de bradykinine.
Lโenzyme de conversion se prรฉsente sous trois formes : une forme membranaire, une forme soluble circulante et une forme testiculaire. Dans le compartiment plasmatique, lโenzyme de conversion est prรฉsente sur lโendothรฉlium. Elle convertit rapidement lโangiotensine I plasmatique en angiotensine II. Dans le compartiment tissulaire, lโenzyme de conversion est prรฉsente non constitutivement. [54, 56]
Angiotensine IIย
Lโangiotensine II est constituรฉe de huit acides aminรฉs. Elle est synthรฉtisรฉe ร partir de lโangiotensine I par lโenzyme de conversion. Lโangiotensine II est active sur deux rรฉcepteurs (AT1 et AT2). Lโangiotensine II stimule la production dโaldostรฉrone, de catรฉcholamines et module la filtration glomรฉrulaire. Lโangiotensine II est dรฉgradรฉe pour la plus grande part dans le rein par des angiotensinases (appelรฉes aminopeptidase A) en angiotensine III.[58]
Lโangiotensine II est lโeffecteur principal de lโactivitรฉ physiopathologique du SRA et de sa rรฉgulation.
Voie de formation de lโangiotensine II
LโECA nโest pas la seule enzyme capable de transformer lโangiotensine I en angiotensine II, et une partie de cette synthรจse peut รชtre conservรฉe malgrรฉ lโinhibition totale de lโECA.
Dโautre part des enzymes tissulaires prรฉsents au niveau aortique dรฉnommรฉes CAGE (Chymostatin sensitive Angiotensin II Generating Enzyme) et une enzyme prรฉsente au niveau du cลur et des vaisseaux (chymase) peuvent rรฉaliser cette transformation.
Lโactivitรฉ de la chymase pour lโangiotensine I est nettement supรฉrieure ร celle de lโECA. Elle serait responsable de 75% de la production intracardiaque dโangiotensine II chez lโhomme.[27, 77]
Rรฉcepteurs spรฉcifiques de lโangiotensine II
Lโangiotensine II possรจde 2 types de rรฉcepteurs tissulaires : AT1 et AT2, diffรฉrenciรฉs par leur structure, leur rรดle physiologique et leurs affinitรฉs pour certains antagonistes.[41]
Rรฉcepteur AT1 (figure I)
Le rรฉcepteur AT1 est une protรฉine mise en รฉvidence sur les cellules musculaires lisses, la corticosurrรฉnale, les reins, le cลur, le cerveau, lโhรฉpatocyte.
Il est le seul rรฉcepteur de lโangiotensine II dont les effets physiologiques sont actuellement connus.[41]
La fixation de lโangiotensine II ร sa surface entraine lโactivation dโune phospholipase C par lโintermรฉdiaire dโune protรฉine G, ce qui aboutit au clivage des phosphoinositides en inositol triphosphate (IP3) et en diacylglycรฉrol (seconds messagers).
Rรฉcepteur AT2
Il est exprimรฉ de maniรจre plus importante dans les tissus embryonnaires, puis se rarรฉfie ou disparait aprรจs le dรฉveloppement fลtal.
Chez lโhomme, il est retrouvรฉ au niveau du muscle lisse vasculaire, du cลur, des reins, de la mรฉdullosurrรฉnal et du cerveau.[41]
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITE SUR LโHYPERTENSION ARTERIELLE.
I. Dรฉfinition de lโhypertension artรฉrielle
II. Classification de lโhypertension artรฉrielle
III. Les รฉtiologies de lโHTA
III.1. HTA essentielle
III.2. HTA secondaire
III.2.1. Les causes dโorigines rรฉnales
III.2.2. Les causes dโorigines surrรฉnaliennes
III.2.2.1. Hyperminรฉralocorticismes
III.2.2.2. Le phรฉochromocytome
III.2.3. La coartation de lโaorte
III.2.4. Les HTA iatrogรจnes
III.2.5. LโHTA gravidique
IV. Facteurs de risque
V. Physiopathologie de lโHTA
VI. Diagnostic de lโHTA
VII. Rรฉgulation de la pression artรฉrielle
VII.1. Rรฉgulation nerveuses
VII.1.1. Rรฉgulation centrale
VII.1.2. Rรฉgulation intercentrale
VII.2. Rรฉgulation hormonale
VII.2.1. Lโangiotensinogรจne
VII.2.2. La rรฉnine
VII.2.3. Angiotensine I
VII.2.4. Enzyme de conversion
VII.2.5. Angiotensine II
VII.2.6. Aldostรฉrone
VIII. Complications de lโHTA
VIII.1. Les complications cardiaques
VIII.2. Les complications cรฉrรฉbrales
VIII.3. Les complications hรฉmorragiques
VIII.4. Les complications au niveau des membres infรฉrieurs
VIII.5. Les complications rรฉnales
VIII.6. Les complications oculaires
IX. Traitement de lโHTA
IX.1. Traitement non mรฉdicamenteux
IX.2. Traitement mรฉdicamenteux de lโHTA
IX.2.1. Les diurรฉtiques
IX.2.2. Les bรฉtabloquants
IX.2.3. Les antagonistes calciques
IX.2.4. Les inhibiteurs de lโenzyme de conversion de lโangiotensine
IX.2.5. Les antihypertenseurs centraux
IX.2.6. Les alphabloquants
IX.2.7. Mรฉdicaments agissant spรฉcifiquement sur le systรจme rรฉnineangiotensine
IX.2.8. Les associations dโantihypertenseurs
IX.3. Prise en charge de lโHTA
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DES SARTAN ET DES INHIBITEURS DE LA RENINE
CHAPITRE I : ETUDE DES SARTANS
X. Gรฉnรฉralitรฉ des sartans
XI. Rรดle physiologique des angiotensines
XI.1. Les rรฉcepteurs de lโangiotensine II
XI.1.1. Les rรฉcepteurs AT1
XI.1.2. Les rรฉcepteurs AT2
XI.2. Les antagonistes des rรฉcepteurs de lโangiotensine II mis sur le marchรฉ
XII. Pharmacochimie des inhibiteurs non peptidiques du rรฉcepteur AT1
XII.1. Classification des ARAII
XII.2. Les dรฉrivรฉs biphรฉnyltรฉtrazoles
XII.2.1. Losartan
XII.2.2. Candรฉsartan
XII.2.3. Irbรฉsartan
XII.3. Les dรฉrivรฉs non biphรฉnyltรฉtrazoles
XII.3.1. Eprosartan
XII.3.2. Tรฉlmisartan
XII.4. Les dรฉrivรฉs non hรฉtรฉrocycliques
XIII. Propriรฉtรฉs pharmacologiques des sartans
XIII.1. Losartan
XIII.1.1. Structure
XIII.1.2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.1.3. Absorption
XIII.1.4. Distribution
XIII.1.5. Mรฉtabolisme
XIII.1.6. Elimination
XIII.1.7. Prรฉcaution dโemploi du losartan
XIII.1.8. Indication
XIII.1.9. Contres indications
XIII.2. Candรฉsartan
XIII.2.1. Structure
XIII.2 .2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.2.3. Absorption
XIII.2.4. Distribution
XIII.2.5. Mรฉtabolisme
XIII.2.6. Elimination
XIII.2.7. Indication
XIII.3. Irbรฉsartan
XIII.3.1. Structure
XIII.3.2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.3.3. Absorption
XIII.3.4. Distribution
XIII.3.5. Mรฉtabolisme
XIII.3.6. Elimination
XIII.3.7. Prรฉcaution dโemploi
XIII.3.8. Indication
XIII.4. Eprosartan
XIII.4.1. Structure
XIII.4.2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.4.3. Absorption
XIII.4.4. Distribution
XIII.4.5. Mรฉtabolisme
XIII.4.6. Elimination
XIII.4.7. Indication
XIII.5. Tรฉlmisartan
XIII.5.1. Structure
XIII.5.2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.5.3. Absorption
XIII.5.4. Distribution
XIII.5.5. Mรฉtabolisme
XIII.5.6. Elimination
XIII.5.7. Indication
XIII.6. Valsartan
XIII.6.1. Structure
XIII.6.2. Mรฉcanisme dโaction
XIII.6.3. Absorption
XIII.6.4. Distribution
XIII.6.5. Mรฉtabolisme
XIII.6.6. Elimination
XIII.6.7. Indication
CHAPITRE II : ETUDE DES INHIBITEURS DE LA RENINE
XIV. Historique des inhibiteurs de la rรฉnine
XV. Rรฉcepteur ร la rรฉnine et ร la prorรฉnine
XV. Rรฉcepteur ร la renine et ร la Prorenine
XVI. Pharmacochimie de lโAliskirรจne
XVII. Propriรฉtรฉs pharmacologiques de lโAliskirene
XVII.1 Mรฉcanismes dโaction
XVII.2 Absorption
XVII.3. Distribution
XVII.4. Mรฉtabolisme et รฉlimination
XVII.5. Linรฉaritรฉ et non linรฉaritรฉ
XVII.6. Indication
XVII.7. Posologie
XVII.8. Effets indรฉsirables
XVII.9. Interactions mรฉdicamenteuses
XVII.10. Contres indications et prรฉcautions
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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