Etude des interactions entre les acides téichoïques de Streptococcus pneumoniae et la phosphorylcholine estérase CBPE

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Composition chimique du peptidoglycane

La chaîne de glycanes

La chaîne de glycanes est constituée de la répétition d’un dimère, formé par la Nacétylglucosamine (GlcNAc) et l’acide Nac étylmuramique (MurNAc) reliés entre eux par une liaison osidique β(1→4) 44 (Cf. Figure 12). La forma tion des chaînes de glycanes par des réactions de transglycosylation a lieu à la surface externe de la membrane cytoplasmique. Dans le cas des bactéries à Gram négatif et pour quelques bactéries à Gram positif telles B. subtilis, la chaîne de glycanes se termine par l’acide 1,6anhyd roNacétylmuramique 45, qui possède un cycle intramoléculaire du C1 au C6. Les autres bactéries possè dent un groupement terminal réducteur, qui peut être GlcNAc ou MurNAc. La longueur de la chaîne de glycanes varie en fonction de l’espèce et des conditions dans lesquelles grandissent les bactéries. Par exemple, la chaîne de glycanes de E. coli (Gram négatif) possède jusqu’à 30 dimères 36, 45, 46. Les Ba-cilli quant à elles possèdent des chaînes de glycanes d’une longueur moyenne pouvant atteindre 5000 dimères 47, 48, alors que les chaînes de glycanes de S. aureus sont bien plus courtes avec des valeurs moyennes de 6 dimères 49. Il est intéressant de remarquer que la longueur des chaînes de glycanes n’est pas proportionnelle à l’épaisseur de la couche de peptidoglycane : en effet, les bac téries à Gram positif possèdent toutes une couche épaisse de peptidoglycane.

Les chaînes peptidiques

La composition chimique de la chaîne peptidique est très variable et dépend de l’espèce bactérienne (Cf. Figure 12, Figure 13 et Table 11) 48. Cette variation provient soit de la spécificité de la ligase ajoutant l’acide aminé soit de modifications apparaissant plus loin dans la synthèse. Dans ce dernier cas, les modifications dépendent beaucoup de l’environnement dans lequel grandissent les bactéries 50. Les chaînes peptidiques sont attachées aux groupes Llactate portés par les acides Nacétylmuramiques. Le premier acide aminé est ajouté par la ligase MurC. Dans la plupart des cas, ce premier mo nomère est la LAlanine. L’ajout du second acide aminé est catalys é par la li gase MurD. Cette enzyme ajoute toujours l’acide Dglutamique, cependant des modifications peuvent survenir après l’ajout.

Réticulation et ponts interpeptidiques

La réticulation entre deux chaînes peptidiques a lieu entre un groupe fonctionnel carboxyle d’un acide aminé d’une chaîne A (le donneur d’acyle) et un groupe fonctionnel amine d’un acide diaminé d’une chaîne B (l’accepteur d’acyle), soit directement, soit grâce à un pont peptidique court. La plupart des variations concernant la partie peptidique du peptidoglycane est relative au mode de réticulation entre chaînes peptidiques ou à la composition du pont interpeptidique. Les réactions de réticulation sont catalysées par le domaine transpeptidase des protéines liant la pénicilline (ou « PenicillinBinding Pro teins », PBPs), appelées ainsi à cause de leur affinité pour les antibiotiques β lactame comme la pénicilline 54.
Les différents modes de réticulation peuvent être classés en trois gran des catégories 55 (Cf. Figure 14). Dans la première, la réticulation, dite 34, implique le groupe amine de la chaîne latérale du résidu en position 3 et le groupe carboxyle du DAla en position 4 (Cf. Figure 13). Il s’ensuit l’élimination du DAla terminal. Cette réaction est catalysée par les enzymes D D transpeptidases. Ce mode de réticulation est le plus commun et peut être direct (cas de la plupart des bactéries à Gram négatif) ou faire intervenir un pont peptidique court (comme dans la majorité des bactéries à Gram positif). La deuxième catégorie est rencontrée seulement parmi les bactéries coryné formes phytopathogènes. La réticulation, dite 24, a lieu entre le groupe car boxyle en position α du DGlu en position 2 et le groupe carboxyle du DAla en position 4. Afin que la première chaîne soit un accepteur d’acyle, un pont interpeptidique diaminé est nécessaire. Enfin, l’acide aminé DAla en position 4 n’est pas le seul donneur d’acyle possible, le groupe carboxyle de l’acide aminé en position 3 peut aussi jouer ce rôle. Il en découle une réticulation de type 33, originellement découverte dans les Mycoba ctéries 56. Chez les autres bactéries, ce type de réticulation est un mode de résistance aux antibiotiques βlactame puisque la réaction d’amidation est cataly sée par des enzymes L D transpeptidases qui sont peu sensibles à ces antibiotiques 57, 58.
La taille du pont interpeptidique peut varier entre un et sept acides aminés 36. Les plus fréquemment rencontrés sont la Glycine, la LAlanine, la L ou DSerine et l’acide L ou Dglutamique. Par exemple, S. aureus possède un pont interpeptidique composé de cinq Glycines (Cf. Figure 13). Dans le cas des réticulations 24, la L ou DLysine ou le D2,4diaminobutyrate sont très présents.

Structure tridimensionnelle du peptidoglycane

Contrairement aux deux autres biopolymères de glycanes reliés entre eux par une liaison glycosidique β(14) que sont la cellulose (chaîne de glu cose) et la chitine (chaîne de GlcNAc) pour lesquels la structure tridimension nelle est connue 72, 73, la structure du peptidoglycane est encore débattue et controversée 74. Le manque de données peut être attribué à la taille importante de ce polymère ainsi qu’à son caractère non cristallin.
Cependant, de nombreux modèles se basant sur les propriétés biophysi ques et la composition chimique du peptidoglycane ont été proposés à ce jour. Il en existe deux principaux : le modèle « superposé » (« layered model »), où les chaînes de glycanes sont parallèles à la surface de la cellule, et le modèle « en échafaudage » (« scaffold model ») où les chaînes glycaniques sont per pendiculaires à la surface bactérienne (Cf. Figure 15). Ces deux modèles se ront commentés dans les paragraphes suivants. D’autres modèles, que nous ne détaillerons pas, ont été plus rarement décrits. Par exemple, un modèle stipule que les chaînes de glycanes sont orientées aléatoirement par rapport à la sur face bactérienne 75. Les images recueillies par microscopie à force atomique (ou AFM) laissent suggérées à Hayhurst et al. un modèle où les chaînes de glyca nes s’organisent en cordes, qui ellesmêmes forment un câble qui s’enroule perpendiculairement au grand axe de la cellule 47.

Le modèle « superposé »

Les premiers modèles postulaient que la structure du peptidoglycane est semblable à celle de la chitine 7678 . Dans la chaîne de chitine, les plans de deux sucres successifs s’orientent à 180 degrés les uns par rapport aux autres (symé trie C2, Cf. Figure 16). Les chaînes de glycanes, trop longues pour êt re dispo sées de façon verticale, sont parallèles à la surface bactérienne. Si ce modèle était appliqué au peptidoglycane, les chaînes de peptides pointeraient toutes dans la même direction, en dessous ou au dessus du plan formé par les chaînes glycaniques. Ce modèle a été réfuté dès les années 1970 68. Les modèles plus récents prennent en compte le groupe Lactyl porté par MurNAc qui gêne la rotation de ce sucre par rapport au GlcNAc. Environ huit sucres sont nécessaires pour faire un tour (symétrie C4), ce qui implique que les peptides poin tent dans des directions opposées suivant un motif hélicoïdal 74. De nombreu ses études sont en faveur de ce modèle (cryotomographie à électrons 75, simu lations 7981 …).
Les chaînes de glycanes peuvent s’organiser de différentes façons : (i) parallèles au grand axe de la cellule, (ii) perpendiculaires au grand axe, (iii) de façon hélicoïdale autour de la cellule, (iv) parallèles entre elles dans certaines zones et disposées de façon aléatoire dans d’autres, ou (v) de manière totale ment aléatoire. Le fait que le peptidoglycane est plus élastique dans la direc tion du petit axe 66 tend à favoriser les modèles où les chaînes de peptides, plus flexibles, sont également alignées dans cette direction. Cependant, les ré sultats expérimentaux sont contradictoires.

Le peptidoglycane, le système immunitaire et les antibiotiques

La réponse immunitaire est l’activation du système immunitaire face à la reconnaissance du «  nonsoi ». On distingue l’im munité innée de l’immunité acquise. La première consiste en une série de systèmes de défense non spécifi ques et représente la première barrière de défense, ne nécessitant pas de contact préalable avec l’agent pathogène et sans mémoire immunologique. L’immunité acquise, quant à elle, est un système de défense spécifique capable de lutter contre des microorganismes avec lesquels il a déjà été mis en contact. Ce système se caractérise par une réponse durable et évolutive dans le temps et permet une protection à long terme.
Le système immunitaire inné est activé par la reconnaissance d’un mo tif moléculaire associé aux pathogènes (ou PAMPS pour « Pathogen Associa ted Molecular Pattern »), dont le peptidoglycane fait partie dans le cas d’infections bactériennes. Des protéines capables de reconnaître le peptidogly cane et possédant des propriétés bactéricides ont pu être identifiées (« toll like receptor 2 », « Nod 1 », « Nod 2 », …) 85, 86.
Cependant, le système immunitaire seul n’est pas toujours capable de faire face à une infection bactérienne. La découverte de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 a marqué le début de l’ère des antibiotiques et a permis de sauver de nombreuses vies. Les βlactames, dont la pénicilline fait partie, imitent le dipeptide DAla DAla terminal du précurseur du peptidogly cane et se lient de façon covalente au site actif des enzymes D D transpeptidases responsables de la synthèse du biopolymère. Néanmoins, de nombreuses bactéries ont trouvé un moyen d’échapper à l’effet des βlactames en développant une résistance à cet antibiotique. Il a donc été nécessaire de développer de nouvelles molécules. De nos jours, plus d’une centaine d’entre elles sont utilisables pour des applications thérapeutiques. La résistance gran dissante des bactéries aux antibiotiques actuels restent cependant un problème majeur. Les mécanismes de résistance aux antibiotiques ainsi que ceux de la biosynthèse de la paroi cellulaire font l’objet de nombreuses études et permet tront peutêtre de synthétiser des antibiotiques pl us efficaces.

Les acides téichoïques

Les bactéries à Gram négatif possèdent une fine couche de peptidogly cane recouverte par la membrane externe. En revanche, les bactéries à Gram positif ne possèdent pas cette membrane externe mais ont développé d’autres structures à leur surface afin de les protéger. La plupart de ces bactéries in corporent dans leur enveloppe cellulaire des glycopolymères qui peuvent être soit liés de façon covalente au peptidoglycane (comme les acides téichoïques 37, 38) soit ancrés dans la membrane (comme les acides lipotéichoïques 87). Comme notre étude réalisée par RMN en phase solide porte uniquement sur les acides téichoïques (Cf. chapitres 2 et 3), nous consacrerons la suite de cette partie uniquement à ces polymères. La structure chimique de ces polymères est très variable et peut dépendre de l’espèce et même de la souche bactérienne. Ce pendant la structure chimique ainsi que les caractéristiques biophysiques sont très similaires entre les acides lipotéichoïques et téichoïques d’une même sou che. Il a été proposé que les acides téichoïques s’orientent perpendiculairement à la surface de la cellule 88. La moitié des acides téichoïques seraient en dehors du peptidoglycane et formerait une couche fibreuse 89, 90.
Le réseau formé par les acides téichoïques a de nombreux rôles. Ces po lymères seraient impliqués entre autre dans le maintien de l’homéostasie des cations métalliques, le trafic des ions vers l’intérieur ou l’extérieur de la cellule 37, les mécanismes d’adhésion de la bactérie sur sa cellule hôte 91, la formation de biofilms 92 etc.

Composition chimique des acides téichoïques

Les acides téichoïques ont été découverts dans les années 1950 par Armstrong et al. 93. La diversité de structure chimique de ces polymères est très importante. Les monomères formant le squelette des acides téichoïques peuvent être des sucres de taille variée allant des trioses aux hexoses, sucres qui peuvent être réduits ou oxydés, en configuration pyranose ou furanose.
Ces monomères sont reliés entre eux par des liaisons phosphodiesters anioni ques afin de former de longues chaînes linéaires. Ils peuvent être décorés par de nombreux substituants tels que des sucres ou l’ester Dalanyl. Les acides téichoïques sont reliés au peptidoglycane de façon covalente en position 6 des acides Nacétylmuramiques 9496 (Cf. Figure 17). Ce polymère zwitterionique peut constituer de 30 à 60 % de l’enveloppe cellulaire.
Les acides téichoïques les plus fréquemment rencontrés de B. subtilis sont composés de poly1,3glycérolphosphate décoré s par des esters Dalanyl et des esters glucosyl. Le degré de polymérisation moyen de la chaîne est de 53 résidus (données recueillies sur les acides lipotéichoïques). Le degré de D glucosylation dépend de l’âge de la cellule et de la concentration en phosphate de l’environnement dans lequel vit la bactérie. B. subtilis possède aussi de fa çon minoritaire des acides téichoïques composés de poly(3O βglucoseN acétylgalactosamine) 97.
Les acides téichoïques de S. aureus possèdent quant à eux une chaîne linéaire constituée de poly1,5 Dribitolphosphate glycosylés en position 4 du ribitol et décorés également par des esters Dalanyl 98100 . Enfin, les acides téi choïques de S. pneumoniae ne possèdent pas d’esters Dalanyl mais des phos phorylcholines 101.

Rôle des acides téichoïques au sein de la bactérie

Pathogénicité des acides téichoïques

Les acides téichoïques jouent un rôle non négligeable dans l’adhésion et l’infection des cellules hôtes de la bactérie. Weidenmaier et al. ont montré par exemple que les acides téichoïques de S. aureus sont impliqués dans les inte ractions de la bactérie avec les cellules épithéliales et endothéliales de l’hôte à infecter. En effet, l’inactivation de l’opéron dlt, responsable de l’insertion des esters Dalanyl sur les acides téichoïques 102, conduit à une capacité réduite de S. aureus à se lier aux cellules épithéliales et endothéliales nasales du rat et à causer une infection 91.
Les acides téichoïques peuvent aussi servir de site d’ancrage des protéi nes de l’enveloppe cellulaire. Par exemple, les protéines liant la choline (« Choline Binding Proteins » ou CBP), qui sont d’importants facteurs de vi rulence chez S. pneumoniae, sont ancrées sur les résidus choline des acides téi choïques 103.
Les acides téichoïques semblent être également impliqués dans la for mation de biofilms. Les biofilms sont des agrégats de cellules bactériennes ad hérant entre elles et à une surface et créent un environnement protecteur pour les bactéries. Ils sont la cause majeure d’infections chroniques. La première étape de la formation de biofilms est l’adhésion des cellules bactériennes à une surface. Rice et Wickman ont étudié par RMN du phosphore 31 en phase so lide l’adhésion des acides lipotéichoïques de S. aureus sur la cellulose, l’oxyde de titane et le peptidoglycane et ont proposé des modèles d’interactions entre les acides lipotéichoïques et les surfaces 104, 105. Chez S. pneumoniae, les phos phorylcholines semblent être nécessaires au développement de biofilms. Si les phosphorylcholines sont remplacées par des phosphoryléthanolamines, la for mation de biofilms est réduite de 50 % 92.
Enfin, les acides téichoïques modulent l’efficacité des agents antimicro biens. Les peptides antimicrobiens cationiques (ou « Cationic Antimicrobial Peptides », CAMPs) sont produits par les cellules animales et humaines afin de lutter contre les infections bactériennes, mais aussi par de nombreuses bactéries afin d’éliminer leurs concurrents 106. La plupart de ces molécules antimi crobiennes sont positivement chargées afin d’assurer une affinité importante pour la membrane cytoplasmique bactérienne, qui elle est négativement char gée. Peschel et al. ont montré que l’inactivation du gène dlt chez S. aureus en traînait une sensibilité accrue aux CAMPs tels que la nisine 107 ainsi qu’une susceptibilité altérée aux antibiotiques comme la vancomycine 108. Ces nouvel les propriétés résulteraient de la charge anionique globale plus importante de la cellule Dlt–. Les bactéries modifieraient leurs acides téichoïques avec des es ters Dalanyl positivement chargés afin d’acquérir une ré sistance partielle aux CAMPs et antibiotiques 109, 110.

Homéostasie et assimilation des cations métalliques

Peu après la découverte des acides téichoïques 111, il a été suggéré qu’une de leur fonction est d’interagir avec des cations divalents tels que Ca2+ et Mg2+. Différents modèles d’interactions ont été proposés. L’un des modèles propose une interaction monodentée où le cation est lié à un phosphodiester et un contreion (acides téichoïques possédant beaucou p d’esters Dalanyl) 112 et l’autre une interaction bidentée où le cation est lié à deux phosphodiesters (acides téichoïques possédant peu d’ester Dalanyl) 113. Plus récemment, Rice et al. , en combinant RMN du phosphore en phase solide et calculs DFT, re jettent les modèles précédents et proposent, dans le cas d’acides téichoïques riches en esters Dalanyl, un modèle bidenté, où le cation est lié à deux oxy gènes portés par le même phosphodiester 114, 115.
Le peptidoglycane possède également des sites anioniques pouvant inte ragir avec les cations métalliques tels que les γcarboxylates des acides gluta miques et des acides diaminopiméliques ou les carboxylates des alanines en bout de chaîne peptidique. La contribution du peptidoglycane et des acides téichoïques aux interactions avec les cations est variable 116, 117. Le peptidogly cane et les acides téichoïques fonctionneraient de concert afin de maintenir l’homéostasie cationique cellulaire et de permettre le trafic des cations métalli ques de l’extérieur vers l’intérieur de la cellule et inversement 37.
Il a également été proposé que les acides téichoïques permettent de mo duler l’activité des autolysines et de définir les propriétés électromécaniques de la paroi cellulaire. Ils peuvent également interagir spécifiquement ou non avec les récepteurs de la cellule hôte afin de déclencher une réponse immunitaire 37.
Une partie du travail de thèse relaté dans ce manuscrit a porté sur l’étude du peptidoglycane et des acides téichoïques présents chez les bactéries à Gram positif B. subtilis, S. aureus et S. pneumoniae par RMN en phase so lide. Nous avons également étudié les interactions entre les acides téichoïques de S. pneumoniae et l’une de ses protéines de surface impliquée dans la viru lence bactérienne. Ces recherches font l’objet des deux chapitres suivants

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Table des matières

Introduction générale
Partie I : Etude de la paroi cellulaire bactérienne par RMN en phase solide
1. La paroi cellulaire bactérienne
1.1 Le peptidoglycane
1.1.1 Composition chimique du peptidoglycane
1.1.1.1 La chaîne de glycanes
1.1.1.2 Les chaînes peptidiques
1.1.1.3 Réticulation et ponts interpeptidiques
1.1.2 Propriétés biophysiques du peptidoglycane
1.1.3 Structure tridimensionnelle du peptidoglycane
1.1.3.1 Le modèle « superposé »
1.1.3.2 Le modèle « en échafaudage »
1.1.4 Le peptidoglycane, le système immunitaire et les antibiotiques
1.2 Les acides téichoïques
1.2.1 Composition chimique des acides téichoïques
1.2.2 Rôle des acides téichoïques au sein de la bactérie
1.2.2.1 Pathogénicité des acides téichoïques
1.2.2.2 Homéostasie et assimilation des cations métalliques
2. Caractérisation de la paroi cellulaire bactérienne et de ses interactions avec les cations métalliques
2.1 Caractérisation de la paroi cellulaire bactérienne
2.1.1 Caractérisation du peptidoglycane de B. subtilis et S. aureus
2.1.1.1 Préparation des échantillons
2.1.1.2 Attribution du peptidoglycane
2.1.1.3 Caractérisation de la dynamique du peptidoglycane
2.1.2 Caractérisation des acides téichoïques
2.1.2.1 Préparation des échantillons
2.1.2.2 Caractérisation par la RMN du carbone
2.1.2.3 Caractérisation par la RMN du phosphore
2.2 Mise en évidence des interactions entre les cations métalliques, les acidestéichoïques et le peptidoglycane
2.2.1 Préparation des échantillons
2.2.2 Interactions avec le magnésium
2.2.3 Interactions avec le manganèse
2.3 Conclusion
3. Etude des interactions entre les acides téichoïques de Streptococcus pneumoniae et la phosphorylcholine estérase CBPE
3.1 La phosphorylcholine estérase CBPE
3.1.1 Domaine catalytique et hydrolyse de la phosphorylcholine
3.1.2 Domaine liant la choline et interactions avec les acides téichoïques
3.1.3 Implications de CBPE dans la virulence de S. pneumoniae
3.2 Etude par RMN en phase solide des interactions entre la paroi cellulaire de S. pneumoniae et CBPE
3.2.1 Un projet très ambitieux
3.2.2 Simulations
3.2.2.1 Système de spins utilisé et conditions de simulation
3.2.2.2 Simulations de transferts PAIN-CP
3.2.2.3 Simulations de transferts DCP
3.2.3 Préparation des échantillons
3.2.4 Résultats expérimentaux
3.2.5 Conclusion
Partie II : RMN en phase solide et sensibilité
4. Méthodes rapides d’acquisition de spectres par RMN
4.1 La RMN multidimensionnelle
4.1.1 Principes de la RMN multidimensionnelle
4.1.2 RMN multidimensionnelle et temps d’acquisition
4.1.3 RMN multidimensionnelle et résolution
4.1.4 Sensibilité et RMN
4.1.5 Pertinence de la RMN multidimensionnelle rapide en chimie et biologie
4.2 Accélération de l’acquisition d’un spectre multidimensionnel : réduction du nombre de scans via un échantillonnage différent
4.2.1 Echantillonnage aléatoire
4.2.2 Le repliement de spectres
4.2.3 Dimensionnalité réduite ou RMN par projection
4.2.4 RMN par filtrage Hadamard
4.2.5 Spectroscopie « ultrafast single-scan »
4.3 Accélération de l’acquisition d’un spectre multidimensionnel : réduction du temps entre chaque scan
4.3.1 RMN en phase liquide
4.3.1.1 Excitation via l’angle de Ernst
4.3.1.2 Manipulation sélective d’un type de spins
4.3.2 RMN en phase solide
4.3.2.1 Séquences utilisant des blocs à champs rf basse-puissance
4.3.2.2 Utilisation d’ions paramagnétiques
4.3.2.3 Utilisation d’impulsions sélectives
5. Impact des impulsions sélectives sur le retour à l’équilibre de l’aimantation des carbones en RMN en phase solide
5.1 Cas d’une molécule modèle : l’histidine
5.1.1 Préparation et attribution de l’histidine
5.1.2 Mesure des constantes de temps de relaxation non-sélectives à basse vitesse de rotation à l’angle magique
5.1.3 Mesure des constantes de temps de relaxation sélectives à basse vitesse de rotation à l’angle magique
5.1.4 Mesure du signal sur bruit par unité de temps à basse vitesse de rotation à l’angle magique
5.1.5 Mesure des constantes de temps de relaxation à haute vitesse de rotation à l’angle magique
5.1.6 Mesure du signal sur bruit par unité de temps à haute vitesse de rotation à l’angle magique
5.2 Cas d’échantillons de protéines hydratées
5.2.1 Préparation des échantillons
5.2.2 Mesure des constantes de temps de relaxation et comportement de l’aimantation après manipulation sélective
5.2.3 Mesure du signal sur bruit par unité de temps
5.2.4 Excitations directes sélectives et CPMAS-RELOAD
5.2.5 Vers le régime « Ultrafast »
5.3 Conclusion
Partie III : RMN en phase solide et détermination structurale
6. Recouplage en RMN en phase solide
6.1 Mesure de distances internucléaires par RMN en phase solide
6.1.1 Les différentes classes de distances
6.1.2 La troncature dipolaire
6.2 Techniques de recouplage homonucléaire
6.2.1 Techniques basées sur le phénomène de « Rotational Resonance »
6.2.2 La séquence PDSD
6.2.3 La séquence DARR/RAD
6.2.4 La séquence DONER
6.2.5 La séquence PARIS
6.2.6 La séquence MIRROR
6.2.7 La séquence PAR
6.2.8 La séquence RESORT
6.2.9 Les séquences CHHC/NHHN
6.3 Techniques de recouplage hétéronucléaire
6.3.1 La séquence de double polarisation croisée et ses variantes
6.3.2 La séquence REDOR et ses variantes
6.3.3 La séquence NHHC
6.3.4 La séquence PAIN-CP
6.4 Conclusion
7. Amélioration du mécanisme de recouplage TSAR en RMN en phase solide
7.1 Théorie
7.1.1 Principes du mécanisme de recouplage TSAR
7.1.2 Effet d’un changement de phase de 180 degrés sur le mécanisme TSAR
7.1.2.1 Changement de phase sur les trois canaux d’irradiation A, B et proton
7.1.2.2 Changement de phase sur les canaux d’irradiation A et B
7.1.2.3 Changement de phase sur le canal d’irradiation proton
7.2 Simulations numériques
7.2.1 Cas homonucléaire
7.2.2 Cas hétéronucléaire
7.3 Applications à la RMN biomoléculaire
7.3.1 Une calibration simple en trois étapes seulement
7.3.2 Cas homonucléaire
7.3.2.1 Profils expérimentaux
7.3.2.2 Expériences de corrélation carbone-carbone
7.3.3 Cas hétéronucléaire
7.4 Conclusion
Partie IV : RMN en phase solide et archéologie
8. Etude de bois archéologiques par RMN en phase solide
8.1 La paroi cellulaire végétale
8.2 Composition chimique et propriétés structurales du bois
8.3 Bois et archéologie : potentialité de la RMN haute résolution
8.3.1 Difficultés liées à la conservation de bois archéologiques
8.3.2 La RMN comme outil de caractérisation du bois archéologique
8.4 Edition spectrale en archéologie
8.4.1 Séquences utilisant les couplages dipolaires
8.4.2 Séquences utilisant les couplages scalaires
8.5 Attribution des spectres de bois archéologique obtenus par RMN en phase solide de résonance du carbone
8.6 Conclusion
Annexes
Publications
Références bibliographiques

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