Soutenance mémoire
L’étude des impacts socio-économiques du développement minier évalue les conséquences positives et négatives de l’exploitation actuelle des ressources minérales et leurs impacts macro et micro-économiques par celle-ci sur le tissu social et culturel de l’activité humaine d’une région.
La mine de saphir d’Ilakaka est présentement l’une des opérations minières d’importance à Madagascar. L’étude des impacts socio-économiques a été donc effectuée dans la région d’Ilakaka.
Contexte Général
Madagascar se singularise par bien de caractères, avec entre autres son contexte géographique, son potentiel minier jugé relativement considérable, ainsi que l’importance de sa richesse en faunes et flores endémiques. Pourtant, la majorité de la population est pauvre. L’économie nationale n’est pas prospère. La population augmente rapidement et certaines régions sont très peuplées. Tout ceci constitue des pressions sur l’environnement et les ressources naturelles. La majorité des Malagasy vivent dans des conditions pénibles. Ils n’ont souvent pas d’autres choix que celui de l’exploitation des ressources pour un moyen de survie.
L’exploitation minière (qui est toujours liée, en tant que secteur, à l’exploitation des carrières) est définie comme l’extraction, le conditionnement et le traitement des minéraux naturels. Cela inclut des matériaux solides comme le charbon et les matériaux liquides comme le pétrole brut, et le gaz naturel. Le secteur comprend les mines souterraines et à ciel ouvert, les carrières ainsi que les puits de pétrole et de gaz. Par extension, l’exploitation minière comprend toutes les activités complémentaires telles que le broyage, le criblage, le lavage, le nettoyage, le calibrage, la monture, le flottage, la fusion, le façonnage sous forme de boulets et toutes autres activités nécessaires pour rendre les matériaux commercialisables.
Ces différentes exploitations vont des très petites entreprises d’une ou deux personnes jusqu’aux vastes mines .
Pour notre étude, nous allons considérer celle des exploitations minières à petites échelles.
Définition du terme : « exploitation minière a petite échelle » (petite mine)
Définition sur le plan international
Dans les écoles françaises, on n’a pas pu donner une définition claire et précise à ce terme. C’est un terme qui a été beaucoup utilisé dans les années 1980. Il a suscité beaucoup de polémiques et d’amalgames. Il a été souligné que la mine à petite échelle comporte quelques avantages : elle pollue moins que la grande mine, ensuite, elle donne du travail, enfin, elle participe au développement des pays non industrialisés.
On a même dit que la petite mine n’existe pas en tant que telle et que c’est en vue de l’esprit qu’il y a des gisements plus ou moins importants ou plus ou moins connus, que la mine à petite échelle est une exploitation en fonction des conditions technico-économiques et financières que c’est l’écrémage qui n’a rien de scandaleux parce qu’il permet de faire des travaux de reconnaissance du gisement ultérieurement. La différence entre mine à petite échelle et grande mine, résidait alors simplement dans la taille du gisement .
Définition adoptée a Madagascar
Petits exploitants : Tout les exploitants des mines à ciel couvert ou sous terre jusqu’à une profondeur de 20 mètres, qui utilisent des techniques artisanales et emploient 20 salariés au maximum sans transformation des minéraux sur le lieu de l’extraction ; la petite exploitation minière est l’activité de l’exploitant.
Définition adoptée au Burkina-Faso
• L’exploitation minière à petite échelle (petite mine) : c’est une exploitation minière de petite taille possédant un minimum d’installation fixe et utilisant dans les règles de l’art des procédés semi-industriels et fondés sur la mise en évidence préalable d’un gisement.
• Mine à petite échelle (petite mine) : Toute exploitation minière de petite taille, permanente, possédant un minimum d’installation fixe, utilisant dans les règles de l’art des procédés semi-industriels et dont la production annuelle en régime de croisière n’excède pas un certain tonnage du produit commercialisable (minerai, concentré, ou métal) fixé par substances et par arrêté du Ministre chargé des mines et fondé sur la justification de l’existence d’un gisement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : Contexte Général
1.1 Définition du terme : « exploitation minière a petite échelle » (petite mine)
1.1.1 Définition sur le plan international
1.1.2 Définition adoptée a Madagascar
1.1.3 Définition adoptée au Burkina-Faso
1.2 Les normes environnementales dans les mines
1.2.1 Programme d’engagement
1.2.2 Codes de bonne conduite
1.2.3 Etude d’impact environnemental
1.3 Enjeux environnementaux lies aux petites exploitations minières (Exploration, Exploitation, Clôture)
1.3.1 Milieu Physique
1.3.2 Milieu social et économique
1.4 Localisation géographique des observations
1.4.1 État environnemental global de la région
1.4.2 Exploitation du saphir et des autres pierres fines dans la région
PARTIE II : Impacts Socio-Economiques Des Activités Minières A Petite Echelle Dans La Région D’Ilakaka et Sakaraha
2.1 Situation actuelle des activités dans ces régions
2.1.1 Caractéristique des ménages
2.1.2 Condition de vie et indicateur de bien-être des ménages
2.1.3 Pratique et organisation des sites minières
2.1.4 Méthodes et outils d’exploitation
2.1.5 Hygiène sécurité et santé sur les sites d’exploitation artisanale
2.2 Les impacts socio-économiques des activités minières à petite échelle
2.2.1 La contribution de l’activité minière à petite échelle dans l’économie locale
2.2.2 L’effet d’entraînement
2.2.3Bouleversements dans les conditions de vie des populations locales
2.2.4 Inexistence de barrière à l’entrée
2.2.5 Problèmes sanitaires
2.2.6 Problème fiscal
2.3 Impacts environnementaux
PARTIE III : Recommandations et indicateurs de suivi de performance
3.1 Recommandations
3.1..1 L’implantation des structures chargées de la promotion de la petite mine
3.1.2 L’évaluation socio-économique, géologique et environnementale de base sur les sites d’exploitation artisanale à sélectionner
3.1.3 L’organisation d’une campagne de sensibilisation et d’éducation
3.1.4 Le recensement, l’évaluation, mécanisme locaux de financement
3.2 Les indicateurs de suivi de performance économiques et sociaux
3.2.1 Les indicateurs de la qualité de l’environnement
3.3 Indicateur socio-économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
