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Brève historique de la région
A en croire les récits historiques recueillis par R.P CALLET dans ses volumes « l’HISTOIRE DES ROIS », (Tantaran’ny ANDRIANA), le site de Mantasoa a été avant le XVème siècle le lieu d’habitation des rois Merina avant leur installation à Antananarivo. A preuve, les fouilles effectuées sur la colline de Fanongavana.
Avant l’événement du règne d’Andrianampoinimerina 772,1 la localité de Mantasoa jusqu’à Ambatomanga, a été habité par les Bezanozan. Et c’est le Grand Roi, dans son projet d’agrandissement et de délimitation de royaume, qui a repoussé les Bezanozano dans leur région actuelle. Et à partir de cette époque, Andrianampoinimerina a implanté des colons merina dans cette région conquisse pour la sécuritéfrontière de son royaume. Ces colons de seigneurs de Hova avec leurs esclaves ont formé le premier peuplement de la localité de Mantasoa.
C’est l’époque de RANAVALONA première de par les différentes créations artisanales et industrielles que Jean Laborde a installées à partir de 1830 que s’effectua le peuplement définitif de la localité. En effet la reine Ranavalona pour mettre en exécution les projets de Jean Laborde, a mis à la disposition de celui-ci de s milliers et des milliers de gens aux environs d’Antananarivo, pour les travaux forcés ou des chrétiens déportés à Mantasoa massivement pour effectuer tous les travaux (jusqu’à 1200 personnes y travaillent journalièrement).
A la fin de règne de Ranavalona première et après al cessation du fonctionnement des usines Laborde vers 1874, ces gens s’y ont élu domicile et ont formé le deuxième peuplement et la majeure partie de la population actuelle.
Il est à noter que Mantasoa qu’on appelait autrefoi s « Soatsimanampiovana » (littéralement, La belle qui ne peut changer) étaitle berceau de l’industrie malgache au temps de Jean Laborde, pendant le règne de Ranavalona première (1828- 1861).
PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT
Historique du lycée
L’école durant la colonisation : l’école régionalede Mantasoa7 8
Les établissements scolaires du second degré ont depuis 1909 pris le nom d’écoles régionales pour les garçons et d’écoles ménagèrespour les filles. Les écoles régionales sont naturellement plus nombreuses. La région de Mantasoa figure parmi les régions concernées par leur implantation.
L’analyse des diverses données recueillies nous a permis de faire ressortir les renseignements concernant l’historique de l’implant ation de cette école à Mantasoa, son fonctionnement, la vie quotidienne des élèves qui al fréquentent et l’évolution de son environnement pendant la colonisation.
Après la découverte de l’affaire de la VVS dans lecourant de l’année 1916 et par une autorisation ministérielle de 22 avril 1916, l’école régionale de Tananarive sera transférée à Mantasoa vers la fin de l’année 1916, en vue de prévoir la rentrée scolaire de l’année 1917 sous la dénomination de « l’école régionale de l’Imerina ».Ce transfert définitif devrait être appliqué car la capacité d’accueil de l’école d’Avaradrova n’était plus en mesure de supporter un effectif pléthore d’élèves. Le gouvernement colonial a prévu des bâtiments en dur à Mantasoa. La durée d’étude dans les écoles régionales devrait être portée de trois ans au lieu de deux. L’effectif des élèves de cette école étaitde 340 en 1917. Ce qui entrainerait la création de nouveau bâtiment à Mantasoa.
Les colons ont trouvé que le site de Mantasoa relevait un emplacement convenable pour l’installation de l’école. Le choix fut fait à Mantasoa pour plusieurs raisons :
– Afin d’éviter le contact entre les élèves déclasséset les membres de la VVS égalitaristes.
– Pour la cristallisation des souvenirs de l’œuvre de Jean Laborde que les Français ont dû abandonner malgré tout, à cause de la politique réactionnaire de Ranavalona première en 1859.
– L’étroitesse de l’école d’Avaradrova est aussi un des causes qui explique ce choix.
– Besoins en terrain des cultures et d’élevage, règlement que l’arrêté du 14 février 1916 a rendu impératif pour les établissements de premie et de second degré de la colonie. L’on y trouve un terrain suffisamment grand.
– La mutation s’expliquait également par l’existence du grand bâtiment de Jean Laborde qui pourrait servir de dortoirs des élèves et par ’existencel des bâtis militaires qui serviraient de salles de classes et de logements des professeurs.
Le système éducatif de cette école officielle de second degré correspondait au régime politique, économique et social existant. Il étaitconstruit pour répondre aux besoins, aux idées ainsi qu’aux usages des colonisateurs. Ainsi, l’école a fourni à l’administration coloniale 30% de ses fonctionnaires indigènes.
Selon Auguste Fenomanana RABENORO, les élèves des écoles régionales sont destinés en effet, comme fonctionnaires, employés, ouvriers… 9
En ce qui concerne les organisations intérieures del’établissement, la discipline était faite de différents règlements que les élèves suivent intégralement. On peut citer l’interdiction de sortir du domaine scolaire, de parler en malgache, la présence obligatoire dans les heures d’études et les différentes mesures disciplinaires .
Notons aussi que c’était une école à régime d’internat, les chargés de disciplines placent les élèves au dortoir. Par ailleurs, la surveillanc dans les études, dans les exercices, au dortoir, au réfectoire… caractérisait la raison-être de cet enseignement colonial.
On rencontre trois sections bien différentes dans cette école à savoir la section administrative ou enseignement général, la sectionindustrielle et la section agricole. L’effectif des élèves présenté par chaque section est environau nombre de 30 par an. Le concours d’admission dans ces sections a eu lieu chaque année en mois de juin ou de juillet, et la rentrée a eu lieu le mois d’octobre. Du fait qu’il s’agit d’une école régionale, les élèves qui la fréquentent sont originaires d’Antananarivo, de Manjakandriana, d’Anjozorobe et même d’autres régions.
Les enseignants sont constitués par des Malgaches et des étrangers qui ont de bonnes relations entre eux. L’actuelle villa Jean Laborde est la résidence du dirigeant de l’école à cette époque. La formation livrée dans cette écolerégionale Mantasoa dure trois ans puis devenue 4 ans après et depuis 1954 jusqu’en 1959, cette formation atteint 5ans. Les élèves quittent alors Mantasoa après l’obtention du diplô me BE ou « Brevet Elémentaire ».
L’arrêté du 14 octobre 1933 avait apporté une organisation de l’enseignement. Par conséquent, l’école (à Mantasoa) avait évolué considérablement tant au point de vue matériel marqué par les différentes constructions et réparations qu’au point de vue culturel caractérisé par une instruction générale et professionnelle.
L’école après la colonisation
Après l’obtention de l’indépendance, l’organisation de l’enseignement dans cette école a connu un changement profond. L’année 1977 marque la séparation totale de deux sections existantes au point de vue organisationnel et administratif. La section d’enseignement général est alors l’ancêtre du Lycée d’enseignement général actuel dans la commune de Mantasoa.
Signalons aussi que cet établissement scolaire érig dans les années 1917 a changé plusieurs fois d’appellations suivant le contexte. D’« Ecole Régionale de l’Imerina » à l’origine, il devient le « lycée Moderne de Mantasoa en 1993, puis le « Groupe Scolaire Jean Laborde » pour s’appeler « Cours Complémentaires » peu après avant de devenir, en 1996 , « Lycée Jean Laborde » auquel fut greffé un lycée technique et professionnel par la suite.
Elle a pris ce nom « lycée Jean Laborde», lors du décret n° 96- 161 du 12 novembre 1996, en souvenir de Jean Laborde, fondateur de la ville de Mantasoa et des infrastructures de l’établissement.
Présentation physique de l’établissement
L’environnement immédiat du lycée Jean Laborde estfavorable à l’enseignement. Il est situé environ à 60 m de la place du marché et du stationnement de la commune. Cette condition permet le bon déroulement des activités édagogiquesp et ne perturbe pas l’apprentissage des élèves. L’enceinte du lycée n’est pas clôturée, son entourage est constitué par le reboisement naturel et artificiel. En un mot, le lycée est implanté dans un site favorable.
Le LJL comprend deux bâtiments dont un étagé, répartis en bureaux et en salles de classe. Les bureaux réservés au personnel administratif comprennent les bureaux de proviseur, de la surveillance et du secrétariat. Ils se trouvent surun même bâtiment étagé avec deux salles de classe et d’une grande salle d’informatique. Il ser t à noter que le lycée partage ses salles de classe avec le LTP sur ce bâtiment étagé.
La présence de grandes fenêtres vitrées, la hauteurélevée du plafond constituent des avantages pour ces différentes salles de classes. Ainsi, elles sont en bonne aération. Notons aussi que l’établissement est électrifié. GABRIELE. affirme que « Les infrastructures scolaires doivent suivre l’hygiène de l’école qui règle les conditions de situation d’aération, de température, d’éclairage et des propriétés générales des locaux sanitaires.»10
En ce qui concerne les toilettes, il y a un urinoir pour les garçons et quelques cabinets d’aisances qui sont en fosses septiques pour les filles. Il est à noter aussi que les professeurs et les filles ont leurs cabinets distincts. Vu leur mauvais état, ces cabinets ne peuvent accueillir plusieurs élèves en même temps et ne sont pas suffisants pour les élèves.
L’établissement dispose aussi d’une pompe d’eau. Cf. photo n°6
Au rez-de-chaussée, il y a le bureau de la surveillance, la salle des profs, le bureau de sécreatariat et les salles de classe appartenant auLTP. A l’étage, le bureau du proviseur, la salle d’informatique et les deux salles de classe.
Population scolaire
Comme méthodologie, le chef de l’établissement de notre étude a rempli un questionnaire à propos de son établissement, notamment ses caractéristiques démographiques et la qualité de son environnement d’apprentissage. Cela est suivi d’une interview. Tout cela nous a permis d’avoir beaucoup d’informations à propos de cet établissement scolaire.
Origines géographique et sociale des élèves du lycée
Dans chaque établissement du milieu rural, on peut distinguer deux sortes d’élèves : d’un côté, il y a ceux qui vivent dans le centre communal et des environs immédiats (2 à 4km) donc habitent chez leurs parents. Et de l’autre côt é, ceux qui viennent des communes aux alentours (communes limitrophes) ou d’autres régions et doivent habiter seuls ou avec leurs amis en « ville » pour poursuivre leurs études. On arrive à les reconnaître facilement par leur habillement, leur façon de se tenir et de parler. A titre d’exemple, les élèves loin de leurs parents portent souvent des souliers ou sandales en mauvais état, et certains vont pieds-nus en classe. Sur le plan comportemental, ceux qui vivent sous le toit parental sont bruyants, turbulents, en groupe éparpillé. Les seconds sontposés, réservés, toujours ensemble par petits groupes. « Submergés par les difficultés économiques, beaucoup de parents expriment leur souffrance de ne pouvoir offrir à leurs enfants « la même chose » que les autres familles ».
Cette situation affecte la majorité des lycées ruraux malgaches à cause de l’insuffisance des établissements secondaires de second cycle, et le LJL Mantasoa ne fait pas exception. La descente sur le terrain nous a permis d’affirmer que la plupart des élèves qui fréquentent ce lycée n’habitent pas dans le chef lieu de la commune rurale, mais dans les villages avoisinants et les communes limitrophes. En conséquence, les élèves ne peuvent pas faire le trajet lycée-domicile des parents tous les jours à cause de l’éloignement, ils sont obligés soit de louer une maison, soit de vivre auprès des proches parents ou des tuteurs (comme grand père, grand-mère, tente ou oncle, par exemple) dans le centre communal, cette situation entraine diverses genres de problèmes.
PROBLEMES RENCONTRES PAR LE LYCEE
Environnement non satisfaisant
Absence de réhabilitation de l’établissement
Du fait que les infrastructures de cet établissemen ont été construites au temps de Jean Laborde et au temps de la colonisation, ce sont des édifices trop vieux, leur moyenne d’âge est de 98 ans. Outre la vieillesse apparente des édifices, leur état actuel atteste aussi l’absence des travaux de réparation. Le proviseur affirme quedepuis son ouverture, cet établissement n’a reçu aucun travail de réhabilitation. L’intérieur des édifices témoigne clairement de l’absence d’entretien depuis plusieurs années. Autrement dit, les salles de classe sont mal entretenues, en mauvais état. (cf. photo n°6). Or, la qualité de l’éducation et la faculté d’apprentissage des élèves sont liées aux conditions de travail des enseignements, à titre de précision, aux dimensions de salle de cours, …. , à l’état des infrastructures.16
Insuffisance des salles de classe
A part leur état précaire, les salles de classe sont nettement insuffisantes par rapport aux effectifs. Sur le plan de l’effectif, les salles de classe ont toutes la même surface mais n’abritent pas les mêmes effectifs. Cela est confirmé par le faitque plus de la moitié ou même les deux tiers de l’effectif de cet établissement se trouvent dans les deux premières classes (secondes et premières).
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Table des matières
Introduction générale
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDE
Chapitre I : PRESENTATION DE LA ZONE CONCERNEE
I- Situations géographique, administrative et démographique
A- Situation géographique
B- Végétation et sol de la région
C- Situation administrative
D- Situation démographique
II- Brève historique de la région
Chapitre II- PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT
I- Historique du lycée
A- L’école durant la colonisation : l’école régionale de Mantasoa
B- L’école après la colonisation
II- Présentation physique de l’établissement
III- Population scolaire
A- Origines géographique et sociale des élèves du lycée
B- La faible capacité de l’école
IV- Problèmes rencontrés par le lycée
A- Environnement non satisfaisant
1- Absence de réhabilitation de l’établissement
2- Insuffisance des salles de classe
3- Les équipements insuffisants dans les salles de classe
B- Les problèmes de documentation et de supports didactiques
1- Bibliothèque peu disponible
2- Pénurie de documents et de supports didactiques
C- Des carences importantes en ressources humaines
1- Carence numérique des enseignants
2- Formations inégales des enseignants
3- Méthode de travail des enseignants
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : L’ETUDE DES DIFFERENTS FACTEURS POUVANT ENCOURAGER OU GENER L’APPRENTISSAGE DES ELEVES SEPARES DE LEURS PARENTS AVEC LEURS CONSEQUENCES
Chapitre I- ETUDE DES FACTEURS EMPECHANT LES ELEVES SEPARES DE LEURS PARENTS A BIEN TRAVAILLER ET LEURS IMPACTS
I- Problèmes des matériels pédagogiques
II- Problèmes sur les conditions d’apprentissage
A- Manque d’espace et de lumière à la maison
1- Modes de logement des élèves cibles
2- Source de lumière utilisée à la maison
B- Insuffisance de temps pour travailler en dehors du lycée
C- Élèves chargés des tâches domestiques
D- Elèves occupés par des travaux rémunérateurs durant les vacances
E- D’inégales conditions d’étude à la maison des élèves cibles
F- L’absence de méthode d’apprentissage bien définie
G- Fréquentation de la bibliothèque
III- Problèmes de nourritures et /ou pécuniaires
A- Définition de malnutrition et sous-alimentation
B- La pauvreté des ménages
C- Mode de ravitaillement très difficile
D- Problèmes alimentaires: source d’absence fréquente de certains élèves séparés de leurs parents
IV. Problèmes de manque d’affection, de suivis et d’encadrement
A- Manque de suivis et contrôles des parents
B- Le niveau d’étude des parents
C- La mauvaise relation entre parents-éducateurs
V- Problèmes comportementaux
A- Comportement en classe
1- Des élèves difficiles
2- Comportement caractérisé par de graves manques
3- Manque de respect des règlements intérieurs de l’établissement
B- Comportement en dehors de la classe : non résistance à l’attrait d’une ville 51
VI- Impacts des facteurs défavorables sur les résultats scolaires des élèves cibles
A- Mauvaises notes et moyenne très basse
B- Redoublement fréquent
C- Abandon important
Chapitre II- ETUDE DES FACTEURS IMPLIQUANT LES ELEVES SEPARES DE LEURS PARENTS A BIEN TRAVAILLER ET LEURS CONSEQUENCES
I- Notions de réussite et de motivation scolaires
II- Aspiration scolaire des adolescents: un facteur de la réussite
III- Le niveau d’autonomie
IV- La peur de l’échec
V- Amour de faire plaisir aux parents
VI- Les formes de réussite rencontrées par les élèves séparés de leurs parents
A- Obtention de bonnes notes
B- Passage en classe supérieure et succès à l’examen
C- Poursuite de l’étude à l’université et réussite sociale
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : SOLUTIONS ET SUGGESTIONS
Chapitre I : SOLUTIONS AFFERENTES AUX PROBLEMES ECONOMIQUES DES PARENTS DES ELEVES DU GROUPE-CIBLE
A- Solution relative à l’agriculture
B- La limitation de la naissance
Chapitre II : RENFORCEMENT DE L’EQUIPEMENT DU LYCEE POUR FAVORISER L’APPRENTISSAGE
A- Amélioration des infrastructures et des mobiliers scolaires
B- La recherche de partenariat
C- Acquisition de nouveaux matériels didactiques
D- Rendre plus attractive la bibliothèque du lycée
E- Réouverture d’une salle d’informatique et installation de connexion
Chapitre III : AMELIORATION L’ENSEIGNEMENT DANS L’ETABLISSEMENT
A- Recrutement et motivation les personnels du lycée
B- Amélioration du processus d’enseignement et d’apprentissage
C- Maîtrise de langue d’enseignement
D- Formation des enseignants
E- Amélioration des pratiques pédagogiques et éducatives
Chapitre III : SUGGESTIONS POUR LES PARENTS, LES ENSEIGNANTS ET LES ELEVES LOIN DE LEURS PARENTS
A- Suggestions pour les parents d’élèves du groupe-cible
1- Améliorer les conditions d’apprentissage des élèves
2- Acquisition d’autres nouvelles attitudes et des nouveaux comportements
3- Renforcer la relation des parents avec les éducateurs ou les responsables du lycée
B- Changement de comportement des enseignants vis-à-vis des élèves séparés de leurs parents
C- Changement de mentalité et de comportement des élèves loin des parents
Chapitre IV : AIDER LES ELEVES A GERER LEUR TEMPS
Chapitre IV : INSTAURATION DE CANTINE SCOLAIRE ET DE REGIME INTERNAT, ET LA MISE EN PLACE D’UN LYCEE PUBLIC DANS LES COMMUNES
A FORTE POPULATION
A- Instauration de cantine scolaire
B- Réinstauration de régime internat
C- Mise en place d’un lycée public dans les communes rurales à forte population
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
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