Etude des elements fondamentaux ecosystemiques du grand lac du parc botanique et zoologique de TSIMBAZAZA

GENERALITES SUR LE SITE D’ETUDE ET SUR Paratilapia sp

Historique du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza

L’historique du PBZT a été tracée selon une chronologie par rapport à l’époque de la colonisation. Avant la colonisation, la cuvette d’eau naturelle ayant servi de piscine militaire a été agrandie par le Roi Radama I. Elle était devenue un lieu de condamnation des nobles par la Reine Ranavalona I. Au XIXème siècle, elle a servi à la fois de parc et de lieu de sacrifice à l’occasion de grandes cérémonies ou de funérailles royales. Après la colonisation, en 1925, le Gouverneur François a créé et a dirigé le Jardin Botanique qui a rassemblé la flore malgache et étrangère. Plus tard, des cages y ont été construites par le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris pour présenter au public les animaux caractéristiques de la Grande Ile. Plus tard, sous la direction de l’ingénieur Boiteau, avec la Société des Amis de Tsimbazaza, a été créé un laboratoire de Botanique et de Chimie Végétale. En 1946, l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar a construit un autre laboratoire de Chimie des sols et en 1960, des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens y ont été transférés (Millot et al., 1948). En ce qui concerne les Poissons, les Gambusies ont été élevées dans des bassins spécifiques. La superficie du parc s’est élargie, elle va de 12 à 27 hectares. Le grand lac, au centre, déverse dans d’autres petits lacs inférieurs au niveau desquels sont implantées les îles aux lémuriens. Les rocailles, l’ombrière et l’arborétum représentent les divers milieux de l’île. Tsimbazaza a rempli l’attente de ses créateurs successifs par son relief varié favorable à la culture de divers végétaux, sa géologie le protégeant naturellement des vents et sa vue panoramique d’en haut du Palais de la Reine. En 1974, l’ancien Jardin Botanique a été nationalisé et devenu ainsi le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (Millot & Paulian, 1949). Les Annexes I et II montrent dans l’ordre la carte du Parc ORSTOM et le panneau illustrant l’historique du Parc aux temps des royaumes.

Description du site d’étude

Le PBZT appartient à la Région Analamanga, du District du 4éme arrondissement, de la Commune Urbaine d’Antananarivo et dans le Fokontany de Tsimbazaza. Situé aux portes de la Capitale sans être directement incluse dans la ville, la vallée dans laquelle siège le Parc est encadrée par le massif rocheux d’Ambohipotsy à l’Est et la colline d’Ambohijanahary à l’Ouest (Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, 1970). Il est à 18°55’51.1″de latitude Sud et à 47°31’39.1″ de longitude Est; avec une altitude de 1289 m.

Climat

Le climat du Parc a été tiré des données chiffrées recueillies auprès du Service de la Météorologie d’Ampandrianomby. Parmi les cinq dernières années obtenues, seules les données météorologiques en 2012 et en 2013 ont été considérées. La station de référence est celle d’Antananarivo. Les paramètres mis en jeu ont été la pluviométrie et la température.

* Pluviométrie et température
De 2012 à 2013, la pluviométrie a diminuée de 3,975 mm. La saison de pluie est avancée de deux mois. Par conséquent, le mois le plus pluvieux et la saison sèche le sont également. Le mois le plus aride reste le mois de juillet. La saison de pluie et la saison sèche durent chacune six mois. La précipitation diminue d’année en année. Avec le nombre total annuel de jours de relevés inchangé de 110 jours, la température maximale de la saison chaude augmente de 0,042 °C. Par contre, la température minimale de la saison fraîche décroît de 0,325 °C. La température moyenne de l’air est aussi soustraite de 0,142 °C. La saison chaude devient de plus en plus chaude, la saison fraîche davantage fraîche et la température de l’air de moins en moins chaude. L’Eté d’octobre à mars, réduit d’un mois, se présente au plus chaud en novembre et l’Hiver au mois d’avril jusqu’au mois de septembre est exposé théoriquement au grand froid en juillet. L’Eté de six mois est aussi long que l’Hiver. Les données chiffrées sur la pluviométrie en millimètres (mm), les températures maximales et minimales en degré Celsius (°C) ainsi que le nombre de jours de relevés, par le service météorologique, sont résumées en Annexe III.
* Courbe ombrothermique de GAUSSEN
La courbe ombrothermique de GAUSSEN avec P=2T  a été obtenue par la pluviométrie moyenne et la température moyenne de ces deux années .

Système d’alimentation d’eau du grand lac

Les sources S1, S2 et S3 constituent le système d’alimentation d’eau du grand lac. Seule la source S2 est encore fonctionnelle de nos jours. De leur état (coulante ou non) a été tirée leur vitesse. Leurs coordonnées géographiques, les distances en mètres les séparant du grand lac et les largeurs en centimètres des canaux ont été mesurées.

Système d’évacuation d’eau du grand lac
Les exutoires 1, 2, 3 et 4 servent de déversoir: deux vers l’héronnière, un pour le petit bassin et enfin le dernier pour le grand bassin à crocodile. Les exutoires 1 et 2 sont avec de l’eau stagnante. En précisant leur état (coulante ou non), la vitesse de l’eau a été obtenue. Leurs coordonnées géographiques, la distance en mètres entre le grand lac et les bassins inférieurs ainsi que la largeur en centimètres de l’exutoire ont été mesurées .

Etude des facteurs abiotiques du grand lac

Les paramètres physiques et chimiques de l’eau du grand lac ont été mesurés durant l’étude.

Paramètres physiques de l’eau

* Ensoleillement
L’ensoleillement est la durée en heures pendant laquelle le grand lac est exposé au soleil.
* Température
La température en degré Celsius (°C) à 1/10 près au thermomètre à mercure de l’eau du lac pour chacune des sous-stations a été notée. Elle a été prise à dix heures du matin à chaque fois. De par la moyenne entre celle de la surface et celle du fond, celle de chaque station respective a été calculée.
* Profondeur
La mesure du fond du lac a été prise à l’aide d’un double décamètre (utilisé également pour toutes les mesures de distance tout au long de l’étude). Les profondeurs P en mètres (m) ont été mesurées en fonction d’une part de la longueur L en mètres (m) du Nord au Sud et d’autre part de la largeur l en mètres (m) de l’Ouest à l’Est du plan d’eau. Les profils bathymétriques du grand lac ont pu être tracés à partir de ces mesures.
* Etude granulométrique du sol du fond
Un prélèvement d’échantillon de sol du fond du grand lac a été fait à 70 m de la rive Nord suivant la longueur du plan d’eau, au niveau duquel correspond la profondeur maximale de 4,80 m. L’échantillon, récupéré à l’aide d’un long bambou, est recueilli dans un pilulier puis est observé à la loupe afin d’identifier chacun de ses éléments constitutifs.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LE SITE D’ETUDE ET SUR Paratilapia sp
I.1- Historique du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza
I.2- Description du site d’étude
I.2.1- Climat
I.2.2- Système d’alimentation d’eau du grand lac
I.2.3- Système d’évacuation d’eau du grand lac
I.3- Données bibliographiques sur Paratilapia sp
I.3.1- Position systématique
I.3.2- Morphologie externe
I.3.3- Bioécologie
CHAPITRE II: MATERIELS ET METHODES
II.1- Cadre général de l’étude
II.2- Etude des facteurs abiotiques du grand lac
II.2.1- Paramètres physiques de l’eau
II.2.2- Paramètres chimiques de l’eau
II.3- Etude des paramètres biotiques du grand lac
II.3.1- Végétation
II.3.2- Faune aquatique
II.4- Analyse des résultats
II.4.1- Méthodes de calcul
II.4.2- Test statistique
CHAPITRE III: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1- Paramètres physico-chimiques
III.1.1- Paramètres physiques
III.1.2- Paramètres chimiques
III.2- Végétation
III.2.1- Diversité ᴕ
III.2.2- Diversité α
III.2.3- Taux d’appauvrissement et d’enrichissement
III.2.4- Constance
III.2.5- Estimation des plantes recensées dans chacune des stations d’échantillonnage
III.3- Invertébrés aquatiques
III.3.1- Diversité ᴕ
III.3.2- Diversité α
III.3.3- Taux d’appauvrissement et d’enrichissement
III.3.4- Constance
III.3.5- Qualité biologique de l’eau du grand lac
III.4- Faune piscicole
III.4.1- Diversité ᴕ
III.4.2- Diversité α
III.4.3- Courbe cumulative des espèces
III.4.4- Taux d’appauvrissement et d’enrichissement
III.4.5- Distribution
III.4.6- Constance
III.4.7- Abondance absolue
III.4.8- Sex-ratio
III.4.9- Effectifs des poissons capturés dans les différentes stations d’échantillonnage
III.4.10- Effectifs des poissons capturés en fonction des techniques de pêche utilisées
III.4.11- Indice de diversité α: Indice de Shannon et Equitabilité
III.4.12- Indices de diversité β: Indice de similarité de Jaccard
III.5- Nouvelles données obtenues sur Paratilapia sp
III.5.1- Estimation de l’âge
III.5.2- Taille et poids
III.5.3- Résultat de l’enquête sur Paratilapia sp
III.5.4- Mesure de conservation de Paratilapia sp
III.5.5- Comparaison des résultats des deux périodes de pêche
III.5.6- Comparaison des résultats sur Paratilapia sp. et sur Procambarus sp. pour les deux périodes de pêche
CHAPITRE IV: DISCUSSION
IV.1- Paratilapia sp. du PBZT et Paratilapia sp. des autres régions de Madagascar
IV.2- Périodes de pêche
IV.3- Stations d’étude
IV.4- Paramètres physico-chimiques et Paratilapia sp
IV.5- Végétation et faune piscicole
IV.6- Qualité biologique de l’eau du grand lac
IV.7- Pièges utilisés
IV.8- Différence de la distribution d’abondance
IV.9- Age, taille et poids
IV.10- Transfert de Paratilapia sp
IV.11- Paratilapia sp. et espèces introduites
IV.12- Relation entre Procambarus sp. et la faune piscicole du grand lac
CONCLUSION

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