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Propriétés physico-chimiques
L’uranium, de symbole U, appartient à la famille des actinides. Il possède 92 protons et 135 à 148 neutrons.
A l’état pur, l’uranium est un métal gris radioactif très dense. En effet, sa densité est de 19,1 g/cm3, ce qui correspond à 1,7 fois celle du plomb.
L’uranium possède six électrons périphériques et peut se présenter aux valences III, IV, V et VI. Les valences IV et VI étant les plus stables, cela permet à l’uranium de former des complexes avec différents atomes tels que l’oxygène, l’azote ou le soufre.
La stabilité du complexe est dépendante du pH ainsi que le potentiel d’oxydo-réduction du couple U(IV)/U(VI) qui est de 0,27 V dans l’eau. En solution aqueuse, l’uranium est préférentiellement en valence VI et est présent sous la forme d’ion uranyle UO22+ en milieu acide.
Dans l’environnement, l’uranium est principalement lié à des groupements phosphates ou des groupements carboxylates. Cela a été observé dans les tiges, racines ou plante du lupin blanc (Lupinus Angustifolius) et dans la paroi cellulaire de la bactérie Bacillus sphaericus (Bernhard 2005).
Dans les fluides biologiques (salive, sang), la spéciation de l’uranium est dépendante du pH mais il est principalement trouvé sous forme d’hydroxydes, de phosphates d’uranyle ou d’uranates de calcium.
Propriétés radiologiques
L’uranium est un émetteur de particules alpha (α). En raison du faible pouvoir pénétrant des rayonnements α (ils sont arrêtés par l’épiderme de la peau), l’exposition externe à l’uranium présente un risque mineur pour l’Homme (Figure 1). Ces rayonnements sont peu pénétrants mais fortement ionisants. En effet, ils cèdent toute leur énergie sur une faible distance (quelques dizaines de micromètres) leur permettant ainsi d’ioniser les atomes de la matière traversée. Cela peut entraîner, après pénétration de l’uranium dans les tissus, des perturbations qui sont plus importantes que celles induites notamment par le rayonnement γ (Métivier 2001).
Biocinétique dans l’organisme
Absorption
L’uranium peut pénétrer dans l’organisme selon trois voies : inhalation, ingestion ou lésion cutanée (Craft et al. 2004).
L’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés est la voie d’exposition majoritaire pour le grand public. Elle peut se faire soit directement comme dans le cas de l’eau, soit indirectement via la chaîne alimentaire (végétaux, viandes). L’uranium est absorbé au niveau de l’intestin grêle (Dublineau et al. 2005) à hauteur de 1 à 2 % chez l’Homme (Wrenn et al. 1985) et 0,4 à 1 % chez le rat (Frelon et al. 2005 ; La Touche et al. 1987). Chez l’Homme, la fraction absorbée au niveau intestinal varie en fonction de la solubilité de l’uranium : 2 % de la fraction soluble sera absorbé contre 0,2 % pour les formes insolubles (ICRP 1995a).
L’inhalation de particules d’uranium concerne les travailleurs du cycle de l’uranium, par exemple les mineurs qui extraient l’UN des carrières. L’impact de munitions provoque une formation de poussières d’UA qui peuvent être inhalées par les militaires. La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) classe en trois catégories les composés uranifères en fonction de leur solubilité et indépendamment de leur diamètre (ICRP 1995b).
L’uranium est absorbé au niveau intestinal puis distribué aux différents organes par voie systémique. Le rein est le premier organe cible de la toxicité de l’uranium et également le siège du stockage à court terme. Au-delà de quelques semaines, l’uranium s’accumule essentiellement dans l’os. Ce dernier constitue l’organe de stockage à long terme.
La blessure cutanée concerne principalement les soldats ou les civils lors des tirs ou des bombardements pendant les conflits mais également les travailleurs du cycle du combustible. Dans le cas de personnes se trouvant dans le voisinage d’un tir de pénétrateur, il peut y avoir une incrustation dans le corps de fragments de munitions. Il peut également y avoir contact de l’uranium avec une peau lésée (avec ou sans plaie ouverte) : l’uranium peut alors rejoindre la circulation sanguine (Petitot et al. 2007a ; Petitot et al. 2007b ; Petitot et al. 2004 ; Tymen et al. 2000 ; Ubios et al. 1997).
Distribution
Après absorption intestinale, l’uranium est présent dans le sang sous forme d’ions uranyles (UO22+) où il se complexe avec différentes protéines telles que la transferrine ou l’albumine (Cooper et al. 1982 ; Michon et al. 2010).
L’uranium se distribue de façon inégale dans les tissus : il s’accumule majoritairement dans les reins et l’os puis dans les tissus mous (foie, poumons, muscle et cerveau) (Craft et al. 2004 ; Paquet et al. 2006 ; Pellmar et al. 1999) (Figure 5).
Au niveau rénal, l’uranium est filtré au niveau glomérulaire avant d’être réabsorbé par le tube contourné proximal (TCP). Cette accumulation au niveau du rein en fait la première cible des effets toxiques (Craft et al. 2004 ; La Touche et al. 1987 ; Leggett 1989).
Selon les études, la quantité d’uranium ainsi stockée dans les reins représenterait 66 à 85 % de la charge corporelle (ATSDR 2013 ; Craft et al. 2004 ; Sztajnkrycer et al. 2004). L’os constitue l’organe de stockage de l’uranium à long terme (Wrenn et al. 1985) : les ions uranyles se substitueraient aux ions calciques dans les cristaux d’hydroxyapatite lors du remodelage osseux (Leggett 1994).
Métabolisme
Il n’existe à ce jour aucune donnée connue sur le métabolisme hépatique propre de l’uranium.
Effets biologiques de l’uranium
Dans cette partie, nous détaillerons uniquement les effets de l’uranium sur différents organes et fonctions physiologiques. Dans le paragraphe suivant (G), les mécanismes mis en jeu suite à une contamination par l’uranium, et ce, indépendamment de l’organe considéré, seront plus particulièrement développés.
L’uranium possède une toxicité chimique liée à son caractère de métal lourd, et une toxicité radiologique en raison de sa radioactivité. Cette dernière varie en fonction des radioisotopes de l’uranium (232, 233, 234, 235, 236 ou 238). A l’inverse, la toxicité chimique reste inchangée quel que soit l’isotope considéré. L’UN et l’UA étant peu radioactifs par rapport à l’UE, ils présentent majoritairement une toxicité chimique (Craft et al. 2004 ; Sztajnkrycer et al. 2004).
En fonction de la durée d’exposition, sont distinguées deux types de toxicité : une toxicité aiguë correspondant à un temps d’exposition court (inférieur à 30 jours) et une toxicité chronique liée à une exposition sur un temps long (supérieur à 30 jours).
La dose létale 50 (DL50), qui correspond à la dose induisant 50 % de mortalité des animaux après exposition unique, est estimée à 204 mg/kg chez le rat après exposition orale unique par gavage (Domingo et al. 1987). L’intoxication aiguë à l’UA se traduit par une altération de l’état général de l’animal se manifestant notamment par une perte de poids, une hypothermie, des tremblements, une hémorragie oculaire, un myosis.
L’os
L’os est le site d’accumulation de l’uranium à long terme (Pellmar et al. 1999 ; Zhu et al. 2009a). La fixation à la surface de l’os se fait par échange d’ions uranyles UO22+ avec les ions Ca2+ présents dans les cristaux d’hydroxyapatite (Leggett 1994 ; Priest et al. 1982).
L’uranium se dépose préférentiellement dans les zones de croissance et les zones vascularisées (Priest et al. 1982).
Toxicité aiguë
Chez le rat, suite à une contamination aiguë et ce indépendamment de la voie d’administration, 0,2 à 2 mg/kg en IM ou 0,8 mg/kg en i.p ou implantation sous-cutanée de poudre UO2 (0,125 mg/kg), l’uranium provoque une inhibition de la formation osseuse ainsi qu’une augmentation de la résorption osseuse (Diaz Sylvester et al. 2002 ; Fukuda et al. 2006 ; Ubios et al. 1991).
Exposition chronique
Des études menées chez des rats implantés avec des fragments d’uranium (0,125 mg/kg de PC) pendant 30 jours montrent que suite à cette exposition chronique à l’uranium, il y a une diminution de la croissance, de la formation osseuse et de l’ossification (Diaz Sylvester et al. 2002).
Par ailleurs, une étude réalisée plus récente a mis en évidence qu’une contamination chronique à l’uranium (2,67 mg/kg/jour) affecte l’os des rats en croissance en diminuant d’une part l’expression génique de protéines impliquées dans le métabolisme osseux et d’autre part la surface de l’os fémoral cortical (Wade-Gueye et al. 2012).
Données épidémiologiques
Une étude réalisée sur une population (146 hommes et 142 femmes) exposée à l’uranium via l’eau de boisson (27 µg/L) pendant 13 ans met en évidence que la consommation d’eau contaminée par l’uranium pourrait être à l’origine de l’augmentation de certains marqueurs osseux (ostéocalcine, télopeptide C-terminal du collagène de type 1) (Kurttio et al. 2005). Par ailleurs, le suivi des vétérans de la guerre du Golfe a permis de mettre en évidence, 16 ans après leur retour, l’apparition de légères modifications au niveau de la formation osseuse en l’absence de modification de la vitamine D et de la parathormone (PTH) (McDiarmid et al. 2009).
Le foie
Accumulation
L’accumulation d’uranium au niveau hépatique est décrite dans plusieurs études, et ce quelle que soit la voie d’exposition, la forme chimique de l’uranium ou l’espèce étudiée. Ainsi, chez le rat, l’uranium est présent au niveau hépatique après ingestion chronique, pour des doses comprises entre 1 et 600 mg/L (0,02 à 40 mg/kg/jour) (Gilman et al. 1998b ; Paquet et al. 2006), ou après la pose d’implants d’uranium (Pellmar et al. 1999).
Néanmoins, dans les études expérimentales de contamination interne chronique, la quantité d’U retenue au niveau hépatique est le plus souvent très inférieure à celles retrouvées dans le rein ou l’os (La Touche et al. 1987 ; Pellmar et al. 1999).
Toxicité aiguë
Après une exposition à forte dose (210 mg/kg) d’uranium, des lésions histologiques et tissulaires au niveau hépatique sont observées chez le rat (Domingo et al. 1987).
Plusieurs études ont étudié l’impact d’une insuffisance rénale induite par injection i.v de doses néphrotoxiques d’uranium chez le rat sur la métabolisation de certains xénobiotiques au niveau du foie.
Dans ces conditions expérimentales, l’uranium entraine des modifications de l’expression génique de certaines enzymes impliquées dans le métabolisme des xénobiotiques et de la pharmacocinétique de xénobiotiques dont le métabolisme dépend de ces même enzymes (Chung et al. 2006 ; Chung et al. 2003 ; Lin et al. 1982 ; Moon et al. 2003 ; Yu et al. 2002).
Une élévation des enzymes hépatiques telles que les transaminases Alanine Amino Transférases (ALAT) et Aspartate Amino Transférases (ASAT) ainsi qu’une diminution du poids du foie et des perturbations des enzymes hépatiques (CYP) sont décrites après injection sous cutanée d’uranium (11,5 mg/kg) pendant 3 jours chez le rat (Gueguen et al. 2006b).
Pasanen et al. ont aussi observé des modifications des CYP trois jours après instillation d’uranium chez le rat, en l’absence d’altération histologique hépatique (Pasanen et al. 1995).
Le métabolisme de la vitamine D est également modifié suite à un traitement unique par voie orale de nitrate d’uranyle (204 mg/kg) (Tissandie et al. 2006).
Exposition chronique
A l’instar des effets précédemment décrits dans le rein, les enzymes de phase I du métabolisme des xénobiotiques sont également atteintes au niveau hépatique (Souidi et al. 2005). Cela entraîne un dysfonctionnement du métabolisme des xénobiotiques dont le paracétamol (Gueguen et al. 2007 ; Rouas et al. 2009).
D’autre part, la CYP7A1, protéine impliquée dans le catabolisme du cholestérol hépatique, voit son expression génique et son activité diminuer dans des conditions expérimentales similaires (Racine et al. 2010).
En revanche, les effets décrits précédemment après exposition aiguë à l’uranium sur le métabolisme hépatique de la vitamine D ne sont pas observés dans le cas d’une contamination chronique (Tissandie et al. 2007).
Le système nerveux central
Le cerve au accumule très peu d’uranium quelle que soit la durée de l’exposition. En effet, l’équipe de Paquet a montré que le cerveau accumulait entre 0,07 à 1,1 ng d’UA par gramme de tissus après une exposition comprise entre 95 à 570 jours d’exposition via l’eau de boisson à une concentration de 40 mg/L d’UA (Paquet et al. 2006). La présence d’implant d’uranium chez des rats pendant un et six mois a également montré une accumulation très limitée d’uranium dans le cerveau (Pellmar et al. 1999).
Bien qu’il soit admis qu’il existe un passage de l’uranium sanguin vers le cerveau, les mécanismes impliqués sont mal connus. Ainsi, Lemercier et al. n’observant pas d’altération de la barrière hémato-encéphalique, émettent l’hypothèse d’un passage parenchymateux ou vasculaire de l’uranium (Lemercier et al. 2003).
D’autres travaux mettent en évidence une accumulation d’uranium différente en fonction du mode d’exposition à la fois quantitative et spatiale. Ainsi après inhalation, une accumulation d’uranium est observée dans le lobe frontal et la quantité retrouvée dans les bulbes olfactifs est plus importante qu’après injection d’uranium chez le rat (Tournier et al. 2009). Une seconde étude suggère un transfert de l’uranium des voies nasales vers les bulbes olfactifs via le liquide céphalo-rachidien le long du nerf olfactif après instillation d’uranium chez le rat (Ibanez et al. 2013). Enfin, d’autres travaux proposent un possible transfert via des transporteurs du fer (TfR ou DMT-1) (Fitsanakis et al. 2006).
Effets sur le comportement
Après exposition aiguë, une altération transitoire de la mémoire est observée chez le rat suite à une injection unique d’uranium (1 mg/kg, i.m) (Barber et al. 2007). L’équipe de Briner a décrit des modifications neuromotrices chez le rat suite à l’ingestion d’eau contaminée par l’UA (75 ou 150 mg/L) pendant 2 semaines (Briner et al. 2005).
En cas de contamination chronique à l’UE (40 mg/L soit 2,67 mg/kg/jour pendant 9 mois), une modification du comportement et du cycle veille/sommeil (Lestaevel et al. 2005) ainsi qu’une augmentation de l’anxiété et une réduction des capacités de mémoire spatiale et ont été observées chez le rat (Houpert et al. 2005). En revanche, ces effets ne sont pas décrits suite à une contamination chronique par l’UA.
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Table des matières
INTRODUCTION
I. L’Uranium
A. Définition
1. Historique
2. Propriétés physico-chimiques
3. Propriétés radiologiques
4. Métrologie
B. Origine
1. Gisement et exploitation
2. Le cycle du nucléaire
C. Utilisations
D. SituatioŶs d’edžpositioŶ
E. BioĐiŶĠtiƋue daŶs l’oƌgaŶisŵe
1. Absorption
2. Distribution
3. Métabolisme
4. Elimination
F. Effets ďiologiƋues de l’uƌaŶiuŵ
1. Le rein
a. Toxicité aiguë
b. Exposition chronique
c. Données épidémiologiques
2. L’os
a. Toxicité aiguë
b. Exposition chronique
c. Données épidémiologiques
3. Le foie
a. Accumulation
b. Toxicité aiguë
c. Exposition chronique
4. Le système nerveux central
a. Effets sur le comportement
b. Effets sur les neurotransmetteurs
c. Etudes épidémiologiques
5. Système reproducteur et développement
6. Les poumons
7. Autres organes
a. L’iŶtestiŶ
b. La peau
c. Le système cardio-vasculaire
G. MĠĐaŶisŵes de todžiĐitĠ de l’uƌaŶiuŵ
1. Mort cellulaire
2. Apoptose
3. Génotoxicité
4. L’ĠƋuiliďƌe pƌo/aŶti-oxydant
a. Exposition aiguë
b. Exposition chronique
c. Autres espèces
d. Etudes in vitro
5. LoĐalisatioŶ de l’uƌaŶiuŵ
6. TƌaŶspoƌt de l’uƌaŶiuŵ
II. Le système pro/anti-oxydant
A. Le stress oxydant
1. Définition
a. Les espèces réactives
a.1 Les espğĐes ƌĠaĐtives de l’odžLJgğŶe
Origines
Rôles physiologiques
a.2 EspğĐes ƌĠaĐtives de l’azote
Origines
Rôles physiologiques
b. Cibles biologiques
b.1 Acides nucléiques
b.2 Protéines et acides aminés
b.3 Lipides
B. Les anti-oxydants
1. Définition
2. Anti-oxydants endogènes enzymatiques
a. La catalase
b. Les Superoxydes Dismutases
b.1 Cuivre, Zinc superoxyde dismutase (Cu, Zn SOD ou SOD1)
b.2 Manganèse superoxyde dismutase (Mn SOD ou SOD2)
b.3 Superoxyde à cuivre et à zinc extracellulaire (SOD3)
c. La Glutathion Peroxydase
d. L’Hğŵe Oxygénase-1
e. La NAD(P) H quinone oxydoréductase 1
f. Les thioredoxines
g. Glutaredoxines
3. Anti-oxydants endogènes non enzymatiques
a.1 Le Glutathion
Structure et fonctions du glutathion
Synthèse du glutathion
i. La gamma-Glutamyl Cystéine Synthétase
ii. La glutathion synthétase
La Glutathion Reductase (GR)
La gamma Glutamyl Transpeptidase
La Glutathion-S-Transférase (GST)
b. L’aĐide uƌiƋue
c. Le coenzyme Q
4. Signalisation cellulaire et stress oxydant
a. Nrf2
a.1 Structure de Nrf2
a.2 Activation de Nrf2
a.3 Mécanismes régulés par Nrf2 : exemple du système anti-oxydant
a.4 Rôle du complexe Keap 1-Nrf2 dans les pathologies
b. Autres facteurs de transcription
b.1 Nuclear Factor-κB (NF-κB)
b.2 Activated Protein-1 (AP-1)
b.3 p53
5. Les anti-oxydants «naturels »
a. Les vitamines
a.1 La vitamine A
a.2 La vitamine C
a.3 La vitamine E
b. Les oligo-éléments
b.1 Le Cuivre
b.2 Le Sélénium
b.3 Le Zinc
c. Les polyphénols
C. Conséquences physiopathologiques
1. Théorie radicalaire du vieillissement
2. Pathologies ĐhƌoŶiƋues liĠes à uŶ edžĐğs d’EROs
a. Le diabète de type II
b. L’athĠƌosĐlĠƌose
3. Toxicité liée à une exposition environnementale
4. Les anti-oxydants : une nouvelle classe thérapeutique ?
a. Anti-oxydants « naturels »
b. Les facteurs de transcription : exemple de Nrf2
PROBLEMATIQUE
MATERIELS & METHODES
I. Matériels
A. Modèles animaux
1. Modèle Rat
2. Modèle Souris transgénique invalidée pour le facteur de transcription Nrf2
B. Modèle cellulaire : cellules hépatiques HepG2
C. Préparations des solutions
1. Uranium appauvri
a. Contamination des animaux
b. Contamination cellulaire
2. Uranium naturel
3. Solutions de culture cellulaire
a. Préparation du milieu de culture
b. Substances pro ou anti-oxydantes
b.1 Sulforaphane
b.2 Cadmium
b.3 PeƌodžLJde d’hLJdƌogğŶe
c. Solution de DiHydroEthidium (DHE)
II. Méthodes
A. Modèle expérimentaux
1. Contamination animale
a. Contamination des rats
b. Contamination des souris
2. Contamination et traitement des cellules
a.1 AŶalLJse de l’edžpƌessioŶ gĠŶiƋue et de la ŵoƌt Đellulaiƌe
a.2 AŶalLJse de l’edžpƌessioŶ pƌotĠiƋue de NƌfϮ
a.3 EvaluatioŶ de la pƌoduĐtioŶ d’aŶioŶs supeƌodžLJdes
a.4 Analyse SIMS
a.5 Traitement des cellules
IŶduĐtioŶ d’uŶ stƌess odžLJdaŶt
Induction de Nrf2
B. Analyses post-mortem
1. Prélèvement de matériel biologique
2. Evaluation de la contamination
a. Dosage de l’uƌaŶiuŵ
b. Technique SIMS
b.1 Principe
b.2 Préparation des échantillons
3. Dosage des paramètres biochimiques classiques
4. Analyse histologique
a. Préparation des échantillons
b. Inclusion en paraffine des tissus et coupe histologique
c. Déparaffinage et coloration Hématoxyline Eosine Safran
d. Lecture histologique des lames
5. QuaŶtifiĐatioŶ de l’edžpƌessioŶ gĠŶiƋue
a. Extraction des ARN messagers tissulaires
b. Reverse-transcription (RT)
c. Réaction de polymérisation en chaine en temps réel
6. Analyse du stress oxydant
a. Dosage de la peroxydation lipidique
b. Préparation des échantillons et mesure de la concentration protéique
c. Mesure du Glutathion (GSH et GSSG)
d. Dosage des activités enzymatiques : GR, GPx, GST
d.1 Glutathion Peroxydase
d.2 Glutathion Reductase
d.3 Glutathion-S-Transférase
7. Dosages ELISA et EIA
a. KIM-1
b. Clusterine
c. GSTa-1
d. Thromboxane B2
e. Vitamine D
C. TeĐhŶiƋues d’aŶalLJse in vitro
1. Culture cellulaire
a. Mise en culture
b. Préparation du milieu
c. Entretien des lignées
d. Traitement des cellules
2. Dosage et loĐalisatioŶ de l’uƌaŶiuŵ
a. Préparation des échantillons
b. Analyse SIMS
3. Test de cytotoxicité : mesure de la LDH
4. Evaluation du stress cellulaire
a. EdžtƌaĐtioŶ d’ARN ŵessageƌs Đellulaiƌes et PCR
b. Mesuƌe de l’aĐtivitĠ des Caspases ϯ/7
c. EvaluatioŶ de la pƌoduĐtioŶ d’aŶioŶ supeƌodžLJde paƌ le ŵaƌƋuage au DHE
5. AŶalLJse de l’edžpƌessioŶ pƌotĠiƋue de NƌfϮ
a. Extraction et dosage des protéines totales
b. Western Blot
D. Analyse statistique
RESULTATS
I. Etude des effets d’une contamination chronique à l’uranium sur le système antioxydant chez le rat selon un protocole « effet-dose »
A. Contexte
B. Résultats
1. Suivi longitudinal
a. Poids
b. Consommation hydrique
2. DistƌiďutioŶ de l’uƌaŶiuŵ
a. QuaŶtifiĐatioŶ de l’uƌaŶium
b. DistƌiďutioŶ de l’uƌaŶiuŵ
3. Analyse biochimique
a. Plasmatique et urinaire
a.1 Paramètres plasmatiques
a.2 Paramètres urinaires
b. Biomarqueurs de néphrotoxicité
b.1 KIM-1
b.2 GSTa1 et Clusterine
b.3 Thromboxane B2
b.4 Vitamine D
4. Analyses histologiques
5. Système pro/anti-oxydant
a. Dosage de la peroxydation lipidique
a.1 Mesuƌe daŶs le plasŵa apƌğs ϯ et 9 ŵois de ĐoŶtaŵiŶatioŶ paƌ l’uƌaŶiuŵ
a.2 Mesure dans le foie et les reins après 9 mois de contaminatioŶ paƌ l’uƌaŶiuŵ 241
b. Expression génique des enzymes anti-oxydantes et de Nrf2
b.1 Le foie
b.2 Le rein
c. Métabolisme du Glutathion
c.1 Le foie
c.2 Le rein
C. Analyses des résultats
II. Etude de Nrf2 : Approche in vivo
A. Contexte
B. Résultats
1. Suivi longitudinal
a. Paramètres urinaires
Protéines
Sodium
Urée
Glucose
2. QuaŶtifiĐatioŶ de l’uƌaŶiuŵ
Le foie
Le fémur
Le rein
3. Le système pro/anti-oxydant
a. Peroxydation lipidique
Plasma
Rein
b. Enzymes anti-oxydantes
b.1 Glutathion Reductase
Expression génique
Activité enzymatique
b.2 Glutathion Peroxydase
Expression génique
Activité enzymatique
b.3 Glutathion-S-Transférase
Expression génique
Activité enzymatique
b.4 EdžpƌessioŶ gĠŶiƋue d’autƌes eŶzLJŵes aŶti-oxydantes
C. Analyse des résultats
III. Etude des effets de l’uranium sur le système pro/anti-oxydant sur une lignée de cellules hépatiques
A. Contexte
B. Résultats
1. LoĐalisatioŶ de l’uranium
2. Mort cellulaire
a. Mesure de la Lactate Déshydrogénase
b. Apoptose
b.1 Expression génique de Bax et Bid
b.2 Activité des caspases 3/7
3. Equilibre pro/anti-oxydant
a. PƌoduĐtioŶ d’aŶioŶs supeƌodžLJdes
b. Expression génique des enzymes anti-oxydantes
b.1 La catalase
b.2 Hème Oxygénase-1
b.3 La Manganèse Superoxyde Dismutase
b.4 Cu, Zn Superoxyde Dismutase
4. Nrf2
a.1 Expression génique
a.2 Expression protéique
C. Analyses des résultats
DISCUSSION & PERSPECTIVES
I. Comment l’uranium s’accumule-t-il dans les tissus après contamination chronique par eau de boisson ?
II. L’uranium induit-il une néphrotoxicité et une hépatotoxicité après exposition chronique ?
III. Quel(s) est (sont) le (s) rôle(s) du système pro/anti-oxydant dans le cas d’une contamination chronique à l’uranium ?
CONCLUSION GENERALE
VALORISATIONS
I. Publications
A. Publiées
B. En cours de révision ou de rédaction
II. Communications
A. Affichées
B. Orales
ANNEXES
I. Annexe I : Elucidation of the decomposition pathways of protonated and deprotonated estrone ions: application to the identification of photolysis products.
II. Annexe II : Antioxidative status in rat kidney after co-exposure to uranium and gentamicin
III. Annexe III : Chronic Uranium Exposure Dose-Dependently Induces Glutathione in Rats without any Nephrotoxicity.
BIBLIOGRAPHIE
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