Etude des Caelifères (Orthoptères) et caractérisation floristique (biodiversité floristique)

Vu le désastre causé par les criquets, ont qualifié ce fléaux comme une des catastrophes naturelles tel que le tremblement de terre, les inondations, les maladies…).

On peut citer, Schistoceragragaria, Locustamigratoria les quelles sont végétariennes et les pertes qui résultent de leurs passage sont conséquents surtout qu’elles menacent la stabilité des zones agricoles des pays sous-développés en Afrique, ce qui implique le phénomène de la famine.

Selon l’écologue Américain E.ECKLOM, la famine chronique est une « crise invisible », une tragédie, une souffrance qui prive des centaines de millions d’hommes de la possibilité de réaliser leur potentielle génétique, leur droit de naissance. La situation s’aggrave du fait que la sous-alimentation chronique dans les pays en développement s’accentue encore à cause des grandes disettes prématurées par la destruction des récoltes occasionnées par des conflits militaires ou différents fléaux naturels (sécheresse, inondations, tempêtes de poussières et les criquets pèlerins).

Pour les dégâts causés par lescriquets en Afrique et en Asie selon MOKKADEM (1999) ; En 1944 : 7 millions de vignes soit 19 % de la superficie globale plantée au Libye. En 1954 : 55 millions de céréales sont détruite au Saudan. En 1958 : 167000 tonnes de céréales équivalent à l’alimentation d’1 million d’habitants sont détruite pendant 1 an en Ethiopie.En 1962 : 4000 hectares de coton sont détruite en Inde. En 2004 les régions d’Afrique du Nord et de l’Ouest ont beaucoup souffert d’un désastre agricole et écologique causé par les criquets pèlerins qui ont aggravés la situation déjà précaire dans les pays en majorité désertique et sahéliens où la situation alimentaire n’était guère reluisante et cette situation devient récurrente chaque année. Le nombre de personnes sous alimentés et malnutris a augmenté significativement. Le problème alimentaire qui était « une crise invisible est devenue une crise visible » de sorte que ces régions sont devenues des zones à haut risque de crise alimentaire.

Présentation des Orthoptères

Les Orthoptères représentent l’ordre entomologique le plus important. Leur aire de répartition est extrêmement vaste ; du cercle polaire à l’équateur. Les orthoptères se reconnaissent facilement à leurs pattes postérieures très développées, leur conférant ainsi une forte aptitude au saut, caractéristique de cet ordre d’insectes. Elles sont souvent ornées de couleurs parfois très variables, même entre les individus d’une même espèce. Au repos, les élytres protecteurs recouvrent les ailes et une partie du corps chez les adultes, sauf chez les taxons aptères. Ces insectes sont capables de produire des chants appelés stridulations, nécessaires à la rencontre des deux sexes. Ces sons rentrent également dans les critères d’identification des espèces, et sont permis par la présence d’appareils stridulatoires particuliers et variés. Dans nos régions, cet ordre réunit deux ensembles : les Ensifères et les Caelifères (criquets). Ce sont les insectes ravageurs les mieux connus dans le monde. Leur importance économique est due à leur ravage qui dépasse généralement le seuil économique supportable.

Position systématique

Les insectes appartiennent à l’embranchement des Arthropodes qui représentent la faune de vie prédominante de notre planète. Les Arthropodes peuvent être définies comme des animaux à symétrie bilatérale, à corps segmenté portent des appendices paires à téguments indures par la production superficielle d’un revêtement rigide, caractérisé par la présence de chitine (PESSON, 1958). Cette classe se divise en plusieurs ordres, parmi lesquels, nous avons l’ordre des Orthoptères (du grec orthos, « droit », et ptêron, « aile ».). Un Orthoptère est donc un insecte, ptérygote hétérométabole, à pièces buccales de type broyeur, muni de deux paires d’ailes, deux élytres rigides et deux ailes membraneuses plissées en éventail. Selon DIRSH (1965), l’ordre des orthoptères se subdivise en deux sous ordres les Ensifères et les Caelifères.

Description des sous-ordres

a-Ensifères : ils sont reconnaissables par des antennes fines très développées et à la tarière en lame de sabre chez la femelle (oviscapte). Celle-ci est composée de six valves chez les sauterelles. Les pattes postérieures sont, comme chez tous les orthoptères, très développées et adaptées au saut, les autres pattes étant marcheuses. L’organe de l’audition de ces insectes est situé sur les tibias antérieurs. On note que le robuste pronotum est surmonté d’une tête dotée d’yeux de taille modeste ainsi que de deux ocelles chez la plupart des sauterelles, trois chez les grillons. On observe aussi la présence de fortes pièces buccales de type broyeur. La stridulation est un privilège des mâles : elle est produite par le frottement des élytres l’une sur l’autre, l’élytre gauche comportant une râpe frottant sur le grattoir de l’élytre droit. Les juvéniles ressemblent de plus en plus aux adultes au fur et à mesure des mues.

b-Caelifères : c’est un sous-ordre d’insectes phytophages de l’ordre des orthoptères, couramment appelés caelifères ou criquets. Ils portent, suivant leur comportement, le nom de locuste lorsqu’ils sont grégariaptes (tendence à devenir grégaire) et sauteriau lorsqu’ils ne sont pas grégariaptes.

Ils se caractérisent par de courtes antennes qui vont peu au-delà de la tête et du pronotum réunis. Ils sont essentiellement phytophages et peuvent occasionner de grands dommages notamment sous les tropiques. Les acridiens ou acrididés constituent l’essentiel des caelifères.

Le sous-ordre des Caelifères est divisé en trois Super- familles :
* Super- famille des Tridactyloidae ;
* Super- famille des Tetrigoidae ;
* Super- famille des Acridoidae.

Les Tridactyloidae et les Tetrigoidae sont mal représentés et renferment respectivement une et trois espèces uniquement en Algérie (CHOPARD, 1943). Les Acridoidae sont les plus importants depuis longtemps et comportent près de 10000 espèces (BONNEMAISON, 1961).

La Superfamille d’Acridoidae

Les Acridoidae ont un pronotum et élytres bien développés, leurs tailles, leurs formes et la couleur de leurs corps sont très variables, ce sont des espèces phytophages. LOUVEAUX et BENHALIMA (1987) divisent la Super- famille d’Acridoidae en quatre familles et dix-huit Sous-famille :

-La famille d’Acrididae :
Généralement les espèces appartenant à cette famille sont de taille moyenne et petite; c’est la plus riche en espèces par rapport aux autres familles; elle comporte 13 Sous-famille.
– La famille des Pyrgomorphidae :
Les espèces de cette famille sont de tailles moyennes, possédantes presque toujours les ailes. Le lobe basal inférieur du fémur postérieur aussi long que le lobe supérieur. Cette famille se divise en trois Sous-familles.
-La famille des Pamphagidae :
La taille des espèces de cette famille est assez grande. Ces espèces sont caractérisées par une tête conique aigue et des ailes atrophiées. Cette famille se divise en deux Sous-familles.
-La famille des Charilaidae :
Cette famille se caractérise par une carène médiane du pronotum simple ; la tête de forme variable mais non en cône aigue, c’est une famille mal connue en Algérie et ne présente pas de Sous-famille.

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Table des matières

I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION  
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME

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