Méthode de la formation des précipitations
La formation des précipitations nécessite la condensation de la vapeur d’eau atmosphérique. La saturation est une condition essentielle à tout déclenchement de la condensation. Divers processus thermodynamiques sont susceptibles de réaliser la saturation des particules atmosphériques initialement non saturées et de provoquer leur condensation :
Saturation et condensation par refroidissement isobare (à pression constante)
Saturation et condensation par détente adiabatique
Saturation et condensation par apport de vapeur d’eau
Saturation par mélange et par turbulence
La saturation n’est cependant pas une condition suffisante à la condensation ; cette dernière requiert également la présence de noyaux de condensation (impuretés en suspension dans l’atmosphère d’origines variées – suie volcanique, cristaux de sable, cristaux de sel marin, combustions industrielles, pollution) autour desquels les gouttes ou les cristaux se forment. Lorsque les deux conditions sont réunies, la condensation intervient sur les noyaux ; il y a alors apparition de gouttelettes microscopiques qui grossissent à mesure que se poursuit l’ascendance, celle-ci étant le plus souvent la cause génératrice de la saturation. Les noyaux de condensation jouent en faite un rôle de catalyseur pour la formation de gouttelettes d’eau.
Condensation
Naissance de brouillard Le brouillard est formé par la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air lorsque celui-ci se refroidit. En effet, le brouillard est formé de fines gouttelettes d’eau produites lors de la condensation. Un phénomène analogue à celui-ci est observé lorsqu’on sort un paquet du congélateur. Si l’air de la pièce est assez humide, on remarque une sorte de « fumée » se dégager du paquet. En fait, cette « fumée’ est de l’eau liquide comme pour le brouillard. En effet, l’air entourant le paquet se refroidit et la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense en brouillard.
Liquéfaction La liquéfaction est le passage de l’état gazeux (vapeur d’eau) à l’état liquide. Elle intervient sous des conditions thermodynamiques bien définies. La température est le principal paramètre physique qui régit ce phénomène. À une température donnée correspond une pression de vapeur saturante bien déterminée qui définit la quantité maximale d’eau pouvant être sous forme gazeuse. Plus la température est grande, plus ce seuil est élevé. À 100 °C, par exemple, la pression de vapeur de l’eau est égale à la pression atmosphérique. Si on considère un certain volume de vapeur d’eau à une certaine température qui correspond justement à la pression de vapeur saturante et que l’on essaie de rajouter des molécules d’eau sous forme de vapeur celles-ci seront d’une certaine manière obligées de se rassembler, en d’autres termes de se condenser, pour tenir le moins de place possible afin que la pression ne dépasse pas la valeur maximale autorisée. Cet excédent de molécules de vapeur d’eau se transforme alors en eau liquide : c’est la liquéfaction. La liquéfaction, comme tout autre phénomène de changement de phase, s’accompagne d’échanges d’énergie très importants. On définit la chaleur latente d’un corps comme l’énergie qu’il faut fournir à un kilogramme du corps concerné pour le faire passer, à température et pression constante, d’une phase de basse température (par exemple liquide) à une phase de haute température (gaz). Pour réaliser le phénomène inverse le corps perd cette quantité de chaleur. Il en résulte que la liquéfaction est un phénomène qui libère de l’énergie (« dégage de la chaleur »). La liquéfaction intervient dans la formation des nuages mais aussi dans celle du brouillard, de la rosée et du givre. Notons qu’en toute rigueur l’état liquide de l’eau correspond à un nombre important de molécules rassemblées en un même point, ce qui, statistiquement, est peu probable. Ceux-ci impliquent que la liquéfaction n’aurait lieu que si l’état de saturation était bien avancé. En réalité, un autre phénomène intervient : les impuretés en suspension dans l’atmosphère jouent le rôle de noyaux de condensation ; elles piègent les molécules d’eau sous forme de vapeur et qui se condenser en un même point dès le début de la saturation.
Le constat et le contexte général de la RRC
Les catastrophes naturelles sont indissociables des changements climatiques. Selon le secrétaire Général Adjoint aux affaires humanitaires des Nations –Unies ; neuf catastrophes sur dix sont liées au climat. Le réchauffement du climat accroit les risques naturels a plus que doublé ces dernières années. Le changement climatique semble être une des principales causes de cette augmentation. Ce dernier est en effet la source des menaces naturelles plus fréquentes et plus intenses : cyclones, inondations, sécheresses, …..Et selon le rapport du FAO en 2008 (climat change and disaster Risc) les conséquences des changements climatiques et celles des risques des catastrophes sur le développement sont en général les suivants :
• Une menace extraordinaire pour la sécurité humaine car les changements climatiques aggravent les problèmes économiques, politiques et humanitaires. Ils mettent en péril tous les acquis en matière de développement ;
• L’agriculture est le domaine le plus touché dans la mesure où elle dépend directement d’apport pluviométrique et de ce fait il y a aura des impacts sur la production agricole et sur les échanges internationaux ;
• Les phénomènes extrêmes détruisent des infrastructures cruciales et modifient les écosystèmes locaux ; provoquent aussi une multiplication rapide des maladies : transmise par l’eau ;
• Les croissances démographiques non maitrisé accentuée par l’érosion des sols et des moyens de subsistance renforcent les rivalités et conflits pour le contrôle des ressources de plus en plus rares : ressources en eau, ressources forestières,…
• Les flux migrations aggravent la tendance d’instabilité générale dans certaines régions ;
Par le biais du cadre d’action de Hyōgo les pays du globe se sont engagés à promouvoir l’intégration de la réduction des risques liés aux changements climatiques dans les stratégies de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.
CONCLUSION GENERALE
D’après l’analyse des graphes, nous avons constaté que notre région d’étude se trouve entre les latitudes -19°S ou 19°S et la longitude 47°E. Cette zone est la plus arrosée pendant les deux types saisons : la saison des pluies ou l’humidité et la saison sèche, on a constaté que la saison secs commence le mois de Mai, Juin, Juillet, Aout, Septembre et se termine vers le mois d’Octobre mais la saison de pluie débute dans le mois de Novembre, Décembre, Janvier, Février, Mars et se termine vers le mois d’Avril. Les quantités des précipitations pendant ces 6 mois sont suffisantes. Ceux-ci entrainent l’aridité pendant toutes les années car la moyenne climatologique annuelle global qu’on a calculée précédent est de 78 mm de précipitation pendant 1979-2012 mais le taux de la précipitation augmente à cause d’un passage de cyclone et qui provoque les inondations. De plus on a étudié aussi toute les notions de catastrophes apportées par la pluie comme glissement de terrain, épidémies. On a étudié les cas des inondations qui sont les problèmes majeurs de cette District pendant la saison pluvieuse. Pour diminuer ces effets, on prend comme solution d’une gestion des risques les méthodes : avant, pendant et après l’aléa pour réduire les catastrophes.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : DESCRIPTIONS DES TERMES CLIMATOLOGIQUES
I.1 Les précipitations [1]
I.1.1 Généralité sur la précipitation
I.1.2 Définition
I.1.3 Méthode de la formation des précipitations
I.2 Les différentes sortes de précipitation
I.2.1 Précipitations convectives
I.2.2 Précipitations orographiques
I.2.3 Précipitations frontales
I.3 Formation de la pluie [2]
I.3.1 Cycles de l’eau [3]
I.3.1.1 Evaporation
I.3.1.2 Condensation
I.3.1.3 Evapotranspiration
I.3.2 Mesure de la pluie [1]
PARTIE II : ETUDE DE GESTION DES CATASTROPHES ET POLITIQUE DE LA RRC
II.1 Etude de la gestion de risque des catastrophes [3]
II.1.1 La phase préventive (l’avant-crise)
II.1.2 La phase réactive (pendant la crise)
II.1.2.1 L’entrée en crise
II.1.2.2 La conduite de la crise
II.1.3 La phase d’apprentissage (l’après-crise)
II.1.3.1 Analyser la catastrophe
II.1.3.2 Rester en situation d’alerte
II.2 La politique nationale de la RRC [4]
II.2.1 Le constat et le contexte général de la RRC
II.2.2 Concept de la réduction des risques de catastrophes (RRC)
II.2.3 La RRC à Madagascar
PARTIE III : MATERIELS ET METHODES
III.1 Sources des données
III.1.1 La moyenne de la précipitation
III.1.2 La méthode de Gumbel
III.1.2.1 La loi de Gumbel
III.1.2.2 Analyse de données
PARTIE IV : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
IV.1 Localisation d’une zone d’étude
IV.2 Etude d’une variation de la précipitation
IV.2.1 La précipitation journalière
IV.2.2 La précipitation mensuelle
IV.2.3 Determination de la position maximale de la pluie
IV.2.4 La précipitation annuelle depuis 1979 -2012
IV.2.5 La precipitation cumulée
IV.2.6 La courbe de Gumbel
CONCLUSION GENERALE .
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