Le chien communément présenté comme le premier compagnon de l’homme, est considéré comme un être à part entière auquel les êtres humains s’attachent au point de le traiter comme un membre de la famille.Il a sa chambre dans la grande maison familliale sous forme de litière ou de niche, des objets qui lui sont propres (sa gamelle, ses jouets), une place lors des repas aux pieds de la table ou même mieux sur la table, dans certains cas. Toutefois, aussi privilégiée que soit cette relation homme-chien, une certaine négligence de la part des propriétaires en ce qui concerne le bien être du chien, conduit à des problèmes de santé. En effet, comme tous les animaux à sang chauds, le chien reste la cible privilégiée de certaines pathologies, parmi lesquelles les parasitoses. Ces parasitoses sont des maladies dues à parasites aussi bien externes qu’internes.
Le problème que pose ces maladies se traduit par une atteinte de l’organisme de l’animal pouvant le tuer ou du moins le rendre invalide. L’Homme n’est pas épargné. En effet, la grande majorité des parasitoses sont également des zoonoses (cas du teaniasis…).
LA POPULATION CANINE ET SES CONTRAINTES PATHOLOGIQUES AU SENEGAL
GENERALITES SUR LE MILIEU D’ETUDE
LE SENEGAL
PRESENTATION
Le Sénégal est un Etat d’Afrique Occidentale, limité au Nord par la Mauritanie, à l’Est par le Mali, au Sud par la Guinée et la Guinée-Bissau, au Sud-Ouest par la Gambie (enclavée), à l’Ouest par l’océan Atlantique. Avec ses 196 720 km2 , le Sénégal présente en Afrique de l’Ouest une image triple : celle d’un pays plat, ouvert et contrasté. Son histoire est à la fois celle des influences africaines, arabes et occidentales qui l’ont façonné. C’est enfin, et surtout, un pays de transitions rapides entre l’Afrique sèche et l’Afrique humide, entre les mondes arabe et noir, entre l’Atlantique et l’intérieur du continent.
GEOGRAPHIE PHYSIQUE
Le Sénégal, qui s’étend entre le 18° et le 24° de latitude Nord et le 11° et le 17° de longitude Ouest, est, dans l’ensemble, un pays plat et peu accidenté : bas plateaux sur le bassin sédimentaire secondaire et tertiaire, vallée alluviale du fleuve Sénégal, littoral septentrional marqué par des dunes et comportant des dépressions caractéristiques appelées «niayes», littoral méridional dominé par les estuaires du Saloum et de la Casamance. Les quelques hauteurs sont les Mamelles volcaniques de la presqu’île du Cap-Vert, la «falaise» de Thiès et, dans la partie orientale du pays, les monts Bassari, contreforts du Fouta-Djalon (point culminant : 581 m).
RELIEF ET HYDROGRAPHIE
Le Sénégal est presque entièrement compris dans une plaine littorale qui se prolonge au Nord vers la Mauritanie et au Sud en direction de la GuinéeBissau. Le littoral, de part et d’autre de la presqu’île du Cap-Vert, apparaît comme une côte basse, rectiligne et sableuse. Au sud de Joal, la côte, qui se révèle plus sinueuse, est marquée par les vasières créées à l’embouchure des fleuves Saloum et Casamance. Promontoire volcanique, la presqu’île du Cap-Vert présente, dans ce contexte, les seules côtes rocheuses : des falaises surplombent ici l’océan de quelques dizaines de mètres. Vers l’Est, la topographie se redresse lentement et présente des reliefs largement émoussés, leur matériau constitutif étant, il est vrai, généralement sableux.
Les altitudes restent inférieures à 100 m jusqu’aux limites sud-orientales du pays, où, à 600 km de la côte, les «montagnes», à la frontière guinéenne, culminent à 581 m. La faiblesse des pentes se traduit par la lenteur de l’écoulement des cours d’eau : les méandres, amples, sont installés dans des vallées évasées. Le régime fluvial se caractérise par une irrégularité saisonnière liée d’une part à l’alimentation pluviale, d’autre part à une évaporation très prononcée. Le Sénégal est parcouru par cinq fleuves dont deux (le Sénégal et la Gambie) prennent leur source au Fouta-Djalon, l’orientation générale du relief imposant à ces deux cours d’eau un écoulement vers l’Atlantique. Le plus important est, au Nord, le fleuve Sénégal (1 700 km), qui irrigue des milliers d’hectares de terres cultivées. Le fleuve Gambie traverse le parc national du Niokolo-Koba puis pénètre dans l’Etat qui porte son nom. Au sud, le fleuve Casamance est navigable jusqu’à Ziguinchor. Avec leurs nombreux bras de mer et leur centaine d’îles, le Sine et le Saloum sont fréquentés par les touristes, les pêcheurs et les chasseurs.
CLIMAT ET VEGETATION
Le Sénégal est soumis à un climat tropical caractérisé par deux saisons principales : une saison sèche de novembre à juin, et une saison des pluies (hivernage) de juillet à la mi-octobre. On distingue quatre zones climatiques ; la pluviosité moyenne s’accroissant régulièrement quand on se déplace du Nord vers le sud. Le climat de la zone côtière est frais de novembre à mai en raison de la présence de l’alizé maritime qui repousse les effets de l’harmattan, vent sec et chaud venant du Nord-Est. En zone sahélienne, la saison sèche est marquée par des températures frôlant 40 °C, alors que les températures maximales sont moins fortes en saison humide. Plus au sud, en zone soudanienne, les températures sont élevées et les précipitations abondantes (700 à 1 700 mm). En Casamance, le climat est de type guinéen (entre 1 300 et 1 800 mm de pluies). Les températures, moyennes, permettent de distinguer au moins deux régions sur le plan climatique : une zone littorale large de quelques dizaines de kilomètres, aux conditions thermiques plus fraîches en saison sèche (21 25 °C) ; le reste du pays, déjà plus continental à la même époque (27-31 °C). Le facteur pluviométrique détermine les zones climatiques et végétales du Sénégal. La saison sèche, partout la plus longue, s’étend de 7 mois (novembre– mai) au sud du pays à 10 mois (octobre–juillet) à l’extrême Nord. La saison pluvieuse (hivernage), le reste de l’année, dure de 5 mois (juin–octobre) en Casamance à 2 mois (août– septembre) dans les régions septentrionales de la vallée du Sénégal. Les quantités d’eau reçues évoluent suivant une disposition similaire : entre 1 700 et 250 mm par an de la pointe méridionale à la frontière mauritanienne. Sur la végétation, l’incidence d’une telle distribution fait que l’on passe rapidement, en quatre degrés de latitude, des marges pré-forestières de l’Afrique tropicale, dites sub-guinéennes, aux régions semi-arides déjà sahéliennes. Les formations végétales qui accompagnent cette gradation vont des forêts sèches de Casamance aux savanes du Centre et aux steppes sahéliennes du Nord. Les milieux naturels ont fortement pâti des défrichements agricoles (Sud et Centre) et de la pression pastorale (Nord).
LA POPULATION SENEGALAISE
La population sénégalaise, estimée à 9,2 millions d’habitants [en 1999], croît chaque année de 2,8 % [estimation 1997 ; ce qui laisse prévoir son doublement en un quart de siècle. Les disparités sont nombreuses : 60 % des habitants ont moins de 25 ans, près de 70 % vivent dans le tiers occidental du pays et 39 % résident dans les 36 communes que compte le pays. La diminution rapide de la population rurale – encore 61,3 % des Sénégalais [en 1997] – confirme le processus d’urbanisation. En 1993, six communes comptaient plus de 100 000 âmes, contre deux en 1976. Toutefois, à l’exception de Dakar, la diversification fonctionnelle n’a pu être réalisée. Les villes régionales sont des constructions urbaines par leurs effectifs mais non par leurs activités (on retiendra l’exemple de Touba, village de 150 000 habitants°).
Le surpeuplement de Dakar, la capitale, et de son agglomération (GrandDakar, Pikine, Guédiawaye), qui, avec 2 millions d’habitants, regroupe plus de 20 % de la population sénégalaise sur 0,3 % du territoire, est un facteur de déséquilibre économique. L’industrialisation de la pointe occidentale du pays a encore impulsé une migration caractérisée par des départs massifs des zones rurales et des régions périphériques. Les autres villes importantes sont Thiès (185000 habitants), Kaolack (157000 habitants), Rufisque (150000 habitants), Ziguinchor (124000 habitants) et Saint-Louis (118000 habitants), la plus ancienne de toutes les villes fondées par les Français en Afrique. Parmi les principaux groupes ethniques, les Ouolofs, nombreux dans la région du Cap-Vert et de Diourbel, sont nettement majoritaires (36 % de la population totale) [1997] devant les Peuls et les Toucouleurs (23 %), les Sérères (15 %), les Diolas (6 %, dans la Basse-Casamance), les Mandingues (4 %) et les Lébous (2 %) de la presqu’île du Cap-Vert. Parmi les autres ethnies, on rencontre des Sarakolés, des Bambaras, des Maures, des Bassaris… La langue officielle est le français. Un décret de 1971 a promu au rang de langues nationales les six langues des groupes ethniques les plus importants : ouolof, poular (langue des Peuls Toucouleurs), sérère, diola, malinké et soninké.
RELIGIONS
L’Islam est la plus grande religion au Sénégal. Il regroupe 94% de la population dont la totalité des Wolofs, des Poulars et des Mandingues. Ayant une constitution basée sur un état laïque, la religion chrétienne est représentée par 5% de la population à savoir les ethnies Diolas, Sérères, les Manjacks qui représentent 8% de la population urbaine. Les autres religions, de type animiste ou autres, sont représentées par 1% de la population.
Le chien n’est pas énormément aimé par les populations à forte influence musulmane dans la mesure où certains le considèrent comme un animal impur.
|
Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : GENERALITES SUR LE MILIEU D’ETUDE
I. LE SENEGAL
I.1. PRESENTATION
I.2. GEOGRAPHIE PHYSIQUE
I.3. RELIEF ET HYDROGRAPHIE
I.6. RELIGIONS
I.7. PRESENTATION DE LA REGION DE DAKAR
II. POPULATION CANINE AU SENEGAL
I.1. RACES CANINES EXISTANTES
I.2. EFFECTIF
Chapitre II : PATHOLOGIES CANINES
I-MALADIES INFCTIEUSES
I.1. MALADIES D’ORIGINE VIRALE
I.1.1.MALADIE DE CARRE
I.1.3.HEPATITE CONTAGIEUSE CANINE
II.2. MALADIES D’ORIGINE BACTERIENNE
II.2.1.BRONCHO-PNEUMONIE
II.1. ECTOPARASITES OU PARASITES EXTERNES
II.1.1. GALES
II.1.1.1. GALE SARCOPTIQUE
II.1.1.2. DEMODECIE CANINE
II.2. HEMOPARASITES OU PARASITES SANGUINS
II.2.1. BABESIOSE
II.3. ENDOPARASITES OU PARASITES INTERNES
II.3.1. ASCARIDOSES
II.1.5. TRICHUROSE
II.1.6. SPIRUROSE
CHAPITRE I : INCIDENCE DU PARASITISME HELMINTHIQUE DU CHIEN A DAKAR
OBJECTIF
I. METHODOLOGIE
I.1. CONSULTATION D’ARCHIVES
I.1.1. EXAMEN DES ARCHIVES A LA CLINIQUE DE PARASITOLOGIE DE L’EISMV
II- RESULTATS
II.1. EXAMENS COPROLOGIQUES DES ARCHIVES DE L’EISMV
II.2. RESULTATS DES AUTOPSIES HELMINTHOLOGIQUES
II.3.LIMITES
II.3.1. LA METHODOLOGIE
II.3.2. INCIDENCE DU PARASITISME
Chapitre II: LUTTE CONTRE LE POLYPARASITISME HELMINTHIQUE DU CHIEN PAR L’UTILISATION D’UN ANTHELMINTHIQUE POLYVALENT L’OXFENDAZOLE (DOLTHENE ND)
I- MATERIEL ET METHODE
I.1. LIEU ET PERIODE D’ETUDE
I.2.1.2. PROPRIETE ET PRESENTATION
I.2.3. MATERIEL ANIMAL
I.2.3.1. IDENTIFICATION DES ANIMAUX
I.2.4. LOGEMENT ET MAINTENANCE
I.2.4.1. LOGEMENT
I.3. DISPOSITIF EXPERIMENTAL
I.3.1. REPARTITION DES ANIMAUX
I.3.3. DONNEES RECUEILLIES
I.1.3.1- ACCEPTABILITE ET TOLERANCE DU PRODUIT
I.3.3.2. EXAMEN COPROLOGIQUE
II-RESULTATS
II.1. EXAMEN COPROLOGIQUE
II.2-RESULTATS DES AUTOPSIES
II.2.1- RESULTATS DES AUTOPSIES HELMINTHOLOGIQUES SUR LE LOT TEMOIN
II.2.2. SUIVI DU LOT TRAITE
II.2.2.1. ACCEPTATION DU TRAITEMENT
II.2.2.2. TOLERANCE DU PRODUIT
II.2.2.4. RESULTATS DES AUTOPSIES HELMINTHOLOGIQUES
III. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
III.1- DISCUSSION DE LA METHODOLOGIE
CONCLUSION