Étude de l’immeuble Casanova de Jean Renaudie

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Ambiances programmées

L’usine étoile est une belle usine certes, mais elle accueille au quotidien ses employés qui y travaillent. Il a donc fallu – en amont de la construction – projeter les différentes ambiances de chaque espace afin de les concevoir au mieux pour la qualité de vie des usagers. Quelles étaient ces qualités ambiantales prévues par le maître d’œuvre et dans quel but ?

Le parcours intérieur

Même si le regard de Mathieu a été d’abord externe à l’architecture, l’artiste se devait d’en concevoir l’intérieur pour le livrer à l’industriel. C’est un architecte de métier, Raymond Épardaud, qui les aidera à agencer l’intérieur du bâtiment :« Nous avons eu, Monsieur Biraud et moi, la chance de trouver en Monsieur Raymond Épardaud à la fois un homme intelligent et parfaitement au fait des techniques actuelles de construction. » l’usine a dut se révéler un vrai casse-tête. L’industriel de s’exprimer aussi sur le choix de l’architecte : « un architecte qui a bien voulu s’occuper de la réalisation sans trahir l’idée de Mathieu. » En effet pour l’artiste, interdiction de toucher à sa précieuse bobine. Le peintre engagé, fier de son usine extraordinaire, veut à tout prix conserver l’essence de son esquisse première. Il ne s’étendra pas sur sa collaboration avec l’architecte : « Pratiquement, nous n’avons pas eu de divergences » l’extérieur dans les pointes de ses étoiles : l’artiste est avant tout un peintre et la conception de son œuvre, finalement, touche très peu les questionnements de l’habitabilité. Mathieu voulait une usine œuvre d’art, pas une usine monument d’architecture : là encore, c’est l’artiste qui s’exprime devant sa toile, rejetant les problématiques de volume. L’on peut percevoir dans ses mots même le détachement qu’il opère avec l’architecture, préférant se concentrer sur ce que dégage son usine depuis l’extérieur. G Biraud, Directeur de Transformateurs BC, cite ainsi l’artiste : « un tableau de 20 000m² »
39 voulait Georges Mathieu, et il l’obtiendra. Sur le plan ci-contre, on voit que la compartimentation des espaces suit seulement les arêtes en périmètre de l’édifice, créant comme une bande de locaux en enfilade et de largeur identique. Ceci permet l’aménagement de la grande salle de montage qui parcourt l’usine.

Les effets programmés

De l’extérieur, l’usine est parée d’un bandeau de fenêtres qui court sur toute la façade, décrivant comme un ruban vitré qui se déroule. A l’intérieur donc, ce bandeau a potentiellement un impact très fort sur les ambiances qu’elles soient acoustiques, sonores, thermiques.

Aspect sonore

Aucun témoignage précis de l’artiste permet d’affirmer le parti pris architecturel en termes d’ambiances sonores programmées. On peut imaginer que l’usine étoile propose un gabarit inédit pour l’industrie, et que son volume bas va engendrer des qualités acoustiques différentes d’une usine traditionnelle de l’époque. On pense souvent à ces chaines de montage immenses dans des usines qui s’étendent à perte de vue et où les ouvriers portent de casques anti-bruit toute la journée pour se protéger de la pollution sonore. En effet ici la résonnance serait considérablement diminuée par cette faible hauteur sous-plafond et permettrait un meilleur confort acoustique.

Aspect visuel

Pour l’artiste peintre, la perception recherchée est avant tout visuelle : l’affect par le regard est un domaine que l’artiste connait et expérimente bien depuis de longues années. La continuité vitrée en façade donne alors naissance dans les coins aigus à des espaces baignés de lumière, celleci arrivant d’un panel de directions plus large que pour un angle droit au sol. L’ensoleillement est alors maximisé, et Marc Heimmer ne tarit pas d’éloges sur cette plus-value lumineuse : « [c’est une] usine de lumière qui révolutionne les conventions et modifie les façons de travailler » commente-t-il ainsi dans un article de Paris-Match.
Il faut savoir qu’à l’époque les usines sont souvent de grands bâtiments de tôle, et les salles de montage et de production sont rarement éclairées. Dans ces usines, seuls les quelques bureaux et salle de repos possèdent des espaces vitrés sur l’extérieur : les espaces où les ouvriers passent la majorité du temps sont les immenses hangars de tôle et de fer sans ouvertures sur l’extérieur. Marc Heimmer met alors le doigt sur une qualité rare que va posséder l’usine étoile : l’ensoleillement direct, à toute heure de la journée, de tous les espaces de l’usine. Pour l’époque un tel confort de travail est exceptionnel. Mathieu, maître du lyrisme et de la joie, voulait-til insuffler une nouvelle dynamique dans cette usine ? C’est en tout cas ce que l’on peut imaginer à la lecture du plan étoilé : les coins aigus sont alors de véritables portes d’entrée de l’ensoleillement.
L’édifice ne possédant qu’un étage plus petit et plus centré sur l’âme de l’usine, les coins aigus ne sont surmontés d’aucun étage supérieur, augmentant encore l’impact de la lumière extérieure sur l’intérieur de l’usine. La proposition de l’artiste prend alors en compte la dimension sociale et le confort des travailleurs de l’usine : un confort visuel bien sûr, plus agréable que l’éclairage industriel, mais aussi une perception différente, moins recluse et moins fermée des espaces de travail qui semblent toujours se prolonger vers l’extérieur. 47La lumière qui entre par les coins aigus permet cette continuité avec le dehors et semble inviter le travailleur vers l’extérieur du bâtiment, où les jardins viennent créer un espace quiétant.
La salle de détente illustre bien ce souci que Mathieu avait pour les travailleurs de l’époque : orientée vers le sud, sa branche se termine en un coin aigu qui semble se prolonger sur l’extérieur. La lumière naturelle y entre quelle que soit l’heure de la journée, baignant ainsi de lumière la pièce par le biais du bandeau entièrement vitré en façade. La salle est toute en longueur et tend vers une extrémité très effilée qui optimise l’ensoleillement de la pièce. La perception visuelle est prépondérante chez le peintre : selon lui, les coins aigus du volume de l’usine permettent une vision qui s’étire, une sorte de perception d’un espace infini. Mathieu souhaite alors créer des vues tendues à l’extrême vers un point de convergence si lointain qu’il apparait comme inexistant : « Il est impossible d’avoir au sol une vision globale de l’ensemble, alors qu’en général deux vues suffisent à définir un bâtiment » affirmet-il. L’angle de vue est poussé à son paroxysme permettant une appréhension de l’espace jamais complète. La perspective fuit, trompe et joue avec le regard du visiteur. Depuis l’extérieur, le point de vue de Mathieu sur les coins aigus de l’usine vient confirmer cette volonté de créer un décor ininterrompu : « D’où l’extrême originalité du périmètre qui crée des visions successives et des panoramas inattendus ».
Le coin aigu est ainsi un dispositif qui se veut majoritairement visuel, au service d’une lisibilité de l’espace à la fois englobante et insoutenable par sa longueur pour l’œil humain. La linéarité est telle que pour un visiteur un regard ne suffit pas pour embraser tout le périmètre anguleux de l’édifice.

Ambiances vécues

Il est maintenant intéressant de mettre en parallèle ces différentes ambiances prospectées avec celles qu’expérimentent les usagers de l’usine, afin de mettre en lumière les éventuelles différences entre les deux.

Le parcours intérieur

Dans l’usine étoile de Mathieu, le coin aigu intervient peu dans la notion de parcours intérieur, puisque les pointes sont les appendices de l’usine. En ce sens, le coin aigu est plutôt une terminaison de parcours plus qu’un véritable élément de passage lorsqu’on se déplace dans l’usine.
Ainsi après avoir visité l’usine j’ai noté rapidement que les coins aigus au rez-de-chaussée ne sont pas utilisés fréquemment. En effet aujourd’hui l’usine des Transformateurs BC a laissé place à une entreprise de services qui utilise l’espace pour en faire des bureaux pour ses employés. Aucun bureau se situant dans les pointes des branches étoilées l’exploitation de ces coins aigus est peu fréquente.
Pour avoir été dans les coins aigus de l’usine étoile, il faut aussi dire que ceux-ci sont remarquablement pointus – et donc fermés. S’il est possible de s’y rendre physiquement, il n’est pas toujours possible d’y travailler ou d’y effectuer quelque tâche que ce soit. On retrouve ici la volonté du maître d’œuvre Georges Mathieu de mettre à l’honneur l’esthétique, peut-être devant l’usage des angles. L’espace est tout en longueur et dans l’extrémité du coin l’on se sent à l’étroit à l’intérieur. En revanche on a le sentiment d’être intégré dans l’extérieur déjà, comme si cette avancée sur le terrain était déjà dans notre esprit une projection de nous-même dans l’espace extérieur. Il est alors assez paradoxal de se sentir à la fois à l’étroit et à la fois englouti par une immensité plate au dehors. La sensation d’espace provient donc du jeu avec l’environnement extérieur du coin aigu plus que de l’espace construit en lui -même. L’un des coins aigus rappelle ainsi la proue d’un bateau par sa forme effilée et son design penché : cette image convoque aussi l’idée d’une avancée vers un espace plus large. 51Se sent-on particulièrement à l’étroit à l’extrémité de la proue d’un navire ? Pour autant, l’endroit peut véritablement être exigu ; mais la sensation d’espace tout autour prend le pas sur cette exiguïté que l’on peut ressentir de prime abord. La zone complémentaire crée par l’angle obtus vient nous englober entièrement et nous inviter dans une vastitude d’espace.

Effets ressentis

Aspect sonore

En regardant les plans du maître d’œuvre de l’usine étoile, on peut remarquer que les zones que délimitaient les coins aigus n’étaient pas dissociées les unes des autres, favorisant les fuites sonores. C’était seulement l’effet de pointe dans plusieurs directions différentes qui justement faisait obstacle à la propagation du son. Aujourd’hui même si l’usine a été réorganisée les lignes de fuitesque créent les coins aigus participent à la création d’un environnement sonore isolé. Lors de ma visite de l’usine j’ai pu constater que l’on n’entendait pas les bruits annexes des autres zones lorsqu’on se situait dans un coin aigu. JM Poupeau nuance tout-de-même ce propos en notant que la double porte de son bureau ne fait pas obstacles aux bruits du couloir. « Mais dans le coin comme on est reculé, on n’entend rien ! » plaisante-il. Le coin aigu a donc cette faculté de créer un espace quiétant en son sein. Par ailleurs la position stratégique de l’étoile dans la ville de Fontenay-le-Comte participe à ce montage sentiment : à l’orée de la commune, les abords de l’usine sont très calmes. Et comme l’usine étoile est reculée par rapport à son accès principal on n’entend très peu de bruits extérieurs. Les pointes de l’usine s’élancent vers un silence paisible : les coins aigus sont des espaces calmes où peu de bruits extérieurs nous parviennent. La faible hauteur de l’édifice conçu par Mathieu joue aussi un rôle dans cette acoustique silencieuse. En effet – et c’est assez particulier pour une usine – les espaces intérieurs ont une hauteur sous plafond raisonnable de 3m environ. Rien de comparable avec les grandes halles hautes de certaines unités de production : ici les coins aigus sont bas de plafond, dans une échelle domestique respectée qui apporte un certain confort sonore.

Aspect lumineux

Rappelez-vous Mathieu avait conçu son usine avec un « bandeau de lumière » 61 courant sur toute la façade pour en éclairer l’intérieur et les moindres recoins aigus. C’est effectivement le cas : ma visite de l’usine m’a permis de constater cette omniprésence de la lumière naturelle dans les coins aigus de l’usine. Le dispositif est tel qu’il fait entrer une quantité de lumière plus importante qu’un angle droit. Si en effet on compare les portions angulaires offertes à la lumière, le coin aigu est plus généreux puisqu’il propose plus de 270 degrés – reportés sur l’azimut – là où l’angle droit d’en propose que 270. Par complémentarité des angles, comme les coins aigus de l’usine de Mathieu ont une ouverture inférieure à 45 degrés l’ouverture laissée à la lumière naturelle balaye plus de 315 degrés – sur 360 ! Pas étonnant alors que JM Poupeau depuis son bureau se lamente : « C’est très lumineux, trop lumineux. »

Rôle d’interface

La relation intérieur-extérieur

La question de la relation intérieur-extérieur m’est apparue pertinente dans ce traitement du coin aigu, au-delà de la perception physique des ambiances à l’intérieur du coin. Celui-ci est effectivement un dispositif d’interface avec l’extérieur. Une interface visuelle pour commencer : dans l’usine les coins aigus sont de véritables appendices qui avancent sur le jardin extérieur. Les pointes progressent vers le dehors et s’effilent pour réduire à l’extrême la frontière avec le jardin. JM Poupeau considère d’ailleurs que « c’est un dispositif qui avance sur l’extérieur beaucoup plus qu’inversement. C’est ce que voulait Mathieu, il accordait beaucoup d’importance aux jardins. » Nous ressentons aussi cet appel de l’extérieur dans le coin aigu : le peintre avait d’abord dessiné les
jardins de son usine et dans ce sens les coins aigus les mettent en valeur. Visuellement, le coin aigu propose alors une interface de l’intérieur vers l’extérieur – c’est le sens privilégié – qui invite auparcours du regard des jardins et les souligne. J’ai également trouvé qu’on ressentait la démarche du maître d’œuvre qui vient de l’extérieur : l’intérieur lui-même est tourné vers le jardin. Malgré ces prolongations du regard créées dans le jeu des coins aigus, l’interface demeure une vraie limite en termes d’usage, parce qu’elle est très rarement franchissable. Les fenêtres ne s’ouvrant pas on ne peut pas physiquement traverser l’interface. Seul le bureau de JM Poupeau permet d’accéder à un toit terrasse qui surplombe le domaine de l’usine. C’est une sorte de privilège dont seul le directeur peut bénéficier : son bureau en coin aigu possède une porte qui franchit cette interface qui semble impraticable. Lors de ma visite j’ai pu visiter le toit terrasse accessible depuis le niveau de l’étage. Par une porte dans le bureau en coin aigu, le toit devient praticable et offre un panorama sur le terrain et l’emprise au sol de l’usine. Mais de nouveau ce paysage vert englobant l’usine semble inaccessible : on ne peut que le voir sans véritablement l’expérimenter. On ne peut pas physiquement dépasser le toit de l’usine, et même au-dessus d’un coin aigu il est impossible de traverser cette limite infranchissable qu’il entraîne. En effet au rez-de-chaussée on ne peut franchir le coin aigu parce qu’il ne propose pas d’ouverture sur l’extérieur ; au-dessus sur le toit terrasse on en peut pas non plus sous peine de tomber. Le coin aigu dans l’usine étoile marque bien une délimitation physique ; l’interface entre l’intérieur et l’extérieur n’est pas réellement expérimentable à mes yeux.

Interface comme visage pour l’extérieur

La notion d’interface peut aussi prendre une dimension plus figurée. Si nous avons examiné  auparavant les aspects physiques de l’interface, nous allons maintenant aborder – pour terminer l’analyse de l’usine étoile – l’aspect « vitrine pour l’extérieur » de celle-ci. Ce rayonnement de l’esthétique aigue ne m’était pas apparu comme déterminant dans les effets créés, mais il y participe effectivement. JM Poupeau lorsqu’il parle de son bâtiment évoque un sentiment de félicité due à l’image que renvoie son usine. « On s’y sent bien. On s’y plaît à venir y travailler, on se sentprivilégié. »
Ainsi l’usine provoque une sorte de fierté chez l’entrepreneur, qui n’est pas directement liée à l’ambiance ressentie au quotidien mais plutôt à l’effet que renvoie l’édifice renvoie au monde extérieur. « Nous avons conscience de vivre dans une œuvre d’art et d’avoir le luxe, la chance de travailler dans cet objet d’art, esthétique, visuel. »
JM Poupeau ne tarie pas d’éloges sur le bâtiment dans lequel il travaille et assure que cette impression de fierté joue sur son ressenti au quotidien. Son profond respect pour l’œuvre de Mathieu s’est sentie lors de l’interview que j’ai menée avec lui : « Je conserve toutes les archives, tous les articles parus sur l’usine […] Après la rénovation thermique, je prévois d’aménager une salle dédiée à cette collection de maquettes, études, travaux que je conserve. » 73 Reconnaissant de la chance qu’il possède de travailler dans l’usine étoile, il se sent privilégié et ainsi ressent un certain plaisir à y venir. C’est l’effet de la morphologie aigue del’édifice, son originalité qui importe ici. « Pour rien au monde je ne quitterai l’usine ! Nous sortons du commun ici, c’est magnifique » ressenti par rapport à l’image que renvoie l’usine qui s’affirme ; l’enveloppe est alors une interface imagée qui confère aux travailleurs un sentiment plaisant à y travailler.
A une échelle plus large aussi le coin aigu donne à l’usine un visage singulier. Le fait de « vivre dans une œuvre d’art » 75 peut avoir des retombées sur la perception du bâtiment, mais pas seulement pour ceux qui y travaillent au quotidien. L’entrepreneur rapporte ainsi une situation survenue lors de
discussion avec un entrepreneur japonais pour un partenariat avec l’entreprise. Il est question d’un
contrat dans lequel celle-ci concevrait les systèmes de sécurité des cabines d’un ferry. « Nous avions été retenus par le commanditaire. Lors de l’entretien avec les entrepreneurs japonais, ils avaient été odieux ; nous étions insignifiants à leurs yeux et considéraient nos propositions avec désinvolture. Au moment de partir, je lui donne ma carte avec mes coordonnées – et une photo de l’usine. Intrigué, il me demande quel est ce bâtiment et je lui réponds – c’est mon usine. A partir de là, plus rien n’était pareil. A partir de ce moment-là, nous étions considérés, respectés. » – JM  Poupeau76 Ici encore l’image que renvoie l’usine a un poids considérable. Le coin aigu peut être considéré comme l’interface qui dynamise le périmètre du bâtiment et modifie la perception extérieure. Pour  cet armateur japonais, l’édifice était le visage de l’entreprise en face de lui. L’édifice en coins aigus permet cette différenciation ; c’est une signature qui fait sortir du commun et qui participe à la vitrine extérieure de l’entreprise. Et le directeur en a pleinement conscience, jouissant de l’image que renvoient les coins aigus de l’usine. « Nous sentons au jour le jour que nous vivons quelque chose de spécial dans cette œuvre d’art. »

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Table des matières

Chapitre 1 : Contexte de l’étude
1. Définition et vocabulaire
1. Choix du sujet
2. Vocabulaire
3. Contexte du coin aigu
2. Problématisation
1. Problématique de l’étude
2. État de l’art
3. Méthodologie
1. Présentation des études de cas
2. Démarche adoptée
Chapitre 2 : Étude de l’usine étoile de Georges Mathieu
1. La conception d’un projet de coin aigu
1. L’histoire d’une architecture
2. La démarche de conception
3. La forme aigue
2. Ambiances programmées
1. Le parcours intérieur
2. La question de l’aménagement
3. Les effets programmés
1. Aspect sonore
2. Aspect visuel
3. Ambiances vécues
1. Le parcours intérieur
2. Les aménagements possibles
3. Effets ressentis
1. Aspect sonore
2. Aspect lumineux
3. Aspect thermique
4. Rôle d’interface
1. La relation intérieur-extérieur
2. Interface comme visage pour l’extérieur
Chapitre 3 : Étude de l’immeuble Casanova de Jean Renaudie
1. La conception d’un projet de coin aigu
1. L’histoire d’une architecture
2. La démarche de conception
3. La forme aigue
2. Ambiances programmées
1. Le parcours intérieur
2. La question de l’aménagement
3. Les effets programmés
1. Aspect sonore
2. Aspect visuel
3. Ambiances vécues
1. Le parcours intérieur
1. Les diagonales traversantes
2. La répartition spatiale
2. Les aménagements possibles
1. Le décloisonnement des espaces
2. L’aménagement du point de vue mobilier
3. Effets ressentis
1. Aspect sonore
2. Aspect lumineux
3. Aspect thermique
4. Rôle d’interface
1. La relation dedans-dehors
2. Interface comme visage pour l’extérieur
Conclusion
Ressources bibliographiques

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