Etude de l’etat de sante bucco-dentaire de l’enfant TALIBE

LES LESIONS DENTAIRES NON CARIEUSES

DEFINITION DES LESIONS CERVICALES NON CARIEUSES

Les lésions cervicales non carieuses sont des usures dentaires pathologiques non infectieuses situées dans le tissu cervical. Elles correspondent à une destruction progressive des tissus durs de la dent à partir de la surface dentaire, altérant ainsi les formes anatomiques (31-42).

LES DIFFERENTES FORMES CLINIQUES

Les caractéristiques des lésions cervicales non carieuses sontbasées sur des critères de localisation et de sévérité des lésions.
Ainsi on distingue :
• Les érosions ;
• Les abrasions ;
• Les abfractions.

ETIOPATHOGENIE

Les érosions

Les acides responsables ne sont pas produits par la flore orale, mais sontplutôt d’origine extrinsèques. Dans les lésions, on décrit aussi des formes dites intrinsèques et extrinsèques :
• Les formes intrinsèques sont souvent situées dans les surfaces linguales et incisives des dents maxillaires antérieures et apparaissent comme une usure aplatie.
• Les formes extrinsèques sont généralement enU à surface large ou de disque peu profond aux bords flous et lisses sans angle. Elles sontgénéralement situées au niveau des surfaces vestibulaires des dents antérieures (31).
Les localisations des lésions cervicales non carieuses sont variables.Il s’agit le plus souvent de sillons ou de lacunes cunéiformes situées préférentiellement au niveau vestibulaire des collets des dents antérieures. L’aspect de la lésion typique est classiquement décrit comme une lésion arrondie et peu profonde, en forme de disque concave, lisse et polieavec disparition du micro relief (sans périkématie).

Les abrasions

Elles sont majoritairement localisées à la jonction cémento-dentinaire (42) et peuvent être associées à une rétraction gingivale età des phénomènes d’hypersensibilité.
Les caractéristiques morphologiques des formes abrasives sont généralement bien délimitées avec une surface dure et lisse pouvant présenter de petites rayures provoquées par les poils des brosses. Elles présententun profil généralement anguleux avec des bords nets.
La lésion type est une encoche corono-radiculaire située entre la limite cervicale d’émail et la gencive libre ; plus ou moins profonde ou allongée dans le sens mésio distal (plus profonde que large).
Elles apparaissent le plus souvent au maxillaire au niveau des faces vestibulaires ou proximales des secteurs incisivo- canins et prémolaires. Elles sont plus importantesd’un coté. Leur fond est dur, brillant et poli (dentine sclérotique) et sont axéniques. Les bords sont abrupts et la micro morphologie de ces lésions indique clairement leurorigine abrasive (30)par la présence de sillons parallèles à leur grand axe.

SOCIOLOGIE DE L’ENFANT-TALIBE (L’ENFANT-TALIBE ET LE DAARA)

HISTORIQUE DES DAARAS

L’histoire des daaras a sans doute commencé avec l’avènement de l’Islam au Sénégal. L’école coranique de type traditionnelle fut la première forme d’organisation mise sur pied pour répandre l’enseignement coranique. C’est la cellule la plus ancienne connue sous le nom de daara. Au VIII e siècle l’enseignement se faisait dans les mosquées. Dans nos sociétés traditionnelles, le daara était presque un passage obligé. On pouvait être fils de riche, et aller quand même au daara, qui était une école d’acquisition de savoir, mais également une école d’endurance, donc de formation psycho-sociale. Le matériel didactique ridumentaire était composé de :
– l « ’alluwa » : une tablette de bois qui sertd’écritoire. C’est sur cette tablette que le marabout transcrivait les versets du Coran que le talibé apprend à mémoriser.
– du « xalima » ou plume : avec le xalima et ledaa, le maître coranique écrivait sur le alluwa.
– du « daa » ou encre.
Il est à noter que l’enseignementnocturne se faisait autour d’un grand feu allumé en permanence servant pour l’éclairage et le chauffage.
Le daara était le lieu privilégié pour l’apprentissage et la maîtrise du Coran et le marabout jouissait d’une popularité et d’une considération exemplaires (51).

MUTATION DES DAARAS

Même si de nos jours ils existenttoujours, ces daaras ont perdu beaucoup de leurs prestiges qui faisaient d’eux un lieu de culte et de culture islamique.
A l’époque le daara s’implantait au milieu de lamaison du marabout, sous le toit d’une case ou sous un grand arbre de la place du village (49).
Aujourd’hui, la croissance démographique, la pauvreté, lamonétarisation de l’économie, l’exode rurale sont autant de facteurs ayant abouti a des mutations sociales qui n’ont pas épargné les daaras. Il existe deux types de daaras:
• le daara sédentaire implanté depuis longtemps dans une localité ;
• le daara nomade migrant, qui se déplace souvent d’une ville à l’autre voire d’un état à l’autre.
Ainsi il y a eu de grands daaras de renommée comme celui de Koki qui devint une université vers le XI e siècle. Il y a aussi les daaras de Tivaouane, de Diourbel, de Pire, de Kaolack et les médersa de Mauritanie, où ont été formé des marabouts célèbres dans l’Islam Sénégalais et de la sous région.
Ces grands daaras existent toujours, mais à côté d’eux se sont développés de petits daaras dans les villages, au bon plaisir du marabout local et ce sont ces derniers qui sont devenus des daaras « nomades ».
Dans les grandes villes, des daaras de quartier se sont développés, certains d’entre eux en fonction du pouvoir du maître coranique. C’est-à-dire que le marabout met sur pied des internats pour les talibés qui n’habitent pas le quartier. Ce sont en général des enfants qui viennent du même village que le marabout.
Les enfants du quartier ne sont talibés que pendant les vacances scolaires, c’est à dire au moment où ils ne vont pas à l’école francophone. Il y en a eu d’autres qui cumulent le daara et l’école francophone. Autrement dit ils vont au daara les jours où ils ne sont pas à l’école.
En général, le daara n’a pas de table banc. L’enfant-talibé s’assoie à même le sol. C’est une façon de lui montrer que l’homme n’est rien par rapport au Dieu créateur et donc par rapport à sa parole: le Coran auquel l’on doit soumission. Et le fait de s’asseoir à même le sol pour apprendre la parole de Dieu est un acte de soumission.

LE MAITRE CORANIQUE OU « SERIGNE DAARA»

C’est la personne de confiance chargée de l’éducation religieuse et morale du talibé. Il est, avant tout, un enseignant formé dans un daara même si dans certain cas il peut se substituer à un de ses anciens.
Le choix du maître coranique par les parents est parfois soutendu par plusieurs facteurs :
• C’est un enseignant et éducateur hors pair ;
• Les familles sont liées depuis longtemps en général depuis les grands parents ;
• L’appartenance à une même confrérie.

LE TALIBE

Ce nom donné à l’élève de l’école coranique est dérivé de la langue arabe « talib » signifiant « étudiant ». Ainsi l’usage du nom de talibé parait tout à fait légitime dans la mesure où l’on considère qu’il s’agit d’un enfantqui étudie. Il a également un lien proche avec l’expression arabe « talabul’ilm » la quête du savoir.
Au demeurant, les langues nationales ont chacune un terme propre pour désigner l’élève de l’école coranique.
De même l’adepte d’un « tarîqa » qui se fait discipline auprès d’un maître spirituel pour l’acquisition de la sagesse mystique est également un talibé. C’est ainsi qu’on rencontre dans le langage de tous les jours des dénominations qui font preuve de distinction confrérique telle que « talibé cheikh », « talibé baye », « talibé mouride », etc.
Il est à noter que le talibé est avant tout à l’exception de rares cas un enfant comme le confirmeront nos études. Il s’agit en général d’un petit garçon impubère. Selon les études 65% des talibés ont entre 7 et 12ans, 20% ont moins de8ans et seulement 15% ont entre 12 et 15ans (35).

LES RELATIONS DU TALIBE

Ce sont les types de relations qu’entretient le talibé avec son entourage et qui contribuent à la formation de sa personnalité. Elles sont déterminantes dans la vie de l’enfant car elles contribuent à façonner son caractère, à le forger.

RELATIONS TALIBE-TALIBE

Ce sont des relations hiérarchiques et bien établies. En fonction de l’ancienneté et surtout du niveau d’étude, certains talibés peuvent se substituer au marabout et deviennent alors des moniteurs, disons des répétiteurs et ont le respect et la peur des autres si, physiquement ils sont moins forts. En effet, la loi des daaras est la loi du « struggle for life », les plus forts dominent les plus faibles. Malgré cela, les relations inter talibés peuvent être plus étroites que la relation talibé-marabout.
Ces types de relations tissées peuvent aller au-delà de la simple camaraderie aboutissant à des liens de fraternité lorsqu’ils deviendront adultes.
Elles peuvent se révéler très fécondes d’ailleurs pour celle qui se maintiennent jusqu’après la vie de daara. Elles peuvent se développer jusqu’à rapprocher les familles des talibés (14).

LA MENDICITE

La mendicité est un des fondements de base de l’état de talibé. Un talibé mendie.
En fait, la mendicité sert à forger le mental du jeune garçon. A travers la mendicité, le talibé apprend à affronter les dures épreuves de la vie, on lui apprend à être humble, à aimer son prochain, à se suffir de ce qu’il a.A l’origine, la mendicité avait vraiment un sens dans la vie du talibé. C’est maintenant qu’on a galvaudé cette pratique du fait de l’accroissement de la pauvreté.
Ainsi la mendicité est devenue une aubaine pour beaucoup de personnes que le désespoir a fini par gagner. Ainsi, le Sénégal à l’instar des autres pays subsahariens, n’a pas pu échapper à la crise multidimensionnelle qui touche les pays endéveloppement. En effet, ces phénomènes de crises additionnées à la démographie galopante font que la pauvreté a atteint un seuil inquiétant.
L’un des résultats de cette pauvreté est la mendicité qui est devenue un phénomène récurrent.
Elle est devenue le quotidien des enfants pour satisfaire leurs propres besoins fondamentaux mais aussi ceux de la famille des marabouts qui s’adonnent à la mendicité. A l’origine, les talibés demandaient de l’aumône le matin et le soir.
Les fruits de cette quête servaient à préparer le déjeuner de la mi-journée et le dîner de la famille du marabout.
Mais aujourd’hui, la mendicité est devenue une exigence car ellesert à satisfaire les besoins financiers du marabout. Ainsi, on dit que les enfants talibés doivent chaque jour rapporter au marabout un quota en argent qui leur est fixé par lui-même. Cette nouvelle vision de la mendicité dénature l’acte. C’est ainsi que de petites voix nous interpellent tous les matins, pour nous demander timidement la charité, et très souvent nous faisons la sourde oreille. Ils courent dans tous les sens, ces petits enfants, en quête de nourriture ou de petites pièces, ils reçoivent parfois des choses très bizarres, bougies, noix de cola, etc.
Avec leurs guenilles, le vent glacial du matin leur fouette la peau. On se retourne rarement pour jeter un regard attendrissant à ces petits. Et Dieu seul sait, les aumônes que l’on donne à ces enfants ne sont pas toujours signe de piété ^ni de pitié pour ces petits. Il arrive que des hommes essayent de résoudre leurs propresproblèmes par le biais de l’aumône. A ces enfants, c’est nous qui leur devons le bien-être, et c’est ainsi que la grâce de Dieu sera en nous.
C’est dans une optique de lutte contre le « détournement » de lapratique traditionnelle de la mendicité que depuis mai 2005, la loi interdisant la mendicité a été votée. Déjà, dès 1896, l’autorité coloniale avait tenté de règlementer la pratique de la mendicité en l’interdisant dans les maisons et dans les rues. Et elle proposait comme solution, d’imposer des contributions mensuelles en monnaie et/ou en nature aux familles pour prendre en charge les talibés.
Aujourd’hui, au Sénégal, selon certains organismes, les mendiants sont entre 6000 et 10000 à arpenter les artères des grandes villes chaque matin. Les talibés représenteraient 15 à 20% de ces mendiants. C’est pourquoi une étude sérieuse permettant de dénombrer de façon exacte les talibés est nécessaire pourleur venir en aide.
Au passage, il est indispensable de lever tout équivoque concernant les talibés et les enfants de la rue. Il faut savoir que tout enfant habillé en haillon, pot à la main, pieds nus, n’est pas un talibé.
Parmi ces enfants mendiants, arpentant les rues des villes tous les jours et à n’importe quelle heure de la journée, il y a les enfants de la rue. Ils n’ontrien avoir avec les talibés.
En effet, la mendicité est devenue un prétexte pour certaines couches sociales, surtout les plus défavorisées, pour « gagner » leur vie. Ainsi, elle est actuellement un phénomène répandu. De par son ampleur, elle est maintenant incontrôlée.
C’est ainsi que certains maîtres coraniques abusent de leurs talibés. Ils ont un comportement peu scrupuleux envers ces enfants. Ainsi, s’il arrive qu’au soir, au moment de rentrer, le talibé n’a pas amassé la somme requise, il sera victime de menaces ou de châtiment. De ce fait, l’enfant, en voulant éviter de se faire avoir, préfère bouder le daara par peur et se verser dans la délinquance.
Malgré cela, certaines personnes ont pourtant l’intime conviction qu’obliger ces enfants à trouver leur propre pitance constitue la meilleure école d’humilité et d’aguerrissement pour se préparer à une vie future (17).
C’est au terme de cette vision dramatique de la vie de l’enfant-talibé que nous nous sommes posés la question de savoir « quel peut-être l’état de santé bucco-dentaire de cet enfant vulnérable ?

Selon les tranches d’âge

La répartition des malocclusions selon les tranches d’âge donne les résultats suivants :
• 37,2% des talibés à occlusion normale ont entre 2 et 6 ans, 65,8% au sein de cette population sont indemnes ;
• 38,8% des talibés à occlusion normale ont entre 7 et 12 ans, 34,5%au sein de cette population sont indemnes ;
• 24,0% des talibés à occlusion normale ont entre 13 et 24 ans, 41,3 % au sein de cette population sont indemnes ;
• 26,6% des talibés ayant une malocclusion légèreont entre 2 à 6 ans contre 53,8% chez les enfants de 7 à 12 ans et 26,2% chez les plus âgés. Nous signalons aussi que 30,1% des talibés de 2 à 6 ans ont une malocclusion légère, 41,4% des enfants de 7 à 12 ans sont consernés et 37,3% des talibés de 13 à 24 ans ;
• 5,6% des talibés ayant une malocclusion modérée à grave ont entre 2 à 6 ans contre 64,8% chez les enfants de 7 à 12 ans et 29,6% chez les plus âgés.
• Nous constatons aussi que 4,1% des talibés de 2 à 6 ans ont une malocclusion légère, 24,1% des enfants de 7 à 12 ans sont consernés et 21,3% des talibés de 13 à 24 ans.

COMMENTAIRES- DISCUSSION

ETUDE DE L’ECHANTILLON

Au cours de notre étude, 293 enfants-talibés ont été examinés. La très grande est composée de garçon. Ce contraste reflète effectivement la répartition de la population des talibés à travers le Sénégal (56). Cette supériorité numérique des garçons sur les filles s’explique par le fait que les daaras; depuis leur implantation, ont su garder leur caractère traditionnel qui veut que le garçon seul est talibé.
En effet, tout au début de leurcréation, seul les garçons y étaient admis. C’est un fait qui reste jusqu’à nos jours très considéré. Nous signalons que les filles ne sont pas en général dans l’école coranique traditionnelle. Les talibés filles ne sont quedans les villes, elles ne sont pas internes et ne demandent pas l’aumône. Elles n’incarnent pas le talibé au vrai sens du mot. Pour ces raisons nous ne tenons pas compte du sexedans notre étude d’autant qu’iln’ y a pas de différence entre filles et garçons dans les autres paramètres sanitaires étudiés.
Mais cette tendance commence à s’inverser avec l’envoi des filles dans les daaras. Ce qui entre en parfaite adéquation avec la politique d’alphabétisation et de scolarisation des filles.
Notre enquête s’est déroulée à trois niveaux d’urbanisations : urbain, péri-urbain et rural.
L’âge de notre échantillon a un éventail plus ou moins large, variant entre 2 et 24 ans.
La tranche d’âge de 2 à 6 ans est considérée comme des non talibés car ne pouvant pas encore subir les vraies difficultés de la vie du talibé.Néanmoins, c’est un âge intéressant car à 6 ans l’enfant à toutes ses dents temporaires en bouche.
La fourchette de 7 à 12 ans constitue l’âge du vrai talibé. En effet, à cet âge, l’enfant vit sa véritable condition de talibé. Il faut noter aussi que cette tranche d’âge est très importante car ellecorrespond à la transition entre denture mixte et denture permanente.
Aussi, est-il choisi partout dans le monde pour la surveillance des caries à des fins de comparaison et de prévention (44).
La distribution de l’échantillon selon l’age montre que les enfants de 7 à 12 ans sont les plus nombreux 49% puis viennent les talibés de 13 ans et plus 26 % et 25 % pour ceux de 2 à 6 ans. Il faut aussi souligner que les talibés de plus de 13 ans ne sont plus considérés comme de vrai talibés.
Ils sont déjà des hommes et sont le plus souvent en fin de cycle ou même certains se sont mariés.
En plus ce sont eux qui assurent l’enseignement aux plus petits.
La répartition des talibés selon le niveau d’urbanisation donne : 40,6% aussi bien en zone urbaine qu’en zone péri-urbaine et 18,8% en zone rurale. Ceci confirme la forte tendance d’implantation des daaras dans les centres urbains. C’est la nouvelle donne des daaras, car traditionnellement les daaras étaient en zone rurale c’est-à-dire loin des tumultes citadines.

ETUDE DE LA CARIE

LA PREVALENCE

Dans la définition des critères de sévérité d’après les niveaux d’atteinte carieuse par l’OMS, la prévalence est modérée si elle est située dans l’intervalle 2,7<CAO<4,4.
Notre étude révèle que la prévalence de la carie sur un effectif de 293 enfants-talibés est de 51,9 %.
Cette prévalence est élevée au seindes talibés certes, mais ces résultats sont superposables à ceux des études menées par Sembène et Kane en 1988 – 1994 (47) et qui donnaient respectivement 52,1 % et 52,7 %.
L’étude de Fall A. en 2002 sur un échantillon de1010 élèves avait montré une prévalence de 68,3% dans la région de Thiès (18).
En outre, les études de M. LO (32) concernant les écoles primaires publiques dans la région de Dakar ont donné une prévalence de 82,09%.
Ceci est en contradiction avec ce qu’on pourrait penser, c’est à dire que les talibés devraient avoir un fort taux de prévalence. Malgré cela nosrésultats sont inquiétants car un talibé sur deux est concerné donc, la carie est encore un problème de santé publique chez les talibés.
Cependant, cela ne doit pas nous faire dormir sur nos lauriers car cette situation peut s’expliquer par le fait que les talibés ontune alimentation saine.
Encore si nous faisons le rapprochement avec les résultats deMbengue A.W. de 34,1% (36) réalisés sur les enfants du département de Tivaouane, où les talibés sont très nombreux, nous constatons que la carie est en netteprogression dans cette population.
En outre, nous avons remarqué qu’il existe une grande différence de prévalence selon le niveau d’urbanisation avec : 27,3 % en milieu rural 52,9 % en milieu péri-urbain et 62,2 % en milieu urbain.
Ceci conforte notre opinion selon laquelle enzone rurale l’alimentation des talibés reste traditionnelle et saine alors qu’en zone urbaine, ils subissent l’influence de l’alimentation artificielle riche en hydrates decarbone telles que les pâtisseries et autres sucreries. Cela confirme la règle que la carie est une maladie de la modernisation et de la richesse.

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE 
GENERALITES SUR LES DIFFERENTES MALADIES BUCCO- DENTAIRES DE L’ENFANT
I. 1 LA CARIE DENTAIRE
I. 1-1 DEFINITION
I. 1-2 ETIOLOGIE
I. 1-3 CLASSIFICATION
I. 1-3-1 LOCALISATION
I. 1-3-2FORMES CLINIQUES
I. 1-4 EPIDEMIOLOGIE
I. 2 LES MALADIES PARODONTALES
I. 2-1 ETIOLOGIE
I. 2-1-1 FACTEURS LOCAUX
I. 2-1-2 FACTEURS GENERAUX
I. 2-2 FORMES CLINIQUES DES PARODONTOPATHIES
I. 2-2-1 PARODONTITES JUVENILES
I. 2-2-2 PARODONTITES A PROGRESION RAPIDE
I. 2-2-3 PARODONTITES ASSOCIEES AUX MALADIES SYSTEMIQUES
I. 2-2-4 PARODONTITES ASSOCIEES AUX VIH
I. 2-2-5 PARODONTITES PREPUBERTAIRES
I. 2-3 EPIDEMIOLOGIE DES MALADIES PARODONTALES
I. 3 LA FLUOROSE
I. 3-1 DEFINITION
I. 3-2 HISTORIQUE
I. 4 LES LESIONS DENTAIRES NON CARIEUSES
I. 4-1 DEFINITION DES LESIONS CERVICALES NON CARIEUSES
I. 4-2 LES DIFFERENTES FORMES CLINIQUES
I. 4-3 ETIOPATHOGENIE
I. 4-3-1 EROSION
I. 4-3-2 ABRASION
I. 4-3-3 ABFRACTION
I. 5- LES MALOCCLUSIONS DENTAIRES
I. 5-1 LES ANOMALIES ORTHODONTIQUES
I. 5-1-1 MALPOSITIONS
I. 5-1-2 MALOCCLUSIONS
I. 5-2 ANOMALIES DENTAIRES
I. 5-2-1 ANOMALIES DE NOMBRE
I. 5-2-2 ANOMALIES DE FORME
I. 5-1-3 ANOMALIES DE VOLUME
I. 5-1-4 ANOMALIES DE STRUCTURE
II. SOCIOLOGIE DE L’ENFANT-TALIBE
II. 1 HISTORIQUE DES DAARAS
II. 2 LE MAITRE CORANIQUE
II. 3 LE TALIBE
II. 3-1 LES RELATIONS DU TALIBE
II. 3-2 LA MENDICITE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE L’ETAT DE SANTE BUCCO-DENTAIRE DE L’ENFANT TALIBE
I. OBJECTIFS DEL’ENQUETE
I. 1 OBJECTIF GENERAL
I. 2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
II. MATERIELS ET METHODES
II. 1 CADRE D’ETUDE
II. 2 MATERIELS D’ETUDE
II. 2-1 POPULATION D’ETUDE
II. 2-2 MATERIEL TECHNIQUE
II. 2-2-1 MATERIEL D’EXAMEN
II. 2-2-2 FICHE D’ENQUETE
II. 3 METHODE D’ETUDE
II. 3-1 COMPOSITION DE L’EQUIPE
II. 3-2 DEROULEMENT DE L’ENQUETE
II. 4 VARIABLE D’ETUDE
II. 4-1 LA CARIE DENTAIRE
II. 4-2 LES PARODONTOPATHIES
II. 4-3 L’HYGIENE BUUCO-DENTAIRE
II. 4-4 L’OCCLUSION
II. 4-5 LA FLUOROSE DENTAIRE
II. 4-6 RESULTAT DE L’ENQUÊTE EPIDEMIOLOGIQUE
II. 4-6-1 REPARTITON DE L’ECHANTILLON
II. 4-6-1-1 SELON LES TRANCHES D’AGE
II. 4-6-1-2 SELON L’ETHNIE
II. 4-6-1-3 SELON LE NIVEAU D’URBANISATION
II. 4-6-2 ETAT DENTAIRE
II. 4-6-2-1 PREVALENCE DE LA CARIE
II. 4-6-2-2 PREVALENCE SELON LE NIVEAU D’URBANISATION
II. 4-6-3 L’INDICE C A O
II. 4-6-3-1 LE CAO MOYEN
II. 4-6-3-2 SELON LE NIVEAU D’URBANISATION
II. 4-6-3-3 DISTRIBUTION DU CAO
II.4-6-3-4 DISTRIBUTION DES CARIES DANS L’ECHANTILLON
II.4-6-3-5 SELON LES TRANCHES D’AGE
II.4-6-3-6 SELON LE NIVEAU D’URBANISATION
II. 4-6-4 ETUDE DU CPITN
II.4-6-4-1 DISTRIBUTION DANS L’ECHANTILLON
II.4-6-6-2 SELON LES TRANCHES D’AGE
II. 4-6-5 ETUDE DES MALOCCUSIONS
II.4-6-5-1 DISTRIBUTION DANS L’ECHANTILLON
II.4-6-5-2 SELON LES TRANCHES D’AGE
II. 4-6-6 ETUDE DE LA FLUOROSE
II.4-6-6-1 DISTRIBUTION DANS L’ECHANTILLON
II.4-6-6-2 SELON LES TRANCHESD’AGE
II. 4-6-7 ETUDE DU NIVEAU PREVENTO-CONSCIENCE BUCCO-DENTARE55
II.4-6-7-1 UTILISATION ET METHODE DE BROSSAGE
II.4-6-7-1-1 DANS L’ECHANTILLON
II.4-6-7-1-2 SELON LE NIVEAU D’URBANISATION
II.4-6-7-2 UTILISATION DU CURE-DENT
III. COMMENTAIRES- DISCUSSION
III. 1 ETUDE DE L’ECHANTILLON
III. 2 ETUDE DE LA CARIE
III. 2.1 LA PREVALENCE
III. 2.2 LE CAO
III. 3 LES PARODONTOPATHIES
III. 4 LES MALOCCLUSIONS
III. 5 LA FLUOROSE
IV. RECOMMENDATION
IV. 1 PROMOTION DE L’EDUCATION POUR LA SANTE
IV. 2 PROGRAMME DE PREVENTION
IV. 3 LIBRE SERVICE AUX TALIBES
V. CONCLUSION

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