Etude De L’erosion Et Ses Impacts Le Long De La Faleme

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Cadre physique

La commune bénéficie d’une position géographique privilégiée, à l’extrême orientale du Sénégal et l’ouverture de ce dernier vers Mali . Elle bénéfici eégalement cadre physique favorable (climat, forêt, sols,).

Relief et géologie

Le relief de la commune comme à l’instar de toute la région est constitué de buttes et de petits massifs de plateau qui se dressent au dessus de terrains plats. . Il est caractérisé par deux types de modelés, correspondant aux formations géologiques du socle ancien et du Continental Terminal. Le socle ancien, qui comporte les reliques des montagnes du Fouta Djallon, se caractérise par des altitudes de 250 à 540 m, constituées principalement par les Monts Bassaris et les collines du Boundou. Le Continental Terminal est marqué par une pénéplaine, entrecoupée par des dépressions ou vallées alluviales appartenant au système du bassin fluvial de la Falémé (P. Michel 1967)
Le socle précambrien affleure dans le sud-est de la région sous forme de séries métamorphiques plissées (quartzite~, arkoses, schistes, micaschites, gneiss) et de massifs granitiques syncinématiques (Saraya et sud-est de Kidira) ou pos-tectoniques birrimiens (nord de Kédougou). Ce socle est recouvert en discordance par des couches primaires formant une bande nord-sud entre Kidira et la Gambie
– grès et quartzites de l’infracambrien, constituant le rebord septentrional du Fouta-Djalon,
– cambrien composé d’un complexe volcanique et de conglomérats surmontés de couches sédimentaires terminées par des grès argileux rouges du cambrien supérieur, ordovicien : grès blancs en discordance sur le cambrien,
– silurien schisteux affleurant à l’ouest de la bande nord-sud des séries cambriennes et ordoviciennes. (Trochain, 1940 et Rochette, 1974).
 Au sud du village de Sénédébou (N : 14°21’24’’ et W : 12°14’48’’) en 1974 l’eau était à moins de 100m du village et actuellement elle a reculé de plus de 200 m. Toutes les buttes le séparant du village étaient submergées. Ces buttes sont recouvertes de grés argileux qui descendent par gravité vers le lit du fleuve. Elles ne sont cuirassées qu’au sud du village. La présence de l’argile en surface est à l’origine du modèle gilgaî.
La berge couverte de bande de grés et de pélite contemporains du bassin du Médina Kouta.
La berge est sous forme de cuesta dont le lit du fleuve constitue la dépression, le front rectiligne sous forme de glacis. Le long du glacis affleurent les bandes de grés et de pélites.
Ordre :
 Transgression marine
 Formation de bandes de grès et de pélites (en bandes concordantes)
 Régression marine
 Soulèvement
 Erosion par creusement du CT
 Affleurement des grès et pélites
 Démentiellement par thermoclastie

Les conditions climatiques

Les facteurs généraux

Sous l’effet du déplacement annuel du F.I.T.qui sépare l’air sec véhiculé par les vents du secteur Nord-est de l’air humide par le vent du sud –ouest, et de l’anticyclone des Açores, la région est soumise aux types de vents que sont les alizés maritimes de secteur nord, les alizés continentaux de direction nord – est, l’harmattan du secteur Est avec de l’air chaud et sec et la mousson avec de l’air chaud et humide. Entre janvier et juin la vitesse des vents observée à Kidira est supérieure à 2m/s en 2012 et juillet à décembre la vitesse des vents est inférieure à 2m
 L’harmattan : c’est un vent chaud et sec qui soufle dans la parties Est et Nord-Est de la commune. Il exerce beaucoups d’influence sur la dégradation des ressources et des écosystémes. Connu également sous le nom d’alizé continentale, l’harmattan est en provenance de l’anticyclone saharo-libyen et caractérisé par de fortes températures et des poussières. Il balaie la région entre le de mars à juin.
 L’alizé maritime : issu de l’anticyclone des Açores de l’Atlantique nord, l’alizé maritime est caractérisé par des vents fraîches et humides. Il adoucit les températures mais n’engendre pas des précipitations. L’alizé maritime soufle dans partie nord de la région.
 La mousson : caractérisée des vents chauds et humides la mousson est originaire de l’anticyclone Saint Hélène dans l’atlentique sud. Il favorise la saturation de l’atmosphère en vapeur d’eau . la mousson soufle entre le mois de juin et octobre, il est résposable de la pluviométrie de la commune.

Les éléments du climat

Le climat de Kidira comme dans la plupart de l’extrême orient du pays est du type soudano-sahélien caractérisé par de nombreux facteurs qui sont principalement la température de l’air, la lame d’eau précipitée, la durée d’insolation, l’évaporation, la direction et la vitesse du vent. Ces facteurs a conféré la commune un climat de type soudano-sahélien avec une saison sèche plus longue (octobre-mai) et une saison des pluies très courte (juin septembre). Les températures avoisinent les 46°C à l’ombre entraînant une forte mobilité de la population. Le relief se compose de nombreuses collines et ravins rendant ainsi le terrain accidenté et difficile surtout pendant l’hivernage.

Les vents

Le régime éolien de la commune est l’image de celui de la région. Avec une absence de données éoliennes au département nous travaillons sur les données de la région de Tambacounda.

Les eaux souterraines

Elles sont constituées par les nappes peu profondes ou phréatiques et les nappes profondes du maastrichtien. Elles sont exploitées par les forages, les puits traditionnels et les puits hydrauliques. Celles- ci sont localisées dans les formations hydrogéologiques du Continental Terminal (miopliocène) et du socle ancien. Le continental terminal qui couvre 48% du territoire régional renferme l’essentiel des ressources en eau souterraine (PLD de Tambacounda 2012).
– la nappe maestrichtienne accessible à travers les forages à la profondeur variant entre 100 et 300m
– la nappe phréatique dont la profondeur varie entre 30 et 50m facilite l’alimentation des puits,

Les eaux de surface

Elles sont constituées par la Falémé, des mares et marigots. La Falémé draine la Commune sur sa partie est. Quant aux marres et marigots, leur durée de rétention d’eau ne dépasse pas cinq mois après la fin de l’hivernage. Ces eaux de surface, très précaires sont utilisées pour les besoins domestiques, mais aussi pour l’abreuvement du bétail. De petits barrages ont été construits sur certaines mares dans le but de retenir le maximum d’eau le plus longtemps possible.
 La Falémé, un affluent du fleuve Sénégal, qui est source de vie pour la population.
Elle est alimentée quasiment par les eaux pluviales et dure pour une période de six mois après l’hivernage. La Falémé approvisionne plusieurs localités en eau et permet également aux riverains d’effectuer leurs activités comme l’agriculture, l’élevage et la pêche durant la période de décrue. Elle facilite également par voie fluviale, le transport des personnes et des biens d’une localité à une autre pendant la saison des pluies où les pistes sont quasiment impraticables. Cependant dès le mois de mars d’une manière générale, la Falémé connait des difficultés à conserver son potentiel hydraulique. Elle se vide de son contenu pour ensuite se déverser totalement au fleuve Sénégal.
Le régime du fleuve est sensiblement identique à celui du fleuve Sénégal. Le fleuve se caractérise de type torrentiel et son lit est plus enrichi par les rochers que par le sable, ce qui rend difficile la navigation surtout en amont de Sénoudébou à 8Km de Kidira. Il faut noter également que la Falémé dépourvue d’ouvrage de retenus d’eau rend son régime fortement tributaire des fluctuations pluviométriques.

Cadre humain

Dans la commune de Kidira le peuplement est l’objet d’un véritable mélange de groupes ethniques avec une traditionnelle organisation sociale dominante, classifié en catégories d’hommes libres, d’hommes captifs et d’hommes de caste. L’environnement social se caractérise par la domination d’un modèle socioculturel, malgré la prédominance du groupe ethnique pular. Nous notons également une faible proportion de mariages interethniques et des villages qui abritent des groupes ethniques différents. Le système social se repose sur les de parenté et des réseaux d’alliance matrimoniale tissée au niveau des villages et dans le cadre ethnique.
La réalité du système social s’exprime aussi à travers la famille qui du reste est encore étendue. La famille partage la résidence, les terres et le « Joom Galé » c’est-a-dire chef de famille exerce une autorité sur chaque membre de la famille te une influence sur les décisions concernant la vie de celle-ci. Dans ce milieu la concession est conçue comme une unité sociale qui regroupe un ensemble de familles élémentaires dont les chefs sont unis entre eux par des liens parentaux.

L’organisation sociale

Le peuplement de la région est formé d’une véritable mosaïque de groupes ethniques dont l’organisation sociale la plus répandue est de type traditionnel, hiérarchisé en catégories d’hommes libres, hommes captifs, d’hommes castes. Malgré la prédominance numérique des groupes ethniques Pulaar et Bambar, l’environnement social se caractérise par l’inexistence d’un modèle socioculturel dominant. A cela s’ajoute la faible proportion de mariages inter ethniques et de villages qui abritent des populations d’ethnies différentes à part les pôles urbains. La base du système social repose sur les liens de parenté et les réseaux d’alliance matrimoniale tissés au niveau des villages et dans le cadre ethnique. Dés lors, le village constitue le cadre de vie communautaire autour duquel s’organisent les populations et le développement collectif. La réalité du système social s’exprime aussi à travers la famille qui, du reste est encore étendue. La famille partage la résidence, les terres et la cuisine et le chef de famille exerce une influence sur les décisions concernant la vie du groupe. La concession est considérée comme unité sociale et résidence patrilocale qui rassemble des familles élémentaires dont les chefs sont unis entre eux par des liens de parenté. Le trait caractéristique du système social est l’existence dans tous les villages et sans distinction ethnique, d’association de travail selon le sexe et le groupe d’âge. A la tête nous avons les nobles parmi eux le chef de village, les marabouts ensuite les esclaves puis arrivent les autres corps de métiers (forgerons bijoutiers…)
Les Soninkés sont le plus souvent de grands migrants. Leur contribution au développement de l’économie de la commune est négligeable du fait de leur nombre restreint. Leur arrivée dans le milieu remonte des années 1960.Les Bambaras, originaires du Mali et de nationalité sénégalaise ceux sont installés aussi vers les années 1960.
Sur le plan du régime foncier, nous notons une coexistence du régime traditionnel et du régime moderne, issu de la loi sur le Domaine National. Le régime traditionnel qui est le plus répandu, règle le régime des terres au niveau villageois, familial ou individuel. Dans la localité de Kidira le partage des terres se fait conformément à la loi sur le domaine National. Tandis que dans les autres villages, il s’agit du chef de village qui se charge de l’effectation des terres aux habitants. Le régime des villages est communautaire et la communauté villageoise exerce son droit collectif placé sous l’autorité du chef de village. C’est sur les terres appropriées appartenant aux villages que les familles marquent leurs droits d’usage par le défrichement et l’occupation. La gestion des terres défrichées en commun est généralement assurée par le chef de concession qui procède à la répartition de celles-ci et à la réaffectation en cas de décès d’un exploitant chef de ménage. L’abondance des terres de défrichement fait que les communautés locales pratiquent la culture itinérante. La loi sur le domaine national connaît une faible application dans la commune. C’est dire que la tradition pèse encore de son poids sur la gestion des terres. L’esprit communautaire qui caractérise le système social peut constituer un support pour le développement. Cependant, la réalité sociologique, liée à la résistance au changement des structures sociales et au faible niveau d’instruction et technique des populations, est un facteur dont il faut tenir compte dans la conception des programmes de développement local de la commune.

Historique du peuplement

Clan de pêcheurs (Thioubalo) venu du Fouta Toro au Nord remontant la Falémé (petit fleuve en soninké) à la recherche de poissons fit leur campement au lieu qui deviendra plus tard Kidira. Quand de nombreuses familles dont les Diallo de Malick Haba Diallo quittèrent Fissa à la recherche d’une habitation non loin d’un cours d’eau, elles descendirent à célingue, un peu au nord de Kidira. Puis ce beau plateau des Baobabs leur fut révélé par leurs fétiches comme la zone d’habitation recherchée, juste au dessus des campements des pêcheurs, en face du village de Gourel Waly soumaré ou Diboly Mali, défriché avec l’aide des habitants de Diboly Sénégal. Compte tenue de leur situation instable due à une quête permanente de poissons, ces Thioulbhé trouvés jouissant d’une grande considération des nouveaux venus, demandèrent au clan des Diallo d’assurer à cette communauté qui commença a se former, la chefferie et l’Imamat. Ainsi l’abondance des baobabs devait donner le nom du village. Il incita leurs voisins soninkés à désigner le village par ‘‘lieu des baobabs’’ (kiide en soninké). C’est ce terme kiide qui deviendra ‘’kidira’’ à l’arrivée des blancs. La dimension sous-régionale du Dakar-Niger a également permis l’arrivée de plusieurs communautés venant du Mali et du Burkina Faso. Mais aussi tant d’autres qui viennent de l’intérieur du pays dont les Saloum-Saloum, Baol-Baol venus développer leurs activités grâce à la position économique stratégique de la ville.
La position frontalière de la Commune de Kidira explique nettement l’histoire de son peuplement. L’ethnie majoritaire de la localité est les Haalpulars connus pour leur attachement aux animaux qui sont à la recherche permanente de l’eau se sont installés aux abords de la Falémé il ya plus de deux siècles. Les Haalpulars sont les premiers habitants du milieu et représentent plus de 42% de population de la commune. Nous trouvons à la tête de chaque famille un « Joom Galé » c’est-a-dire le chef de famille. En effet cette ethnie est l’objet d’une société fortement hiérarchisée et caractérisée par de différentes classes sociales.

Les données démographiques

 L’évolution démographique
L’étude de la démographie de la commune montre une augmentation progressive ces dix dernières années. Les 9 quartiers de la commune couvrent 672 ménages regroupés dans 488 concessions. Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2002 la population est estimée 6064 habitants. Cette population est passée de 6064 à 7369 personnes en 2011, soit une évolution de 1305 individus. En 2012 le RGPH estime la population à 10065 habitants ce qui montre l’augmentation fulgurante de la population kidiroise.
 La structure démographique
La composition démographique de Kidira laisse voire une emprise progressive du genre masculin sur la population féminine. La population masculine représente 55,2 % soit 5557 individus selon le RGPH de 2012, et les femmes représentent 44,8 % soit 4508 habitants. Cette supériorité du sexe masculin est plus légère en 2002 qu’ils représentaient 50,2% de la population alors que les femmes constituaient 49,8%. De ce fait la population est relativement jeune.
 Répartition ethnique
L’étude de la composition ethnique montre que population est principalement dominé par quatre ethnies à savoir ; les Peuls, les Soninkés, les Bambaras et les Maures. Cependant les peuls constituent l’ethnie la plus importante et couvrent 42% des habitants de la commue.
Les Soninkés représentent les 10% de populations. Leur contribution au développement de l’économie de la commune est négligeable du fait de leur nombre restreint.
Les Bambaras, représentent 24% de la population et s’activent principalement dans le secteur commercial et la pêche. Les Maures sont 18% de la population et les wolof 4%. La répartition ethnique dépend également de l’espace géographique : les peuls sont présents dans tous les quartiers, les Bambara au quartier Pont et les Maures aux abattoirs.

Cadre économique

L’agriculture

Le secteur agricole est parmi les plus importants de l’économie da la commune. L’agriculture de la commune est basée principalement sur la pluviométrie. Du fait de son appartenance à la zone climatique soudano-sahélienne avec une variation pluviométrique entre 700 et 1000mm/an et répartition inégale, l’agriculture est essentiellement orientée vers culture vivrière ou la consommation familiale. Les principaux types de cultures sont : l’arachide (arachis hypogaea), le mil (pennisetum glaucum), le sorgho (sorghum bicolor), le maïs (zea mays) et le niébé (vegna sinensis). Dans ce milieu où le sol est caractérisé de type sableux et sablo-argileux, la culture de l’agriculture offre des rendements très importants. Cependant hormis les cultures pluviales allant de Juin à Octobre, le milieu est favorable également aux cultures hors saisons. Ces types de culture sont pratiqués sur les berges du fleuve Falémé en période de basses eaux de Novembre à Mai. La superficie totale cultivée est estimée à 4170 ha.
 Le mil et ses variétés
Ils sont à la base de l’alimentation des populations de la commune. Ces variétés de céréales sont à la base de la quasi-totalité des repas du matin et du soir. Les récoltes et leur bonne répartition sont en fonction des précipitations annuelles. Pennisetum glaucum et sorghum bicolor sont cultivables sur l’ensemble terres da le commune, du fait de leur besoin limité en eau. Il est cultivable sur des terres non inondées « le diéri » et par conséquent cultivé pendant l’hivernage. Par contre sorghum bicolor est pratiqué en deux types de cultures : l’une est pratiquée comme le petit mil sur des parcelles non inondés et l’autre sur les zones de bases des bords de la Falémé après le retrait progressif des eaux. Pennisetum glaucum occupe plus de 820 ha des surfaces cultivées avec des rendements annuels de 724,5 tonnes. Alors que Sorghum bicolor représente une superficie de 550 ha avec une production annuelle de 480 tonnes.
 Le maïs (zea mays)
Le zea mays a toujours occupé des surface moins vastes que les autres variétés de céréales comme le mil et le sorgho, bien qu’apprécié pour ses qualités nutritionnelles. Elle est une culture qui demande beaucoup une exigence en eau et en matière organique, et les rendements seront faibles dans un milieu où les conditions de pluviométrie sont instables. Elle se pratique le plus souvent dans les parcelles environnants des villages sur les quelles sont habituellement versées des ordures. La culture du zea mays occupe une supérficie de 1000 ha avec des rendements annuels à l’ordre de 800 tonnes.
La pluviométrie de la région est assez satisfaisante pour une bonne production du maïs qui demande beaucoup d’eau. Par contre la culture du maïs exige une répartition des pluies. Elle est également sensible aux arrêts momentanés des précipitations or ceci semble être une des caractéristiques principales du climat de notre milieu d’étude.

La pêche

La pêche est une activité généralement saisonnière à cause de l’instabilité de la Falémé. Elle est traditionnelle et peu développée dans ce milieu et perd son rythme de plus en plus avec l’installation de la saison sèche. Cette activité peu lucrative est pratiquée par les « bosso » du quartier traditionnel du Pont avec un matériel composé de filets pirogues et hameçons. La Falémé offre une diversité de produits halieutiques à l’exemple des silures, dorades et sardinelles. Les pécheurs enquêtés ont due mal a estimer la production par jour du fait de la variation du poids capturé par jour et cela varie entre 6 et 10 kg par sortie. 80% de la production est essentiellement destinés à la vente sur les marchés locaux et seul les 20% sont pour la consommation familiale.
 Les difficultés liées à la pêche
Cependant cette pêche traditionnelle connait des difficultés liées à un manque d’installation frigorifique, d’équipements mais aussi de vieillesse du site. Le tarissement rapide de la Falémé constitue également un obstacle principal de la pêche dans certains endroits de la commune.

L’exploitation forestière

La commune de Kidira bénéficie d’un cadre physique très favorable offrant une diversité d’espèces végétales et fauniques pouvant représenter un moteur pour des activités d’exploitation forestières et le développement du tourisme. L’exploitation forestière est une activité importante du fait de la disponibilité d’une végétation et d’une faune encore très riche. Les principales activités de la population dans ce domaine demeurent le ramassage du bois mort, la pharmacopée et l’apiculture. La diversité de la formation végétale donnant la possibilité d’exploiter du bois mort, de la gomme, du pain de singe, du bois de venn (erinaceus) et du dimb, etc. L’exploitation forestière concerne principalement les combustibles ligneux (charbon de bois et bois de chauffe), le bois d’oeuvre, le bois de service et les produits de cueillette. La foresterie joue un rôle essentiel dans le développement de la commune notamment à travers les ressources issues de l’exploitation et de différentes taxes liées aux activités forestières.
 Les contraintes liées à l’exploitation forestière
Les contraintes identifiées dans ce sous secteur s’articulent autour des points suivants :
– l’exploitation abusive et incontrôlée des ressources forestières ;
– les feux de brousse, l’extension des défrichements, la sécheresse ;
– le manque de personnel d’encadrement et de moyens logistiques ;
– le non respect des mesures d’accompagnement et des conditions de coupe.

Le commerce et l’artisanat

Le commerce

La Commune doit son économie en grande partie au commerce et sur les nombreuses activités parallèles générées par la séquelle de la frontière. Il est devenu l’une des plus importantes sources de production de richesse de la commune. Il occupe un majeur partie da la population soit 24%. L’expansion de cette activité est favorisée par le statut de commune transitaire et de la situation frontalière de la ville de Kidira. Le commerce est diversifié par une gamme très variée de marchandises. Ils existent des boutiques spécialisées dans l’alimentation générale, la quincaillerie générale, le prêt à porter etc. Ils font le commerce en gros, demi-gros et détaillé sur les denrées les de première nécessité, du matériel de construction, des produits manufacturés, du textile etc. Commerce est de plus en plus investie par les « baol-baol » à 27% qui aujourd’hui une forte emprise sur les commerçants originaires de la localité.
Les boutiques d’alimentation générale occupent une place prépondérante dans le secteur du commerce soit 52% du fait de l’attractivité de la commune.
Le commerce intéresse également les produits artisanaux de la ville où venant du Mali, ainsi que les produits forestiers et fruitiers. Ainsi donc nous avons le commerce formel ou réglementaire et le commerce informel.

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Table des matières

Synthèse Bibliographique
Problématique
Méthodologie
Première Partie : Présentation Du Milieu Physique
Chapitre  : Cadre physique
Chapitre  : Cadre humain
Chapitre  : cadre économique
Deuxieme Partie : Etude De L’erosion Et Ses Impacts Le Long De La Faleme
Chapitre  : Les facteurs de l’érosion
Chapitre  : Les impacts de l’érosion
TROISIEME PARTIE : LES STRATEGIES DE LUTTE ANTIEROSIVE
Chapitre  : Les stratégies traditionnelles mises en place par la population
Chapitre  : Les politiques de lutte antiérosive
Conclusion Générale
Bibliographie

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