Etude de l’éfficacité thérapeutique de differents antibiotiques utilisés dans les infections respiratoires basses

Les dernières années ont connu de la part des cliniciens et des chercheurs, un regain d’intérêt pour l’utilisation des macrolides dans le traitement des infections du tractus respiratoire. Cette résurgence suit une période au cours de laquelle les bêtalactamines ont été principalement utilisées pour traiter ces infections fréquentes. Dans les infections sévères et surtout chez les patients aux moyens de défense diminués, une antibiothérapie bactéricide et prolongée est nécessaire. Le dosage des antibiotiques dans le sérum ou autres liquides biologiques est parfois nécessaire, à la fois pour vérifier l’efficacité du traitement (taux tissulaire et pulmonaire suffisants) et pour prévenir les effets toxiques dus à l’accumulation du produit. Le plus souvent, ces tests sont réalisés lors de la prescription d’antibiotiques pour lesquels la marge entre le taux thérapeutique et le taux toxique est étroite (aminosides) ou bien chez des patients insuffisants rénaux pour lesquels on risque une accumulation d’un antibiotique normalement éliminé par voie rénale.

La condition indispensable pour qu’un antibiotique soit actif in vivo est qu’il parvienne au foyer infectieux à une concentration efficace, cela signifie que cette concentration doit être supérieure à la CMI de la bactérie isolée. C’est pourquoi les effets de cette thérapeutique sont alors contrôlés régulièrement, cliniquement bien sûr, mais aussi au laboratoire : on vérifie in vitro que les concentrations atteintes in vivo, d’une part, sont suffisantes pour être efficaces et d’autre part, sont inférieures aux taux potentiellement toxiques. C’est l’objet de notre recherche, avec le dosage par la méthode microbiologique de diffusion sur gélose, de quelques antibiotiques utilisés en thérapeutique dans les infections respiratoires basses communautaires; et la détermination de leur index ou quotient inhibiteur .

INDICATIONS DU DOSAGE

PREVENTION DE L’INEFFICACITE D’UN TRAITEMENT

Le taux sérique doit être bien supérieur à la CMl du germe en cause. La demivie de l’antibiotique doit être surveillée, dans certains cas:

• L’élimination l’antibiotique peut être rapide par exemple chez les brfIlés.
• D’autres traitements interfèrent parfois antimicrobienne (inactivation des aminosides par l’héparine).

EXPLICATION D’UN ECHEC THERAPEUTIQUE

Cet échec peut être dû à différentes causes:
• administration non faite,
• posologie donnée trop faible,
• malade en diurèse forcée.

PREVENTION D’UNE TOXICITE

Elle est envisagée dans différents cas:
– lors d’un traitement avec des antibiotiques ayant un mauvaIS index thérapeutique tels les aminosides, la vancomycine, le chloramphénicol dont les concentrations efficaces sont proches des concentrations toxiques.
– lors d’un traitement chez des sujets à risques: le plus fréquent est l’insuffisant rénal, mais il faut aussi citer le prématuré et l’insuffisant hépatique. Le dosage d’antibiotiques pennet aussi d’éviter les concentrations toxiques et de déterminer la dose de maintenance.

CAS PARTICULIERS

Les dosages antibiotiques sont très utiles:
– lorsque les antibiotiques sont donnés à la fois par voie locale et par voie générale; il s’ensuit une résorption qui peut entraîner des surdosages, c’est le cas des lavages pleuraux, vésicaux etc;
– lorsque l’antibiothérapie est à surveiller, notamment au cow’s des hémodialyses, des circulations extracorporelles en chirurgie cardiaque et des exsanguino-transfusions.

EPIDEMIOLOGIE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES COMMUNAUTAIRES 

Les infections respiratoires représentent 72% des cas de pathologies infectieuses traités, 26% d’entre elles sont des infections respiratoires basses (TRB) composées de bronchites aiguës de l’adulte sain et de pneumonies.

DEFINITIONS

– La pneumonie est une infection du parenchyme pulmonaire d’évolution aiguë. Elle est dite communautaire si elle est acquise en milieu extrahospitalier ou si à l’hôpital, elle survient au cours des 48 premières heures du séjow·.
– La bronchite aiguë (BA) est une inflammation aiguë des bronches et des bronchioles chez un sujet sain.

EPIDEMIOLOGIE DES PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES

– Les Pneumonies Communautaires (PC) représentent moins de 10% des lRB et restent la principale cause des décès d’origine infectieuse, et la cinquième cause de décès dans les pays développés. Aux Etats-Unis, prés de 4 millions de PC sont recensés chaque année et sont hospitalisés seulement dans 23% des cas. Dans une série française, 13% des patients ont été hospitalisé.
– Parmi les germes identifiés, cinq d’entre eux sont à l’origine de 80 à 90% de pneumonies communautaires: Streptococcus pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Haemophilus influenzae, Legionella pneumophila et le virus grippal.

Staphylococcus aureus et les Bacilles à Gram Négatifs (BGN) représentent moins de 10% des germes retrouvés. On distingue:
• Les pneumopathies du sujet jeune.
• Les pneumopathies de l’adulte du  le plus souvent au pneumocoque et surviennent classiquement chez des personnes en bon étatgénéral mais aussi chez des personnes fragilisées (alcoolo-tabagisme, âge élevé, bronchopathie sous-jacente, infection virale respiratoire).

• Les pneumopathies du sujet âgé qui peuvent entraîner une mortalité importante du fait de leur spontanéité.
• Les pneumopathies de l’immuno-déprimé, peuvent être dues en plus des bactéries citées ci-dessus à des Mycobactéries, à Nncardia, à des champignons (Candida) à des protozoaires (Toxoplasma gondii) ou à des virus (Cytomegalovirus, Herpes simplex vin-ls).
• Les pneumopathies graves qui se présentent sous une forme de broncho-pneumonie, nécessitant un transfert en réanimation.

EPIDEMIOLOGIE DES BRONCHITES AIGUES (BA)

Dans les pays industrialisés, l’incidence annuelle est évaluée entre 2 et 18%; 65 à 90% des patients ayant une bronchite aiguë reçoivent des antibiotiques. En France, le chiffre de 10 millions de bronchites aiguës par année est souvent avancé, avec une incidence de 16 à 17% par an, dont 70 à 90% reçoivent une antibiothérapie. Cependant 50 à 90% des BA du sujet sain ont une étiologie virale, et dans ce cas, l’évolution spontanée est pratiquement toujours favorable. Les virus en cause sont: Virus injluenzae, Adénovirus, virus respiratoire syncitial (V.R.S), myxovirus, rhinovirus. Les seules bactéries impliquées sont Mycoplasma pneumoniae, Chlamidia pneumoniae et Bordetella pertussis .

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Table des matières

INTRODUCTlON
1ère PARTIE : GENERALITES
INDICATIONS DU DOSAGE
Prévention de l’inefficacite d’un traitement
1.3- Prévention d’une toxicité
1.4- Cas particuliers
Il – EPIDEMIOLOGIE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES
COMMUNAUTAIRES
Tl.1 – Définitions
n.2 -Epidémiologie des pneumonies communautaires
lU – Epidémiologie des bronchites aiguës (BA)
III – ANTIBIOTHERAPIE DANS LES INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES
IILI – Antibiothérapie dans les pneumonies communautaires
m.2 – Antibiothérapie dans les bronchites aiguës
IV – NOTIONS DE PHARMACOCINETIQUE ET DE PHARMACODYNAMIE
IV. 1 – Notions de pharmacocinétique
IV 1.1 – Mode d’administration
IV 1.2 – La diffusion
IV1.3 – tramformation et l’limination
IV lA – Pharmacocinétique à doses réitérées
IV 1.5 – Effet post-AntibiOtique
IV1.6 – Quotient inhibiteur
IV J. 7 – Antibiotiques « dose et temps dépendants»
IV.2 – Pénétration de l’antibiotioque au sein du foyer infectieux
IV2.1 – Condition Anatomique dufoyer
IV 2. 2 – Siège de l’infection
IV.3 – Principaux paramètres
2eme PARTIE :TRAVAIL PERSONNEL
A- MATERIEL ET METHODES
T- MATERIELS ET REACTIFS
1.1 – Antibiotiques dosés
L2 – Prélèvements
L3- Détermination concentration (dosage)
J. 3. J- Matériels
J. 3. 2- Réactifs
1.4- Substance de référence
1.4.1- Matériel pour la préparation
J. 4. 2- Réactifs
1. 5- Souche-test
II – PREPARATIONS
q.l- Préparation du milieu de culture
n.2- Préparation de la gamme d’étalonnage
JJ. 3- Préparation de l’inoculum
IIA- Contrôle de qualité
III – METHODES
III.l – Dosage microbiologique
Il! l. J – Principe
Ill. ï. 2 Technique
III.2 -. Isolement et identification des souches bactériennes
III.3 – DéterminatIon CM! et CMI90
IV – FACTEURS INFLUENÇANT LE DOSAGE
B- RESULTATS ET COMMENTAIRES
1- LES PRELEVEMENTS SELECTIONNES POUR LES DOSAGES
11- RESULTATS
II.1 – Gammes d’étalonnage pour les dosages dans les expectorations
II.2 – Gammes d’étalonnage pour les dosages dans le sérum
II.3 – Résultats des dosages
C- DISCUSSION
1 – METHODE DE DOSAGE
1.1 – Avantages
1.2 – Limites
I.3 – Autres méthodes
11- ANALYSE DES RESULTATS ET SIGNIFICATION CLINIQUE
II.l – Analyse des résultats
Il.2 – Signi fJcation clinique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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