Etude de la traçabilité de l’analyse des hydrocarbures Totaux

Formules brutes

               Les hydrocarbures saturés linéaires ou ramifiés possèdent la formule brute suivante: CnH (2n+2), où n est un nombre entier naturel non nul. Exemple : molécule de méthane, un atome de carbone : C1 d’où le nombre d’atomes d’hydrogène H (1*2+2) : CH4 Les hydrocarbures saturés cycliques possèdent une formule brute différente. Celle-ci varie en fonction du nombre de cycles que contient la molécule. Chaque cycle requiert une paire d’atome d’hydrogène en moins. La formule brute générale est CnH (2(n-c)+2) c étant le nombre entier naturel de cycles. Les hydrocarbures insaturés linéaires ou ramifiés possèdent la formule brute : CnH (2(n-i) +2), où n est un entier naturel non nul et i est le nombre entier d’instauration. Les hydrocarbures insaturés cycliques possèdent la formule brute suivante: CnH (2(n-i-c)+2), où n est un nombre entier naturel non nul et i est le nombre entier naturel d’instauration, c étant le nombre entier naturel de cycles.

Impact des hydrocarbures sur la nature

A. Sur l’environnement : En ville, l’atmosphère contient plus de particules d’hydrocarbures, à cause du trafic routier intense et de la présence plus importante de bitume. Les usines aussi rejettent des hydrocarbures totaux, à la fois dans les fumées de leurs cheminées et mais aussi dans leurs eaux de lavages et autres déchets. Le danger est ainsi plus grand chez les populations urbaines et celles vivant à proximité de zones industrielles à forte activité. La contamination de notre eau de réseau suit ensuite le schéma du cycle de l’eau. Les particules d’hydrocarbures dans le bitume s’évaporent dans l’air avec l’action du soleil. Celles des carburants sont expulsées dans l’air par les gaz d’échappement et les fumées d’usines sont rejetées dans l’atmosphère. Les pluies se chargent de ces particules d’hydrocarbures en traversant l’atmosphère avant de tomber sur le sol. Puis l’eau s’infiltre et s’écoule dans les nappes phréatiques. Ces dernières, polluées à leur tour, terminent dans notre réseau d’eau. C’est le même système pour les eaux de lavage des usines. Même si elles sont traitées, des particules d’hydrocarbures totaux peuvent résister aux stations d’épuration et arriver à notre robinet. Dans une moindre mesure, les pommades qui partent dans les égouts lorsque nous nous lavons les mains, contaminent notre réseau d’eau. En effet, la paraffine des pommades contient des hydrocarbures. Nous ne pouvons donc pas échapper à ces polluants que nous utilisons quotidiennement. La contamination de notre eau, par les hydrocarbures totaux C10 à C40, est le résultat de nos activités (déplacement, industrie, construction…). Nous pouvons, en revanche, en limiter le danger en faisant analyser régulièrement notre eau.
B. Sur l’homme : Les hydrocarbures sont très nocifs pour notre santé, ils sont d’ailleurs reconnus «cancérigènes» pour l’Homme. Lors d’une intoxication aux hydrocarbures, divers symptômes apparaissent : fièvre, diarrhée et vomissements. Ils peuvent engendrer des pertes de connaissances en agissant sur le système nerveux, les globules et les plaquettes de sang. Ils peuvent aussi être à l’origine d’anxiété, de dépression et de neurasthénie en ayant un effet déprimant sur le système nerveux. Dans le cas d’une forte exposition à ce polluant, il provoque des irritations de la muqueuse et de la peau. Si l’exposition est prolongée, les hydrocarbures entrainent aussi des dégénérescences cérébrales. La consommation de ces polluants est plus grave encore que leur aspiration. Il est essentiel de s’assurer que votre eau de réseau ne contienne pas d’hydrocarbures totaux C10 à C40. Pour cela vous pouvez procéder à une analyse régulière de votre eau.

Dosage par spectrophotométrie IR

                    Le principe est d’extraire directement les HCT par un solvant, le tétrachlorure de carbone (CCl4), d’opérer éventuellement une purification pour éliminer les matières organiques polaires qui auraient été co-extraites et delire, par spectrophotométrie, les concentrations correspondant aux adsorptions en des longueurs d’onde remarquables. Cependant, l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone est soumise à une réglementation européenne issue du Protocole de Montréal (Règlement 2037/2000 du Parlement Européen et du Conseil du 29 juin 2000) : leur production et leur utilisation sont interdites à quelques exceptions près. Le tétrachlorure de carbone (CCl4) utilisé dans ce protocole (normes NF T 90 114 et T 90 203), outre sa toxicité qui rend son emploi délicat dans les laboratoires, est directement concerné par cette réglementation. Un durcissement du contrôle exercé par le Ministère chargé de l’Environnement interdit la vente du CCl4 pour l’analyse des hydrocarbures dans les eaux. Cette interdiction est justifiée par l’existence d’une autre norme d’analyse qui permet le dosage des hydrocarbures après extraction au moyen d’un solvant d’origine pétrolière, par chromatographie en phase gazeuse, selon la norme NF EN ISO 9377-2 [2] (Berné F., Cordonnier J., 2000).

AFNOR

                L’Association Française des NORmes ou AFNOR s’occupe de tout problème relatif aux normes. En déployant une démarche qualité selon l’ISO 9001, ISO 17025 au sein du laboratoire, afin d’obtenir la qualité dans les services il faut :
Identifier précisément le besoin réel
Analyser et détailler la situation
Proposer une analyse sur mesure prenant en compte toute contrainte et spécificité
Accompagner pas à pas tout au long de l’analyse
Une démarche qualité en laboratoire peut être conduite avec entre autre, l’objectif d’obtenir une reconnaissance « officielle ». Dans le domaine de la qualité en laboratoire, les principales sont la certification.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES 
Chapitre I : Les hydrocarbures
IV. Définition
V. Classification
E. Selon la nature
F. Selon la provenance
G. Formules brutes
H. Propriétés
VI. Impact des hydrocarbures sur la nature
C. Sur l’environnement
D. Sur l’homme
Chapitre II : Etude sur l’analyse des hydrocarbures
J. Les mesures des hydrocarbures totaux
D. Dosage par spectrophotométrie IR
E. Dosage par chromatographie en phase gazeuse
F. Dosage par HPLC
PARTIE II : ACCREDITATION ET NORME
Chapitre I: Généralités
II- Définition
III. Les organismes accréditeurs
D. COFRAC
E. SADCAS
F. MAURITAS (Île Maurice Accréditation Service )
Chapitre II: Démarche qualité pour un laboratoire
III. Les différents types de Norme
D. AFNOR
E. ISO/17025
F. NORME EUROPEENE
IV. Principales techniques analytiques suivant les Normes
PARTIE III : MATERIELS ET METHODES D’ANALYSE DES HYDROCARBURES
Chapitre I : Présentation du lieu d’étude
Chapitre II : Protocole d’analyse des hydrocarbures totaux
V. Préparation du matériel
D. Appareil
E. Matériels
F. Réactifs
VI. Extraction et purification de l’échantillon
VII. Dosage
VIII. Mesure
C. Présentation du résultat
D. Interprétation des résultats
CONCLUSION ET PERSPECTIVES

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