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Appareil racinaire :
Au cours de la croissance de la plante, la racine est souvent assez simple. Si le sol le permet, elle s’y enfonce profondรฉment. Elle possรจde un systรจme racinaire de type pivotant. Toutefois, lorsque le terrain est dur, la racine s’y adapte facilement. A cotรฉ de la racine principale, des racines secondaires se dรฉveloppent. Elles s’organisent en couronne presque au niveau du sol et constituent un ensemble radiculaire assez stable permettant de soutenir la plante debout.
Appareil vรฉgรฉtatif
C’est un vรฉgรฉtal qui ressemble aux palmiers. Il peut atteindre 10 m de haut et porte ร son sommet une couronne de feuille verte composรฉe.
Le tronc ressemble ร un stipe de palmier de 40 ร 60 cm de diamรจtre en moyenne, portant des cicatrices aux points d’insertions des feuilles tombรฉes. Ce tronc est simple et parfois ramifiรฉ. Cette ramification est surtout observรฉe chez le pied mรขle (figure 5 et figure 6).
Les feuilles
Les feuilles, semi-glacรฉes et de couleur vert foncรฉe, sont composรฉes et pennรฉes mesurant 100 ร 200 cm de long sur 20 ร 65 cm de large. Un plant porte en moyenne 40 feuilles fraiches. Le pรฉtiole est long mesurant 30 ร 95 cm et attachรฉ au tronc, il est traversรฉ par des รฉpines. Le limbe est divisรฉ en nombreuses folioles qui se rรฉpartissent de part et d’autre de la nervure principale. Les feuilles sont lancรฉolรฉes et courbรฉes vers la base foliaire. Chaque foliole mesure en moyenne 45 cm de long et 10 ร 20 mm de large. Les jeunes feuilles se trouvent au sommet de l’arbre et proviennent d’un bourgeon terminal.
Le tronc de Cycas
Ce tronc est simple et parfois ramifiรฉ, surtout pour le pied mรขle (figure. 6).
Appareil reproducteur
L’inflorescence
Le Cycas mature ne fleurit qu’une fois par an. Il se forme sur la tige des sortes d’inflorescence รฉcailleuse appelรฉes cรดnes. Etant une plante dioรฏque, les fleurs mรขle et femelle du Cycas ne sont pas portรฉes par le mรชme pied. La floraison permet de distinguer deux catรฉgories de pieds :
โข Le pied mรขle qui donne des grands cรดnes รฉcailleux formรฉs d’รฉtamines (figure.7A et 7B).
โข Le pied femelle, possรจdant des feuilles diffรฉrenciรฉes qui portent latรฉralement des ovules (figure.7C et 7D).
La fleur mรขle
C’est un cรดne ร pollen de forme ovale-cylindrique, de 30 ร 90 cm de long et 11 ร 35 cm de diamรจtreย environ avec un court pรฉdoncule (figure.7A et B). Il a la couleur jaune orange et issu d’un embryon axillaire et porte des microsporophylles รฉtalรฉs. Un microsporophylle contient des microsporanges qui libรจrent les microspores ou pollens.
La fleur femelle
L’appareil reproducteur femelle est composรฉ d’un verticille de feuilles fertiles alternantes avec les couronnes des feuilles ordinaires (figure.7c).
Les fleurs femelles sont courtes, รฉpaisses et donc rรฉduites chacune ร une feuille carpellaire portant latรฉralement 1 ร 8 ovules. Cette feuille carpellaire n’est pas repliรฉe sur elle-mรชme de faรงon ร former un organe entiรจrement clos. Les pollens peuvent atteindre directement l’ovule sans passer par un style. La disposition des ovules est opposรฉe ou alternรฉe.
La pollinisation
La pollinisation se fait par le vent, donc anรฉmochorie. Elle est croisรฉe c’est-ร -dire, il doit y avoir transport des graines de pollen d’un pied mรขle vers un pied femelle. Le grain de pollen tombe directement dans l’ovule portรฉ par l’รฉcaillรฉ ovulifรจre du pied femelle. Les gamรจtes mรขles et femelles fusionnent puis l’ovule grossit en se chargeant des rรฉserves qui servent de nourriture pour l’embryon.
Le dรฉveloppement de la plante
Un Cycas se trouvant dans des conditions normales commence ร produire ร partir de l’รขge de 12 ร 15 ans jusqu’ร l’รขge de 90 ans en moyenne.
Le fruit
Chaque รฉpi possรจde 1 ร 8 fruits en moyenne. Le fruit est une petite drupe ovoรฏde de 5,5 cm de longueur et 4,5 cm de diamรจtre, en moyenne (figure 8). En coupe longitudinale, de l’extรฉrieur vers l’intรฉrieur on distingue :
โข L’รฉpicarpe qui est lisse et brillant ;
โข Le mรฉsocarpe qui est charnu ;
โข L’endocarpe qui est dure et lisse (coque du fruit) ;
โข A l’intรฉrieur de la coque se trouve l’amande (graine) coiffรฉe par une couche protectrice, spongieuse et brune. A la tรชte de la graine on distingue un petit trou qui permet la sortie de la plantule, au moment de la germination.
La germination
La germination de la graine se fait lorsque le fruit tombe par terre et on assiste ร :
โข Une vie ralentie pendant laquelle la graine se dรฉshydrate et diminue de volume.
โข Une pรฉriode d’activitรฉ pendant laquelle la graine va germer.
Aux Comores la pรฉriode de repos correspond ร la saison sรจche. La saison des pluies correspond ร la pรฉriode de germination.
La rรฉcolte des fruits
Aux Comores, la rรฉcolte est saisonniรจre. Elle est pratiquรฉe pendant la saison sรจche (de juillet ร septembre). En cette pรฉriode normale, la rรฉcolte est abondante surtout dans les rรฉgions de Hamahamet et Oichili ร Ngazidja.
La maturation des fruits est effective quand ces derniers prennent la couleur vert clair ร jaunรขtre (figure 8). Les fruits tombent par terre si la rรฉcolte est trop retardรฉe, et/ou sous lโaction des rongeurs. Ces derniers peuvent dรฉtruire les fruits qui sont sur la plante et mรชme ceux qui sont tombรฉs par terre, en consommant les enveloppes superficielles, laissant les coques nues. Toutefois, leurs amandes restent toujours en bon รฉtat mรชme si ces fruits restent longtemps (quelques mois) par terre, grรขce ร la rigiditรฉ de leur coque qui les protรจge.
Le paysan s’assure toujours de la maturitรฉ des Ntsambu avant la rรฉcolte. Cette derniรจre se fait ร lโaide dโun couteau ou coupe-coupe en descendant les rameaux de fruits matures et des feuilles รขgรฉes par terre. Cette pratique permet lโentretien de la plante et favorise ainsi la prochaine floraison. Les fruits immatures sont de mauvaise qualitรฉ pour la consommation et ne se conservent pas du tout. Pour le ramassage des fruits, traditionnellement des corbeilles ont รฉtรฉ utilisรฉes bien avant mais actuellement elles sont remplacรฉes par des sacs ร plastique et divers autres sacs modernes.
Au niveau Commercial
Les fruits de Cycas ou Ntsambu รฉtaient vendus dans les temps anciens sur les pieds, avant mรชme leur
rรฉcolte et en รฉchanges avec dโautres produits locaux. L’รฉchange de cet aliment se faisait avec du poisson, du riz ou paddy, du manioc, banane…etc (Ibni-El-yachroutu et Miriam, 1992). Actuellement, la vente de ces fruits aux marchรฉs se rรฉalise comme tous les autres produits commercialisรฉs ; lโachat se fait avec de l’argent. Le prix est variable suivant la rรฉgion et la disponibilitรฉ de ce produit. Ces fruits sont vendus sous forme dโamandes sรฉchรฉes ou sous forme de poudre de farine de ces amandes. Actuellement le prix de cette farine est plus รฉlevรฉ par rapport aux prix des autres farines habituellement importรฉes et commercialisรฉes aux Comores (farine de blรฉ pour les boulangeries et pรขtisseries et farines de maรฏs et de riz pour plusieurs fins alimentaires).
En medecine traditionnelle, les Cycas ont รฉgalement leur place. En Afrique du Sud, ces plantes sont fortement exploitรฉes pour des fins thรฉrapeutiques comme la guรฉrison des gastro-entรฉrites (Coussins et al, 2011).
En plus des utilitรฉs citรฉes ci-dessus, les Ntsambu sont aussi trรจs utiles dans l’alimentation des Comoriens.
Utilitรฉ alimentaire
Les fruits de certaines espรจces de Cycas sont comestibles. Aux Comores, les fruits des Cycas thouarsii existant, sont consommรฉs depuis les temps trรจs anciens. Plusieurs menus ร base de fruit de Cycas ont รฉtรฉ connus par les ancรชtres du pays. La farine obtenue des amandes sรฉchรฉes de Ntsambu est utilisรฉe pour produire des bouillies.
Cette farine est trรจs recherchรฉe pendant le mois sacrรฉ de ramadan car sa bouillie est rรฉputรฉe de propriรฉtรฉs trรจs รฉnergรฉtiques et de ce fait, il est conseillรฉ traditionnellement de la consommer pendant la coupure du jeรปne.
LES ALIMENTS DE COMPLEMENTS DES JEUNES ENFANTS (UNICEF, 1998 ; UNICEF, 1996)
Les recommandations actuelles sur lโalimentation des jeunes enfants
La pรฉriode ร partir de lโรขge de 6 mois est critique pour les jeunes enfants. En fait, cโest dans cette pรฉriode oรน la malnutrition apparaรฎt avec des consรฉquences qui pourraient persister pendant toute la vie de la victime (Lannoy, 1963 ; Benoist, 1994).
A partir de cet รขge, le lait maternel seul ne couvre plus les besoins รฉnergรฉtiques et nutritionnels, les dispositions mรฉcaniques, la maturation physiologique ni la protection immunitaire qui assurent la croissance normale de l’enfant. Le jeune enfant doit alors en complรฉment du lait maternel, recevoir une alimentation adรฉquate bien รฉquilibrรฉe qualitativement et quantitativement en nutriments ร lโรฉtat solide et/ou liquide (OMS, 1992). Pour les nourrissons de 6 ร 9 mois, lโaliment recommandรฉ doit รชtre prรฉparรฉ ร partir des produits rรฉduits en petites particules de dimensions assez uniformes, ne nรฉcessitant pas la mastication avant dโรชtre avalรฉ. Pour les enfants de 10 ร 24 mois dโรขge, lโaliment doit รชtre prรฉparรฉ ร partir des produits contenant gรฉnรฉralement des particules d’une dimension destinรฉe ร encourager les enfants ร mastiquer (FAO, 1991 ; FAO, 1995).
L’apport trop prรฉcoce de ces aliments de complรฉment entraรฎne un certain nombre de risques bien connus tels que la diminution de la frรฉquence de tรฉtรฉes ayant pour consรฉquence de diminuer la lactation, dโoรน la diminution de la biodisponibilitรฉ de fer contenu dans le lait maternel, l’exposition aux maladies infectieuses, aux maladies diarrhรฉiques ร cause des conditions d’hygiรจnes dรฉplorables et le risque accru d’une nouvelle grossesse. Aussi, leur introduction trop tardive provoque la malnutrition faisant souffrir lโenfant.
Besoins nutritionnels des enfants de 6 ร 24 mois (Lamand et al, 1995).
Besoins รฉnergรฉtiques
Les besoins รฉnergรฉtiques se dรฉfinissent comme รฉtant l’apport en รฉnergie par les aliments nรฉcessaires pour compenser les dรฉpenses รฉnergรฉtiques. Les besoins รฉnergรฉtiques des nourrissons sont 2 ou 3 fois plus รฉlevรฉs que ceux des adultes, en raison de la vitesse de croissance rapide (OMS, 1992). Durant la premiรจre annรฉe de vie, 40% des besoins รฉnergรฉtiques sont utilisรฉs pour les processus de croissance et de dรฉveloppement (Palma, 2003). Ces dรฉpenses recouvrent le mรฉtabolisme basal, lโรฉnergie dรฉpensรฉe pendant les activitรฉs physiques, lโรฉnergie nรฉcessaire ร lโutilisation des aliments et suivant lโรฉtat physiologique de lโindividu, lโรฉnergie nรฉcessaire ร la croissance, ร la gestation et ร lโallaitement (WHO, 1998 ; FAO/WHO, 2002 ; Butte, 1996). Ces besoins sont rรฉsumรฉs dans le tableau 1.
Besoins en lipides :
Les lipides, molรฉcules biologiques hautement รฉnergรฉtiques, doivent reprรฉsenter 30 ร 35 % de l’apport รฉnergรฉtique global selon les recommandations du Comitรฉ de Nutrition de la Sociรฉtรฉ Franรงaise de Pรฉdiatrie (CNSFP) (Chisolfi, 1985). Les lipides sont des vecteurs de nombreuses vitamines liposolubles et fournissent des acides gras essentiels (AGE). Ils peuvent รชtre des prรฉcurseurs de nombreuses molรฉcules ayant des fonctions importantes notamment au niveau du cerveau (Lutter et Dewey, 2003 ; WHO, 1998 ; FAO / WHO, 1994).
Les lipides jouent un rรดle organoleptique par la contribution ร la texture et ร la sapiditรฉ des aliments ainsi que leur emploi culinaire. Une fois ingรฉrรฉs, les lipides alimentaires sont utilisรฉs par lโorganisme ร des fins รฉnergรฉtiques, structurales et fonctionnelles.
Pour lโenfant de 6 mois ร un an, les apports en acide linolรฉique sont รฉvaluรฉs de 3,5 ร 5 % de l’apport calorique (CNRS-CNERMA, 2000-2004).
Besoins en glucides:
Les glucides sont les macromolรฉcules les plus abondantes dans les rรฉgimes alimentaires et fournissent la plus grande partie des besoins รฉnergรฉtiques. Selon les recommandations de CNRS-CNERMA (2000-2004), les glucides doivent couvrir 53 ร 58% de l’apport calorique total des jeunes enfants (Favier et al, 1995).
Les vitamines et les sels minรฉraux
Les vitamines et les minรฉraux occupent des rรดles importants dans de nombreuses rรฉactions physiologiques : fonctionnement des enzymes, contraction musculaire, rรฉactions nerveuses…etc. Les sels minรฉraux cristallisรฉs interviennent dans la formation des os et de dents tandis que ceux ionisรฉs (K+, Ca2+, Na+ et Mg+) restent responsables de la polarisation des membranes et de lโexcitabilitรฉ neuromusculaire. Ces substances qui doivent, toutes, faire partie du rรฉgime alimentaire, se trouvent en faible quantitรฉ ou ร l’รฉtat de traces dans les aliments (Guilland et Lequeu, 1992). Dans lโalimentation, les minรฉraux sont le plus souvent sous forme de sels minรฉraux : chlorures, phosphates, carbonates, hydrogรฉnocarbonates de sodium, potassium, calcium et magnรฉsium. Les apports recommandรฉs en ces รฉlรฉments, selon lโรขge, sont publiรฉs par lโOMS en 1998 et mis ร jour en 2002. Le tableau 3 reproduit ces donnรฉes suivant les rapports de lโOMS.
Qualitรฉ hygiรฉnique
Avec lโรฉmergence des agents pathogรจnes (comme les Salmonella, les Staphylococcus, lโEscherichia coli, etc) et de nouvelles technologies alimentaires au niveau mondial, le consommateur sโattend ร des aliments qui lui offrent le maximum de sรฉcuritรฉ. Les professionnels de lโagroalimentaire doivent alors fournir aux consommateurs des aliments qui ne mettent pas en danger leur santรฉ. Les critรจres microbiologiques et les bonnes pratiques de fabrication sont importants pour lโinnocuitรฉ des produits alimentaires.
Les aliments de complรฉments donnรฉs aux enfants comme ร toute autre personne, doivent รชtre sains et exempts de tous germes pathogรจnes, de toxines et de rรฉsidus toxiques susceptibles de nuireร leur santรฉ. Pour รฉviter que ces aliments ne soient pas ร l’origine de diarrhรฉes ou autres infections, des bonnes conditions d’hygiรจne sont exigรฉes pour leur prรฉparation et leur conservation (Bonnefoy, 2002 ; Guide des aliments, 2011 & 2013).
En effet la prolifรฉration des microorganismes dans les aliments induit une altรฉration de ces derniers, entrainant des consรฉquences comme (Bonnefoy, 2002 ; Bourgeois, 1991 ; Guide des aliments, 2013) :
โข modification des caractรจres organoleptiques (le mรฉtabolisme des microorganismes peut produire des gaz ou autres molรฉcules ร odeur dรฉsagrรฉable) ;
โข modification de la qualitรฉ nutritionnelle (pour leur croissance, les microorganismes puisent les รฉlรฉments nutritifs prรฉsents dans le milieu oรน ils prolifรจrent).
Tous nos aliments peuvent รชtre le siรจge de prolifรฉration microbienne, dโautant plus variรฉe que lโaliment est riche en nutriments. Dans le cas oรน les germes qui sโy dรฉveloppent sont saprophytes, il y a altรฉration de la qualitรฉ organoleptique et si les germes sont pathogรจnes on assiste ร une altรฉration de la qualitรฉ hygiรฉnique ou sanitaire (Guide des aliments, 2011 et FAO & OMS, 2013). La plupart de nos aliments, non soumis ร des traitements antimicrobiens, ont des charges microbiennes comprises entre 104 et 106 germes/g de produit. Quand le nombre dรฉpasse les 106, les modifications des qualitรฉs organoleptiques sont dรฉtectables (Jean-Louis, 1996). Des modifications dโaspect (couleur), de texture, dโodeur et de flaveur (arรดme et saveur) apparaissent au cours de cette prolifรฉration. Cette derniรจre est souvent dรฉfavorable mais parfois elle est souhaitรฉe dans les biotransformations ou fermentations contrรดlรฉes pour la production des fromages, beurre, yaourt, vin, alcool, etc.
Pendant la prolifรฉration, les germes prรฉsents dans lโaliment utilisent ce dernier comme substrat, provoquant ainsi des modifications au niveau de la texture, dues aux polymรจres de protรฉines hydrolysรฉs. Dโautre part, des acides aminรฉs dรฉcarboxylรฉs, dรฉsaminรฉs, dรฉsulfurรฉsโฆetc, induisent des modifications du goรปt, de lโodeur et formation de catabolites toxiques. A partir des lipides de lโaliment, il se produit une oxydation et une lipolyse affectant ainsi le gout du produit.
Les modifications de lโodeur sont liรฉes ร la concentration des microorganismes prรฉsents dans le produit, en raison de la sensibilitรฉ de notre systรจme olfactif. Le seuil de dรฉtection de composรฉs organiques volatiles se situent en moyenne entre 106 et 109 germes/g dโaliment (Jean-Louis, 1996). Dans le cas des viandes, le dรฉveloppement microbien en surface se traduit par une odeur dรฉsagrรฉable ร partir de 107germes/g quand lโentreposage est rรฉalisรฉ ร 10ยฐC et dโune odeur ammoniacale et dโacide sulfurique quand lโentreposage est rรฉalisรฉ ร tempรฉrature ambiante : cโest la putrรฉfaction.
La modification du goรปt est liรฉe ร la prรฉsence de composรฉs volatils ou non. La plus frรฉquente correspond ร une acidification liรฉe ร la production dโacide lactique. Cette modification est favorable pour certains produits tels que les fromages, saucisson, etc. Les modifications de lโaspect et de la couleur sont chronologiquement dรฉtectables aprรจs lโapparition dโodeurs.
Les modifications de la structure et de la texture : La structure dโun aliment est liรฉe ร la prรฉsence de macromolรฉcules comme la pectine, la cellulose, lโhรฉmicellulose chez les produits vรฉgรฉtaux et les protรฉines chez les produits dโorigine animale. Si les microorganismes contaminants synthรฉtisent et excrรจtent des enzymes spรฉcifiques aux molรฉcules constituant lโaliment (protรฉases, pectinases, etc), un ramollissement apparait et pour un germe donnรฉ, cette destruction est plus importante lorsque la charge microbienne est plus รฉlevรฉe (Bolnot et al (2009), citรฉ par Andriantahiana (2012)).
Selon la norme Codex Stan 74-1981 du codex alimentarius, les farines infantiles doivent รชtre prรฉparรฉes, emballรฉes et conservรฉes dans des conditions compatibles avec l’hygiรจne. Elles devraient respecter les dispositions du ย ยป Code d’usages en matiรจre d’hygiรจne pour les aliments pour nourrissons et enfants en bas รขge ย ยป (CAC/RCP 21-1979, citรฉ par Mouquet et al, 1998). Ce code donne des spรฉcifications microbiologiques ร caractรจre consultatif, diffรฉrentes selon qu’il s’agit de farines ร cuire ou de farines instantanรฉes (Mouquet et al, 1998).
ETUDE DE LA QUALITE HYGIENIQUE DES FARINES ET DES PRODUITS ALIMENTAIRES DERIVES DES NTSAMBU
La dรฉtรฉrioration des aliments constitue un problรจme d’une ampleur considรฉrable si l’on considรจre qu’elle touche, par exemple, prรจs du quart des fruits, lรฉgumes et cรฉrรฉales rรฉcoltรฉs chaque annรฉe, sans parler des autres denrรฉes alimentaires avariรฉes qui doivent รชtre jetรฉes avant leur consommation. Cette dรฉtรฉrioration peut avoir diverses origines :
โข Attaques d’insectes ou de rongeurs.
โข Actions physiques (gel, รฉcrasement au cours de la rรฉcolte ou du transport, flรฉtrissement par dรฉshydratation, etc.).
โข Dรฉtรฉriorations chimiques (brunissement, rancissement par oxydation, rassissement du pain et des pรขtisseries).
โข Altรฉrations dues aux aliments eux-mรชmes (ramollissement exagรฉrรฉ des fruits, brunissement, etc.).
โข Altรฉrations d’origine microbienne.
En matiรจre de nutrition animale, les germes bactรฉriens les plus dangereux sont des entรฉrobactรฉries (Coliformes et E. coli), des Clostridium (botuli, perfringens, etc.), des salmonelles (nombreux sรฉrotypes) et Listeria (agent de la listรฉriose). En outre, il y a lieu de prendre garde ร la prรฉsence de levures et moisissures qui peuvent libรฉrer diverses toxines prรฉjudiciables ร la qualitรฉ des aliments (histamine, mycotoxines, etc.) (Guiraud, 1998 et 2004 ; AFNOR, 1985). La qualitรฉ hygiรฉnique dโun aliment est assurรฉe par lโabsence de facteurs pouvant nuire ร la santรฉ du consommateur tels que les toxines et les microorganismes pathogรจnes ou affectant sa qualitรฉ organoleptique.
Aussi, les aliments รฉtant riches en รฉlรฉments nutritifs et peuvent รชtre le siรจge dโune prolifรฉration microbienne et de transformation. Ces activitรฉs ont une grande incidence sur la qualitรฉ commerciale et hygiรฉnique (Guiraud, 1998). Les amandes de fruits de Cycas sont riches en glucides (89%) avec un taux dโamidon รฉgal ร 73 % de MS. Lโรฉtude des propriรฉtรฉs physicochimiques, nutritionnelles et fonctionnelles de ces fruits et amidons a montrรฉ que ces amandes (ou leurs farines) peuvent รชtre utilisรฉes ร des fins culinaires diverses pour lโalimentation humaine.
Lโun des problรจmes qui freinent la considรฉration des fruits de Cycas dans les habitudes alimentaires aux Comores est la longue procรฉdure de traitement des amandes avant la prรฉparation du repas. En fait, au cours de ces prรฉtraitements des odeurs fortes et mauvaises sont dรฉgagรฉes, dรฉcourageant ainsi certaines personnes ร consommer ces amandes aprรจs cuisson. Ces odeurs peuvent รชtre dues ร la prolifรฉration de microorganismes multiples pendant ces traitements. Ces microorganismes correspondent ร la flore originale qui est constituรฉe par des microorganismes commensaux, saprophytes et parfois pathogรจnes (Guiraud, 1998 et 2004).
La qualitรฉ dโun aliment exige d’avoir identifiรฉ les risques et dangers, ยซ de la fourche ร la fourchette ยป, en incluant donc les aspects (conservation, modes de transport, stockage, prรฉparation cuisson et emballage des aliments, modes de cuisson..) et de prendre les mesures de prรฉcaution et d’รฉvaluation pour limiter l’expression des risques (par exemple, dโintoxication alimentaire). En Europe par exemple, suiteร divers scandales alimentaires, la Directive 93/43/CE relative ร lโhygiรจne des denrรฉes alimentaires prรฉconise la mรฉthode HACCP (Analyse des dangers et points critiques pour leur maรฎtrise) de maniรจre ร ยซย identifier tout aspect dรฉterminant pour la sรฉcuritรฉ des aliments et pour veiller ร ce que des procรฉdures de sรฉcuritรฉ appropriรฉes soient รฉtablies, mises en ลuvre, respectรฉes et mises ร jourย ยป. Le paquet hygiรจne vise ร prรฉvenir les dangers alimentaires, avec une obligation de rรฉsultats (NF V01-006, 2008).
Les farines de ces amandes sont utilisรฉes pour formuler de nouvelles recettes acceptables du point du vue organoleptique et hygiรฉnique. Des bouillies et gรขteaux sont alors essentiellement produits et soumis ร une analyse microbiologique pour lโรฉtude de leur qualitรฉ hygiรฉnique aprรจs lโรฉtude de la toxicitรฉ de ces fruits et leurs farines assurant ainsi lโinnocuitรฉ de cet aliment.
MATERIELS ET METHODES
Matรฉriels
Pour le test de toxicitรฉ, le matรฉriel utilisรฉ est essentiellement constituรฉ :
โข Dโamandes fraiches de fruits de Cycas et de leur farine
โข De souris blanches (Mus musculus) de race Tana-swiss (poids moyen de 24 g). Ces souris stabilisรฉes depuis plusieurs annรฉes ร lโInstitut Pasteur de Madagascar ont รฉtรฉ รฉlevรฉes dans lโanimalerie du Dรฉpartement de Biochimie Fondamentale et Appliquรฉe de la Facultรฉ des sciences dโAntananarivo.
Pour les analyses microbiologiques, le matรฉriel utilisรฉ est composรฉ de :
โข Farine de Ntsambu, Bouillies et gรขteaux formulรฉs ร partir de cette farine;
โข Milieux de cultures pour la recherche et le dรฉnombrement des microorganismes.
โข Les autres types de matรฉriels (appareils, verreries et autres) utilisรฉs au cours de ces analyses sont ceux employรฉs frรฉquemment dans les pratiques microbiologiques : รฉtuves, hotte, bain thermostat, tubes ร vis, boites de pรฉtri, โฆ etc.
Mรฉthodes
Estimation de la toxicitรฉ des Ntsambu sur souris.
Lโรฉvaluation de la toxicitรฉ aigรปe est lโune des รฉtapes les plus importantes dโรฉtudes biologiques ou pharmacodynamique dโune substance ร visรฉe mรฉdicamenteuse ou alimentaire, pour sโassurer de sa qualitรฉ (Ibrahim, 2005). Des tests de toxicitรฉ ont รฉtรฉ rรฉalisรฉs sur des souris en utilisant des extraits bruts de farines (EB), des amandes entiรจres non sรฉchรฉes (AE) et des farines. Au prรฉalable aux expรฉrimentations, chaque lot de souris est isolรฉ sans nourriture pendant 12 heures.
Les extraits bruts sont obtenus aprรจs macรฉration de la farine ร 4ยฐC en prรฉsence dโun solvant hydro-alcoolique et filtration, la solution est concentrรฉe au rotavapor jusquโร obtention dโun volume de 10 mL (10% v/p soit 10 mL pour 100 g). Les extraits sont alors injectรฉs par voie intrapรฉritoniale ร raison de 0,3mL dโEB (soit 12 ยตL/g de souris) ou par gavage.
Ces deux expรฉriences sont rรฉalisรฉs chacune sur 3 lots de 3 souris. Les amandes non sรฉchรฉes fragmentรฉes en petits morceaux et les farines des amandes sรฉchรฉes sont รฉgalement utilisรฉs pour nourrir dโautres lots de souris (2 lots de 3 souris pour chaque expรฉrience), pendant 24 h. Un quatriรจme lot dit tรฉmoin est constituรฉ de 3 souris auxquelles il a รฉtรฉ administrรฉ de lโeau physiologique stรฉrile ร 9 โฐ de NaCl par voie intra-pรฉritonรฉale.
Formulation de nouvelles recettes ร base de farine de Cycas
La mise au point dโaliments de complรฉment nรฉcessite le suivi d’une dรฉmarche logique (Gomel, 2003) :
โข Formulation thรฉorique de la recette ;
โข Rรฉalisation de la recette en respectant rigoureusement les proportions ;
โข Validation des caractรจres organoleptiques de la recette auprรจs d’un groupe reprรฉsentatif de consommateurs (test d’acceptabilitรฉ).
Formulation thรฉorique des recettes
La farine de Ntsambu est couramment utilisรฉe dans l’alimentation des Comoriens sous forme de bouillies. Toutefois, pour diversifier ses utilitรฉs et encourager la population ร augmenter sa production, dโautres types de recettes seront nรฉcessaires.
Actuellement plusieurs recettes de gรขteaux sont rรฉalisรฉes avec des farines de blรฉ et de riz importรฉes aux Comores. Des gรขteaux comme le cake (C) et le Mkatre wa futra (MWF) sont produits ร partir de farine de blรฉ, le Mkatre wa siniya (MWS), le Mhare wa bwanatamu (MWB), produits ร partir de farine de riz, …etc. Ces mรชmes types de gรขteaux ont รฉtรฉ alors produits ร partir de la farine de Ntsambu. Les ingrรฉdients utilisรฉs et les conditions opรฉratoires sont identiques ร ceux utilisรฉs par les communautรฉs locales pour produire ces mรชmes types de gรขteaux. Ainsi, deux types de bouillies et quatre sortes de gรขteaux ont รฉtรฉ formulรฉs.
Rรฉalisation des recettes
Prรฉparation de bouillies
Deux types de bouillies sont traditionnellement produits ร partir de farine de fruits de Cycas : une bouillie sucrรฉe et une bouillie salรฉe. La mรฉthode traditionnelle de production de bouillies a รฉtรฉ appliquรฉe lors de notre รฉtude.
La bouillie sucrรฉe est produite en utilisant 100 g de lait entier, 120 g de sucre et 3.3 ร 3.6 litres dโeau pour 300 g de farine. Une quantitรฉ dโeau est portรฉe ร lโรฉbullition puis la farine, prรฉalablement macรฉrรฉe dans de lโeau froide pendant 5 min environ, est ajoutรฉe dans cette eau bouillante. Les quantitรฉs dโeau et de farines utilisรฉes sont ajustรฉes en fonction de la viscositรฉ de la bouillie dรฉsirรฉe. Pendant le mรฉlange, une agitation continue est assurรฉe ร lโaide dโune grande cuillรจre afin dโรฉviter la formation dโune dispersion hรฉtรฉrogรจne. Le mรฉlange homogรจne obtenu est additionnรฉ de sucre et de lait entier ร chaud. Dโautres ingrรฉdients comme de la vanille, cannelle ou de la cardamome peuvent รชtre รฉgalement ajoutรฉs afin dโamรฉliorer les propriรฉtรฉs olfactives de la bouillie. Traditionnellement, aprรจs lโajout de ces ingrรฉdients, la cuisson continue pendant 6 min environ afin de finaliser la formation de la bouillie. La durรฉe de la cuisson est estimรฉe ร environ 18 min ร partir de lโรฉbullition de lโeau.
Seuls les ingrรฉdients utilisรฉs varient pour la prรฉparation dโune bouille traditionnelle salรฉe. Au mรฉlange homogรจne chaud, est ajoutรฉ du lait de coco, du sel et รฉventuellement des feuilles ou gousses de tamarinier. Comme pour la rรฉalisation de la bouillie sucrรฉe, la quantitรฉ dโeau portรฉe ร รฉbullition et la quantitรฉ de farine ร macรฉrer dรฉpendent respectivement de la quantitรฉ et de la viscositรฉ de la bouillie souhaitรฉe.
La mesure de la consistance de la bouillie obtenue est faite ร l’aide d’un consistomรจtre de Bostwick, ร 45ยฐC (Mouquet et al, 1998). Le paramรจtre de consistance retenu correspond ร la distance parcourue en millimรจtres par 100 g de bouillie pendant 30 secondes d’รฉcoulement. Une bouillie ร consistance acceptable a une vitesse d’รฉcoulement entre 100 ร 120 mm / 30 s.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. GENERALITES SUR LES CYCADACEAE
I.1. GENERALITES SUR LE GENRE CYCAS
I.1.1. Description gรฉnรฉrale du Cycas thouarsii
I.2. LA DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE DU GENRE CYCAS
I.3. BIOLOGIE DU CYCAS
I. 3.1. Appareil racinaire .
I.3.2. Appareil vรฉgรฉtatif
I.3.2.1. Les feuilles
I.3.2.2. Le tronc de Cycas
I.3.3. Appareil reproducteur
I.3.3.1. L’inflorescence
I.3.3.2. La fleur mรขle
I.3.3.3. La fleur femelle
I. 3.3.4. La pollinisation
I.3.4. Le dรฉveloppement de la plante
I.3.4.1. Le fruit
I.3.4 .2. La germination
I. 3.4.3. La rรฉcolte des fruits
II. UTILITES DES CYCAS AUX COMORESย
II.1. INTERETS SOCIO-ECONOMIQUES DES CYCAS
II.1.1. Au niveau artisanal
II.1.2. Au niveau Commercial
II.2. UTILITE ALIMENTAIRE 16
III. LES ALIMENTS DE COMPLEMENTS DES JEUNES ENFANTS
III.1. LES RECOMMANDATIONS ACTUELLES SUR LโALIMENTATION DES JEUNES ENFANTS 16
III.2. BESOINS NUTRITIONNELS DES ENFANTS DE 6 A 24 MOIS
III.2.1. Besoins รฉnergรฉtiques
III.2.2. Besoins en macronutriments
III.2.2.1. Besoins en protรฉines
III.2.2.2. Besoins en lipides
III.2.2.3. Besoins en glucides
III.2.2.4. Les vitamines et les sels minรฉraux
III.3. QUALITE ALIMENTAIRE
III.3.1. Qualitรฉ nutritionnelle .
III.3.2. Qualitรฉ hygiรฉnique .
III.3.4. Qualitรฉ organoleptique
III.3.4.1. Notion dโanalyse sensorielle
II.3.4.2. Dรฉfinition de lโanalyse sensorielle
III.3.5. Qualitรฉ marchande .
III.4. AMELIORATION DE LA BIODISPONIBILITE DES NUTRIMENTS
III.4.1.Traitement thermique .
III.4.2. Traitement enzymatique
III.5. LES FACTEURS ANTINUTRITIONNELS
III.5.1. Dรฉfinition ..
CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA QUALITE ALIMENTAIRE DES FRUITS DE CYCAS DES COMORES ย ARTIE A. ETUDE DE LA QUALITE NUTRITIONNELLE DES FRUITS DE CYCAS DES COMORES
I. INTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1. PRESENTATION DU MATERIEL VEGETAL
II.1.1. Choix des lieux des rรฉcoltes
II.2. ECHANTILLONNAGE
II.2.1. Principe
II.2.2. Mรฉthode
II.2.3. Mode de calcul
II. 3. CONDITIONNEMENT ET CONSERVATION DES FRUITS
II.4. ESTIMATION DE LA PARTIE COMESTIBLE
II.4.1. Principe
II.4.2. Mรฉthode
II.4.3. Mode de calcul .
II.5. PRODUCTION DE FARINE DE FRUITS DE CYCAS
II.5.1. Sรฉchage proprement dit
II.5.1.1. Principe
II.5.1.2. Mรฉthode
II.6. ANALYSE NUTRITIONNELLE
II.6.1. Prรฉparation des extraits pour analyse nutritionnelle
II.6.1.1. Prรฉparation de lโextrait brut dโamandes fraiches cru
II.6.1.2. Prรฉparation de lโextrait brut des farines
II.6.2. Dรฉtermination de la teneur en eau et en matiรจres sรจches
II.6.2.1. Principe
II.6.2.2. Mode opรฉratoire
II.6.2.3. Mode de calcul
II.6.3. Etude des protรฉines
II.6.3.1. Dosage des protรฉines totales par la mรฉthode de Kjeldahl
II.6.3.1.1. Principe
II.6.3.1.2. Mรฉcanisme de la rรฉaction
II.6.3.2. Analyse qualitative des acides aminรฉs
II.6.3.2.1. Principe
II.6.4. Analyse des lipides
II.6.4.1. Dรฉtermination de la matiรจre grasse totale
II.6.4.1.1. Principe
II.6.4.2. Dรฉtermination de la composition en acide gras
II.6.4.2.1. Principe
II.6.5. Analyse des รฉlรฉments minรฉraux
II.6.5.1. Dรฉtermination de la teneur en cendres brutes
II.6.5.1.1. Principe
II.6.5.2. Dรฉtermination de la teneur en รฉlรฉments minรฉraux
II.6.5.2.1. Dosage des รฉlรฉments Ca, Na, Mg, et K par spectrophotomรฉtrie dโabsorption atomique
II.6.5.2.2. Dosage du phosphore P
II.6.5.2.3. Dosage de chlorure (Cl-)
II.6.6. Etude des glucides
II.6.6.1. Dรฉtermination de la teneur en glucides totaux
II.6.6.1.1. Principe
II.6.6.1.2. Mode de calcul
II.6.6.2. Dosage de lโamidon
II.6.6.2.1. Dosage de lโamidon par la mรฉthode polarimรฉtrique
II.6.6.2.2. Dosage spectrophotomรฉtrique de lโamidon total
II.6.6.3. Dosage de la teneur en fibres alimentaires
II.6.6.3.1. Dosage de la cellulose brute
II.6.6.3.2. Dosage de la ligno-cellulose ou insoluble formique (IF)
II.6.6.3.3. Dosage de lโacide pectique
II.6.7. Dรฉtermination de la valeur รฉnergรฉtique globale
II.6.7.1. Principe
II.6.7.2. Mode de calcul
II.6.8. Identification des facteurs antinutritionnels
II.6.8.1. Prรฉparation des diffรฉrents extraits pour le dosage des facteurs antinutritionnels
II.6.8.1.1. Macรฉration chlorhydrique
II.6.8.1.2. Macรฉration aqueuse
II.6.8.1.3. Macรฉration alcoolique
II.6.8.1.4. Macรฉration chloroformique
II.6.8.2. Dรฉtermination des familles chimiques
II.6.8.2.1. Les alcaloรฏdes
II.6.8.2.2. Les tanins et les polyphรฉnols
II.6.8.2.3. Les flavonoรฏdes et leucoanthocyanes
II.6.8.2.4. Les saponosides
II.6.8.2.5. Les stรฉrols insaturรฉs et les triterpรจnes
II.6.8.2.6. Les hรฉtรฉrosides cyanogรฉnรฉtiques
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. ESTIMATION DE LA PARTIE COMESTIBLE
III.3. QUALITE NUTRITIONNELLE DES FRUITS DE CYCAS
III.3.1. Composition nutritionnelle
III.3.2. Rรฉsultats sur lโanalyse des facteurs antinutritionnels
IV. CONCLUSION
PARTIE B. ETUDE DE LA QUALITE HYGIENIQUE DES FARINES ET DES PRODUITS ALIMENTAIRES DERIVES DES NTSAMBU
I. INTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1. MATERIELS
II.2. METHODES
II.2.1. Estimation de la toxicitรฉ des Ntsambu sur souris
II.2.2. Formulation de nouvelles recettes ร base de farine de Cycas
II.2.2.1. Formulation thรฉorique des recettes
II.2.2.2. Rรฉalisation des recettes
II.2.2.2.1. Prรฉparation de bouillies
II.2.2.2.2. Prรฉparation des gรขteaux
II.2.3. Mรฉthodes dโanalyse microbiologique
II.2.3.1. Prรฉparation des milieux de culture
II.2.3.2. Prรฉparation de la suspension mรจre des รฉchantillons ร analyser
II.2.3.2. Recherche et dรฉnombrement des microorganismes
II.2.3.2.1. Recherche des salmonelles
II.2.3.2.2. Dรฉnombrement des Staphylocoques ร coagulase positive
II.2.3.2.3. Dรฉnombrement des coliformes thermo-tolรฉrants par comptage des colonies (AFNOR, 66
II.2.3.2.4. Dรฉnombrement de la flore aรฉrobie mรฉsophile totale
II.2.3.2.5. Recherche des levures et dรฉnombrement moisissures
II.2.3.2.5.1. Dรฉfinition et gรฉnรฉralitรฉs sur le groupe
II.2.3.2.5.2. Recherche et dรฉnombrement (AFNOR, NF V08-059, 2002)
III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. LโETUDE DE LA TOXICITE
III.2. LA FORMULATION DE RECETTES1
III.3. LA QUALITE MICROBIOLOGIQUE DE FARINES, BOUILLIES ET GATEAUX
IV. CONCLUSION
PARTIE C : ETUDE DE LA QUALITE ORGANOLEPTIQUE DES PRODUITS A BASE DE FARINE DE NTSAMBU
I. INTRODUCTION ET INDICES SUR LA MODIFICATION DE LA QUALITE ORGANOLEPTIQUE DโUN ALIMENT
I.1. INTRODUCTION
I.2. INDICES SUR LA MODIFICATION DE LA QUALITE ORGANOLEPTIQUE DโUN ALIMENT
I.2.1. Incidence sur les modifications de lโodeur
I.2.2. Incidence sur les modifications du goรปt .
I.2.3. Incidence sur les modifications de lโaspect et de la couleur
I.2.4. Incidence sur les modifications de structure et de la texture .
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. MATERIEL
II.2. METHODES UTILISEES POUR LโANALYSE SENSORIELLE
II.2.1. Test descriptif
II.2.1.1. Principe et gรฉnรฉralitรฉs
II.2.1.2. Sรฉlection des sujets
II.2.1.3. Procรฉdures du test
II.2.1.4. Le traitement des donnรฉes
II.2.2. Test hรฉdonique .
III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. LE TEST DESCRIPTIF
III.1.1. Cas du gรขteau ยซ Mkatre wa Bwanatamu ยป (MWB)
III.1.2. Cas du gรขteau ยซ Mkatre wa siniya ยป (MWS)
III.2. ACCEPTABILITE DES PRODUITS ALIMENTAIRES A BASE DโAMANDES DE FRUITS DE CYCAS
IV. CONCLUSION
PARTIE D. ETUDE DE LA QUALITE MARCHANDE DES FRUITS DE CYCAS : UTILISATIONS TRADITIONNELLES ET DISPONIBILITE DU PRODUIT
I. INTRODUCTION
II. ENQUETES ETHNOBOTANIQUES ET ALIMENTAIRES DES FRUITS DE CYCAS (NTSAMBU) AUX COMORES
III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. ENQUETES ETHNOBOTANIQUES ET NUTRITIONNELLES DE CYCAS
III.1.1. Production de bouillies
III.1.2. Mode de prรฉparation et cuisson des plats et gรขteaux traditionnels
III.1.2.1. Prรฉparation de plat de consistance
III.1.2.2. Prรฉparation de gรขteaux
III.2. INDICES SUR LA QUALITE MARCHANDE DES FRUITS DE CYCAS AUX COMORES
III.2.1. Disponibilitรฉ et accessibilitรฉ des fruits de Cycas aux Comores
III.2.2. Techniques appliquรฉes pour la production de la farine de Ntsambu
III.2.3. Indices sur le prix de vente des Ntsambu aux Comores
III.2.3.1. Variation du prix de farine de Ntsambu
III.2.3.2. Avis des consommateurs sur le prix de vente des Ntsambu
III.CONCLUSION
CHAPITRE 3. ETUDE DES PROPRIETES PHYSICOCHIMIQUES ET FONCTIONNELLES DES AMIDONS DE FARINES DE FRUITS DE CYCAS DES COMORES
I. INTRODUCTION
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. MATERIEL VEGETAL
II.2. METHODES DโANALYSES
II.2.1. Dรฉtermination de la teneur en amidon dans les farines de fruits de Cycas
II.2.1.1. Principe
II.2.1.2. Mode opรฉratoire
II.2.1.3. Mode de calcul
II.2.2. Digestibilitรฉ de lโamidon des farines de Ntsambu .110Valorisation alimentaire des Cycas des Comores
II.2.2.1. Principe
II.2.2.2. Mode opรฉratoire
II.2.2.3. Mode de calcul
II.2.3. Gรฉlatinisation de lโamidon
II.2.3.1. Dรฉfinition
II.2.3.2. Caractรฉrisation de la gรฉlatinisation dโamidon : le viscoamylographe
II.2.3.2.1. Principe
II.2.3.2.2. Mรฉthode
II.2.3.3. Caractรฉrisation de la gรฉlatinisation dโamidon par DSC
II.2.3.3.1. Principe de lโanalyse enthalpique diffรฉrentielle
II.2.3.3.2. Mรฉthodologie par DSC
II.2.3.4. Dรฉtermination de la teneur en amylose
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. TENEUR EN AMIDON DES FARINES
III.2. DIGESTIBILITE DE LโAMIDON
III.3. PARAMETRES FONCTIONNELS DES FARINES DE CYCAS AU RVA
III.4. ANALYSE DES FARINES PAR ANALYSE ENTHALPIQUE DIFFERENTIELLE
III.4.1. Dรฉtermination des teneurs en amylose des fruits de Cycas
III.4.2. Gรฉlatinisation des farines de fruits de Cycas
IV. CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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