La programmation télévisuelle est l’art de choisir et de planifier sur une grille horaire la diffusion des différents programmes de télévision d’une chaîne télévisée, en faisant en sorte de maximiser leur audience, tout en respectant les contraintes auxquelles la chaîne est soumise. La programmation, qui doit refléter l’identité de la chaîne, est souvent le fruit d’une réflexion stratégique au niveau de la direction.
Quand on considère les catégories de programmes audiovisuels définies communément, celle qui concerne le genre documentaire peut paraître très éloignée d’une réflexion centrée sur la fiction Dans le vocabulaire technique anglo-saxon, d’ailleurs, le terme de nonfiction est employé pour le désigner. Une analyse de la version contemporaine du feuilleton documentaire pourrait cependant venir éclairer la compréhension de la fiction audiovisuelle comme objet de recherche. Nous proposons d’examiner un format télévisuel, le docu-soap, tel qu’il est configuré dans des pratiques de programmation. Notre démarche consiste à étudier le contenu de la graille de programme de B-One Télévision afin de dégager la place des émissions environnementales.
Les problèmes de l’environnement constituent l’une des préoccupations majeures du monde actuel. Au cœur de ces préoccupations, figure la question du réchauffement de la planète avec son cortège des conséquences sur les écosystèmes et sur le climat. En effet, les conséquences du changement climatique modifient l’équilibre thermique de la terre et a des nombreuses conséquences sur l’homme et l’environnement. Dans le cadre du réchauffement mondial, le bilan énergétique et la température terrestre sont modifiés en raison de la hausse des concentrations des gaz à effet de serre. Les conséquences humaines et environnementales sont perceptibles à l’échelle planétaire.
Il est scientifiquement impossible d’attribuer chaque événement météorologique au changement climatique actuel. Cependant sur le plan statistique, il est toutefois possible de prouver que le réchauffement mondial augmente la probabilité de phénomènes météorologiques extrêmes .
– Dès lors, il convient à noter qu’il y a deux types de conséquences provoquées directement ou indirectement par l’activité humaines. Parmi celles-ci qui sont directes: hausse des températures maximales, hausse des températures minimales, hausse du niveau de la mer, hausse de la température des océans, intensification des précipitations (fortes pluies et grêle), recul et fonte des glaciers et dégel du permafrost.
– Les conséquences indirectes du changement climatique qui concernent directement la population et l’environnement sont les suivantes: augmentation des crises alimentaires et de l’eau, notamment dans les pays en voie de développement, risques sanitaires en raison de la hausse des températures et des vagues de canicule, conséquences économiques pour l’élimination des conséquences climatiques, prolifération des nuisibles et des maladies, perte de la biodiversité en raison de la capacité et de la vitesse d’adaptation limitées de la faune et de la flore, acidification des océans due aux concentrations de HCO3 élevées dans l’eau en raison de la hausse des concentrations de CO₂, nécessité d’agir dans tous les secteurs (par exemple : agriculture, sylviculture, énergie, infrastructure, tourisme, etc.) .
Le climat mondial étant un vaste système interconnecté influencé par un grand nombre de facteurs, ses effets secondaires peuvent dès lors être positifs ou négatifs. Il s’agit de développements qui se renforcent à l’apparition de certaines conditions. On peut par exemple nommer l’effet albédo de la glace, qui se rapporte à la fonte de la calotte glaciaire. Les vastes surfaces de glace refroidissent le climat, car elles réfléchissent une proportion plus importante de rayonnement. La hausse mondiale des températures moyennes entraîne toutefois la fonte et la réduction de ces surfaces de glace. En conséquence, le rayonnement infrarouge diminue.
Dans le même temps, on constate une augmentation de la surface terrestre ou des océans qui ont un albédo considérablement plus faible. Ils reflètent donc moins de rayonnement et renforcent l’origine de la fonte des glaces. Par ailleurs, les scientifiques peuvent déduire des points de bascule pour chaque système partiel du climat mondial. Plus la température mondiale augmente, plus le système climatique est menacé. À un certain point, il sera impossible de revenir en arrière malgré tous nos efforts. Ces points de bascule sont encore difficiles à définir et leur calcul reste très incertain. Nous nous attendons à de telles situations concernant la fonte de la calotte glacière ou la stabilité des principaux courants marins .
Selon les spécialistes, l’état actuel de la planète est alarmant. La hausse des températures sur la surface terrestre de l’ordre de 0,1°C par décennie au cours des années 1900-1975, s’est fort accélérée jusqu’à atteindre 0,6°C les trois dernières décennies du 20ème siècle. Dans l’allure où vont les choses, si rien n’est fait, les températures terrestres pourraient atteindre 2°C à 6°C en l’espace d’un siècle.
Ce réchauffement de la planète a un impact globalement négatif sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Il est à la base de la disparition progressive des espèces animales et végétales, de la sécheresse, de l’excès des précipitations, de l’accélération de la désertification. Le réchauffement est aussi à l’origine de la fonte des glaces polaires, phénomène qui provoquera l’augmentation du niveau des océans et la submersion de certaines régions habitées du monde telles que les Pays-Bas ou le Bangladesh. Le changement climatique, conséquence du réchauffement de la planète, aura des incidences négatives sur la répartition géographique des espèces, l’agriculture, l’économie et la santé de la population .
Les efforts sont déployés au niveau des Nations-Unies pour remédier à la dégradation de l’environnement. La multiplication, depuis le premier sommet de Stockholm en 1972, des conférences internationales sur l’environnement traduit l’attention soutenue que l’humanité accorde à ce sujet . C’est dans ce cadre que la dernière Conférence internationale sur le changement climatique tenue à Copenhague au Danemark a réitéré l’appel à réduire les émissions des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.
La République Démocratique du Congo, comme tout autre pays du monde est confronté aux défis d’ordres environnementaux, sous divers aspect, avant de la protection ou de la préservation de l’environnement a sa gestion quotidienne. Les questions de l’environnement ne sont pas marginales. Disposant d’une rare réserve faunistique et floristique mondiale, la RDC joue un rôle stratégique dans le maintien de l’équilibre écologique à l’échelle planétaire. Elle regorge de ressources naturelles peu concurrentielles : un nombre important d’espèces animale et végétale endémiques, une bonne réserve forestière et hydrographique etc.
|
Table des matières
I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME
Télécharger le rapport complet