Santé et éducation
La Commune Rurale d’Ambohimanambola dispose d’un centre de santé de base niveau II localisé à Ampahimanga, de deux cabinets médicaux privés situés à Tanjonandriana et à Ampahimanga, d’un dispensaire privé à Ambohimahatsinjo et d’un Top réseau basé à Ampahimanga. Les maladies les plus courantes dans la Commune sont : les maladies respiratoires, la fièvre, la diarrhée et le paludisme. Dans le domaine scolaire, la Commune Rurale d’Ambohimanambola est dotée de :
– cinq écoles primaires publiques (EPP) à Ambohibato, Ambohimahatsinjo, Ambohimanambola Firaisana, Andramanonga et Iharamy
– dix écoles privées à Ambohibato (02), Ampahimanga (04), Ambohipeno (02), Ambohimanambola Firaisana et Ambohimanambola Gare
– deux écoles primaires privées à Ambohimahatsinjo, Ambohipeno
– un CEG à Ambohibato
– deux collèges privés à Ambohipeno et Tanjonandriana
Géomorphologie
La Commune Rurale d’Ambohimanambola est constituée :
– d’une succession de collines ou sont bâtis la plupart des villages
– de bas fonds surtout exploités pour la culture maraîchère et la riziculture
– des plaines cultivées mais généralement inondables en période pluvieuse
– des marais dont certains reçoivent les eaux usées des usines implantées dans la Commune.
Les sols sont généralement ferralitiques, les plaines argileuses ou d’origines alluvionnaires sont utilisées pour la riziculture, les cultures vivrières et maraîchères. La Commune dispose encore de forêts naturelles mais la superficie est minime comparée à celle de la Commune. Avec les plantations de pin et d’eucalyptus, la couverture forestière est de 400ha.
Caractéristiques hydrodynamiques d’un aquifère
On appelle « caractéristiques hydrodynamiques » d’un aquifère la transmissivité T et le coefficient d’emmagasinement S.
– Coefficient d’emmagasinement : En nappe libre, en première approximation, seule compte l’eau libérable par gravité, porosité efficace, alors qu’en nappe captive seule l’eau libérée par dépression (et réarrangement des grains) est prise en compte. Si l’on découpe l’aquifère en prismes verticaux de 1m2 de surface de base, on appelle « coefficient d’emmagasinement S » le rapport de la quantité d’eau libérée par ce prisme sous l’effet d’une baisse de pression de 1 unité au volume total du prisme. On peut définir ainsi en représentation bidimensionnelle la quantité d’eau unitaire (par unité de surface) stockée dans un aquifère. En nappe captive, il est évidemment très petit, environ 10-6, alors qu’en nappe libre, il est proche de la porosité efficace : 10%, 5%.
– Transmissivité : La transmissivité T [m2/s-1], correspond, en représentation bidimensionnelle, au produit de la conductivité hydrologique K par l’épaisseur de l’aquifère e, T = e x K et on la détermine par essai de pompage.
Estimation du volume minimal d’eau exploitable
Sur le premier profil (figure 19), on détermine une puissance moyenne de 4m de l’aquifère, avec une extension latérale de 44m. Sur le deuxième profil (figure 20), son extension est de 44m. Le volume V de la tranche d’aquifère considérée est donc de : 4m x 44m x 44m = 7 744m3. En supposant que l’aquifère serait une formation à faible porosité, le volume minimal Vmin d’eau pouvant être extrait de l’aquifère est estimé à : 7 744m3 x 0,0005 = 4m3 environ (cas le plus défavorable). La quantité d’eau nécessaire pour l’alimentation de ce fokontany en une journée est de 17,712m3. On en conclut que cet aquifère n’est pas du tout suffisant. Il convient de prospecter d’autres sites qui se trouvent dans la partie Est du second profil (figure 20), on pourrait y espérer un débit plus intéressant vu l’extension de la nappe.
Panneau électrique (P4)
Faute d’espace, nous n’avons pas pu étaler le second profil perpendiculairement au premier, sa direction est NE-SO. Son centre coïncide avec celui du premier. La distance entre deux électrodes successives est de 3m. La profondeur d’investigation est d’environ 15m. Sur la coupe obtenue (figure 24) on retrouve les mêmes formations que précédemment :
– une formation superficielle très résistante (couleurs marron, orange, rouge et violet) de résistivité supérieure à 1000Ωm. Elle apparaît en surface dans la partie NE du profil jusqu’à l’abscisse 24, et sur toute la partie SO à partir de l’abscisse 45. Elle a une épaisseur moyenne de 2,5m. Cette formation correspondrait à une formation latéritique
– une couche résistante (couleurs vert et jaune) de résistivité moyenne 700Ωm lui est sousjacente et dans laquelle se trouve une zone d’anomalie conductrice (couleurs bleu clair et bleu foncé) de résistivité moyenne 105Ωm. Elle constituerait l’aquifère avec une épaisseur moyenne de 12m.
La coupe de chargeabilité de la figure 24 montre la dominance des zones à chargeabilité moyenne (couleurs jaune, marron, rouge clair) entre 4,6 et 7,8mV/V malgré la présence de quelques zones àfaible chargeabilité (couleurs vert et bleu) entre 0,34 et 4,6mV/V et une zone de chargeabilité élevée (couleurs rouge foncé et violet) supérieure à 13,1mV/V. La zone conductrice identifiée précédemment comme aquifère potentiel dans la coupe de résistivité correspond à la zone de chargeabilité moyenne entre 4,6 et 7,8mV/V. Elle correspondrait à du sable
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1-CONTEXTE GEOGRAPHIQUE, ADMINISTRATIF ET SOCIO-ECONOMIQUE
I.1.1-Localisation de la zone d’étude
I.1.2-Population
I.1.3-Natalité et Mortalité
I.1.4-Santé et éducation
I.1.5-Agriculture et élevage
I.2-CONTEXTE CLIMATIQUE
I.2.1-Précipitation et évapotranspiration
I.2.2-Température
I.3-GEOMORPHOLOGIE ET HYDROGRAPHIE
I.3.1-Géomorphologie
I.3.2-Hydrographie
I.4-CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.5-CONTEXE HYDROGEOLOGIQUE
I.6-EAUX ET ASSAINISSEMENTS
PARTIE II METHODOLOGIE
II.1-LA PROSPECTION ELECTRIQUE
II.1.1-Sondage électrique
II.1.1.1-Dispositif
II.1.1.2-Inteprétation
II.1.2-Tomographie électrique
II.1.2.1-Mise en œuvre
II.1.2.2-Acquisition des données
II.1.2.3-Mode de traitement des données
II.1.2.4-Coupe géoelectrique ou « pseudo-section »
II.2-NOTIONS D’HYDROGEOLOGIE
II.2.1-Cycle de l’eau
II.2.2-Définition de l’aquifère
II.2.3-Type hydrodynamique de l’aquifère
II.2.3.1-Aquifère à nappe libre
II.2.3.2-Aquifère à nappe captive
II.2.3.3-Aquifère à nappe semi-captive
II.2.3.4-Type de milieu perméable et porosité
II.2.3.5-Caractéristiques hydrodynamiques d’un aquifère
II.2.3.6-Notion de recharge des nappes aquifères
PARTIE III INTERPRETATION ET ESTIMATION DES VOLUMES MINIMAUX D’EAU EXPLOITABLES
III.1-PRESENTATION DES TRAVAUX
III.2-MODE D’ESTIMATION DU VOLUME MINIMAL D’EAU EXPLOITABLE
III.3-EVALUATION DE BESOINS EN EAU
III.3.1-L’alimentation en eau
III.3.2-Besoin en eau de l’école
III.4-INTERPRETATION ET ESTIMATION DE VOLUME D’EAU MINIMAL EXPLOITABLE
III.4.1-Fokontany d’Ambohimanambola Firaisana
III.4.1.1-Sondage électrique (S1)
III.4.1.2-Panneau électrique (P1)
III.4.1.3-Panneau électrique (P2)
III.4.1.4-Estimation du volume minimal d’eau exploitable
III.4.2-Fokontany d’Ambohipeno
III.4.2.1-Sondage électrique (S2)
III.4.2.2-Panneau électrique (P3)
III.4.2.3-Panneau électrique (P4)
III.4.2.4-Estimation du volume minimal d’eau exploitable
III.3.3-Fokontany d’Andramanonga
III.3.3.1-Sondage électrique (S3)
III.3.3.2-Panneau électrique (P5)
III.3.3.3-Panneau électrique (P6)
III.3.3.4-Estimation du volume minimal d’eau exploitable
III.3.4-Fokontany d’Antanetibe
III.3.4.1-Sondage électrique (S4)
III.3.4.2-Panneau électrique (P7)
III.3.4.3-Panneau électrique (P8)
III.3.4.4-Estimation du volume minimal d’eau exploitable
III.3.5-Fokontany d’Iharamy
III.3.5.1-Sondage électrique (S5)
III.3.5.2-Panneau électrique (P9)
III.3.5.3-Panneau électrique (P10)
III.3.5.4-Estimation du volume minimal d’eau exploitable
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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