La société, de nos jours, nous impose des règles et un mode de vie très révolutionnaires, exigeant le meilleur de chaque service donné, c’est à dire, une société de consommation qui est en quête, sans cesse, de LA QUALITE [1]. Celle ci a beaucoup influencé le monde du commerce et de l’ industrie, qui s’est propagé aussi dans le domaine médical, qui à son tour a pris une autre forme LE COMMERCE DE SANTE [2]. Les utilisateurs demandent aux personnes du service de santé, que ce soit personnels techniques, administratifs ou partenaires, une certaine norme de qualité de travail. Ceci n’est pas nouveau pour les établissements privés, mais reste encore un des problèmes majeurs au sein des structures publiques. Dans les pays développés, cette recherche de la qualité avance bien. En France par exemple, dans le cadre de la gestion de la qualité, des association ont été fondées telle l’ « Association Française des Normes ». Des documents sont disponibles, comme « Le cadre d’auto évaluation des fonctions publiques. » .
NORMES et STANDARDS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE POUR LES HOPITAUX
NORMES ET STANDARDS
NORMES NATIONALES
» La norme peut être définie comme étant un point choisi sur un critère qui marque la frontière entre la qualité acceptable et celle qui ne l’est pas. »
C’est à partir de cette définition que le comité de suivi, créé au niveau du Ministère de la Santé et du Planning Familial, a articulé la démarche d’élaboration des normes et standards appliqués chez nous. La qualité des prestations des soins peut être obtenue avec des moyens divers, mais il est évident que la normalisation de ces moyens est de loin la meilleur solution, puisqu’elle permet d’accroître l’efficacité du système de soins et d’assurer une distribution rentable et équitable des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par les PMA des CSB (Paquet Minimum d’Activité) et le PCA des CHD (Paquet Complémentaire d’activité.) .
Les domaines concernés par les normes et standards sont :
●les ressources humaines (3è partie, paragr. IV-1)
●les infrastructures
●Les médicaments d’urgence .
Le profil de l’offre du CHD2 se différencie de celui du CHD1 par l’existence de deux services supplémentaires : le bloc opératoire et l’imagerie (radiologie, échographie, ECG). En général, le CHD2 de MAROVOAY respecte les normes nationales et les normes de l’OMS dans le domaine de l’infrastructure, des matériels et des médicaments.
NORMES INTERNATIONALES
La législation Française relative aux établissements publics et privés pratiquant la réanimation, les soins intensifs et la surveillance continue nous informe sur l’organisme de santé instauré en France [9]. Des décrets distinguent la réanimation, la surveillance continue et les soins intensifs :
La réanimation
Les unités de réanimation doivent être aptes à prendre en charge des patients présentant ou susceptibles de présenter plusieurs défaillances viscérales aiguës circulatoires, mettant en jeu leur pronostic vital. Ces patients nécessitent la mise en œuvre prolongée de méthodes de suppléance telles que la ventilation artificielle, le support hémodynamique, l’assistance rénale.
La capacité minimale de l’unité de réanimation est de 8 lits, pour des raisons d’efficience. Cette capacité peut être fixée à 6 lits par dérogation, mais celle ci doit revêtir un caractère exceptionnel et être réservée au cas où l’éloignement de l’établissement impose des temps de trajet excessif à une partie significative de la population. Une unité de 3 lits de surveillance continue adossée à cette structure est dans ce cas recommandée. L’objectif est bien le resserrement des structures de réanimation, justifié au regard de besoins réels et de l’organisation médicale.
La réanimation ne saurait être confondue avec les soins intensifs ou la surveillance continue, même si considérée dans une logique de filière, elle apparaît cependant indissociable de la surveillance continue, et dans une moindre mesure, des soins intensifs.
La surveillance continue
Les unités de surveillance continue ne peuvent en aucun cas prendre en charge, de façon prolongée, des patients traités par assistance en ventilation. La présence d’un Médecin sur le site sera néanmoins rendue nécessaire dès lors que certaines techniques d’assistance seraient mises en œuvre de façon ponctuelle et non prolongée.
Le regroupement des lits de surveillance continue dans une unité individualisée est toujours préférable à l’existence de lits non groupés dédiés à cette activité. Ce groupement aide grandement, en les justifiant, les efforts de mutualisation. Dans le cas où un établissement de santé dispose d’une unité de surveillance continue et d’une unité de réanimation, il importe que la capacité de l’unité de surveillance continue soit suffisamment importante pour ne pas entraver les conditions de transfert de patients d’une unité à l’autre. A cet égard, il est souhaitable que les capacités de l’unité de surveillance continue soient au moins égales à la moitié des capacités de l’unité de réanimation et que ces deux types d’unité soient situés à proximité l’une de l’autre.
Les soins intensifs
Les unités des soins intensifs ont vocation à prendre en charge les défaillances viscérales liées à une seule spécialité, comme le service de soins intensifs cardiologiques. Si l’activité des soins intensifs peut donner lieu, pour certaines indications propres à chaque spécialité d’organe, à la pratique d’acte de réanimation, elle ne saurait en aucun cas se confondre avec une activité de réanimation. En cas d’atteinte multi – viscérale, les patients doivent être transférés dans une unité de réanimation dans un délai ne pouvant dépasser 48 heures, après contact entre les équipes pour organiser au mieux le transfert .
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
Chapitre I: NORMES, STANDARDS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
I-1 Normes et standards
I.1.1 Normes nationales
I-1.2 Normes internationales
I-1.3 Normes sur la qualité de service hospitalier
I-1.4 Conditions de fonctionnement des hôpitaux
I-2 La mortalité hospitalière
I-2.1 Définition
I-2.2 Les causes de mortalité hospitalière
I-3 Indicateurs de performance
I-3.1 Les indicateurs de performance utilisés à Madagascar
I-3.2. Evaluation d’ ELSEVIER et du bureau « LANDELIJK ONDERZOEK » en Hollande
I-3.3 Evaluation en France des cliniques privées
I-3.4 Evaluation par BENCHMARKING inter – hospitalier aux Etats-Unis
Chapitre II : PRESENTATION GENERALE DE L’HOPITAL DE MAROVOAY
II-1 LES DISTRICTS SANITAIRES
II-1.1 Le district sanitaire de Marovoay
II-1.2 le district sanitaire d’Ambato-boeni
II-2 LE CHD2 DE MAROVOAY
II-2.1 Historique
II-2.2 Le bâtiment de l’hôpital
II-2.3 Personnel de l’hôpital
II-2.4 Services existants
II-2.5 Le fonds d’équité
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
I- METHODOLOGIE
II- HYPOTHESE DE TRAVAIL
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre I : LA POPULATION ETUDIEE
I-1 LA MORTALITE PAR ANNEE
I-2 LES DECES SELON L’AGE
I-2.1 La répartition de la fréquentation du CHD2 de Marovoay
I-2.2 Le taux de mortalité hospitalière selon l’âge
Chapitre II- DONNEES GLOBALES DE LA MORTALITE AU CHD2 DE MAROVOAY
II-1 LA LETALITE AU CHD2 DE MAROVOAY
II-1.1 Répartition générale des maladies
II-1.2 Les maladies les plus meurtrières au niveau du CHD2 de Marovoay
II-1.3 Répartition des maladies par service
Chapitre III- ETUDE STATISTIQUE DES CAUSES DE DECES
III-1 LES VARIABLES EN RELATION AVEC LE DELAI DE DECES
III-1.1 L’état de la maladie à l’entrée
III-1.2 Coût journalier du traitement
III-1.3 La qualité des demandes des examens paracliniques
III-2 LES VARIABLES N’AYANT PAS DE RELATION AVEC LE DELAI DE DECES
III-2.1 La date de début de la maladie
III-2.2 la qualité dU dossier médical
III-2.3 Le retard de prise en charge à l’hôpital
III-2.4 Relation maladies et délai de décès
III-2.5 Relation entre les origines des malades et le délai décès
III-2.6 Relation entre le type de référence et le délai de décès
III-3 LIMITES DE L’ETUDE
III-3.1 Les variables dont les données n’ont pas permis le test statistique
III-3.2 Le protocole thérapeutique
Chapitre IV- ETUDE DES CAUSES DE DECES D’APRES LES CONSTATS
IV-1 LES PROBLEMES DE PERSONNELS
IV-2 LES PROBLEMES MATERIELS ET MEDICAMENTEUX
IV-2.1 Les problèmes de matériels en SUSI
IV-2.2 Le problème de kit d’urgence
IV-2.3 Manque de matériels à l’ Unité fonctionnelle Pédiatrie/médecine
IV-2.4 Le manque de matériels au laboratoire et à la banque de sang
IV-2.5 Le manque de matériels à l’imagerie médicale
IV-2.6 Problème de disponibilité des médicaments et des consommables
IV-3 LA QUALITE DE L’ORGANISATION DES SERVICES
QUATRIEME PARTIE
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE