Etude de la gestion et de la comptabilisation de la tresorerie d’une entreprise

La JIRAMA, comme toute entité de production, doit tenir une comptabilité (générale et analytique). Une comptabilité qui enregistre tous les mouvements concernant les opérations relatives aux entrées et aux sorties de fonds de la caisse de la Société. Il s’agit des opérations d’achats et de ventes des produits mis en circuit sur le marché. En général, ce sont ces types d’opérations qui donnent naissance aux recettes et aux dépenses existantes dans la Société. C’est ainsi que le système (entrées / sorties de fonds) est synonyme d’encaissement et de décaissement de fonds de la caisse. Ce système se traduit par les flux de trésorerie de la Société. Ces flux méritent d’être gérés en rapport avec les produits vendus. Cette technique, ainsi adoptée à ces opérations, aboutit à la gestion de trésorerie de la Société JIRAMA. Par ailleurs, les encaissements des recettes s’effectuent après chaque vente des produits disponibles (eau et électricité) servis à la clientèle. Ces recettes peuvent être perçues par l’ensemble des moyens et des modes de paiement nécessaires cautionnés par la facture de consommation des produits fournis par la JIRAMA. Ce processus de paiement peut s’effectuer au comptant (espèces et chèques) ou par virement bancaire suivi d’un avis de crédit ou par avis d’écriture d’opérations de patrimoine. Après encaissement, ces recettes (espèces et chèques ou autres) doivent être versées dans leur intégralité à la banque le jour même de perception à la caisse de recettes. Elles sont ensuite transférées ou virées sur le compte bancaire de la Société mère de la JIRAMA à la Direction générale d’Antananarivo. En contre partie, il incombe à cette Direction d’établir rapidement les virements, nécessaires au fonctionnement et au paiement des salaires du personnel, appelés « accréditifs de fonctionnement et de salaire » susceptibles de faire fonctionner la Société conformément aux dépenses de DIR TU. Ces virements sont destinés directement au compte bancaire de dépenses de la DIR-TU à la BFV. Cette banque envoie à son tour un avis de crédit à la JIRAMA à titre de rappel, signifiant par là même que son compte est crédité d’un montant (plafond) provenant de la Direction générale. Il appartient, en effet, au chef du Service administratif et financier de donner son ordonnancement pour le retrait de fonds équivalent à dix pour cent (10%) de l’enveloppe correspondant à la valeur intégrale des salaires. Ces retraits seront encaissés dans la caisse de dépenses pour couvrir toutes les dépenses engagées par la Société.

PRESENTATION GENERALE DE LA JIRAMA « DIRECTION INTERREGIONALE DE TOLIARA »

CARATERISTIQUES DE LA SOCIETE JIRAMA 

La Société JIRAMA, en tant qu’entité économique, a son histoire, son contrat, son identification permettant de faire connaître son origine, sa forme juridique, ses objectifs, son siège social, ainsi que ses activités à travers le pays, puis sa durée.

Aperçu historique

Madagascar n’a connu l’électricité qu’en 1899. Le Général GALLIENI a signé, en 1905, une convention promulguant la création de la première concession pour l’adduction d’eau et l’éclairage public à Antananarivo (Tananarive). La Société s’est développée progressivement jusqu’à Tamatave, à Antsirabe, à Fianarantsoa, à Diégo Suarez pour l’électricité. Après quelques années cette Société devient la Société d’Electricité et d’Eau de Madagascar (SEEM) qui, au fil des années, a élargi ses zones d’activités dans les Provinces restantes. En 1953, une Société d’Energie de Madagascar (SEM) a été crée parallèlement à la SEEM. Toutes les deux se partageaient les tâches des fournisseurs en eau et en électricité par agglomération. Cette structure a pris fin en 1974 par une ordonnance déclarant que les secteurs de l’eau et de l’électricité font partie des activités économiques réservées à l’Etat. De ce fait, tous les biens de la SEM et de la SEEM ont été transférés à la Société d’Instruction Nationale de l’Electricité (SINE). Cette dernière exerce sa tutelle par la Société Malgache de l’eau et de l’électricité (SMEE), dotée d’une structure provisoire qui reprend les anciennes exploitations de l’eau et de l’électricité. La nationalisation de la Société de l’eau et de l’électricité ne s’est réalisée qu’à la suite de deux ordonnances ultérieures.
➤ Celle du 17 octobre 1975 qui a mis fin à la brève existence de la SINE en la substituant à la JIRAMA ou Société d’Etat chargée de la réunification des entreprises existantes et de la réalisation des objectifs nationaux dans le secteur de l’eau et de l’électricité.
➤ Celle du 29 juin 1977 qui a transféré à la JIRAMA, à compter de janvier 1977, le capital des exploitations de la SMEE, la SEM puis la Gérance Nationale de l’Eau (GNE).

Le contrat de la Société

Par définition, « la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en commun des biens ou des industries en vue de partager le bénéfice ou profiter de l’économie qui pourra en résulter » . Les associés s’engagent à contribuer aux pertes éventuelles. Ils sont débiteurs envers cette Société de tout ce qu’ils ont promis de lui apporter en nature, en numéraire ou en industrie. Mais en réalité, l’apport en industrie n’est pas un élément constitutif du capital social. A la Société JIRAMA, les associés évoqués ci-dessus constituent un unique actionnaire qui est l’Etat car il dirige seul, jusqu’à présent, cette Société. Il s’engage en effet, par tous les moyens possibles, à combler les pertes survenues en procédant par des liquidations, des subventions internes ou externes et techniquement stratégiques des centrales Hydrauliques envers les centrales thermiques. De ce fait, le contrat de la société est déjà établi, par les premiers dirigeants, par écrit, qui constate le pacte social appelé « statuts ». Il est en effet inutile de les citer ici car ils ne sont pas nécessaires dans notre travail de recherches. Le concept contractuel consiste à insérer dans le contrat certains points non couverts par la loi, notamment les normes statutaires et les régimes de l’utilisation du bénéfice qui pourrait y en résulter.

Cependant, la Société commerciale jouit de la personne morale à dater de son immatriculation au registre du commerce. Elle agit personnellement; c’est-à-dire, elle achète, elle produit, elle vent, elle négocie, elle intervient en justice en cas de litige et elle accomplit tous ses actes de gestion répondant aux objectifs qu’elle a envisagés. Elle est née, elle vit et travail selon ses capacités disponibles. En conséquence, celle-ci peut prendre fin, après avoir été créée, par une dissolution prononcée par le Tribunal du commerce à la demande de l’Etat en cas d’inexécution des obligations de ses agents ou en cas de pertes répétitives et permanentes constatés par les Bailleurs de fonds et/ou la Banque mondiale dans le cadre du fonctionnement de la Société commerciale.

Identification

La forme juridique

La JIRAMA, ou Jiro sy Rano Malagasy, est une Société anonyme de l’Etat malagasy au capital de dix sept milliards cinq cent trente trois millions quatre vingt quatre mille trois cent quatre Ariary vingt (AR 17 533 084 304,20) dont l’Etat reste le seul actionnaire. C’est une Société qui dispose en général d’un ensemble d’équipes de six mille deux cent (6 200) agents répartis sur toute l’étendue des zones ou des Régions de Madagascar.

Les objectifs

La JIRAMA a pour objectifs de:
➤ promouvoir l’adduction d’eau et l’éclairage public dans toutes les régions de Madagascar.
➤ développer le plus rapidement possible, et au moindre coût, l’usage de l’eau et de l’électricité afin de satisfaire les besoins actuels et futurs de ses clients. Il s’agit de développer ses réseaux en matière de l’eau et de l’électricité dans toutes les régions de la grande île et faciliter la distribution de ses produits vis-à-vis de sa clientèle au bon prix et dans les meilleurs délais.

Au début, ces objectifs restent seulement dans la province de Tananarive. Mais au fil des années, la société à pris son essor dans tous les domaines. Cette extension a permis de concéder son exploitation qui s’est rependue dans toutes les régions de Madagascar.

Le siège social 

La Direction Générale de la JIRAMA est installée à Tananarive: 149, Rue RAINANDRIAMAMPANDRY, Ambohijatovo à Antananarivo (101). Celle de Toliara est sise à Betania, près de l’agence STAR. Son groupe thermique électrogène est installé à Andranomena, située à 4km de la ville et près de l’aéroport. La station de pompage est à Miary, sise à 10km de Toliara ville.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA JIRAMA
Chapitre premier : Caractéristiques de Société JIRAMA
Section I : Aperçu historique
Section II : Contrat de la Société
Section III : Identification de la Société
1-La forme juridique
2-Les objectifs
3- Le siège social
4-Les activités
5- La durée de la Société
Chapitre II : Organisation de la JIRAMA
Section I : Présentation de l’organigramme de la DIR-TU
1-Organigramme de la DIR-TU
2- Organigramme du SAF
Section II : Attribution de chaque service
I-Services techniques
II-Services administratifs
Section III : Les partenaires économiques de la Société
1-Les fournisseurs
2-Les clients
3-Les organismes étatiques
DEUXIEME PARTIE : LA TRESORERIE DE LA JIRAMA
Chapitre I : Notions de la comptabilité appliquées à la JIRAMA
Section I : La comptabilité générale
1-Le bilan
2-Les emplois et les ressources de l’entreprise
2-1-Classification des emplois et des ressources par durée d’utilisation
2-2-l’équilibre financier et la gestion comptable
3-Le compte de résultat
3-1-Les charges et les produits
Section II : la comptabilité analytique
2-Analyse par section ou centre de responsabilité
2-1-Plan comptable général 2005
2-2- Nature analytique
2-3-Section analytique
2-4-Imputation de services et de dépenses
3-Analyse par centre ou de produit
3-1-Imputation des charges par centre d’activités
Section III : Les états de restitution
I -Les états de la comptabilité générale
II-Les états de la comptabilité analytique
Chapitre II : Fonctionnement de la trésorerie
Section I : Les encaissements
I -La caisse de la Société
1-La caisse de recettes
1-1-Origine des recettes
1-1-1-Les recettes sur portefeuille
1-1-1-1-L’ouverture du portefeuille
1-1-1-2-La fermeture du portefeuille
1-1-2-Les recettes sur hors portefeuille
1-1-3-L’avis de crédit banque
1-1-4-L’avis d’écriture d’opération de patrimoine et de trésorerie
2-1-La banque de recette
2-1-1-Versement d’espèces ou des chèques à la banque
2-2-Le transfert de fonds
3- La banque de dépenses
3-1-Origine d’encaissement de fonds de dépenses
3-2-Différents sortes d’accréditifs
4-Encaissement des accréditifs
5-La caisse de dépenses
5-1-Le retrait de fonds à la banque
5-2-Document établis lors d’un retrait
6-Comptabilisation des encaissements
Section II : Les décaissements
2-les charges propres de la JIRAMA
2-1-Les achats
2-2- Procédure des achats
2-3-Condition de paiement
2-4-Mode de paiement
2-5-Document établi lors des achats
3-Le remboursement des dettes
3-1-Procédure d’un remboursement des dettes
3-2-Document établi lors d’un remboursement
4-Les charges du personnel
5-Les charges transférées aux secteurs
6-Comptabilisation des charges
7-Dépouillement et classement des documents après comptabilisation
8-Déclaration de la TVA et de timbres
Section III : L’évaluation des flux de trésoreries
TROISIEME PARTIE: LES DIFFICULTES DE SOCIETE
Chapitre I : Les problèmes de trésorerie de la JIRAMA
Section I : Historique et origine des problèmes
1-Les intérêts des citoyens face à l’Etat
2-Les intérêts des Sociétés face à l’Etat
3-La privatisation de la SOLIMA contre GALANA
Section II : Les causes des problèmes
1-Le manque de non compensation des dettes entre JIRAMA et les entreprises Publiques
2-Les recettes encaissées n’arrivent pas à couvrir les dépenses engagées
3-La réduction des recettes par truquage aux branchements
4-Les arriérés des impayés de gros consommateurs
5-L’augmentation des tarifs de consommation
6-La hausse du prix de carburant
7-La vétusté du générateur à gas-oil de Toliara
8-L’hésitation des Bailleurs de fonds d’investir en faveur de la JIRAMA
Section III : Les conséquences des problèmes
Section IV : La solution proposée
Chapitre II : Les critiques de la Société
Section I : Les points forts et les points faibles
I -Les points forts
1-Des moyens de déplacement rapide
2-L’existence d’un centre médical
3-Le bénéfice d’un centre informatique
4-La création d’un service pour la protection de l’environnement
5-Une bonne organisation de la Société
6-L’animation du personnel
7-Un bon accueil des stagiaires
II-Les points faibles
1-L’insuffisance d’ordinateurs
2 -La non motivation des stagiaires
3-Des problèmes sur l’eau
4-Des problèmes sur l’électricité
Section II : Les opportunités et les menaces
I -Les opportunités
1-Dans la vie sociale
2-Dans la vie économique
II-Les menaces
1-Le court-circuit
2-Le délestage
Section III : Les suggestions
CONLUSION

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