L’eau est une matière vitale et indispensable pour la vie humaine. L’accès à l’eau [potable est un indicateur du développementsocio-économique d’un pays.Cependant, Près d’un milliard de personnes sur la terre n’ont pas accès à un point d’eau potable dû au manque d’infrastructure, de la mauvaise gestion de l’eau et de l’insuffisance de la quantité disponible.
DESCRIPTION DU MILIEU
L’eau est une composante essentielle du milieu naturel. Elle est conditionnée par un certain nombre de facteurs dont la plus importante est : le cadre physique de la Commune qui conditionne la disponibilité des ressources en eau, les occupations humaines du milieu et détermine les différentes activités de l’homme.L’étude de ces différents facteurs est un atout particulier car elle permet de connaître l’état des ressources en eau et les besoins nécessaires aux activités sociales et économiques de la population.
Localisation de la zone d’étude
Miarinarivosituée dans la province d’Antananarivo, au centre de l’île, est la capitale économique et administrative de la région d’Itasy. Miarinarivo est le chef-lieu du District et chef-lieu de la région de l’Itasy. Elle est traversée par la route nationale n°1 et située à 88 km à l’Ouest d’Antananarivo. Le District de Miarinarivo, avec une superficie de 2865 Km2 , est limité à l’Est par celui d’Arivonimamo, à l’Ouest par de Tsiroanomandidy, au Nord par Fenoarivobe et au Sud Soavinandriana.
Climatologie
La Commune de Miarinarivo a un climat tropical d’altitude à trois saisons contrastées:
– Saison fraîche : Mois de juin au mois d’août (7°C)
– Saison sèche : Avril au mois de septembre. Cette période est dominée par un vent fort
– Saison pluvieuse : de novembre au mois de mars.
La pluviométrie est comprise entre 900 mm et 1100 mm.
La température moyenne de 28° en janvier à 10° en août.
Le relief
Le relief est l’ensemble des irrégularités de la surface terrestre. Montagnes, vallées, plateaux, collines et plaines représentent les principales formes du relief d’un continent ou d’une région. Deux critères permettent de les caractériser : l’altitude (hauteur par rapport au niveau de la mer) et la pente. La science de l’étude du relief est la géomorphologie. Le relief est le résultat de forces contradictoires : l’orogenèse et l’érosion, qui s’exercent à une échelle de temps géologique. Les tremblements de terre, l’effondrement de pans de montagnes sous l’action du ravinement sont des manifestations visibles de ces forces en présence, souvent à l’origine de catastrophes naturelles. Il faut distinguer les formes émergées du relief terrestre (au-dessus du niveau de la mer) des formes immergées de ce relief (au-dessous du niveau de la mer). Miarinarivo se situe dans le moyen-ouest de Madagascar. Elle appartient à la zone hydrogéologique des hautes terres et caractérisée par un socle cristallin et des intrusions volcaniques datant de la fin de l’ère tertiaire. Le relief de notre zone d’étude, Miarinarivo,est montagneux avec des pentes moyennes à fortes et les sols sont fertiles, d’origine volcanique. Il est caractérisé d’une part une succession de hautes collines et de petites vallées à l’Est et l’autre part par de massifs volcaniques et de larges vallées à l’Ouest. Trois particularités méritent d’être soulignées. En premier lieu, la cuvette intramontagnarde de Marotsingala qui est une zone d’immigration, offre d’excellents sols de culture qui en fait le grenier de la zone. En second lieu, cette région se caractérise par un climat subaride propice à une végétation de graminacées vouée à l’élevage bovin. Enfin la zone forestière de Cap-Est fortement menacée par la déforestation, fait l’objet d’une protection particulière de la JIRAMA.
Hydrographie
Le régime hydrologique est de type tropical avec deux saisons bien marquées et une réaction instantanée aux précipitations. En décembre, il pleut entre 14 à 23 jours dans un mois, en janvier et février, il pleut en moyenne 21 jours. Entre mars et avril, il pleut entre 11 à 19 jours par mois. Cela est dû à cause de la dégradation de l’environnement, au feu de brousse qui change le système climatique. Nous avons aussi l’érosion due au défrichement de la forêt qui provoque un ensablement d’une rivière naturelle qui devient ainsi, comme un lac, une ressource, un ouvrage de barrage. Acculement, Miarinarivo adopte le système de reboisement, la mise en place par-àfeu aux champs de reboisement ou captage de la ressource. Ainsi il procède à une sensibilisation du peuple de ne pas détruire ni défricher et il crie donc fort de cesser les défriches afin de pouvoir cultiver dans la forêt vierge.
Néanmoins des telles mesures s’avèrent encore insuffisantes pour garantir la sécurité des ressources en eau. D’où la nécessité de les protéger tant sur le plan quantitatif que sur son aspect qualitatif.
Eau de surface
L’eau de surfaces inclue : les eaux des ruisseaux, des rivières et fleuves, des lacs. Elle provienne de l’eau de pluie tombée sur le bassin versant récepteur et des nappes souterraines au niveau des sources.
Les différents types des sols
Les types des sols de la Commune sont dominés par des sols ferralitiques anciens issus des roches cristallines : ce sont des sols profonds à peu profonds et dont les horizons sont bien différenciés. Selon la position topographique des sols, les roches mers et les processus d’évolution des sols, on distingue :
– des sols ferralitiques jaunes rouges et acides. Ce type de sol se caractérise dans la zone sous couvert végétal forestier, avec des horizons argileux brun jaune à jaune rouge.
– Des sols alluvionnaires : issus des bassins versants exclusivement basaltiques sont les plus aptes à la riziculture.
LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET INFRASTRUCTURES
Les activités économiques de la population dépendent en général de la terre et de l’exploitation des ressources naturelles notamment les ressources en eau de la Commune. Ces principales activités économiques se concentrent surtout dans le secteur primaire.
L’agriculture
L’agriculture, c’est la principale activité des paysans de la Commune de Miarinarivo. C’est une zone à vocation agricole, en plus des cultures vivrières, la Commune s’oriente aussi vers les cultures de rentes telles que la pomme de terre, le haricot, l’arachide, la tomate. Cette zone possède également une grande potentialité pour le café arabica. La riziculture domine dans la Commune. Cependant, la production est déficitaire par rapport au nombre de la population. Or, ce déficit est compensé par d’autres cultures servant de substitution au riz tels que le maïs, le taro, le manioc et la patate douce.
L’élevage
Les paysans dans cette Commune pratiquent aussi l’élevage mais de types familiaux : un peu d’élevage bovin, porcin et des volailles. Cetype d’élevage est faiblement intégré à l’agriculture. Actuellement, la relance de l’élevage porcin est en cours. Aussi, l’élevage laitier se développe dans la Commune. Cependant, le rendement reste très faible, à raison de 2 litres par vache par jour. L’élevage des poulets locaux complète aussi les principales activités de la population dans la Commune.
L’Education
Actuellement, les écoles primaires, intègrent des volets environnementaux pour imprégner aux jeunes élèves le respect de la nature, l’environnement et pour leur apprendre les règles d’hygiène requises. Actuellement, la Commune de Miarinarivo évolue surtout au niveau des établissements scolaires publics et privés qui sont plus ou moins bien répartis entre les différents quartiers de la Commune. Une école primaire publique et un collège confessionnel catholique assurent l’éducation des enfants. De plus, l’ONG Malagasy aide aussi la population dans la lutte contre l’analphabétisation.
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Table des matières
INTRODUCTION
METHODE D’APPROCHE
PREMIRE PARTIE : LES MILIEUX NATURELS ET HUMAINS DE LA ZONE D’ETUDES
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU MILIEU
I.1. Localisation de la zone d’étude
I.2. Climatologie
I.3. Le relief
I.4. Hydrographie
I.5. Eau de surfaces
I.6. Les différents types des sols
I.7. Végétation
CHAPITRE II : SITUATION DEMOGRAPHIQUE
II.1. Population
II.2. Un espace d’importante migration
II.3. La mobilité quotidienne et saisonnière des populations
II.4. Les mouvements migratoires
CHAPITRE III. LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET INFRASTRUCTURES
III.1. L’agriculture
III.2. L’élevage
III.3. L’Education
III.4. La santé
DEUXIEME PARTIE : LE SERVICE PUBLIC DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET SA GESTION DELA COMMUNE DE
CHAPITRE IV: LES RESSOURCES EN EAU
IV.1. Notion d’eau potable
IV.2. Les conditions favorables à la disponibilité en eau
IV.3. Notion de Bassin Versant
IV.4. Notion de captage d’eau gravitaire
CHAPITRE V : PRODUCTION D’EAU POTABLE A MIARINARIVO
V.1. Le service public de l’approvisionnement en eau potable
V.2. Les sources
V.3. Les techniques de captage des ressources de l’eau
V.4. Amélioration de la qualité de l’eau
V.5. Réservoir
V.6. Le réseau de distribution de l’eau potable
CHAPITRE VI: COMMERCIALISATION DE L’EAU
VI.1. L’accès à l’eau dans la commune de Miarinarivo
VI.2. La tarification de l’eau potable de la Commune de Miarinarivo
VI.3. Factures de l’eau
VI.4. Les taxes et surtaxes communales
CHAPITRE VII : IMPACTS DE LA DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT
VII.1.La protection des ressources en eau potable
VII.2.L’impact des dégradations sur l’eau
VII.3. Impact sur le cycle de l’eau
VII.4. Impact de la dégradation de l’environnement
TROISIEME PARTIE :PROPOSITION DE PLAN DE GESTION DES RESSOURCES EN EAU ET PLAN D’AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT CORREPONDANT
1. Perspective d’une amélioration de l’approvisionnement en eau
La participation de l’entreprise JIRAMA est souhaitable
2. Gestion des bornes fontaines
3. Mise en place de gestion
4. La gestion déléguée
5. Instauration ou renforcement d’un dialogue entre tous les acteurs concernés
6. Sensibilisation et engagement politique des pouvoirs publics
7. Les usagers et pratiques de l’eau
CONCLUSION