ETUDE DE LA GESTION DES STOCKS DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES UTILISES EN IMAGERIE

Principe

       L’IRM utilise les propriétés magnétiques des noyaux d’hydrogène, présents dans les molécules d’eau (H2O) qui constituent 80 % du corps. Soumis à un champ magnétique et à des ondes radio, ces noyaux émettent des signaux. Leur traitement numérique fournit une carte de la répartition de l’eau dans l’organisme pour visualiser les organes et suivre leur activité. En effet, le proton qui constitue le noyau de l’atome d’hydrogène possède, du fait de sa charge et de son mouvement de rotation sur lui même, un moment magnétique dit de spin, c’est à dire qu’il se comporte comme une sorte de petit aimant. Lorsque l’on place un sujet dans un champ magnétique intense noté « vecteur Bo », les spins des noyaux d’hydrogène s’orientent dans la direction de ce champ. Tout se passe comme si on « aimantait » le sujet. Au cours d’une IRM, on mesure l’aimantation résultante en chaque point des tissus analysés. Comme cette aimantation est proportionnelle à la quantité de noyaux d’hydrogène présents, et que les tissus se distinguent par leur contenu en eau, la carte des aimantations résultantes reproduit l’anatomie des tissus. En fait, en IRM, on mesure avant tout la relaxation de cette aimantation, après le phénomène de résonance magnétique. La résonance magnétique est obtenue en appliquant une radiofréquence (champ électromagnétique en rotation ->B1) dont la fréquence de précession (ou rotation) f0 est caractéristique d’un atome donné dans un environnement moléculaire donné selon l’équation fondamentale de la résonance magnétique : f0 = ω0/2π = γ.B0/2π où ω0 est la fréquence angulaire de précession du champs de radiofréquence autour de l’axe longitudinal défini par le vecteur Bo, et γ est le rapport gyromagnétique du noyau considéré. Ce rapport γ étant spécifique pour une espèce nucléaire donnée, il constitue une forme de signature atomique. L’application d’une radiofréquence confère donc à chaque proton une aimantation M ayant une composante longitudinale (Mz, selon l’axe du champ principal vecteur Bo) et une composante transversale (Mxy) qui lui est perpendiculaire. Lorsque l’application de la radiofréquence est interrompue, cette aimantation va disparaître c’est à dire que les protons recouvrent leurs spins initiaux. Ce phénomène est appelé relaxation. L’onde radiofréquence est appliquée grâce à une antenne située à l’intérieur de l’aimant principal et qui sert également d’antenne réceptrice. Lorsqu’un proton est placé dans un champ magnétique intense Bo, il acquiert une aimantation M (dite longitudinale, ici selon l’axe z). Si on applique également une onde radiofréquence, c’est à dire un champ magnétique tournant B1 autour de l’axe z avec une vitesse angulaire ω0 telle que ω0 = γ.B0 (condition de résonance), alors l’aimantation du proton acquiert une composante transversale (Mxy) Cette relaxation, ou retour à l’équilibre, présente des caractéristiques temporelles, dite T1 en ce qui concerne la repousse de la composante longitudinale de l’aimantation et T2 en ce qui concerne la décroissance de la composante transversale, qui dépend fortement de la nature des tissus. Un des avantages de l’IRM réside donc dans le fait que selon les réglages de la même machine, et particulièrement de la séquence d’acquisition (décourt temporel de l’application des radiofréquences), on peut isoler un facteur participant au contraste de l’image. On peut acquérir différents types d’images correspondant à différents types de signal local. Ainsi les images dites « pondérées en T1 » sont souvent utilisées pour l’anatomie, dans la mesure où la séquence d’acquisition favorise la détection de l’eau peu mobile c’est à dire intracellulaire (signal élevé pour la substance grise et faible pour les os par exemple).De la même manière les images dites « pondérées en T2 ouT2* » sont utilisées comme images fonctionnelles dans la mesure où la séquence d’acquisition favorise la détection de l’eau mobile c’est à dire extracellulaire ou intravasculaire, ce qui constitue une approche du débit sanguin cérébral local. Les courbes représentent l’évolution de l’aimantation de l’application de la radiofréquence et après son arrêt. Cette évolution est différente selon les tissus (Fat : graisse, WM : substance blanche, GM : substance grise, CSF : compartiment intravasculaire). La pondération en T1 (pointillé rouge) permet de visualiser surtout les compartiments dont la variation d’aimantation est rapide (Fat, WM, GM), c’est-à-dire les structures anatomiques. La pondération en T2 (pointillé blanc) permet de visualiser surtout les compartiments dont la variation d’aimantation est lente.

L’imagerie par RMN

        Elle remonte au début des années 1970. Pour obtenir une image, l’idée est, très schématiquement, d’appliquer un champ magnétique variable dans l’espace, de sorte que la valeur de la fréquence de résonance change d’un point à l’autre de l’objet étudié. Avec une onde de fréquence fixe, seule une région sera donc à résonance et fournira un signal. En décalant le champ magnétique, une région différente se retrouve en situation de résonance et on sonde par conséquent une autre zone de l’objet. Le signal magnétique émis par les noyaux, juste après la résonance, est détecté par des bobines conductrices, » via  » la force électromotrice qui est créée. Un traitement par ordinateur permet alors de faire la synthèse de tous les signaux recueillis et de construire une image tridimensionnelle.

La fiche de stock

       La fiche de stock est le principal instrument de gestion. Pour chaque médicament et matériel, une fiche de stock est établie et régulièrement mise à jour. Elle permet de :
 identifier tous les mouvements de stock : {{Entrées-sorties}} ;
 connaître à tout moment le niveau théorique des stocks ;
 prévoir correctement les commandes ;
 calculer la consommation moyenne mensuelle pour chaque produit.
Sur l’entête de cette fiche, est mentionné le nom du médicament, sa forme, son dosage, son conditionnement. Il y aura une fiche de stock par référence, par forme, par dosage, détenue à la pharmacie de stock. Il faut par exemple une fiche de stock pour l’ampicilline 500mg comprimé, une deuxième fiche pour l’ampicilline 500mg injectable IM, une troisième fiche pour l’ampicilline 1g injectable IM. La consommation moyenne mensuelle (CMM) est la quantité moyenne des produits consommés par mois. Elle peut se calculer après quelques mois (au moins 3) de consommation et sert à évaluer les besoins totaux par référence. Ces besoins totaux sont notés dans la case stock maximum de la fiche de stock. La fiche de stock se présente avec une entête et 6 colonnes en recto et verso :
o colonne 1 {{date}} : date du mouvement du produit ;
o colonne 2 {{provenance ou destination}} : origine du produit (centrale ou dépôt, don, …) ou destination du produit au cas où un produit sort de la pharmacie de stock pour aller à la pharmacie de délivrance ou dans une autre structure sanitaire ;
o colonne 3 {{entrée}} : le nombre d’unités (en comprimés ou flacons, …) qui rentrent dans le stock de la pharmacie;
o colonne 4 {{sortie}} : le nombre d’unités (en comprimés ou flacons, …) qui sortent du stock de la pharmacie ;
o colonne 5 {{stock}} : le nombre d’unités réellement présent dans la pharmacie de stock. Cette colonne est remise à jour à chaque mouvement.
o Colonne 6 {{péremption}} : date à partir de laquelle le produit n’est plus utilisable. Il est alors à sortir du stock et à détruire après un procès verbal. Cette date est marquée en rouge. Les produits de péremption proche doivent être sortis en premier (FIFO).
o {{observation}} : constatations observées au cours d’une entrée ou sortie (pertes, casses, avaries, insuffisance, trop grande quantité, …).

Le procès-verbal de réception

        Il s’agit du document qui confirme la quantité qui rentre dans le dépôt au moment de la réception. Il permet de justifier les casses, les détériorations, les pertes ou les vols de produits qui peuvent se produire au cours du transport des produits. Une fois archivé, il fait office de registre des entrées. Le document comprend une en-tête et 7 colonnes. L’en-tête comprend le nom de la structure sanitaire, le nom du fournisseur, la date et le numéro de la commande, et la date de réception dans la structure.
o Colonne 1 : le nom générique du produit ou Dénomination Commune Internationale,
o Colonne 2 : la forme du produit,
o Colonne 3 : le dosage du produit,
o Colonne 4 : l’unité de conditionnement du médicament,
o Colonne 5 : le nombre d’unités commandées,
o Colonne 6 : le nombre d’unités reçues à la structure en bon état,
o Colonne 7 : cette colonne observation permet de justifier les écarts entre la quantité commandée et la quantité reçue dans la structure (produits reçus abîmés, produits perdus, produits volés, …).

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Table des matières

INTROUCTION
I IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE
I.1 Rappel historique
I.2 Principe
I.3 Appareillage
I.4 Les différents IRM
a) L’IRM anatomique
b) L’IRM fonctionnelle
c) L’imagerie par RMN
I.5 Les produits de contrastes utilisés en IRM
I. 5.1 Les agents T1
a) Caractéristiques de la solution du Gadolinium
b) Voie d’administration
I.5.2 Les agents T2
I.6 Les autres produits annexes utilisés en IRM
I.7 Indications de l’IRM
I.8 Préparation à l’examen
I.9 Contre-indications de l’IRM
II GESTION DES STOCKS DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES
II.1 Définition des stocks
II.2 Typologie des stocks
II.3 Gestion des stocks
II.3.1 Les indicateurs de gestion des stocks
II.3.2 Les outils de gestion des stocks
II.3.2.1 la fiche de stock
II.3.2.2 la fiche d’inventaire
II.3.2.3 Bon de commande
II.3.2.4 Le bon de livraison
II.3.2.5 Le procès-verbal de réception
II.3.2.6 Le registre des entrées
II.3.2.7 Le cahier de liaison
II.3.2.8 Le registre des sorties
II.3.2.9 Les produits hors d’usage
II.4 Politique d’approvisionnement
II.4.1 Commander des quantités fixe à des dates fixes
II.4.2 Commander des quantités fixes à des dates variables
II.4.3 Commander des quantités variables à des dates fixes
II.4.4 Commander des quantités variables à des dates variables
II.5 La valorisation des entrées
II.6 La valorisation des sorties
III GESTION DES STOCKS DES PRODUITS UTILISES EN IRM ET DETENUS DANS LA PHARMACIE CENTRALE DU CHU DE FANN
III.1 Cadre d’étude
III.1.1 Présentation de la pharmacie centrale du CHU de FANN
III.1.2 Personnel de la pharmacie centrale du CHU de FANN
III.1.3 Domaine de gestion
III.2 Les principaux objectifs de la pharmacie centrale du CHU de FANN
III.3 Les supports de gestion des produits pharmaceutiques de la pharmacie centrale du CHU de FANN
III.3.1 La fiche de stock
III.3.2 Détermination des indicateurs de gestion des stocks
III.3.2.1 Calcul de la consommation moyenne mensuelle
III.3.2.2 Calcul du stock de roulement
III.3.2.3 Calcul du stock d’alerte
III.3.2.4 Calcul du stock de sécurité
III.3.2.5 Calcul du stock minimum
III.3.2.6 Calcul du stock maximum
III.4 La commande
III.4.1 Quels médicaments commandés
III.4.2 Combien faut-il commander de médicaments ?
III.4.3 Quant faut-il lancer la commande ?
III.5 Réception de la commande
III.6 Logiciel de gestion à la pharmacie centrale du CHU de FANN
Discussion
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes

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