Étymologiquement durant l’Antiquité, le terme bas latin trepalium attesté en 582 est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, à laquelle on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir. Apparu au XIIe siècle, selon Alain Rey, le mot « travail » est un déverbal de « travailler », issu du latin populaire « tripaliare », signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium ». Au xiie siècle, le mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d’accouchement). Il existe aussi le verbe latin tribulare « presser avec la herse, écraser (le blé) », en latin et chrétien. « Tourmenter ; torturer l’âme pour éprouver sa foi ». De la cange relate le mot tribulagium qui désigne une corvée due au seigneur consistant à écraser le blé pour faire de la farine ou à broyer des pommes pour faire du cidre. Le mot vient du mot latin tribulum qui est une herse destinée à cet effet.
Historique de la Présidence
Auparavant, la Présidence se trouver uniquement dans le Palais Ambohitsirohitra, mais sous l’influence de divers facteurs et suit à la demande du Chef de l’Etat l’année dernière, c’est-à-dire durant l’année 2015 une partie de la présidence a été transférée au sein du Palais d’Iavoloha pour faciliter la cohésion entre de l’organisme et le chef d’Etat.
Premièrement, le palais d’Ambohitsirohitra qui abrite la Présidence de la République malgache, fut construit de 1890 à 1892 pour recevoir l’habitation et les bureaux du Résident de France. Le Myre de Vilers, premier Résident, chercha peu de temps après son arrivée en 1886 un terrain pour bâtir sa Résidence. Le Premier Ministre Rainilaiarivony atermoya longtemps et refusa successivement la colline d’Ambohijanahary (la Résidence aurait fait face au palais de la Reine), un emplacement à Soanierana et un autre à Antanimena. Un accord intervint finalement, le Premier Ministre- proposant à bail l’une de ses propriétés personnelles sise à Ambohitsorohitra. Le bail fut établi le 1er octobre 1886 par MM. Daumas, vice-résident et Ramarosaona, magistrat malgache, en présence de deux témoins, Rasanjy et Marc Rabibisoa. Le bail d’une durée de cinquante ans prévoyait un versement annuel de 1500 piastres. A l’issue du bail la propriété et toutes maisons bâties reviendraient au Premier Ministre ou à ses héritiers. Les deux bâtiments bordant l’avenue et encadrant le grand portail datent de 1887 et reçurent provisoirement les bureaux et l’habitation du Résident. Leur toiture à double pente a, plus tard, été remplacée par des terrasses. La fête nationale du 14 juillet 1887 y fut célébrée et un banquet offert le soir aux autorités malgaches et à la colonie française. Un feu d’artifice fut tiré dans les jardins en présence du Premier Ministre, invité d’honneur. A l’arrière, un bâtiment abritait les cinquante soldats de l’escorte du Résident.
En 1889, on aménagea la plate-forme destinée à recevoir la Résidence définitive. Celle-ci fut construite en trois ans dans le style renaissance par Jully, architecte du gouvernement français. Son inauguration eut lieu le 14 juillet 1892, en présence du Résident intérimaire Lacoste et du Premier Ministre. Le Résident général Larrouy s’y installa définitivement en juin 1893. La Reine y vint le 2 juin 1896 rendre une visite de courtoisie à l’épouse du Résident. Elle était accompagnée de nombreux officiers, des membres de sa famille, de ses dames d’honneur et des hauts fonctionnaires du gouvernement malgache.
La Reine y revint le 14 juillet, à l’issue de la revue des troupes à Andohalo. Elle assista le soir au dîner et au bal offerts par le Résident Général Laroche. La Résidence de France était le premier grand bâtiment civil de pierre et de briques, si l’on excepte les palais de la Reine et du Premier Ministre. D’architecture imposante, la construction était luxueusement aménagée. Le grand salon de 24 m de long, divisé en trois parties par des colonnes bronzées, s’ornait d’un plafond à caissons polychrome. La salle à manger lambrissée d’ébène, de palissandre et de «vandrika» (bois jaune) était décorée d’une grande tapisserie des Gobelins représentant Alexandre sous la tente de Darius.
Les DAAF et DAF qui se sont succédés
La Direction Administrative et Financière assure la gestion du personnel, de la logistique, des crédits de fonctionnement et d’investissement du Secrétariat Général, du Secrétariat à la Planification, du Secrétariat au Conseil Privé et du Secrétaire à la Communication de la Présidence de la République. Elle assure également la gestion du patrimoine et des moyens matériels mis à la disposition du Président de la République, ainsi que l’exclusion des matériels à usage militaire. Elle assure la réception et l’expédition des valises diplomatiques.
Le Directeur Administratif et Financier dispose de :
1- un Service Informatique;
2- un Service de l’Administration Générale et de la Logistique;
3- un Service des Ressources Humaines;
4- un Service Financier et Comptable;
5- un Service de l’Intendance des Palais d’Etat et Résidences présidentielles;
6- un Service Social.
Organismes rattachés à la Présidence de la République
● Bureau Indépendant Anti-Corruption
● Central Intelligence Service
● Comité National du Patrimoine
● Conseil National pour la Lutte contre le SIDA
● Economic Development Board of Madagascar
● Grande Chancellerie
● Inspection Générale de l’Armée Malagasy
● Inspection Générale de l’Etat
● Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale
● Médiature de la République
● Office des Transmissions Militaires de l’Etat
● Sampan-draharaha Malagasy Iadiana amin’ny Famotsiam-bola
REPERE THEORICO CONCEPTUELS
CONCEPT DE FONCTIONNALISME
Dans les théories fonctionnalistes, la notion fondamentale est la notion de fonction, en entendant ce terme dans un sens analogue à celui qu’il a en biologie, où il désigne la contribution qu’apporte un élément au fonctionnement de l’organisme dont il fait partie, le rôle qu’il joue dans le maintien de la vie de cet organisme. En conséquence, l’analyse fonctionnaliste des phénomènes sociaux est celle qui les explique par le rôle, la fonction qu’ils assurent dans l’ensemble social auquel ils appartiennent. Les théories explicatives de type fonctionnaliste expliquent les phénomènes étudiés à partir des fonctions qui sont les leurs. Et selon aussi les penseurs occidentaux le fonctionnalisme est lié à celui de capitalisme concurrentiel ou le capitalisme monopolistique. La démarche fonctionnaliste consiste à parler des fonctions au lieu de commencer par la structure. La base du fonctionnalisme est la notion d’interrogation d’harmonie du système social à partir d’une adhésion commune aux valeurs. Il perçoit l’individu comme un produit du système qui détermine ces rôles, ces besoins et ces motivations.
Si l’on se refaire à notre thème, cela veut dire que chaque personne a sa fonction et son rôle dans la société, par exemple, le travailleur du fait même de son statut possède des droits et obligations qui y sont rattachés afin d’effectuer son rôle et d’endosser au mieux sa fonction ; suite aux crises que le pays a traversées depuis 2009 et au dérèglement du marché du travail trouver un emploi stable est devenu vital pour tout le monde, car actuellement, une variation des revenues mensuelle n’est pas bénéfique voire même inquiétant pour les travailleurs qu’il soit à charge ou non, vu que leurs dépenses quotidiennes, elles ne varient pas, ils sont même en hausse. C’est pour cela que la plupart des travailleurs pour pouvoir subvenir à leurs besoins et celui de sa famille optent pour des travails au salaire favorable et constant ou des travails au salaire changeant qui rapporte beaucoup plus que ce qui est nécessaire ainsi qu’un environnement et un paramètre satisfaisant pour assurer leurs rôles, fonction et obligation avec essence.
J.-L. Loubet des Bayle, Initiation aux méthodes des sciences sociales (2000) «Théorie de la régulation » Robert BOYER .
Henri Fayol la théorie de l’administration , Le mouvement des relations humaines Elton Mayo et le taylorisme
Qu’est-ce qu’administrer, selon Fayol ? C’est prévoir ; « organiser », au sens fort du terme, « constituer » l’organisme qu’est l’entreprise ; c’est commander, permettre au personnel de remplir ses fonctions en lui donnant des ordres ; c’est aussi coordonner, harmoniser les efforts et les travaux de chacun dans un ensemble ; c’est enfin contrôler, veiller au respect des ordres et des règles établis. Telles sont les cinq fonctions administratives, étant entendues qu’il ne faut pas confondre « gouverner », qui est assuré le meilleur fonctionnement de l’organisation dans les opérations essentielles précédemment mentionnées, et « administrer », qui correspond plus spécifiquement à la dernière de celles-ci. Il revient à Fayol d’avoir insisté sur la nécessité dans laquelle se trouvent les responsables d’organisations d’acquérir une formation administrative. Par rapport au taylorisme, sa théorie représente donc un progrès : elle n’est pas seulement une science du travail, elle traite de l’organisation humaine, qui n’a plus pour seule fin le rendement, mais le meilleur fonctionnement global de l’entreprise, et qui, par conséquent, concerne davantage les dirigeants que les exécutants. Il s’agit d’effectuer la rationalisation d’un tel ensemble. À cette fin, il est essentiel de dresser des « tableaux d’organisation » qui permettent de saisir d’un coup d’œil l’ensemble de l’organisme, les services, leurs structures et la filière hiérarchique. C’est par l’étude minutieuse de ces tableaux, ancêtres de ce que l’on appelle aujourd’hui l’organigramme, que l’on découvrira tous les défauts d’organisation, ou que l’on décèlera l’absence d’unité dans le commandement, qui constitue la faute la plus grave aux yeux de Fayol. Ce dernier a dégagé quatorze principes d’administration. Parmi les plus significatifs, le principe d’autorité est posé comme « le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir ». Le mouvement des relations humaines Les travaux qui ont donné naissance à ce mouvement sont ceux qu’ Elton Mayo a effectués de 1927 à 1932 à l’usine de la Western Electric, à Hawthorne. Parti d’une hypothèse taylorienne sur le lien entre les conditions matérielles du travail et la productivité, Mayo a découvert l’importance du climat psychologique et des modalités du commandement sur le comportement au travail. Il a mis l’accent sur les relations de groupes qui se constituent entre les travailleurs. Après avoir observé qu’entre différents groupes se forment des clivages qui ne sont imposés ni par la direction ni par les contraintes du travail, mais qui sont dus aux agents de l’entreprise eux mêmes, il a compris qu’il existe des normes propres aux groupes, normes qui sont relatives au niveau de production et aux relations avec les supérieurs. En outre, les enquêteurs se sont aperçus qu’une fois située dans l’organisation sociale de l’ensemble de l’usine, le groupe apparaît comme le moyen spontanément élaboré par les ouvriers pour résister aux ingérences de l’extérieur, celles des techniciens ou des supérieurs. Mayo en a conclu qu’il faut comprendre l’organisation comme étant un « système social » : les sentiments des travailleurs, leurs motivations ne peuvent se comprendre qu’à partir de l’ensemble des relations qu’ils entretiennent avec les divers groupes, et notamment les techniciens et les chefs. Les ouvriers, Mayo terminait son enquête sur la nécessité de tenir compte, à l’avenir, de l’existence de ces groupes informels.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie 1 : CADRAGE CONCEPTUEL, CONTEXTUEL ET METHODOLOGIQUE
Chapitre 1 : Etat de lieux
Chapitre 2 : Repère théorico conceptuel
Chapitre 3 : Méthode de recherche
Partie 2 : APPLICATION DES CHOIX THEORIQUES SUR TERRAIN
Chapitre 4 : Aspect essentiel du problème
Chapitre 5 : Autres aspects du problème
Partie 3 : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE
Chapitre 6 : Analyse, bilan, discussions
Chapitre 7 : Recommandations du travailleur social
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DE MATIERE
ANNEXE